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    L'Avenir
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 168 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Un téléfilm, au sujet peu original, sans enjeu dramatique où l’on regarde les personnages de loin, sans rentrer dans leur univers : Nathalie (Isabelle HUPPERT) et son mari Heinz (André MARCON) qui a une maitresse avec qui il va habiter après 25 ans de vie commune, ont 2 enfants dont une fille qui vient d’accoucher, sont professeurs de philosophie à Paris et possèdent une maison près de Saint-Malo. C’est traité façon « Martine perd sa mère », « Martine perd son mari », « Martine perd son chat », « Martine à la ferme ». Un film typiquement français qui a même obtenu l’Ours d’argent à la 66e Berlinale 2016 (jury présidé par Meryl Streep) …
    Dominique
    Dominique

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juillet 2023
    Ennuyeux et très egocentré sur Nanni Moretti qui s écoute parler .
    A part ses fans je ne vois qui ça peut intéresser.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2023
    Ça aurait pu être génial.

    Sans être mauvais, L’avenir n’a aucun intérêt. La formulation est étrange, je sais. Je m’explique. Les personnages sont inintéressants, les enjeux inexistants, la mise en scène acceptable, les comédiens corrects. Il n’y a pas de potentiel dramatique ou émotionnel. Je me demande ce qui a poussé à avoir l’idée puis à écrire, à financer, à tourner et à sortir le film. Comment croire que ça pourrait intéresser des spectateurs ? (Ça en a sûrement intéressés, la question n’est pas là) Bref, L’avenir n’a aucun intérêt. Mais ça n’est pas un mauvais film. C’est tout à fait inexplicable. Disons que ça se regarde. Pourtant, ça ne raconte rien.
    LARSEN
    LARSEN

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mars 2023
    En pleine Hupperisation du cinéma français (2016) toute la fatuité d'un petit monde bourgeois replet et nombriliste se reflète et se regarde penser dans le Veme arrondissement parisien sans même seulement lui rendre hommage.

    Et que je te jette des livres de penseurs pour donner de la contenance, et que je te fais voir ma belle bibliothèque et mon intérieur plein de si bon goût. Et que je vogue d'un amphi à l'autre d'un ample geste de sachant pour montrer quel grand oiseau je suis. Puant et plein de morgue.

    Ce n'est pas en déclarant ne pas être bourgeois qu'on ne l'est pas, assurément.

    Tous les oripeaux bobos sont de rigueur. La caricature du quartier latin bien sûr mais aussi son extension en cellule hippie dans un décor fantasmé du Vercors comme ça ne se fait plus depuis les années 70.

    Une belle maison de province ou un appartement cossu parisien (si possible...) aident tellement à mieux penser. Pourquoi n'y avais-je pas pensé depuis le temps?

    Un film sans majesté, sans éclair, sans éclat, sans passion, sans respiration, sans imagination, sans humour, plongé dans le formol et qui cherche un chemin sans jamais le trouver.

    Une question se pose cependant sérieusement : A qui s'adresse-t-il?

    Huppert fait du Huppert, la messe est dite, ll est de bon ton de s'incliner même si la lassitude point...

    La philosophie avec un grand φ n'est évidemment jamais représentée, seulement un grand air prétentieux comme support et prétexte à cette fadaise.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 728 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Comme Eden c'est l'un de ces films qui montre simplement la vie d'une personne sur une certaine période de temps. Il n'y a pas de morale et il n'y a pas d'intérêt pour l'histoire pour autant que je puisse en juger, il y a très peu d'humour et plus qu'un peu de prétention. J'ai le sentiment que ce film était comme Eden assez autobiographique. Les parents de la réalisatrice Mia Hansen-Løve étaient tous deux professeurs de philosophie et elle fait simplement un film de la même manière que d'autres personnes parleraient de leurs parents à un thérapeute. Mon objection est qu'il ne se passe pas grand-chose que ce soit en termes d'intrigue ou d'implication dans cette histoire. Oui son mari la quitte pour une autre femme. Oui elle aime son ancien étudiant mais il n'y a pas beaucoup de passion dans les deux situations. Elle ne semble pas s'en soucier et moi non plus d'ailleurs. Il y a parfois de longues citations pseudo philosophiques ce qui aurait peut-être rendu le tout plus compréhensible mais les citations étaient assez longues et difficiles à suivre ou a comprendre. Malgré tout on ne devrait pas avoir besoin de ce genre de citation pour comprendre un film ou son histoire...
    Reddust
    Reddust

