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    L'Avenir
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    168 critiques spectateurs

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    PIERRE G.
    PIERRE G.

    11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Ça démarre comme "La vie dissolue de Gérard Floque" en moins drôle, et ça n'en finit pas. Dans tous les sens du terme.
    Bien sûr Huppert et le chat tournent en rond avec talent, mais cela ne suffit pas pour faire un film. Même si on rajoute des citations philosophiques, des références culturelles, des manifs de jeunes (sous Sarkozy, évidemment), des idées à la mode, un mari volage, des silhouettes inconsistantes et des dialogues en allemand, co-production oblige. Pas de scénario, pas de fin, de navrantes erreurs de mise en scène. En bref, ce n'est pas un mauvais film, c'est pire : c'est un film qui ne sert à rien. Ni à distraire les spectateurs, ni à les faire réfléchir.
    Ufuk K
    Ufuk K

    514 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 avril 2016
    "l'avenir" ours d'argent du meilleur réalisateur au festival de Berlin est un film surestimé en effet les péripéties d'une prof de philo est quelque peu bancal cependant la prestation d'Isabelle huppert ainsi que les petites touches de poésie et de philosophie rend le film charmant.
    Claude B.
    Claude B.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Excellent moment de cinéma aux dialogues ciselés, avec en arrière-plan une symbolique très forte (allusion à la boite de Pandore, via le chat Pandora). Images fortes ; les extérieurs sont particulièrement réussis, avec une nature omniprésente et un rythme des saisons prégnant. L'immersion dans les intérieurs parisiens (bibliothèque fabuleuse) et dans le Vercors (ferme où l'on retrouve une douce anarchie) est saisissante de réalisme. Isabelle Huppert est magistrale... comme à son habitude.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Mia Hansen-Love nous revient en jolie forme après le raté dommageable de son film générationnel sur l’avènement de la techno et les clubs en France, « Eden ». Et c’est tant mieux car elle livre ici sans doute son meilleur film. Le plus apaisé, le plus contemplatif mais aussi le plus beau. On reste toujours dans les mêmes eaux, c’est-à-dire celles du film d’auteur très parisien tendance bourgeois. Cependant, dans ce genre balisé et à priori vieillot, « L’Avenir » excelle et donne envie de l’aimer à nouveau. On y suit la tranche de vie d’une professeur de philosophie qui arrive à un moment charnière de sa vie lorsque son mari la quitte et que sa mère part exubérante part en maison de retraite.
    Il ne se passe pas grand-chose dans le film, c’est davantage une chronique qu’un film avec une réelle trame narrative. Mais la jeune réalisatrice sait faire passer des ressentis tels que la nostalgie et la mélancolie ou encore la sensation du temps qui passe à merveille. De plus, la précision des dialogues et des situations vécues par le personnage principal est admirable. Isabelle Huppert est pour beaucoup dans la réussite du film. C’est l’une de nos meilleures actrices françaises qui, si elle semble souvent jouer dans le même genre de film, apporte une quantité de nuances à ses rôles qui force le respect. Elle est véritablement chaque personnage qu’elle incarne à l’écran. Elle est dans un jeu d’actrice qui se situe toujours dans le vrai, de ses pleurs à ses rires, de ses pensées à ses errements psychologiques.
    Il est vrai que le contexte du couple professeur de philosophie parisien avec maison de campagne parait daté et qu’un tel contexte frôle le cliché à l’heure actuelle dans le cinéma français qui se revitalise d’années en années. D’ailleurs, une scène où de jeunes adultes vivant dans une maison perdue dans le Vercors débattent du sens de la vie dans toutes les langues frôle carrément la mauvaise caricature. Mais c’est le style Hansen-Love et peut-être qu’au fond elle essaye de rendre ses lettres de noblesse à ce type de cinéma français tant diabolisé et moqué. « L’Avenir » dégage une énergie solaire et se suit néanmoins avec intérêt. Par la grâce de petits riens qui font beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Très bon moment passé à regarder ce bon film, avec de l'émotion. Sujet intéressant et des acteurs motivés.
     Kurosawa
    Kurosawa

