Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Vador Mir
257 abonnés
780 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 28 janvier 2024
Meilleur film de JJ Annaud, et de loin, incroyable scénario, incroyable interprétation, incroyable ambiance glacée et poisseuse. Superbe film qui n'a pas pris une ride.
Un chef d'œuvre signé Jean-Jacques Annaud qui était dans les années 80 dans sa période bénite avec "L'ours " qu'il tournera peu après ! Je pense que ce film doit être le début d'une passion pour les professionnels ou amateurs d'histoire, même aujourd'hui, je signale dans l'année où je tape ma critique qu'une mini série du roman adapté d'ici a vu le jour avec John Turturo produite par HBO que je n'ai pas vu. Ici, c'est une histoire monte de façon originale sur des meurtres mystérieux dans un domaine habité par des moines et personnes aux allures sauvages dans le alentours que doivent élucider le ou les coupables par un moine nommé Guillaume et son élève venu de l'extérieur. C'est un endroit étrange, glauque, sans bagarres à l'écran, intelligemment écrit dans l'enquête par Andrew Birkin , Gérard Brach qui rendent la plume et le parler des personnages passionnantes à suivre. Un grand long métrage somptueusement mis en scène par Jean-Jacques Annaud que sa caméra filmé l'histoire et les personnages à la perfection, on peux le dire, c'est gravée dans les mémoires une fois vue. Sean Connery trouve là un de ses meilleurs rôles aux côtés du jeune Christian Slater qui débute au cinéma ici haut la chandelle. Des gueules marquants ou casses dans les seconds rôles comme Ron Perlman, Michael Lonsdale ou F.Murray Abraham. J'adore ce film.
film noir , étrange avec un suspense incroyable.... l'ambiance est glauque.... Sean connery et Christian Slater en enquêteur expérimenté et son apprenti enquête dans un meurtre dans un abbaye étrange , plein de secret . Pour moi le meilleur film de Jean Jacques Annaud. Rarement le cinéma nous a emmené dans une telle beauté de décors . Et surtout ce fameux suspense..... Les seconds rôles sont impeccables comme Ron Pielman , Michael Lonsdale.... Tout simplement du très grand cinéma
Associée aux rigueurs des moeurs monastiques, l'intrigue de ce qu'on peut appeler polar médiéval et religieux n'en est que plus étrange et saisissante. Le réalisme avec lequel Jean-Jacques Annaud dirige les comédiens et film l'inquiétant site d'une abbaye donne au "Nom de la rose" son exceptionnelle et envoûtante apparence formelle. L'exemplaire mise en scène de ce théatre moyenâgeux et religieux sert remarquablement l'atmosphère tour à tour intimiste et baroque de l'oeuvre éponyme d'Umberto Eco tout autant que son propos. Dans cet endroit hors du temps et du monde, les crimes que Frère Guillaume de Baskerville cherche à élucider dans les arcanes d'un mystérieux donjon prennent une dimension forcément singulière en s'inscrivant dans une ténébreuse énigme mystique ou diabolique. La vérité est sans doute dans un livre sacrilège, un livre subversif propre à déranger les théories d'ascétisme de l'ordre des bénédictins.La révélation survient enfin, imprécise quant à la nature du livre, mais telle une parabole. A l'instar de "La religieuse"de Diderot dénonçant l'enferment contraint mais respectant la foi, Eco ne dénonce que l'obscurantisme clérical et un dogmatisme relevant férocement de l'Inquisition. Le propos,est d'autant plus significatif qu'il rencontre un metteur en scène et des acteurs très inspirés.
Un film de suspense, lorgnant sur le whodunnit, qui ferait confiance en ses spectateurs et leur proposerait un scénario intelligent ? "Le Nom de la Rose".
Le matériau de base a bien aidé le film à s'engager sur cette voie, Umberto Eco étant brillantissime et pourtant accessible au plus grand nombre grâce à sa plume.
Vous partez donc d'une histoire passionnante et riche, dans un univers fascinant et vous y ajoutez une maîtrise d'œuvre remarquable.
En effet, l'équipe est allée jusqu'à construire les décors de l'abbaye à côté de Rome. Le soin mis dans les décors et les accessoires pour rendre le mieux hommage à l'histoire est ahurissant.
Rajoutez encore un choix de casting composé d'acteurs avec des gueules incroyables ou des maquillages très bien faits et au talent indéniable et vous obtenez un chef d'œuvre pouvant être vu et revu sans difficultés.
Deuxième film international de JJ Annaud, cette fois-ci sur des périodes sombres de la chrétienneté. Le film le reste complètement avec cette ambiance lugubre de fin du monde. Le Nom de la Rose c'est un rôle majeur pour Sean Connery, c'est une réalisation qui se veut une reconstitution de l'époque, avec un scénario d'enquête réussi mais quelque peu mou et endormissant. Je ne vois guère de défaut au film mais il ne m'a pas transporté. Il faut dire que mes attentes était peut-être trop fortes également. Mais dans les films moyenâgeux, il est incontournable.
