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    La Confession
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    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2017
    Si Béatrix Beck (1914-2008) était encore de ce monde, il n'est pas sûr du tout qu'elle applaudirait à cette nouvelle adaptation de « Léon Morin, prêtre », son roman (d'inspiration autobiographique) paru en 1952, pas plus qu'elle n'avait donné son entier satisfecit au film qu'en avait tiré Jean-Pierre Melville dès 1961. Elle s'estimait trahie tout en appréciant le jeu de Jean-Paul Belmondo. Mais la déception étant le lot commun de quasiment tous les romanciers lorsqu'ils découvrent le sort réservé à leur œuvre sur grand écran, on est tout à fait en droit, en tant que spectateurs, d'avoir un avis différent.
    Hormis une ou deux faiblesses scénaristiques assez peu importantes, il me semble, quoi qu'il en soit, que cette nouvelle adaptation ne démérite pas par rapport à la première. Romain Duris, tout en se gardant bien évidemment de prendre pour modèle son illustre prédécesseur, n'en réussit pas moins à incarner de manière très convaincante le rôle du prêtre. Quant à Marine Vacth, dans celui de Barny, elle déploie avec finesse une nouvelle facette de son talent d'actrice, bien différente de celles dont elle a fait preuve avec François Ozon ou Jean-Paul Rappeneau.
    Pour ceux qui n'ont connaissance ni du roman de Béatrix Beck ni du film de Jean-Pierre Melville, rappelons le cadre de ce récit. Cela se déroule pendant l'Occupation dans une petite ville française à l'heure où arrive le nouveau prêtre chargé du service de cette paroisse. Aussitôt, dans la bourgade, c'est l'effervescence : Léon Morin ne passe pas inaperçu, il est jeune et ne manque ni d'agrément ni de charisme. Tant et si bien qu'on ne parle que de lui. Il en est de même à la Poste où toutes les employées n'ont que son nom à la bouche, ce qui agace considérablement Barny, une communiste affirmant volontiers son athéisme et qui élève seule sa fille, son mari ayant été retenu prisonnier en Allemagne. Elle s'irrite tellement de n'entendre parler que du prêtre qu'elle se résoud à se rendre à l'église et à lui parler au confessionnal, non pour lui avouer ses fautes bien sûr mais, au contraire, pour lui faire savoir qu'elle s'oppose à ses convictions. Or la réaction de Léon Morin ne s'accorde nullement avec les préjugés qu'elle pouvait avoir : non seulement le prêtre ne se formalise pas, mais il l'invite à lui rendre visite au presbytère afin de lui remettre un livre (ce sera « Les quatre Evangiles ») et d'aller plus avant dans leur dialogue. Commence alors une série d'entrevues et d'échanges qui bouleverseront le cœur et l'esprit de la jeune femme et, sans doute aussi, ceux du prêtre lui-même.
    Il faut souligner la qualité d'écriture des dialogues de ce film. Je ne sais dans quelle mesure ils ont été puisés dans le livre de Béatrix Beck, mais ils sont remarquables de profondeur et de justesse. Ils ont le son et le ton du véridique, pourrait-on dire, tout en paraissant étonnamment modernes si l'on tient compte de l'époque durant laquelle ils sont censés avoir été prononcés. Les propos tenus par Léon Morin, certains d'entre eux en tout cas, pourraient, aujourd'hui encore, paraître audacieux pour quelques oreilles.
    Ce prêtre manque-t-il de sagesse ou de prudence en osant une proximité trop grande avec une jeune femme qui certes se montre rapidement avide d'éclaircissements quant à la foi chrétienne (elle qui, au départ, réclamait des preuves!), mais en qui grandit aussi une fascination qui n'est pas que spirituelle ? Chacun en pensera ce qu'il voudra ! Ce qui est sûr, c'est que cette rencontre, qui, d'une certaine façon, se doit de finir assez brutalement, aura mis en lumière deux amours : l'un qui ne peut aboutir, mais l'autre qui surpasse et englobe tout le vivant. Une scène du milieu du film l'indique fortement et en donne le sens (dans un moment tragique, devant plusieurs cercueils de fusillés) : on y voit Léon Morin lire des passages de l'hymne à la Charité de la Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens (1Co 13, 1-13). Il n'est pas sûr du tout que Barny ait réellement trouvé la foi au contact de Léon Morin, mais à coup sûr, elle a trouvé l'amour. Sauf que ce n'est pas l'amour qu'elle avait souhaité. Léon Morin, lui, l'avait deviné ou pressenti : « cette jeune femme, avait-il affirmé, est plus proche de Dieu que la plupart de mes autres paroissiens ! ». Gageons qu'il avait vu juste ! 8/10
    Serge D.
    Serge D.

