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    L'Avenir
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    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Si Isabelle Huppert - dans son rôle - semble endurcie et se persuade de surpasser les épreuves de la vie que par des nourritures cérébrales, il s'agit bien là d'un leurre; la femme touchante et fragile, qui par moment s'effrite, recherche la présence d'autrui par angoisse de l'abandon, elle est aussi en quête du bonheur simple ... magnifique !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Après "Éden" son précédent film raté à mon avis...le dernier film de Mia Hansen love est beaucoup plus réussi...Isabelle Huppert éblouit le film de sa présence...André Marcon qui joue le rôle de son mari dans le film est convaincant en professeur de philo...néanmoins le film est inégale et manque de rythme par moment
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Mia Hansen-Love déclare sa flamme à la diva Huppert. La brindille qui en impose, un plomb. Isabelle nage à contre courant de sa vie, dans le sens de son personnage, affrontant le deuil et l'abandon. Mais pas en mère courage, ni en épave, juste en une guerrière qui à déjà anticipé tout cela. La réalisatrice, douce, accompagne les pats de celle qui lui donne tout. Surement tellement que les seconds rôles sont largués. Mais qu'importe, entre gaucho rêveur et droite arriérée, elle choisit la meilleure part du gâteau : l'avenir.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2016
    où est l'histoire ?...Que c'est long. heureusement qu'on y voit le Vercoes et entend Dischau (sublime). Voilà pour l'etoile et demi.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    En l'instant d'une vie, elle perd tout : sa mère, son éditeur, son mari, sa maison de bord de mer, ses certitudes, et certainement la joie débonnaire qui la caractérise. Tel est le destin tragique de Nathalie, une enseignante de philosophie parisienne que nous dépeint Mia Hansen-Love. La réalisatrice a failli prendre le risque, sinon la maladresse, de son avant-derniers film "Un amour de Jeunesse" qui ne manquait pas de talent, mais se complaisait dans un regard très parisien, bourgeois et donc décalé par rapport aux communs du mortel. Ici, la réalisatrice emprunte le chemin de la désinvolture, de l'ironie et de l'humour pour décrire cette situation tout à fait remarquable d'une femme, et d'un homme, qui perdent tout alors qu'ils s'étaient promis un amour éternel. "Le père de mes enfants," sans doute la plus grande œuvre de la réalisatrice, retraçait avec torpeur sa propre séparation avec son conjoint producteur, cette fois, elle donne un ton léger, sensible à une histoire qui aurait pu verser dans le mélodrame total. Isabelle Huppert porte magnifiquement ce rôle de femme lettrée. Elle n'en rajoute jamais des émotions, ce qui donne au film un ton proprement mélancolique et tendre. D'ailleurs tous les acteurs sont à leur place, dignes d'un rôle qui exige de la rigueur, de la minutie dans la gestualité et de la beauté dans les yeux. On regrettera peut-être la représentation pour le coup stéréotypée et figée des lycéens d'Henri IV, qui sont des gamins studieux, intellectuels jusqu'à l'écœurement, bobos avant l'heure et en total contradiction avec la réalité d'un grand nombre de jeunes-gens de notre époque. Cela ne fait que raffermir un sentiment de fracture entre un monde que manifestement Mia Hanse-Love ne connaît, celui des classes moyennes qui composent notre pays, et son propre univers. Mais ce léger défaut ne faillit en rien dans ce film qui brille de sobriété, de douceur, de légèreté et de profondeur à la fois. C'est une histoire de vie et de douleur, comme cela peut arriver à chacun de nous, mais aussi d'espoir, s'agissant notamment de l'appréhension du passage des années et de la solitude amoureuse. Voilà donc un joli film à savourer pour longtemps.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Une légère déception au regard du casting et des critiques presse qui surestiment un peu ce film et plus largement la réalisatrice qui semble bénéficier d'une certaine clémence de la presse dite parisienne. Le film manque clairement de rythme et comprend pas mal de longueurs alors qu'il ne dure qu'1h42. C'est assez déséquilibré tant dans les dialogues que dans le scénario : il y a de très bons moments et d'autres qui m'ont fait totalement sortir du film, où le temps semble suspendu sans que l'on sache où la réalisatrice veut nous amener ou cherche à nous faire comprendre. Je m'attendais à un film plus lumineux et moins désespéré dans sa seconde partie mais c'est à peine le cas, le spectateur (ou tout moins moi) entrevoit à peine les petites touches et faits qui amènent le personnage principal à voir le bout du tunnel. Toutefois, L'Avenir reste un jolie film en termes de qualité d'écriture et d'interprétation, avec une Isabelle Huppert, de tous les plans et toujours impeccable même si cela fait plusieurs films que je la vois dans ce genre de rôle.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Il est des cinéastes dont on pressent, dès leur premier film, qu'ils ne nous décevront jamais et qu'on demeurera toujours curieux de découvrir les nouveaux jalons de leur art. Ce fut le cas, en ce qui me concerne, lorsque je vis, en 2007, le premier long-métrage d'une réalisatrice au nom suggérant des origines nordiques (danoises en l'occurrence), Mia Hansen-Løve. Son film ne se contentait pas d'être muni d'un beau titre évocateur (« Tout est pardonné »), mais il était d'ores et déjà réalisé avec beaucoup de finesse. Il touchait juste. Depuis lors, d'oeuvre en œuvre, le talent de la cinéaste qui, comme certains de ses illustres prédécesseurs, avait collaboré en tant que critique aux Cahiers du Cinéma, s'est, en effet, confirmé.