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Un film entièrement porté par une excellente Isabelle Huppert mais au scénario qui tient sur un ticket de métro, d'où le nombre important de scènes complètement inutiles. Voici une histoire banale, qui aurait au moins dû être transcendée par une réalisation audacieuse laquelle, au contraire, s'avère d'une platitude maladive... Comme quoi les récompenses...
    ferdinand75
    ferdinand75

    565 abonnés 3 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juillet 2021
    Un projet très ambitieux de parler de philosophie au cinéma,et d'y rajouter la description d'un jeune homme révolté aux positions radicales. La prof de philo d'un lycée parisien est passionnée ,coach ses élèves, essaye de les intéresser à la réflexion , à la philo. beaucoup de citations , beaucoup d'extrait de textes, des dialogues intéressants . Un ancien élève , ami , confident , amoureux ? ; se radicalise et va rejoindre une communauté dans le Vercors, Libertaire , anticonformiste , il ne veut plus jouer le jeu et essaye repenser l'action directe. ; Des sujets intéressants , rarement abordés au cinéma. Mais trop de lenteur , trop de plans inutiles, parfois trop de verbiage aussi. Par contre Isabelle Huppert est impeccable , comme d'habitude, et porte le film sur ses épaules, extraordinaire. Il y avait vraiment un sujet dans le scénario, mais la mise en scène trop sobre , trop classique , trop tristounette , annihile le sujet.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 357 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Je n'avais rien sous la main pour ce soir-là et il passait ce film sur Arte.
    Le présentateur en disait que la réalisation était "impressionniste", faite de "caresses" et de touches "délicates"...

    ...Eh bah chapeau.
    Je crois qu'il va falloir que les présentateurs d'Arte revoient leurs bases en termes d'art.

    Alors d'abord, d'après la définition présente sur Wikipedia, l'impressionnisme c'est un courant de peinture qui se caractérise par "des traits de pinceau visibles, la composition ouverte, l'utilisation d'angles de vue inhabituels, une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes climatiques et lumineux, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile."
    Du coup - juste pour la curiosité malsaine - j'aimerais qu'à Arte on me dise clairement - minutage à l'appui - où se trouvent dans ce film les "angles de vue inhabituels", les "tendance à noter les impressions fugitives", la "mobilité des phénomènes climatiques et lumineux"...

    Mais bon - je vous rassure - ce billet ne sera pas une critique d'Arte mais bien une critique de cet "Avenir" de Mia Hansen-Løve.
    Et si j'ai pris la peine de cette digression c'est juste pour mettre un petit coup de pied dans les arguments vaseux qu'on nous sort traditionnellement pour vanter les qualités de ces films qui n'en sont pas.

    Si "L'Avenir" peut plaire à un certain public (et grand bien leur fasse) c'est juste parce qu'il reproduit le petit univers bourgeois dans lequel ces gens aiment se complaire.
    Un univers de profs de droite qui vivent dans des apparts spacieux et des résidences secondaires en Bretagne.
    Un univers où on se préoccupe d'activités nobles comme l'édition de manuels ou d'auteurs classiques.
    Un univers où on se doit de subir les assauts réguliers de la médiocratie que cela vienne d'élèves méprisables, de commerciaux de l'édition cupides ou bien de ces abominables gauchistes qui veulent préserver des acquis sociaux.
    Un vrai univers de bourgeois de droite vous dis-je...

    Alors après qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit : moi ça ne me dérange pas qu'on se complaise là-dedans - pas de souci, à chacun ses pornos - mais à un moment donné il faut savoir aussi reconnaître certaines réalités factuelles...
    ...Et la plus évidente me concernant c'est que le cinéma de Mia Hansen-Løve est juste d'une pauvreté artistique confondante.

    Vous pourrez les chercher autant que vous voudrez les angles de vue inhabituels et les impressions fugitives dans ce film, vous aurez bien du mal à les trouver.
    C'est du plan-plan basique sans audace. De la simple mise en image au service d'un script autant verbeux que simplement descriptif.
    Ça parle tout le temps et surtout ça parle pour simplement expliciter les situatiions de chacun.
    "Ah mon élève préféré qui est devenu normalien comment vas-tu ?
    - Oh pas top, je suis actuellement dans un moment de remise en cause existentialiste.
    - Mais pourquoi ? Tu es si brillant ! Tu es le meilleur élève que je n'ai jamais eu.
    - C'est vrai. Vous avez toujours su prendre soin de moi. Comme la fois où..."
    ...Bon je vous passe la suite car ça dure comme ça pendant des minutes, avant d'enchainer selon le même modus operandi avec les élèves, puis avec le mari, puis avec la mère, puis avec les éditeurs...

