Rarement oeuvre littéraire d'ambition, d'envergure, d'exception, aura trouvé plus bel écrin dans son adaptation cinématographique. Umberto Ecco, écrivain au talent mondialement reconnu, exigeant, parfois élitiste mais cependant accessible, aux références philosophiques , historiques et symboliques qui font référence et l'unanimité dans la reconnaissance de son talent a pu trouver la rencontre avec un cinéaste alors en état de grâce, Jean Jacques Annaud, au sommet de son art, expert dans la rigueur et la précision, quasi obsessionnel dans la recherche de la perfection, pour nous offrir ce trésor cinématographique qu'est au nom de la rose. Pour compléter la formule alchimique de la perfection, il ne manquait qy'un acteur hors norme, une légende, un Lord, un Sir, un homme au charisme à la stature, à la présence, à l'aura débordante de talent, respect et sagesse, Sir Sean Connery, un monstre d'incarnation de ce personnage central et oh combien déterminent dans sa crédibilité. Le jeune Christian Slatter est lui aussi au diapason, porté par tant de talents d'exigence et d'ambition . Un film aux messages multiples, profondément humaniste, quasi maçonnique dans son sens universel. Des seconds rôles avec des typicites incroyables. Une oeuvre majeure, un chef d'oeuvre absolu du cinéma, un film passionnant de bout en bout qui en plus amène à réfléchir et penser par soi même . Unique et phénoménal.