    13 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2017
    Un régal ! L'affrontement entre Léon et Barny est jubilatoire.Les personnages sont très bien campés. A ne pas rater.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2017
    Vu et avis le 20170209

    Très bien, efficace, le film correspond ses promesses.

    Peu de pathos, peu d esbroufe. Une recherche d efficacité et de justesse.
    A plusieurs occasions j ai trouvé que romain duris en faisait trop sur l aspect charisme de Léon morain. Par exemple son sermon lors de l enterrement ou il est quasiment en transe mystique, euphorique. Cela m' a paru contre productif.

    Sinon "la confession" est globalement très bien centré sur son sujet. J ai regrette aussi un trop grand classicisme de l forme : la Barny âgée qui se confesse avec la structure en analepses, la façon dont on retarde la première apparition de Léon morain a l écran. J y ai vu des effets de style inutiles. Ça fait des années maintenant que je n ai pas vu de film récent avec un épilogue, on évite au moins le montage épileptique.

    Au début de mon avis je pensais mettre 5* mais j en enlève une demi car je pense que j aurais du mal à le revoir avec intérêt/plaisir.
    bidemboumchonchon
    bidemboumchonchon

    10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Enormément aimé ce film sobre et parfaitement maîtrisé. Très impressionnés par le jeu magistral de Romain Duris. Les dialogues ciselés excellents. Très bien joué dans l'ensemble même si on aurait aimé voir l'actrice sourire au moins une fois... Le casting était parfait. Personnellement, j'ai aimé retrouver ces ambiances de maison d'autrefois sans bruit de télé, où on entend le bois qui craque dans l'escalier...

    Spectateurs très concentrés... Deux dames discutaient en sortant, l'une disant à l'autre "infiniment plus réussi que celui de Melville !". Moi je n'ai pas vu le Melville mais j'essayais d'imaginer le Belmondo gringalet de l'époque et ça ne m'inspirait guère, à mon avis certainement moins crédible que Romain Duris. 

