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    L'Avenir
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    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2016
    "L'avenir" est un très joli film, bien filmé, bien monté, bien écrit, bien joué. Tout est est bien ... et pourtant il laisse une impression dérangeante au final que je n'arrive pas bien à positionner dans le négatif ou le positif.
    On a donc à l'écran une cinquantenaire pimpante, prof de philo, totalement amoureuse de son métier, aimant servir de passeuse à ses élèves. Elle vit bourgeoisement à Paris, avec un mari un peu raide, prof de philo lui aussi ( à Henri IV excusez du peu !) et leur deux enfants, un peu ingrats à leurs yeux car n'ayant pas visiblement aussi bien réussis qu'eux. Tout roule pour elle, entre la lecture de philosophes durant ses trajets en métro ou dans son confortable canapé de son très cosy appartement, ses cours qui passionnent ses élèves et sa vie familiale. Très vite tout va s'effilocher. Sa mère, excentrique et angoissée plus plus la harcèle jour et nuit, les lycéens sont en grève, son éditeur aime nettement moins ses écrits et la collection d'ouvrages scolaires dont elle est la directrice éditoriale. Il ne lui reste que l'attention bienveillante de Fabien, un bel ancien élève aux débuts prometteurs. Mais soudain il va prendre la poudre d'escampette des idées et du confort bourgeois pour aller s'installer avec des amis aux idées libertaires dans une ferme délabrée du Vercors. Et c'est l'engrenage. Sa fille ( de quoi elle se mêle celle là, ils l'ont vraiment mal éduquée !), apprenant que son père a une liaison, exige qu'il fasse un choix entre la mère et l'amante. Bien sûr il choisit la maîtresse. Au même moment, la mère foldingue est envoyée dans une maison de retraite pour y mourir très vite et cerise sur le gâteau, la maison d'édition la vire car jugée un peu trop austère.... Un grand vide s'ouvre devant elle ..
    C'est vrai que sous ses dehors sautillants et bien sapée, elle est raide la prof jouée par Isabelle Huppert ! Elle manie les mots et les concepts avec virtuosité, parle de désir, de passion, de liberté à ses élèves, mais dans la vie de tous les jours elle est assez popote au final. Et quand elle se retrouve libre, livrée à elle-même sans ces entraves que pourraient être mari, enfants et mère, elle tourne en rond. Elle a l'avenir devant elle, assume assez bien sa séparation mais, bien qu'allergique aux poils, s'attache au chat de sa mère. Seulement, cette opportunité de vivre autre chose, de réaliser peut être quelques désirs enfouis, ne la tente pas. Et d'ailleurs en-a-t-elle ? Encore très désirable, elle pourrait vivre quelques passions fugitives comme celle qu'on lui propose un peu lourdement dans un cinéma, mais non. Même si on la sent attirée par le beau Fabien, qu'elle ira sautiller dans le Vercors, rien ne se passera. Coincée elle était, coincée elle restera.
    La fin sur le blog
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 140 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Le portrait flatteur d'une femme libre et philosophe (la comparaison est facile...)
    Un film sur la séparation et sur la vie en général. Doit-elle forcément s'arrêter quand l'un des deux s'en va? J'ai retenu une phrase intéressante: "Quand on a le désir, on n'a pas besoin du bonheur". Elle, c'est le désir de vivre tout simplement, car l'espoir ouvre le champ des possibles. Ici pas de larmes, pas de cris: l'acceptation de son sort et la page qui se tourne. C'est assez simple comme portrait mais c'est joliment fait et naturel comme son jeu d'actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Il faut quand apprécier Isabelle Huppert ! Quelle prestation !! ainsi que tout le casting d'ailleurs.
    C'est "très fin", sensible, complexe.......et tout cela est filmé (en apparence) facilement. Comme une surdouée du cinéma.
    islander29
    islander29

