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jean yan
3 critiques
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1,5
Publiée le 15 novembre 2024
Plus proche de la comédie burlesque que d un film retraçant la vie d un monastère. Les moines ont pour la plupart des têtes pas possible. Ensuite le clergé est insulté, peu de scènes crédibles. La femme est au rang d''objet sans nom tout comme les paysans qui ne savent apparemment pas parler et ont pour principale occupation de se chercher des poux dans la tête ( et de les manger) Les paysans sont représentés comme des bêtes puantes, tout comme les ouvriers dans le film parasite. Petites gens sans culture vraiment ? Le fait que ce film plein de clichés ait obtenu le césar du meilleurs film étranger est encore plus dérangeant. Nous sommes loin du livre. Loin également d un bon film malgré un Sean Connery excellent et un Christian Slater convainquant Et
Jean-Jacques Annaud adapte (assez fidèlement apparemment) un roman de Umberto Eco et réalise un thriller et polar inquiétant, à l'ambiance tellement pesante qu'on sursaute des qu'il se passe quelque chose. L'angoisse se repose sur l'horreur de chaque meurtre, l'étrangeté des moines et de cette abbaye au 14ème siècle, la manière de filmer qui fait un peu huit clos, les nombreuses allusions à Satan, la BO de James Horner qui sort de son style habituel pour composer un vrai thème musical, médiéval et angoissant. Le film bénéficie d'un rythme assez calme et posé, et pourtant en 2h10 sont abordés tout un tas de thèmes variés : l'intelligence et le savoir, la foi et l'hérésie, le rire, l'amour et le désir, la philosophie des noms (beaucoup moins que dans le roman mais quelques allusions tout de même), la luxure et l'homosexualité. Tout de même une sacrée époque, on voit vraiment dans ce long métrage les horreurs dont était capable la chrétienté ! Sean Connery avec la voix française de Claude Giraud a un charisme fou. Une belle photo était d'ores et déja assurée avec Annaud. Le film se termine par la voix off du personnage principale, agréable à entendre, qui nous raconte brièvement son futur. Tout les personnages sont inspirés de personnes ayant réellement existés. Un véritable chef-d'oeuvre.
spoiler: C'est l'histoire d'un Hercule Poirot en tonsure et robe de bure enquêtant sur des meurtres dont le motif laisserait interdit un génération Z
- Cette critique contient des spoilers -
Cette adaptation d'Umberto Eco s'appuie sur un scenario original dans lequel un moine et son apprenti enquêtent sur des morts inexpliqués survenus dans une abbaye isolée.
Ce polar médiéval m'avait marqué plus jeune et son revisionnage m'a confirmé sa force et sa maitrise. On est pris par le suspense de l'enquête policière, le charisme d'un Sean Connery magistral et surtout l'ambiance de ce cloitre plus étrange et malsain à chaque nouvelle scène. La réalisation appuie cette sensation d'écrasement, la caméra relevant fréquemment la tête vers les hautes tours de la forteresse.
Les dialogues sont également particulièrement réussis comme l'échange entre Baskerville et le vénérable Jorge sur le rire, propre de l'homme... comme le pêché. Ceux sur l'opposition de la raison à la foi religieuse paraissent aujourd'hui démodés même si une relecture vérité vs fake news ne parait pas absurde. The Name of the Rose est une charge continue contre l'église à la structure rigide, à l'opulence indigne et opposée au progrès.
"William of Baskerville: But what is so alarming about laughter? Jorge de Burgos: Laughter kills fear, and without fear there can be no faith, because without fear of the Devil there is no more need of God."
The Name of the rose m'a également plut parce qu'il célèbre la puissance des livres, capable de tuer, de déchaîner les passions et même de rendre exalté notre héro, force tranquille. Enfin, même si le mécanisme est usé et les protagonistes caricaturaux (l'inquisiteur), je n'ai pas pu m'empêcher de me révolter contre l'injustice et la condamnation d'innocents par un système arbitraire et implacable.
Une critique tout de même sur l'évidente misogynie de l'œuvre. Le seul personnage féminin est un visage et un corps davantage qu'un être humain et sa seule action consiste à s'offrir sexuellement en geignant comme une bête. On ne saura "jamais son nom" de celle qui n'aura même pas prononcé un mot, c'est peut-être très poétique mais c'est surtout très cxx.
Que dire d'un tel film ? Tout y est passionnant, puissant et magnifiquement joué. On se demande où JJA a trouvé de tels décors ? Surtout cette bibliothèque démente. Mention 5 étoiles à Ron Perlman, déjà superbement exploité par le même JJA dans la Guerre du Feu.
En 1986, Jean-Jacques Annaud adapte au cinéma le roman d’Umberto Eco. Gros succès auprès du public et également récompensé du César du meilleur film étranger, ce thriller médiéval possède une atmosphère étouffante. Au sein d’une abbaye bénédictine, une série de meurtres mystérieux se produit. L’enquête menée par un frère franciscain (le savoureux Sean Connery) et son jeune assistant (Christian Slater) nous entraîne dans un univers riche en personnages intrigants. S’appuyant sur un scénario de qualité, la mise en scène est également incroyable avec une reconstitution du Moyen Âge qui force le respect. En toile de fond, la description de l’obscurantisme religieux de l’époque finit par glacer le sang. Bref, un grand classique.