    580 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Cinquième long-métrage de Mia Hansen-Løve, "L'Avenir" raconte avec simplicité et sans dramatisation forcée un moment particulier dans la vie d'une femme, quittée par son mari et devant faire face à la mort de sa mère. Sans véritables enjeux, si ce n'est de filmer cette chronique d'une femme face à la liberté en même temps qu'elle se retrouve face à la solitude, le film est caractérisé par une forme de légèreté qui évite un ton nonchalant mais qui exprime une justesse de ton qui permet de trouver une vraie profondeur au niveau des sentiments des personnages. Capable d'exprimer l'angoisse, l'amour d'un proche ou même le désir de transmettre un savoir via la philosophie, le film est impressionnant de calme et de lucidité quand il reste à Paris; en revanche, il est plus artificiel car moins bien écrit quand il part dans le Vercors, un passage qui explicite lourdement une opposition peu intéressante entre Nathalie (Isabelle Huppert immense) et Fabien (Romain Kolinka, qui manque de nuances) sur leurs différences d'engagement politique, et teinté de discussions philosophiques pompeuses à souhait. C'est en revenant dans la capitale que le film reprend son souffle, en se recentrant sur l'aspect familial et tout ce qu'il implique de joie et de douleur, des sentiments contrastés mais pourtant réunis comme lors d'une scène magnifique à l'hôpital où la fille de Nathalie éclate en sanglots sans que sa mère comprenne pourquoi (alors que le spectateur le sait). Travaillé par des non-dits qui témoignent de l'acuité du regard de la cinéaste sur l'évolution d'un quotidien, "L'Avenir" est tout sauf anecdotique et convainc par son humour et sa vitalité mais aurait pu être plus percutant avec un montage plus resserré, qui aurait mis davantage en évidence les qualités d'une mise en scène notamment précise et délicate.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 avril 2016
    Comédie de moeurs autocentrée, ou les normaliens partent faire du fromage pour exprimer leur rejet de la société, et ou l'histoire de la philosophie semble s'être arrêté à Alain...
    On attends désespérément que la froideur se déchire pour enfin, partager quelque chose avec ces personnages si lointains, si caricaturaux, mais en vain.
    Daté, égocentrique, le film ennuie
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Le film est profondément juste mais c'est bien sa qualité principale... Car il ne s'y montre pas grand chose. Des ébauches d'émotions y sont dessinées: le chagrin d'Isabelle Huppert quand son mari la quitte, puis sa mère, puis son éditeur, puis son chat... mais passent aussi vite. Tout continue, imperturbable. Est-ce la définition de prendre la vie avec philosophie? Le tout laisse quand même une impression de vide. On s'ennuie presque, on s'ennuierait d'ailleurs franchement sans Isabelle Huppert, la superbe, la forte femme du cinéma français par excellence dont on ne peut s'empêcher de penser qu'elle campe ici un rôle qui lui colle à la peau.
    selenie
    selenie

    6 202 abonnés 6 175 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2016
    Histoire d'une quinqua prof de philo qui voit sa vie de désintégrer... Enfin au début... Là est le soucis, la morale est assez surprenante puisque l'intellect guérit de tout et qu'elle est prof de philo (n'est-ce pas ?!). Elle en profite pour vivre une sorte d'amour platonique avec un ancien étudiant qui symbolise le bobo pseudo-révolutionnaire qui quitte son confort pour aller faire du fromage de chèvre dans le Vercors... Une tonne de clichés, le tout dans une mise en scène trop austère, qui ajoute à l'ambiance pesante, voir ennuyeuse, du film. Aucun rythme, aucune intrigue réelle, juste une quinqua dont personne ne choisirait le quotidien qui s'aperçoit que sa solitude extrême est sa félicité (?!).
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Il ce dégage de ce film une atmosphère particulière un petit je ne sais quoi qui fait que je l'aime beaucoup et que ces acteurs sont tous formidables , Roman Kolinka est un talent prometteur
    Et les paysages du Vercors donnent une grande envie de rendre le large
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Je ne suis pas très fana de ce genre de film psycho sur les états d'âme des femmes larguées, mais j'ai beaucoup aimé celui là. Mia Hansen-Love a réalisé une belle oeuvre, tout en finesse, qui naturellement doit beaucoup à Isabelle Huppert, mais surtout qui évite tous les poncifs du genre (la larguée se retrouve un super mec de dix ans de moins qu'elle, et une vie dingue en reprenant une boite de nuit, ou une épicerie coopérative, suivant qu'on est dans la comédie ou le sociétal, etc...) et qui fait vivre une vraie héroïne, qui nous ressemble et à laquelle on peut s'assimiler.