    Et vous pensez que c'est le seul problème de l'écriture de Mia Hansen-Løve ?
    Eh bah dites-vous qu'à cette lourdeur des dialogues s'ajoute la grossièreté de la structure du récit.
    En gros elle ne s'est pas foulée : d'abord 35 minutes d'exposition histoire de bien faire le tour (en dissertation) du quotidien de Nathalie. Puis ensuite 25 minutes d'éléments perturbateurs qui nous refait toute la liste par le menu : à nouveau le mari, puis les élèves, puis la mère, puis les éditeurs, puis le normalien...
    Et après une telle heure fastidieuse, on est reparti pour trois quarts d'heure histoire d'installer une nouvelle situation - toujours déroulée d'une manière aussi didactique - tout ça pour conclure là où il était évident depuis le départ que le film arriverait.
    (En même temps difficile de ne pas deviner tant l'écriture de Mia Hansen-Løve est plate et balisée.)

    Et tout ça pour dire quoi en plus ?
    Tout ça pour nous dire que le changement... Eh bah ça peut être salvateur en fait.
    Alors attention hein ! On parle bien ici d'un changement bourgeoisement supportable hein ! Surtout pas de changement de société. On parle bien ici du changement d'un individu au service de lui-même... Et puis un changement qui reste malgré tout trèèèès modéré. (...Faut pas déconner non plus.)

    Alors moi, du cinéma comme ça, autant ça m'aflige en tant que spectateur et cinéphile, autant ça me facilite la vie en tant que posteur de critique.
    Pas besoin de nuance : aussi bien dans le fond que dans la forme, j'exècre tout.
    Ç'en est presque un cas d'école.

    Alors voilà. Ça y est. J'ai fait mon rappel vaccinal contre la bobolamentablopathie.
    Je pense que je vais pouvoir laisser ce cinéma-là de côté un petit moment sans remords...
    ...Car l'avenir des cinéphiles se trouve là on explore vraiment le cinéma.
    Zabou2004
    Zabou2004

    6 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2021
    superbe portrait de femme bien dans sa peau, qui s'assume, fidèle à ses proches, traversant les joies et les peines de l'existence, mené par une formidable Isabelle Huppert toute en élégance et en dynamisme. Un très joli film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 072 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2021
    L’Avenir a l’audace d’interroger la transmission au cœur de la pratique d’enseigner, une transmission philosophique qui donne à des adolescents sur le point de devenir des adultes à part entière la conscience du monde, de ses enjeux et de la place qu’ils peuvent y occuper, une transmission qui, par l’adultère et la séparation, perd de sa solidité, de son autorité et de sa pertinence pour se réfléchir elle-même. Son titre est un champ de possibles, perspectives en forme d’un vaste point d’interrogation pour une professeure plongée malgré elle dans cette liberté que vivent ses étudiants et avec laquelle ils doivent construire leur existence. Un voyage en voiture en compagnie de son ancien élève confronte Nathalie à sa condition nouvelle synonyme de solitude : que reste-t-il quand ce que l’on tenait pour essentiel s’en va avec les éditions annotées ? Une page blanche d’un livre qu’il faut écrire. La réalisatrice confère à la renaissance de son personnage un style dépouillé et naturaliste : la caméra est au plus près de Nathalie, la suit dans son quotidien déroutant et dérouté, dans ses égarements qui passionnent et nous font ressentir ce vertige d’être libre et en phase avec sa solitude fondamentale. Isabelle Huppert s’avère, une fois encore, formidable dans son rôle, pour une œuvre qui mêle intelligemment le théorique et le concret.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2021
    Basé sur un scénario original de la réalisatrice ce film a réussi l'Ours d'argent du meilleur réalisateur en 2016 et relate l'histoire d'une quinqua, prof. de philo, que la réalisatrice semble bien connaître, qui mène une vie bien rempli, et qui doit jongler avec son travail, son mari, ses enfants et son boulot.
    La réalisatrice discute de beaucoup de sujets, en utilisant parfois la philo comme fil conducteur, sans s'y attarder ou porter un jugement.
    Un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2021
    Nous pensions passer un bon moment, même si nous ne raffolions pas des acteurs. En réalité il ne se passe pas grand chose. Cette pauvre actrice principale cours dans tous les sens sans véritable raison, sauf celle peut-être pour rendre le film plus attractif (?)
    En effet les années 70 étaient faites pour ravir les bobos de gauche avide de palabres existentialistes et de fromages de chèvre. Quelle perte de temps. Pas du tout distrayant ce film, non ça c'est sûr.
    Francoise Boisson
    Francoise Boisson