Bon film sur un mystère dans une abbaye Italienne au 14ème siècle. Après coup, ce film fait un petit peu penser à une satire, notamment par le jeu légèrement sarcastique (comme toujours) de Sean Connery et par la représentation de l'Eglise et de ses différents membres, pratiques et idées qui nous est offerte. Sean Connery est fidèle à lui-même : vif, doué, sarcastique. Les autres personnages sont supers aussi. C'est ce film qui a permis la résurrection de la carrière de Connery. De Niro était également en jeu pour le rôle principal. Les décors extérieurs ont été construits à Rome et les décors intérieurs viennent d'une abbaye en Allemagne.
Je mets un 5 étoiles à cette œuvre car c’est peut être l’un des plus grands films français qui existent. Je ne vais pas vous mentir que le début a été un peu long pour moi, mais le film passe tout seul. L’ambiance est exceptionnelle, les acteurs aussi. En faite je ne peux rien dire de mal sur cette œuvre.
Pour titiller ce chef-d’œuvre, il aurait mérité trente minutes de plus par rapport au roman qui est extraordinaire. L’ambiance est incroyable, mélanger une enquête à une telle époque c’est du jamais vu . Merci Jean Jacques.
Bonjour tout le monde, Jean Jacques Annaud est un immense réalisateur et ce film est une œuvre cinématographique totalement aboutie et qui développe les problématiques religieuses au Moyen-Orient Age dans les conflits liées aux livres que certains nomment dangereux . La manière de filmer cerne au plus près les passions humaines. Voici la citation qui clôt le roman " Le nom de la rose " d' Umberto Eco : " stat rosa pristina nomine, nomina nuda tenemus"........... Avez-vous apprécié ce film ? Bien à vous. Gérard Michel
Ce que j’apprécie le plus dans ce film, c’est de mener une enquête policière dans une abbaye avec une ambiance oppressante, sombre et lugubre ; ça m’a un peu fait penser à l’ambiance d’"Alien". On apprend par la suite les différents cultes des moines dans une abbaye de l’époque. En plus de Sean Connery, qui reste un grand acteur, le jeune Christian Slater se « démarque » pour sa première performance et est bien développé de par sa complexité comme son maître. Je peux souligner aussi la performance de Ron Perlman, qui offre une performance spéciale, et celle de F. Murray Abraham, qui sait toujours jouer les méchants. Visuellement, le film me fascine : il y a un ton bleu pour instaurer une ambiance nocturne et sombre et un ton brunâtre pour le reste. Par contre, je trouve le montage parfois charcuté ; on dirait que c’est Jean-Marie Poiré qui s’en est occupé 😅. Cependant, on a droit à une musique de James Horner toujours réussi et à une immersion certes particulière mais qui fait son taf.
J’aime bien quand des films mélangent 2 genres bien différents et "Le Nom de la Rose" en fait partie : l’ambiance est glauque mais réussie et le casting est aussi impressionnant. Ce qui est sympa aussi, c’est le titre en lui-même qui est particulier : spoiler: faut bien être attentif et avoir un sens critique pour le comprendre 😉.
Le Nom de la Rose est un film qui raconte l'enquête d'un moine sur des crimes obscurs dans une abbaye bénédictine du XIVe siècle. C'est un film qui marque par cette quête de la vérité de Guillaume De Baskerville franciscain accompagné de son jeune disciple présent pour son éducation Adso de Melk. Guillaume lutte contre l'obscurantisme et se bat à contre courant contre des des ordres religieux bénédictins et cherche des réponses contre des crimes obscurs. Ce film montre toute l'intelligence et toute cette abnégation que montre Guillaume incarné par Sean Connery époustouflant dans ce rôle. Ce film est un huis clos dans cette abbaye, on suit avec beaucoup de passion cette enquête et toute la sagesse de Guillaume prend encore plus d'épaisseur face à l’Inquisition qui est envoyé pour résoudre cette enquête. L' Inquisition est une juridiction spécialisée créée au XIIe siècle par l'Église catholique. La scène du tribunal est très forte où l'on voit tout le courage de Guillaume malgré le risque de qualifier ces propos d'hérésie et d'être condamné. Guillaume témoigne avec ces convictions et ne se laisse pas manipuler malgré la pression qui veut le corrompre. Jean-Jacques Annaud signe un film magnifique, doté d'une intelligence dans le scénario et d'une enquête que l'on suit agréablement dans une atmosphère religieuse omniprésente. Un thriller à voir absolument.
quel magnétisme, l'ambiance captée par le film offre celle d'une réalité qui parait plus vraie plus intense , il y a des moments picturaux mais magré tout on s'ennuie énormément.
Adaptation du roman éponyme de Umberto Eco, Le nom de la rose prend la forme d’une superproduction européenne éblouissante à plus d’un titre, à la fois spectaculaire et sans concession d’un point de vue artistique et intellectuel. Mettant en scène des géniaux Sean Connery et le tout jeune Christian Slater, le film nous embarque dans l’Italie du XIVème siècle, dans une abbaye bénédictine frappée par une série de morts mystérieuses parmi ses moines. Il nous offre une galerie de personnages tous plus truculents les uns que les autres, propageant l’image d’un Moyen-Âge sombre, violent et crasseux. Ode à la tolérance, au savoir et à l’ouverture d’esprit, Le nom de la rose sonne aussi comme un pamphlet très actuel contre l’obscurantisme et l’extrémisme religieux. Multipliant les clins d’œil et références en tous genres (à Umberto Eco lui-même, à la Bibliothèque de Babel de Jorge Luis Borges, à Arthur Conan Doyle et son Chien des Baskerville…) ce film nous plonge dans une atmosphère incroyable, à mi-chemin entre le thriller fantastique, le film policier et la chronique théologique. Il est sans conteste l’un des plus films européens les plus marquants des années 80.