    Nathalie est prof de philo et adore son métier. Qui le lui rend bien, car ses élèves l'adorent aussi, bien qu'elle ne soit pas particulièrement prof /copain. Elle aime encore son appartement à Paris, sa jolie maison pieds dans l'eau en Bretagne, qui vient de la famille de son mari Heinz -et celui ci, également prof de philo (André Marcon), avec qui elle vit depuis vingt cinq ans une vie harmonieuse, autour de leurs livres, de leurs études, et de leurs enfants. Enfin, elle aime sa mère, même si celle ci est totalement insupportable. Yvette (Edith Scob) est un ancien mannequin, (et sûrement elle a été une très jolie femme), dépressive et suicidaire, cloîtrée chez elle avec Pandora, vieux chat noir et obèse, sauf quand elle se lance dans des achats de fringues hors de prix; elle harcèle sa fille de coups de téléphone. La vie de Nathalie est bouffée par sa mère: mais elle ne se plaint pas. C'est un merveille d'équilibre, cette femme!

    Et puis un jour, tout se dérègle, tout lui tombe dessus à la fois. Elle était auteur de livres scolaires, et dirigeait une petite collection? Deux petits gestionnaires éditoriaux (on a immédiatement envie de les baffer!) viennent lui expliquer qu'il leur faut un objet plus vendeur! Un produit plus porteur! Remplacer sur la couverture, la tête de Descartes à la grisaille par des signes violemment colorés.... Bref, on n'a plus besoin d'elle et de ses notions esthétiques surannées. Et puis, à la Nieme intervention des pompiers, il faut se décider à mettre Yvette dans une maison, alors même qu'on sait que ce type de personnalité n'y survit pas. Et enfin, Heinz lui annonce qu'il y a une autre femme -et qu'il va vivre avec elle. Oh! il ne le fait que parce que sa fille l'a découvert, sinon, il se serait bien accommodé de cette double vie. Bref, tout à la fois.

    Il lui reste tout juste son meilleur ami, Fabien (le séduisant Roman Kolinka), un de ses anciens élèves à qui elle a donné la passion de la philo, même s'ils sont très différents: Fabien s'est installé avec sa compagne dans une ferme en Vercors et est entouré d'alternatifs et de décroissants purs et durs, évidemment bien éloignés de la bienpensance bourgeoise de Nathalie (qui a quand même été communiste à vingt ans....