    Voici à présent que paraît son cinquième film et, autant le dire d'emblée, il me semble que c'est son meilleur à ce jour. Pour chacun de ses films, Mia Hansen-Løve a puisé son inspiration dans sa propre histoire ou dans celle de ses proches et c'est encore le cas pour ce film. Ce sont, en l'occurrence, ses propres parents qui lui ont servi de modèles. Ils étaient tous deux enseignants en philosophie, mais le père plutôt kantien et passionné de philosophie allemande (Schopenhauer, Nietzsche) et la mère plutôt rousseauiste et aimant également Descartes, Platon et Socrate, ce qui donnait lieu, explique la réalisatrice, à des débats passionnés et à « des scènes cocasses à la maison ».
    Cette ambiance studieuse, ces discussions et ces disputes philosophiques, on les retrouve tout au long de « L'Avenir », film tout entier habité, possédé même, par les débats d'idées. Nathalie, la professeure de philosophie incarnée admirablement par Isabelle Huppert, comme son mari Heinz (André Marcon) sont des passionnés chez qui les livres tiennent une place privilégiée. Les étagères de leur domicile en sont remplies. Et on disserte, et on expose, et on s'affronte volontiers, en effet, sur le plan des idées philosophiques.
    Mais comment faire un film avec de la philosophie ?, se demandera-t-on à juste titre. Ne risque-t-on pas de se morfondre d'ennui ? Non, pas de crainte à avoir, au contraire ! Le film n'a rien d'austère et les débats d'idées dont il se fait l'écho n'ont jamais rien d'aride. Mia Hansen-Løve a pris grand soin de lier étroitement les idées philosophiques à la vie des personnages et, en particulier, à celle de Nathalie. Le film ne se complaît pas dans les ratiocinations de philosophes, il leur donne du poids et de la valeur en les incarnant. Ce n'est pas un film uniquement conceptuel qu'a conçu la réalisatrice, fort heureusement, c'est aussi un film charnel.
    L'une des premières scènes du film donne le ton : on y voit Nathalie corrigeant des copies d'élèves qui ont dû disserter sur la question suivante : « peut-on se mettre à la place de l'autre ? ». La question bascule presque aussitôt sur le terrain pratique quand l'on découvre que Nathalie est en charge d'une mère (jouée par Edith Scob) âgée, dépressive et fantasque.
    Quand on enseigne la philosophie, quand on se passionne pour les grands penseurs de l'humanité, est-on mieux armé pour affronter les turbulences de l'existence ? Telle est la question sous-jacente à tout le film. Pour Nathalie, il s'agit non seulement de prendre des décisions concernant le bien-être de sa mère (la mettre ou non dans une résidence pour personnes âgées), mais il s'agit aussi de se confronter aux nouvelles orientations de la maison d'éditions avec qui elle collabore et il s'agit surtout de supporter la souffrance infligée par un mari qui lui déclare soudain qu'il fréquente une autre femme et qu'il a décidé de la quitter.
    Les apparences, une fois de plus, sont trompeuses : elles laissent supposer que Nathalie supporte stoïquement et sereinement toutes ces vicissitudes. Elle semble n'en être que peu affectée. Tout l'art de la réalisatrice, Mia Hansen-Løve, c'est de suggérer, à l'aide de signes discrets, qu'au fond il n'en est rien. Un lied de Schubert vient à point nommé pour le révéler tout comme la citation d'une des « Pensées » de Blaise Pascal lue pendant des obsèques ou, plus simplement, les larmes versées, la nuit, dans une chambre d'une maison du Vercors où elle est accueillie par un de ses anciens élèves : il ne faut pas se fier à l'impassibilité apparente de Nathalie. Si, en digne philosophe, elle sait se comporter avec retenue, les petits signes égrenés par la réalisatrice suffisent à révéler que son for interne n'est pas pour autant dénué d'émotions, bien au contraire. Et cette émotion, quelques scènes la rendent parfaitement perceptible et la communiquent aux spectateurs.