    C''est vraiment un beau film, avec une atmosphère, qui touche par l'universalité du questionnement, un film intelligent et délicat, rien qui ne s'impose, tout en finesse, respectant chacun. À ne pas manquer, il fait du bien en ce moment, il élève singulièrement le débat.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Un super film avec un suspens prenant jusqu'au bout. Elle est postière et ne croit pas en Dieu. Il est prêtre et a une foi profonde. Tout les sépare, ils s'affrontent mais ils se respectent. Et c'est fin, pas de manichéisme, Boukhrief respecte les croyances de chacun.
    Des images superbes, en intérieur comme dans la nature, on se croirait dans un tableau, et le rythme du film nous entraine.
    Un grand film qui marquera.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Film très réussi, et pourtant il y avait de nombreux pièges. Comme croyant, puis prêtre, accompagnant des personnes en recherche, je me suis retrouvé dans cette situation de diaolgue ouvert, qui n'aboutit pas toujours à l'acte de foi et qui interpèle autant l'accompagnant que l'accompagné.
    Il m'est arrivé aussi, jeune converti, de confondre l'amour de Dieu et celui de l'homme (de la femme!).
    La fin est très juste : comme le disais cet éveque très sage " si Claudia Schiffer (ça date) se retrouve dans mon lit, bien sûr que je vais succomber! le secret est de ne pas la retrouver dans son lit !!!!!
    un bémol sur la longueur: 20 min de mois par ci par là aurait été appécié
    2 très bon acteurs
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2017
    En 1952, Béatrice Beck obtenait le Goncourt avec Léon Morin, prêtre. 50 ans après Jean-Pierre Melville, Nicolas Boukhrief adapte à son tour ce roman magnifique, véritable mélodrame autour d'un amour impossible avec la foi pour thème central. La méfiance initiale, Boukhrief ne nous a pas habitué à ce type de cinéma, est vite levée : La confession n'est pas un remake du film de 1961 mais une superbe création, très personnelle, magnifiquement éclairée et d'une intensité profonde dans ses longs passages dialogués. Et c'est l'harmonie entre Romain Duris et Marine Vacth, tous les deux bouleversants, qui transcende la beauté fracassante de cette histoire éternelle. Le romanesque pur n'est pas mort, il suffit de mots et de regards pour qu'il se renouvelle toujours. Permanence miraculeuse du cinéma.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Je vais faire une confession : c'est mauvais ! On accroche pas à ce remake de Léon Morin Prêtre de JP Melville qui en 1961, nous avez fait de de cette histoire un film autrement dérangeant. Ça part mal dès le début quand l’héroïne mourante commence à raconter son histoire au jeune prêtre venu faire l’extrême onction. Tout sonne faux, les dialogues, les gens parlent comme aujourd'hui "il est canon !" Non, on ne parlait pas ainsi dans les années 40 ! La reconstitution de l'occupation façon "un village français". Tous les poncifs y sont. Les seconds rôles sont ridicules. Dans la salle on entendait des rires, alors que l'on est loin d'une comédie. Et surtout on s’ennuie ferme... Même Romain Duris avec son petit sourire de séducteur à la Bébel, ne parvient pas à sauver ce film du désastre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Juste, émouvant, sortant des clichés et des attendus! A voir qui que l'on soit et quoique que l'on croit ou pense!
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Voilà un très beau film dramatique parfaitement réalisé et bien joué.
    Ce film est sensible, délicat, sobre.
    En somme c'est du très bon cinéma d'une grande justesse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 mars 2017
    La fin de la guerre approche dans un petit village du Nord privé de ses hommes. L’arrivée d’un nouveau prêtre, Léon Morin, ferait presque oublier l’occupation allemande. Il est si beau et parle si bien que toutes les femmes craquent pour lui. Surtout au bureau de Poste ou les filles le trouvent « canon ». Y compris Barny, mère d’une fillette et sans nouvelle de son mari depuis deux ans. Communiste sûre d’elle et athée farouche, elle va aller « provoquer » le nouvel arrivant sur le terrain de la foi. Mais ils sont si séduisants tous les deux…
    Pas besoin de développer davantage la dialectique. Certitudes marxistes d’un côté et évangiles des apôtres de l’autre servent bien de socle aux convictions des deux. Et sans doute des concessions sont-elles possibles. Mais comme dès le début du film, les regards se cherchent, les mains se frôlent et les lèvres se rapprochent parfois, l’idéologie cède vite la place au désir. Barny et Léon Morin ne sont pas de bois. Comme si la résistance des âmes ne pouvait rien changer à l’élan des cœurs. D’ailleurs, le prêtre le dit : tout n’est qu’Amour !
    La troisième adaptation du roman autobiographique de Beatrik Beck est forcément sujette à comparaison. Surtout avec le film de Melville, en 1961. La version de Nicolas Boukhrief apparaît finalement assez classicique. Avec un récit sans doute moins bavard, mais aussi un traitement moins moderne. A l’image du tandem d’acteurs : Romain Duris est sobre mais ne dégage pas le même humour que Belmondo et Marine Vacth, découverte dans Jeune et Jolie d’Ozon, est trop belle pour le rôle et en tout cas moins habitée qu’Emmanuelle
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Voilà un superbe film dans un petit village au moment de la guerre et une rencontre bouleversante entre une paroisienne retissante à croire en la religion catholique et un prêtre qui boulverse les paroissiennes de tout âge. magnifique à voir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mars 2017
    un film magnifique original emprunt d'émotions et de grâce porté par des acteurs magnifique j'ai plus qu'aime
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Film moyen .Les scenes sont tres prévisibles ,L'admiration des jeunes femmes pour ce curé est un peu trop exageré .Beaucoup de clichés sur l'occupation .D'ailleurs on commence à saturer de voir cette periode de l histoire sans cesse reprise dans les films .De plus à un moment donné une des postieres en parlant du curé dit 'Il est canon' ce terme n existait pas du tout en ce temps là .Conclusion.Soit il faut lire ou relire le livre de Beatrix Beck soit Il faut revoir Leon Morin pretre le chef d oeuvre de Melville avec Belmondo et Emmanuelle Rivat qui vient de nous quitter .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2017
    MAGNIFIQUE !
    Loin des considérations intellectuelles et historico-cinématographiques de la précédente critique, je me laisse porter par les émotions que m'inspirent les films. J'ai passé un très bon moment durant ce film. Je crois que ce film ne peut laisser indifférent. Outre le fait d'être un joli (et courageux) témoignage (car tiré d'un histoire vraie) que l'on soit croyant ou non, il soulève aussi des questions universelles (célibat des prêtres, rapport à l'engagement, fidélité, amour/raison...), questionne sur nos croyances et la façon d'en parler aux autres etc. Les acteurs (en particulier Marina Vatch) et les dialogues sont époustouflants et certaines scènes et lumières dignes d'un tableau.
    Je conseille vivement !
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