    On suit cette femme exemplaire, introvertie, qui ne se plaint de rien, pleure beaucoup mais quand elle est seule; comment elle va garder le contrôle de son existence -oui, c'est une vraie leçon de vie. Et le message subliminal: la culture est une force. La capacité de jouir de la nature -le film, très ensoleillé, est un véritable hymne à la nature- est une force. Quelques soient les épreuves traversées par Nathalie, elle a sa richesse intellectuelle pour elle; s'asseoir au soleil sur une pelouse, serrer son petit fils dans ses bras, ou même caresser l'affreux Pandora, autant de choses, autant de moments qu'elle sait goûter. Ce film, c'est une leçon de philosophie! La vraie! Pas celle qui est distillée par des gourous aussi précieux qu'alambiqués.... A voir! (Surtout par les filles...)
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    587 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2016
    C’est un beau film français qui honore notre cinéma, Isabelle Huppert est parfaite de bout en bout, elle ne semble pas jouer la comédie mais souffrir de tous les ennuis qui lui tombent dessus. Ennuis que son état d’agrégée en philosophie aurait du en toute logique lui faire anticiper afin de les minimiser au maximum. La soixantaine en 2016 présente des moments difficiles, les enfants partent, les parents meurent et les conjoints dépriment . Mia Hansen-Love n’a pas choisi cette période au hasard et l’a dépeinte comme elle la ressent. Sa mise en scène est classique, elle laisse s’écouler le temps et s’appuie beaucoup sur le corps de Nathalie pour nous faire ressentir ses souffrances. C’est assez éprouvant mais totalement réaliste. Nous sommes dans le cas d’un couple dont chaque membre ne peut strictement apporter aucune aide à l’autre et les enfants ne pensent qu’à eux comme la plupart du temps. Tout est logique et bien construit jusqu’à l’attachement que Nathalie finira par porter à Pandora (difficile pour un cinéphile de ne pas citer ce nom). C’est un film qu’il ne faut pas aller voir seul car la discussion qui doit s’engager nécessairement au final porte sur les comportements. C’est passionnant alors de confronter les points de vue d’autant que Nathalie enseigne à ses étudiants qu’il n’y a pas de bonheur possible sans projets heureux et qu’ il est indispensable de faire sa propre opinion grâce aux dialogues. ‘’L’ Avenir'' mérite mieux que mes trois étoiles mais je ne peux l’encenser car pour moi le cinéma doit être un beau spectacle (par le sujet ou par la forme ou encore mieux par les deux) qui me sort de mon quotidien. Constater les tracas actuels de notre société, qui sont pourtant loin d’être une fatalité, sans y apporter quelques bribes de solutions ne peut que m’attrister.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2016
    Isabelle Huppert a fait dans le passé des compositions extraordinaires, puis s'est parfois laissée aller dans des chemins convenus et pas aussi géniaux. Elle ne m'a pas déplut ici, et même colle bien à son personnage de prof de philo déconnecté de la réalité. L'intérêt de la première partie du film est sa relation infernale avec une mère maniaco-dépressive: un enfer dont elle parait avoir pris son parti.
    La mise en scène en scène est fluide et le montage dynamique. Là où cela se gâte, c'est lorsque Hansen-Love aborde la séparation d'avec son mari et la relation platonique avec son ancien élève. Le scénario est plat (justement), et l'on attend toujours qu'il se passe enfin quelque chose. Ah, peut-être l'intrigue c'est qu'il ne doit rien se passer, que si une prof de philo raisonne parfaitement devant sa classe, mais qu'en revanche elle puisse se planter complètement dans la vraie vie. Où bien la metteur en scène veut-elle nous montrer les ravages de cette mère castratrice? La deuxième moitié tourne à vide, et Marcon a bien raison de se barrer comme annoncé.
    Roman Malika s'agite en intello gauchisant dans sa ferme du Vercors, image d'Epinal pas bien originale en se demandant ce qu'il fait là pour faire avancer l'intrigue.
    Pas sur que l'on se rappelle de l'Avenir dans le futur.
    avril 16.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Qui ne connait pas Isabelle Huppert ?
    J’imagine que seuls les moins de 16 ans fronceront les sourcils mais je ne pense pas beaucoup me tromper en affirmant qu’elle symbolise avec Catherine Deneuve, le Cinéma français.
    Paradoxalement, Qui peut citer plus de 5 films dans lesquels elle a tourné ?
    J’ai donné ma langue au chat après n’en avoir trouvé que trois : La pianiste, La cérémonie, Madame Bovary (shame on me !)
    Pas besoin de lire le synopsis, l’univers de la réalisatrice ou les autres comédiens, l’unique présence au casting d’Isabelle Huppert sera une raison suffisante pour me confronter à L’Avenir et combler mes lacunes Huppériennes ! Emma, ne te décourage pas, plus que 106 films à voir…
    Que faire de sa liberté toute neuve lorsque vos enfants grandissent, votre mari en préfère une autre, spoiler: votre mère vous quitte pour de bon
    …. ?!?
    Voici le vaste sujet auquel cette prof de philosophie, Nathalie, va tenter de répondre (de se débattre) pendant 1 heure 40. A noter que si "Propos sur le bonheur" d'Alain m'avait été enseigné avec autant d'enthousiasme et de conviction qu'elle ne le fait pour ses élèves studieux, la philo n'aurait pas été cette matière si rébarbative à mes yeux...
    Mais revenons à Nathalie ! N'entendons nous pas le craquèlement de l'armure, derrière le claquement énergique des talons, le roulement des épaules, la voix un peu trop enjouée ? spoiler: La plongée dans un univers anarchique de son plus brillant et prometteur ancien élève
    va t elle accentuer la lézarde ?
    Seul L'Avenir le dira... A moins d'avoir des aptitudes divinatoires, courrez découvrir ce film mélancoloqique, délicat, sobre, qui sonne juste !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Un très bon film, au rythme doux malgré un climat qui pourrait vite devenir pesant. Isabelle Huppert est exceptionnelle de naturel. Les second rôles paraissent du coup un peu fades. Cela n'enlève rien à la qualité de ce film, finement écrit et réalisé, qui mérite largement la récompense reçue à Berlin.
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