    855 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2016
    un film avec des passages intéressants et d'autres qui n'ont rien à dire........Un sentiment d'inachevé dans pas mal de directions....
    Les dix premières minutes font croire à une leçon de philosophie contemporaine....Une prof (Isabelle Huppert) éditrice de bouquins nous plonge dans son univers...
    Puis le film parle de sa maman qui va mal et de son mari qui a des aventures, on s'éloigne alors de tout point de vue intellectuel pour sombrer dans quelque chose de banal, tant cinématographiquement que émotionnellement,
    Le film a une atmosphère agréable , notamment dans un Paris cool et ensoleillé, des jardins et des rues bruissantes d'activités...
    Par contre la relation avec l'élève est très épisodique et peu approfondie, comme beaucoup de relations dans le film........ au fond la philosophie est plus un moyen pour le film qu'un but (méfiance donc quant à tout côté didactique)
    En résumé le film repose surtout sur les épaules d'isabelle huppert, et sans elle aurait un tout autre intérêt......A vous de voir....
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Mia Hansen-Løve est une cinéaste singulière dont j'ai toujours aimé le regard plein de tendresse et d'acuité qu'elle pose sur la jeunesse. Ici, c'est à une femme d'âge mûr qu'elle s'intéresse… La soixantaine juste entamée, Nathalie est une prof de philo, passionnée par son métier d'éveilleuse de conscience. Elle jongle entre ses cours, ses publications, sa famille et sa mère dépressive qui la harcèle jour et nuit. Puis rapidement, tout fout le camp : spoiler: son mari la trompe et part vivre chez sa nouvelle compagne (plus jeune, bien sûr), ses enfants quittent le nid, son éditeur la lâche et sa mère meurt.
    D'autres flancheraient pour moins que ça, mais Nathalie résiste. Elle plie mais ne rompt pas. La réalisatrice a pourtant choisi Isabelle Huppert pour incarner cette femme éprouvée qui ne renonce pas au bonheur. Et elle a bien fait. Le contraste entre la silhouette frêle de l'actrice et l'énergie que son personnage déploie pour maintenir la tête hors de l'eau malgré les coups du sort est enthousiasmant. Jamais confinée dans une position victimaire en dépit du chagrin qui l'accable, elle garde son sens de l'humour et son optimisme et reste, du coup, extrêmement attachante. Le film n'est donc jamais sinistre malgré les thèmes graves qu'il aborde. La prestation d'Isabelle Huppert y est évidemment pour beaucoup. Mutine (elle paraît au bas mot 10 ans de moins que son âge), quotidienne et légère, drôle, profonde et touchante, elle est, une fois encore, exceptionnelle dans une partition qui n'a pourtant rien de spectaculaire (on est loin de "La Pianiste"). Entourée d'un casting de choix (Edith Scob est géniale en mère insupportable), elle porte le film. Et Mia Hansen-Løve orchestre avec brio et finesse un ensemble de sentiments, de sensations et d'émotions qui interpelle la part intime de chacun de nous, quelle que soit notre expérience. Ce qui lui a valu l'Ours d'argent de la meilleure réalisatrice à Berlin, décerné par… Mery Streep.
    Anne M.
    Anne M.

    71 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2016
    C’est un film agréable à regarder. Le chat joue un rôle non négligeable. J’aime beaucoup Isabelle Huppert de surcroît, d’où l’étoile.

    Ceci dit, je n’ai pas été convaincue par le scénario. Les références à la philosophie sont essentiellement anecdotiques et se trouvent dans les cours dispensés par Isabelle Huppert. Un seul débat s’inscrit dans l’histoire, celui de l’engagement (ou non ) des intellectuels. C’est un débat qui date.

    Autrement j’ai trouvé l’histoire parsemée de clichés un peu dépassés, les enfants du couple assez insignifiants et les acteurs dégagent peu d’émotions.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Portrait d'une quinquagénaire, de gauche, fonctionnaire, qui divorce, qui a une vieille mère qui lui pose des problèmes, qui a perdu ses illusions de jeunesse, qui devient grand mère.
    Un film miroir pour ceux qui sont dans ce cas (l'intérêt de savoir qu'on peut faire un film là dessus?) ou une plongée dans un monde étonnant pour ceux qui ne sont pas concernés.
    Quand même pas très passionnant.
    velocio
    velocio

