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Ykarpathakis157
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1,5
Publiée le 22 septembre 2020
La Confession est l'histoire d'un prêtre et des gens qui l'entourent dans sa petite paroisse. Comme il se déroule dans la Seconde Guerre mondiale en France. Il existe de nombreuses opportunités de dialogues et d'événements émotionnels et dans ce film mais ils ne sont pas exploités. Les performances sont juste bonnes en particulier les deux principaux acteurs. Cependant même avec tout cela de nombreuses scènes ne parviennent pas à tirer pleinement parti du drame qui se déroule et nous avons de simples aperçus de ce qui aurait dû être des scènes beaucoup plus puissantes et en fin de compte du film lui-même. Il y a peu de détails et des occasions manquées qui si elles étaient bien faites auraient fait de ce film un bon film. Mais tel quel La Confession n'est pas bon et pas grand. C'est simplement un mauvais remake de Léon Morin, prêtre et Nicolas Boukhrief n'a pas le talent de Jean-Pierre Melville...
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2,5
Publiée le 28 août 2020
"La Confession" est d'abord un portrait de femme! Une adaptation libre et soignèe du cèlèbre roman de Bèatrix Beck (prix Goncourt 1952) si souvent portè à l'ècran! Le cinèphiles se souviennent notamment du beau classique de Jean-Pierre Melville, avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva dans les rôles principaux! En 2016, Nicolas Boukhrief dècide d'en faire une nouvelle interprètation en mettant en avant les conflits douloureux entre spiritualitè et sensualitè, sous l'Occupation allemande dont l'ennemi est le plus dur! En prêtre cultivè et sèduisant, Romain Duris se tire comme il peut de ce rôle surchargè tandis que Marine Vacth (toujours très intense dans sa façon de jouer) fascine en incarnant une jeune communiste athèe dont Morin va tomber amoureux! Qui va confesser l'autre ? Un amour particulier, singulier et finalement très chaste que Boukhrief rend visible pour les plus jeunes! Ce n'ètait pas le cas de la version 1961...
Deux acteurs plein de charisme. J'ai été envouté par ce film, l'amour transparait, juste avec un regard. Dommage pour la prise de son : les dialogues sont souvent chuchotés et par moment difficile à comprendre
Le film est beau par la façon dont la femme évolue. L'amour qu'elle porte au prêtre change sa vision de la religion et c'est en cela que le prêtre la remercie. Il a accepté de jouer le rôle de l'amant improbable, témoin cette très belle scène des adieux où lui sourit et elle pleure. Son rôle s'achève mais elle doit faire maintenant son chemin seule. Comme dans le film avec Belmondo, toute la première partie est vraiment intéressante sur les échanges verbaux au sujet de la religion
Un remake plutôt réussi qui doit beaucoup à la superbe interprétation des deux acteurs principaux . Beaucoup de densité , de ferveur pour cette confrontation atypique. Le thème reste intemporel et l'interprétation très actuelle le réactualise. Toute la partie séduction , attraction fonctionne très bien.
Un beau film avec un super couplé d'acteurs en la personne de Romain Duris et la sublime Marine Vacht. Rien que pour eux et la profondeur et finesse de leur dialogue. Ce film mérite largement le détour. Bravo à Nicolas Boukhrief qui a su relever le défi après la version de Léon Morin prêtre de Melville.
Sous l’Occupation allemande, dans une petite ville française, l’arrivée d’un nouveau prêtre suscite l’intérêt de toutes les femmes... Barny, jeune femme communiste et athée, ne saurait cependant être plus indifférente. Poussée par la curiosité, la jeune sceptique se rend à l’église dans le but de défier cet abbé : Léon Morin. Habituellement si sûre d’elle, Barny va pourtant être déstabilisée par ce jeune prêtre, aussi séduisant qu’intelligent. Intriguée, elle se prend au jeu de leurs échanges, au point de remettre en question ses certitudes les plus profondes. Barny ne succomberait-elle pas au charme du jeune prêtre ?
Bon film, très émouvant, où on retrouve le fameux Leon Morin, Prêtre, incarné plus tôt par Belmondo et repris ici par le séduisant Duris. C'est donc l'histoire d'amour entre un prêtre plutôt ouvert d'esprit et une jeune femme, athée et pas la langue dans la poche. Cela donne de savoureux dialogues, on parle de religion et c'est toujours bon d'en parler, sans vraiment en parler, car ce n'est pas un enchaînement de prières. Au contraire, c'est philosophique, et on peut y voir la religion ou la spiritualité sous un autre angle. Un beau film qui est à recommander.
Enfin un film sur la seconde guerre mondiale qui change un peu de l'ordinaire !! Cette histoire d'amour impossible entre une jeune communiste idéaliste et un prêtre atypique m'a convaincu et bouleversé et malgré quelques passages un peu plus longuets, je suis content de l'avoir vu. La dernière demie heure est belle et émouvante et on reste sur une belle note et cela fait oublier les petits bémols du film !
Même si je ne suis pas sur que Romain Duris était le meilleur choix pour incarner un prêtre, les scènes entre celui-ci et Marina Vatch possèdent ce qu'il faut de trouble, de tension et de charme, et son suffisament nombreuses pour faire de ce film une réussite. Elles sont le coeur du film. Marina Vatch s'impose avec ce film, on peut être surpris que les césars l'aient oublié. Duris parvient à transmettre la force de son message et la paix de son personnage. A coté de cela, il faut souligner la qualité de la reconstitution de l'occupation d'autant plus que les moyens ne semblaient pas énormes.
C''est vraiment un beau film, avec une atmosphère, qui touche par l'universalité du questionnement, un film intelligent et délicat, rien qui ne s'impose, tout en finesse, respectant chacun.
J'avais beaucoup aimé en son temps le film de Jean-Pierre Melville et j'étais donc un peu sceptique quand à un remake. Si la première partie est très intéressante (lequel l'emportera?), j'ai trouvé la seconde très longue et ennuyeuse. De plus si le personnage de Léon Morin a touché juste, l'homélie de Raymond Duris ne m'a pas convaincu, contrairement à Marine Vacht.
Nicolas Boukhrief nous propose une réinterprétation de ''Léon Morin, prêtre'', de Jean-Pierre Melville, sorti en 1961 avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva. Lequel des deux films aurait préféré l'auteur, Beatrix Beck, et lequel est le plus fidèle à son œuvre ??
Dialectique érotique — "Je ne sais pas si c'est Dieu que j'aimais à travers lui ou si c'est lui que j'aimais à travers Dieu"
Le film français de l'année raconte la rencontre d'un jeune prêtre un peu socrate et d'une jeune mère célibataire communiste sous l'occupation. Subtil, honnête, ce mélo historique est une vraie surprise, avec deux acteurs principaux magnétiques et une super distribution de seconds rôles attachants comme on aime. Avec des thematiques bien françaises : de la métaphysique, de la contestation révolutionnaire, de l'hypocrisie et du désir. En plus ce n'est pas filmé comme un téléfilm pour une fois.