    Si, comme l'écrivait Montaigne, « philosopher, c'est apprendre à mourir », mais pour mieux apprécier le cadeau de la vie, alors le film tout entier de Mia Hansen-Løve est irrigué de philosophie en acte, et c'est passionnant. La mort est signifiée dès l'entrée en matière du film qui montre certains de ses protagonistes en visite à la tombe de Chateaubriand (au Grand Bé près de Saint-Malo), elle l'est aussi spoiler: par la mort effective de la mère de Nathalie en cours de récit
    et même, lors d'une des dernières scènes, par la vision d'un personnage lisant un livre ayant pour titre « La Mort » (un ouvrage de Vladimir Jankélévitch). Mais si le film prend en compte la réalité de la mort, c'est manifestement pour mieux souligner, par contraste, le bouillonnement indéfectible de la vie. La philosophie n'a que faire de l'immobilisme, elle est par esssence mouvement, ce qu'indiquent parfaitement de nombreuses scènes du film : on y voyage et on y bouge beaucoup, on y circule en bateau, en train, en voiture, on y marche, on s'y baigne, etc. Et l'on y est constamment interpellé par des désirs de vivre (et de vivre à l'excès) : si Nathalie a déjà bien des années de philosophie derrière elle, son métier d'enseignante et ses relations privilégiées avec un de ses anciens élèves l'obligent à réviser et à reformuler sans cesse sa pensée et à la préserver de la stagnation. Ses élèves en sont bien conscients, ils savent qu'ils ont affaire à quelqu'un sur qui compter et l'une des belles scènes du film nous montre quatre d'entre eux demandant à Nathalie sa participation au site internet qu'ils veulent créer (un site dédié à la philosophie bien sûr). Mais la vie ne se signifie pas uniquement par des jeunes gens pleins de vitalité, elle se signifie aussi, très simplement, par une naissance, celle d'un petit-enfant pour Nathalie. La philosophe est mère, et la voilà grand-mère !
    Si c'est une gageure que de faire un film qui se fonde ou, plus exactement, qui est irrigué d'un bout à l'autre par la passion de la philosophie, alors cette gageure a été pleinement tenue par la réalisatrice Mia Hansen-Løve. Cinéphiliquement, son film offre un bonheur de tous les instants. Il est intelligemment construit, habilement mis en scène, et il est servi non seulement par l'immense talent d'Isabelle Huppert mais également par les convictions sans failles des autres acteurs. Le talent de la cinéaste ne s'est jamais autant épanoui que dans cette œuvre tout en finesse qui fait la part belle non seulement aux débats d'idées dont elle est pétrie, mais aux cœurs et aux corps ainsi qu'aux sentiments. On ne peut qu'admirer, par exemple, la science et la subtilité qui président à l'introduction, au cours du film, de quelques plages musicales : outre le lied de Schubert (magnifiquement chanté par le grand Dietrich Fischer-Diskau) que j'ai déjà signalé, une chanson du chanteur américain engagé Woody Guthrie (un précurseur de Bob Dylan). Ces moments musicaux s'intègrent à merveille dans le film, ils sont porteurs de sens, ils révèlent, d'une certaine façon, quelque chose de l'intimité des personnages.
    Couronné de l'Ours d'argent de la meilleure réalisatrice à Berlin, il ne reste qu'à souhaiter que ce superbe film puisse à présent trouver son public. C'est mon vœu le plus ardent. 9/10
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Cinquième long métrage, écrit et réalisé par la grande et sensible Mia Hansen-Løve, la cinéaste âgée de 35 ans, filme Isabelle Huppert avec délicatesse et sensibilité. Inspirée de ses parents, professeurs de philosophie, l'histoire nous promène à travers une palette de sentiments et de réflexions avec une modestie enivrante.
    Un ours d'argent à Berlin et le prix de la presse à Valenciennes valident le talent et la grâce de ce film.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Si l'on aime Isabelle Huppert, et c'est mon cas, alors on peut savourer sa prestation. Elle est la figure centrale de cette comédie dramatique. Comment se débrouille-t-on d'une séparation ? Qu'est-ce qui précipite la mise à jour d'une liaison ? Si ce n'est pas dans les cris et la fureur, se séparer est-il moins déchirant ? Le personnage de Nathalie, qu'incarne Isabelle Huppert, est celui d'une femme déterminée, qui affronte les épreuves sans s'économiser la tristesse qu'elle éprouve. Liberté rime-t-elle avec solitude ? La philosophie offre-t-elle des billes pour comprendre comment affronter l'existence ?
