Un très joli film épuré ! Autant dans la manière de raconter cette belle histoire sentimentale et spirituelle... que dans la façon de filmer avec ces impeccables gros plans mis en valeur par le talent des acteurs. Après la série de bandes annonce de film/jeux vidéos vilents et bruyants, un peu d'humanité fait tant de bien !
La confession est un film tiré du roman, Léon Maurin, prêtre de Béatrix Beck primé du Prix Goncourt en 1952. J'ai beaucoup aimé ce film. Le générique indiquant la source, piqué de curiosité, j'ai consulté Babelio. Les lecteurs sont plus sévères que le jury Goncourt, une appréciation limitée à 3,2/5 moins bien que les spectateurs du film 3,8/5. Pour ma part je lui donne 4/5. Certes, il ne peut être un chef d'oeuvre car le sujet, une paroissienne qui s'éprend du curé, a été traité moult fois dans les fictions et cette situation est encore plus courante dans la vraie vie. Au delà de la petite histoire d'amour il y a le sujet de l'Amour. La lecture de Paul lettre 1 Corinthiens chapitre 13...si je n'ai pas l'amour je ne suis rien, aux obsèques de plusieurs habitants, tués par représailles par les occupants allemands aux actions des résistants, à l'intention des paroissiens pour certains des collabos, n'est pas dénuée d'interpellations. La leçon a encore toute sa justesse aujourd'hui, nos écarts s'appliquant à d'autres hypocrisies et trahisons... Nos élites politiques nous en donnent une preuve tous les jours !
La grande force de cette histoire spoiler: tragique est d'avoir su se dépouiller le plus possible de toute idéologie et toute partialité, créant ainsi sans arguties un univers centré sur les personnages, leurs convictions et leurs interactions.
Le film n'est pas très bon mais l'histoire est belle. Certains des dialogues adaptés au vocabulaire actuel sont choquants et c'est dommage. Plusieurs des thèmes abordés sont seulement survolés et c'est encore dommage. Je vais lire le livre et regarder le film qu'en avait Melville. Les acteurs sans être excellents ne sont pas si mauvais... je suis rentrée dans l'histoire mais il manquait quelque chose... A voir un dimanche pluvieux à la maison.
C'est un excellent film qui se passe pendant la seconde guerre mondiale en France. Une femme athée et communiste et un prêtre sont amenés à se voir régulièrement, à beaucoup discuter et à tomber amoureux. C'est une histoire vraie et le film s'appelle "la confession" car la dame, une fois très âgée, demande à se confesser à un prêtre et lui raconte cette histoire. Ce film est très beau et très intéressant. Les joutes verbales entre les deux protagonistes sont passionnantes.
Romain Duris est un visage de son temps. Il marque une époque de son empreinte au fer rouge. Parce qu'il n'est pas l'acteur des plus populaires, il a quand même le monopole du bon goût en matière de scénario. Ici, voilà qu'il se la joue sainteté, complètement antinomique du personnage qu'il semble être. Un artiste qui n'a pas peur de l'abîme, un charmeur redoutable qui fait tomber ses dames. Ça tombe bien, en prêchant la bonne parole, il fait chavirer ici toutes les fidèles (au féminin). Garçon intrépide qui peut sûrement tout jouer, il confesse ici un jeu en retenu, pour donner de la lumière à la sublime et énigmatique Marine Vacth. C'est aussi ça, la marque des grands acteurs.
Un très beau et bon film porte par deux acteurs sublimes tout en discrétion et en amour à la fois. E très belle lumière et une atmosphère bien servie par de superbes plans. Je connaissait le livre et le premier film, surtout ne pas faire de comparaison car il ne s'agit pas d'un remake mais d'une nouvelle adaptation pour ma part très réussie. Romain Duris est excellent ainsi que la lumineuse actrice Marina Vahct
C'est toujours délicat de faire un remake d'un film réussi à tous points de vue. Le scope et la couleurs n'aideront certainement pas à retrouver toute l'humilité de la précédente version, mais le film est fait autrement et c'est ce qui en fait sa force et ce Léon Morin prêtre là est très intéressant aussi sobre que le précédent...Le tandem Romain Duris-Marie Vatch fonctionne à merveille, trop bien peut-être...aussi a-t-on parfois un sentiment de frustration concernant les rôles qui gravitent autour parfois mal définis . Ce film se veut d'être intimiste, mais ce n'est pas parce qu'il est ainsi qu'il doit être à voix basse et confidentielle sur sa presque totalité! Une musique douce vient se fondre dans tout ceci. Heureux d'avoir découvert ce film en dépit de certaines imperfections.
Comme il est bon de voir un film intéressant avec une histoire qui sort des entiers battus. Un amour impossible entre un prêtre et une résistante pendant la guerre. Très bien joué avec Romain Duris toujours extraordinaire. La musique aussi est belle. À ne pas rater
Je n'ai pas vu le film de JP Melville ...donc pas de comparaison possible... Et je n'ai pas vraiment accroché. Romain Duris est inégale et parfois même ailleurs... Par contre Marine Vacth m'a fasciné... Sa beauté est certes envoûtante et elle porte les dialogues de son personnage de très belle manière et avec une très grande conviction. J'y ai cru jusqu'à sa conversion....totalement mal amené .... Dommage et la cela se gate... Point à noté : la prise de son est très pointu et sensible car il contribut a l'atmosphère intimiste de ces joutes verbales parfois murmurées... Confessionnal oblige ! En dehors de cela .... La reconstitution est anecdotique ....