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2021
    Je m'attendais au pire avec ce début très ennuyeux très bobo très comme il faut. Puis la réalité et les certitudes se déglinglent pour Nathalie prof de philo belle maison mari ventripotent et intelligent, beaux enfants déjà grands. Le mari part, la maison de vacances il faut lui dire adieu, la mère doit être enfermée.
    Le fil conducteur de ce film c'est Isabelle Huppert qui tient tout ensemble, qui donne envie de voir comment elle va assurer, on se dit qu'elle va assurer, grâce à sa ressource intellectuelle, mais on n'est pas sûrs.. J'ai peut-être mal compris moi il m'a semblé qu'elle était amoureuse de cet élève qui est son meilleur ami.
    Il faut dépasser les 20 premières minutes et puis on est pris dans le film.
    Mention spéciale 5 🌟 pour la bande son. Chaque morceau est une découverte agréable qui illustre son sujet à la perfection sans en faire trop. C'est formidable ça change tellement des bandes son toutes les mêmes toutes tonitruantes et creuses.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2021
    J'aime vraiment bien le cinéma de Mia Hansen-Løve, j'aime cette manière qu'elle a de suivre ses personnages dans une tranche de leur vie et de les accompagner sans les juger. C'est ce qu'elle fait encore une fois dans L'Avenir, où Isabelle Huppert va petit à petit tout perdre, ses enfants qui grandissent, sa mère, son mari... et où on va juste la voir vivre sa vie de bourgeoise de droite, seule.

    C'est la force du film, tout est on ne peut plus crédible, cette vieille prof de philo bourge qui est contre le blocage de son lycée par les élèves, après avoir elle-même été communiste dans sa jeunesse, ses manières, mais aussi ses fragilités et ses problèmes. Certes Huppert fait du Huppert (et elle est parfaite), mais clairement Mia Hansen-Løve sait ce qu'il faut faire pour créer un vrai personnage et comment le rendre attachant. Elle a l'air froide et hautaine, mais on sent qu'elle aime vraiment bien son ancien élève, elle distille comme ça des touches d'humanité dans le personnage qui permettent de voir les craquelures derrière la parure de femme sûre d'elle.

    (Et je ne parle même pas des interactions qu'elle a avec ses gamins qui la charrient au début du film qui sont terriblement justes et qui aident immédiatement à planter le décor et à rendre crédible tout cette petite famille)

    Donc c'est vraiment plaisant de la voir, toujours digne, affronter les épreuves de la vie, ce qui renforce le fait de la voir craquer à quelques rares instants. Il s'en dégage une réelle tendresse pour cette femme et à la fin du film j'en aurais bien repris, j'ai envie de voir ce qu'elle va faire ensuite, ce qu'elle va devenir...

    Parce que si au contraire elle s’apitoyait sur son sort on aurait été dans quelque chose de beaucoup plus banal et morne. Là, le fait qu'elle trouve à chaque fois la force pour continuer comme si de rien n'était et juste accepter la vie donne un aspect solaire au film. C'est l'été, une nouvelle vie s'offre à elle, elle n'a comme seule contrainte qu'un vieux chat et c'est l'aspect profondément tragique du film et franchement beau, c'est qu'une fois relevé de ses responsabilités de mère, d'épouse, de fille, de prof (c'est les vacances), elle pourrait faire n'importe quoi et pourtant, comme dans la vraie vie, elle ne va pas faire de folies... C'est une belle et triste réponse proposée au postulat de départ. Elle est consciente d'être un peu âgée, vieux-jeu et qu'il est un peu tard pour tout changer.

    J'aime cette démarche très humble qu'à Mia Hansen-Løve de proposer quelque chose d'aussi simple et beau, au lieu de partir dans tous les sens, c'est vraiment ce qui fait la force du film. Il se dégage finalement du long métrage un profond sentiment de tendresse pour cette femme, qui n'est pas sans défaut (j'aime beaucoup la manière avec laquelle elle éconduit son ex-mari le soir de Noël alors qu'il s'apprête à passer le réveillon seul), mais qui malgré les épreuves continue, sans jamais baisser les bras.

    Je dois dire que ça m'a vraiment touché.
    Philcroc
    Philcroc

    58 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2021
    Mia Hansen-Love réussit avec ce 5ème long métrage un film très juste, à la fois précis et d'une totale fluidité autour d'une Isabelle Huppert à son meilleur. À tel point que l'on ne peut s'empêcher d'imaginer que la réalisatrice à du être subjuguée par le talent de l'actrice principale qui est présente dans quasiment toutes les scènes. Rien que pour elle, ce film vaut largement le détour.
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