    1 298 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Film après film, Mia Hansen-Love poursuit sa carrière cinématographique avec un résultat récurrent : succès critique assuré, succès public beaucoup plus mitigé. Encore que, pour "L'avenir", son 5ème long métrage (à seulement 35 ans !), il semble qu'il y ait plus qu'un frémissement côté public, la présence à l'affiche d'Isabelle Huppert y étant sans doute pour quelque chose. Dans "L'avenir", Mia Hansen-Love met en scène une fabuleuse Isabelle Huppert qui joue le rôle de Nathalie, une prof de philo dans la cinquantaine et elle nous parle de l'amour, du couple, du vieillissement, de la mort, de la naissance, des modifications qui s'opèrent chez la plupart des individus, avec l'âge, sur la façon de concevoir ses rapports avec la société. N'oubliant pas qu'elle a une maîtrise de philosophie allemande, elle nous parle aussi, beaucoup, de philosophie. Tout cela, qui est beaucoup, elle le fait avec finesse, avec légèreté, sans contraindre le spectateur à se prendre la tête. Je n'ai pas vu et je n'irai pas voir "Les Visiteurs 3", mais, d'après ce que j'ai lu et entendu sur ce film, je suis persuadé qu'on y rit beaucoup moins que dans "L'avenir", les scènes les plus drôles étant celles ou intervient Edith Scob, qui joue Yvette, la mère de Nathalie. Très drôles aussi, les scènes avec le chat d'Yvette. On ne manquera pas d'être interpelé lorsqu'on verra Nathalie prendre très mal les remarques acerbes que lui fait Fabien, son ancien élève préféré, sur les contradictions qu'il a remarquées chez elle entre ses actes et sa pensée alors qu'elle avait plutôt bien digéré le fait d'être largué par son mari après 25 ans de vie commune. Lors du dernier Festival international du film de Berlin, en février dernier, Mia Hansen-Love a obtenu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur, ce qui n'étonnera ni ne choquera personne tant la mise en scène de "L'avenir" s'avère à la fois très précise et très fluide. Concernant les comédiens, Isabelle Huppert ne quitte l'écran que très rarement et elle est excellentissime. A ses côtés, on trouve, entre autres, André Marcon (Heinz, le mari de Nathalie), Edith Scob (la mère de Nathalie) et Roman Kolinka (Fabien). Et puis, bien sûr, il y a, comme toujours chez elle, les choix musicaux de Mia Hansen-Love, toujours très particuliers, toujours très judicieux. Vous connaissez beaucoup de films où, non seulement, on entend Woody Guthrie mais où on a droit, en plus, à une explication, très courte mais pertinente, sur son œuvre et sur le rôle qu'il a joué sur les débuts de Bob Dylan. Autres fragments musicaux : un lied de Schubert, Donovan, The Fleetwoods.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Bon ... Isabelle Huppert est, comme d'habitude, juste et parfaite. Comme les autres acteurs d'ailleurs. Je veux bien aussi reconnaître que la mise en scène ne se voit pas ce qui est un compliment. Mais où est l'histoire ? En quoi cette histoire de femme laissée par son mari a t elle le moindre intérêt ? On s'ennuie, on se demande quand ça va se terminer. Au moins le scénariste nous a évité le pire ... Le pire eût été un moment d'égarement entre Nathalie et son protégé ... Alors pourquoi 3.5 me direz vous ... Pour Isabelle Huppert !
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Un film superbement mis en dialogue, très accessible et dont la mise en scène plutôt vive, fait qu'on ne s'ennuie pas un instant. Interprétation impeccable grâce à laquelle nous avons droit à de belles émotions. Du beau travail !
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    En plus de constituer un portrait de femme occidentale admirablement bien campé par Isabelle Huppert, s'il existe en ce moment à l'affiche un film qui parle aux adultes de notre époque sous plein d'aspects de leur quotidien, c'est celui-là, quel que soit l'âge et qu'on soit homme ou femme. Des plans variés, une très habile succession d'images fugaces très parlantes, un régal dans la manière de faire avancer les situations, loin d'être toujours roses. Une place de choix est faite à la nature et aux livres, leurs citations donnant à réfléchir, comme celle de Rousseau sur le refuge de l'imagination chez la personne instruite. Beaucoup d'espoir sous l'amertume. Mention spéciale aux seconds rôles ainsi qu'au fils au fils de Marie Trintignant, Roman Kolinka craquant à souhait.
    PLR
    PLR