Le nom de la rose a l'immense avantage de nous offrir une histoire de thriller sous fond de polar dans un cadre tout à fait inhabituel : le moyen âge chrétien. Dans ce film, toute l'intrigue d'habitude policière est reliée à un cadre religieux certes mais dont l'enquête est menée par un homme de foi, certes, mais tout de même logique et cartésien. William de Baskerville incarné par Sean Connery se voit donc confronté à des dangers inconnus qui ont avant tout pour but de protéger une certaine vision conservatrice de la religion en laquelle il croit pourtant. Ainsi, sa quête de vérité est confronté à des vices tels que le mensonge, la manipulation et la torture pourtant vus comme des pêchés par le christinianisme. Le nom de la rose est une bataille morale et religieuse envers des incarnations diverses de la figure religieuse (dont des ordres sont même incarnés dans le film) sous fond d'enquête "policière" passionnante et, contexte oblige, sacrément originale.
Les décors de l'abbaye sont magnifiques et majesteux, aussi bien les extérieurs couverts de neige que les sous-terrains labyrinthique de l'édifice. Jean-Jacques Annaud alterne aussi bien les gros plans très expressifs de sa galerie de personnages parfois loufoques voire absurde tout en ouvrant les cadres rendant les personnages aussi insignifiant que vulnérables dans des lieux et donc, par extension, des situations qu'ils ne maitrisent pas. A ce niveau là, les acteurs sont formidables jouant tous leur rôle à leur manière avec en tête de liste Sean Connery toujours aussi malin et raffiné et qui est cette fois accompagné par un tout jeune Christian Slater qui débute tout juste une illustre carrière qui ne durera malheureusement pas dans le temps.
Je ne sais pas ce que vaut Le Nom De la Rose en tant qu'adaptation du livre de Umberto Eco mais en tant que film, il s'agit d'un long-métrage unique autant drôle et loufoque que parfois déstabilisant et plein de tension. Une oeuvre singulière que je recommande de découvrir.
Un polar transposé au moyen âge il fallait oser ... une vraie réussite pour l ambiance, le scénario avec un casting choisi le résultat est d autant plus immersif et crédible.
Une brillante adaptation du roman de Umberto Ecco. Jean-Jacques Annaud signe un film de grande envergure servi par un casting royal. Les décors sont magnifiques et la reconstitution historique est criante de vérité. L'atmosphère mystérieuse et inquiétante de cette abbaye est parfaitement restituée. En l'an 1327, Le moine Guillaume de Baskerville (Sean Connery, excellent), mène l'enquête avec son jeune novice (Christian Slater) sur la morts étrange de plusieurs moines au coeur d'une abbaye bénédictine du nord de l'Italie. Nous sommes en pleine période d'inquisition et ces meurtres vont attirer l'attention d'un inquisiteur qui vient lui aussi mener son enquête à l'abbaye. Un thriller historique qui n'a pas pris une ride et reste un modèle du genre. A voir ou revoir sans modération.
Je ne comprends pas le succés pour ce film. La photo est belle, les décors sympa, Sean Connery est bon d'accord.. Mais bon Dieu que c'est mou, me suis endormi plusieurs fois devant. Même son film "L'ours" est plus captivant alors qu'il n'y a presque zéro dialogue.
Un bon film, je l'ai vù avec ma classe, umberto eco nous raconte bien l'histoire, un film qui est dans trois pays allemagne de ouest, italie et france, de 1986, de genre drame et policier,
En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l'Italie, des moines sont retrouvés morts dans des circonstances suspectes. Cette abbaye doit réunir des franciscains et des représentants du pape — à cette époque, les papes d'Avignon — pour une confrontation en terrain neutre.
Je n'ai pas lu l'oeuvre originelle, mais j'ai eu le sentiment que quelque chose avait été perdu lors de l'adaptation. En l'état, si l'ambiance oppressante et austère du lieu et de l'époque sont admirablement rendues, le film peine à développer ses personnages. Sean Connery n'est guère plus qu'un Sherlock Holmes médiéval, dont on ne peut s'empêcher de questionner la foi. Adso n'est lui guère plus qu'un Watson impressionnable et excité, sa narration n'important que très peu. Les autres moines ne sont là que pour le décor ou la caricature (l'inquisiteur, les prélats du Pape, Ron Perlmann, la villageoise). Les péripéties et développements de l'intrigue semblent plus ou moins parachutés (la scène de sexe avec la villageoise, le moine qui trouve le livre), ou extravagants (la bibliothèque labyrinthique sortie d'un Indiana Jones).
Je découvre ce film... J'ai bien aimé... Le film a un peu vieillit je suis sûre qu'aujourd'hui on réussirait à créer une vraie ambiance noire et moyenâgeuse !! J'adore cette ambiance
Film particulièrement particulier... l'histoire est une enquête au sein d'une abbaye bénédictine où des meurtres apparaissent. L'enquête sera mené par un franciscain aidé d'un jeune novice le tout durant l'âge d'inquisition. Plutôt pas mal, parfois dérangeant, parfois ennuyeux mais porté avec classe comme souvent par l'inoubliable et irremplaçable Sean Connery. Bref : au nom de l'Eglise et du Cinéma.
Dans ce film de 1986, on retrouve tout ce que Laura Mulvey condamne dans son essai "Plaisir visuel et cinéma narratif" de 1973. Le seul personnage féminin ne dit pas un seul mot sur toute la durée du film. De plus, elle uniquement ramenée à son corps nu, dévoilé à plusieurs instants du films. Elle est un pur objet du regard, un pur résultat de la sexualisation misogyne. Un film qui insulte à ce point son auditoire féminin ne mérite pas d'être vu.
Un film d'enquête bien ficelé, avec des dialogues sous forme de remarques rigolotes. Par contre le film est trop moralisateur, derrière chaque phrase peut se cacher une morale.