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Isabelle Huppert porte entièrement ce film. Enfin un récit sans névrosé ! Et justement tout repose sur la mise en cohérence entre ses idées et sa vie....
    Justement le personnage principal s'applique inconsciemment certainement à remplir cette mission!
    Prof de philo tout les dialogues tourne autour de ce sujet et moulte auteurs sont sités.
    Pour les aficionados de ces sujets c'est du velours et un vrai plaisir. D'ailleurs les dialogues et toutes citation à un sens dans la compréhension du récit.
    Il ne se passe rien ....uniquement une vie bien remplie de détails et de cohérence .
    Moi j'ai beaucoup aimé et suis aussi un inconditionnel de I Huppert.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Nathalie est prof de philo à Paris. Comme Socrate avec sa maïeutique, elle adore faire accoucher l’esprit critique de ses élèves et donner du sens à leurs questionnements. En quinqua mature, elle-même est revenue de quelques utopies marxistes et s’estime « trop vieille pour la radicalité ». D’ailleurs, en dehors de ses bouquins, sa vie semble parfaitment rangée. Après 25 ans de mariage, deux grands enfants et auprès d’une mère ultra-possessive.
    Jusqu’au jour où son mari la plaque, sa mère meurt et sa maison d’édition la laisse tomber ! La réalité déborde la rhétorique. Il y a bien Fabien, un ancien élève, brillant et ténébreux, qui aurait pu donner le change, mais lui, a choisi d’aller au bout de ses idées libertaires au fond du Vercors. Nathalie encaisse donc les coups du sort et de la vie. Tombe, se relève, et repart bravement au combat. Elle assume. Et assure : « tant qu’on désire, on peut se passer d’être heureux » ! Même si cette liberté retrouvée n’est pas si facile à investir…
    Le film de Mia Hansen-Löve ne manque pas de charme. Mais puisque la seule chose qui vaille c’est d’avancer, on glisse un peu rapidement sur les aspérités de la vie. Son « Avenir » prend forme par accumulation de petites touches fines et douces. Sans qu’aucun des événements constitutifs du scénario n’emporte l’émotion. On est toujours entre tristesse et optimisme, légèreté et mélancolie. Ces petites touches ne touchent donc pas. Et il faut tout le talent d’Isabelle Huppert pour que cette élégie de la liberté et de la solitude prenne un peu d’épaisseur.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Je suis fan de ce style de cinéma représenté par un film de grande qualité sur tous les plans.
    J'ai énormément aimé cette histoire touchante.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Voilà le genre de films que j'apprécie.
    C'est un film maîtrisé, intelligent, très bien traité.
    C'est vraiment du cinéma de qualité très appréciable.
    axelle J.
    axelle J.

    118 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Un beau portrait de femme.
    L'actrice principale est parfaite et est pratiquement de tous les plans.
    C'est un film délicat et touchant.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2016
    J'ai beaucoup apprécié ce film sensible, sobre et délicat.
    La réalisation et l'interprétation sont parfaites.
    Voici l'histoire d'une femme, à la fin de la cinquantaine, mariée et deux grands enfants.
    Elle est prof de philo dans un lycée parisien et son mari aussi.
    Elle s'est liée d'amitié avec un élève qui est parti vivre dans le Vercors.
    Elle s'occupe également de sa vieille maman assez envahissante.
    Elle publie des livres également.
    spoiler: Tout va bien jusqu'au jour où elle apprend que son mari la trompe et souhaite la quitter, que sa mère décède (avoir avoir dû la placer en maison de retraite) et que la maison d'édition de ses livres lui cause des soucis de marketing. Elle va faire face dignement à tout cela, ne pas montrer son chagrin.

    spoiler: Elle va rester en bons termes avec son ex-mari (car ils vont se séparer), recueillir le chat de sa mère défunte et partir quelques jours rejoindre son ami élève dans le Vercors.

    spoiler: Elle va également devenir grand-mère.

    C'est, pour résumer, le portrait de cette femme sur deux-trois années environ et il nous est montré comment elle fait face à tout ce qui lui arrive en peu de temps.
    Il y a des scènes tristes, d'autres émouvantes, d'autres amusantes (notamment avec le chat).
    Ce beau film a reçu un prix au dernier festival de Berlin.
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