    463 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Un film qui se regarde comme on lit une oeuvre littéraire, philosophique bien sûr. Que les spectateurs qui seraient un peu rebutés par ce genre de thème sachent que l'image, la mise en scène, l'intérêt et l'affection même pour les personnages aident énormément à s'approprier le message. Rien de pédant. Certes l'action se déroule dans un milieu intellectuel - citations des grands philosophes à l'appui pour jalonner le récit - mais rien de rebutant pour le spectateur lambda pour peu qu'il veuille bien venir au cinéma pour autre chose que les grands succès populaires pas toujours si réussis que ça. Ici tout est finesse, délicatesse, dialogues et situations savamment construits. Les lycéens en terminale littéraire (quelques scènes de cours avec eux) aimeront. Un plus large public aussi. C'est à souhaiter.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2016
    « L’avenir » est loin d’être le premier film de Mia Hansen-Løve mais j’avoue ne pas comprendre pourquoi elle a reçu l’Ours d’Argent à Berlin pour ce film !
    L’histoire est pourtant riche : l’évolution de Nathalie, professeur de Philosophie (comme l’était d’ailleurs la propre mère de la réalisatrice) après l’annonce par son mari, également professeur de Philosophie mais au Lycée Henri IV, d’une séparation suite à la rencontre d’une jeune espagnole. Nathalie est confrontée à 2 autres poids, sa mère ancienne top model dépressive qui sombre dans la démence et dont le chat ne s’appelle pas par hasard Pandora (Nathalie est d’ailleurs allergique au sens figuré ou non aux chats ?) d’une part, et la maison qui édite ses ouvrages philosophiques didactiques doit se renouveler dans la modernité d’autre part. Bref il y avait matière à de multiples réflexions sur le sens de la vie d’une femme de plus de 40 ans plaquée par son mari, sur son engament professionnel et son adéquation avec la « vraie vie »(Nathalie est plutôt de culture rousseauiste mais marquée par Platon, Socrate … alors que son mari est de culture germanique avec Schopenhauer, Schubert, Brahms), de ses valeurs politiques (Nathalie a été pendant quelques années inscrite au Parti communiste pour renoncer à toute action à ce niveau) voire religieuses (évocation à plusieurs reprises de Pascal) et familiales (2 enfants dont le parcours est méconnu mais avec manifestement une souffrance cf. la scène à la maternité) … Toutes ces situations sont rapidement éclipsées de l’écran et Nathalie va de scène en scène trinque ballant le panier en osier de son chat – sa boite de Pandore. Même si elle se « révolte » un peu en partant quelques jours dans le « maquis », en fait dans le Vercors où Fabien, un de ses meilleurs élèves passé par Normale Sup, habite dans une communauté post-60arde de bobos intellectuels, elle revient très vite à Paris d’abord pour sa mère puis – évidemment dans un décor enneigé - après s’être débarrassé de ce fameux chat Pandore qui lui a retrouvé l’instinct de la vie … Nathalie qui avait posé en début de film le sujet « Peut-on se mettre à la place de l'autre ? » semble répondre par la négative en s’enfermant sur son intellect !
    Le film qui se déroule dans un milieu très parisien et bourgeois, est linéaire dans sa narration avec une caméra inerte … peut régaler les intellos en mal de philo mais il est à fuir sauf par les amoureux d’Isabelle Huppert qui incarne une Nathalie dépourvue de toute vie intérieure, le seul moment où elle ouvre ses sentiments étant lors de la rencontre du prêtre pour préparer l’enterrement de sa mère … ce thème de la mort au sens propre et figuré étant « matérialisé » très vite dans le film par la visite de la tombe de Chateaubriand près de Saint-Malo.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2016
    un bon drame à la fois mélancolique et émotionnelle avec des bons acteurs, et plus particulièrement" isabelle huppert" qui joue merveilleusement bien son rôle de femme un peu froide mais très perspicace qui en peu de temps perd tous ses proches ( son mari, sa mère, sa maison). alors elle décide de reprendre sa liberté et sa vie comme elle le veut tranquillement et sereinement. certes, il y a quelques longueurs dans les dernières minutes mais j'ai passé un agréable moment durant 1h40.
    Jamon-de-Baiona
    Jamon-de-Baiona

    13 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2016
    C'est l'histoire d'un chat noir obèse recueilli par la fille de sa maîtresse. Cette femme (interprétée par I Huppert) prof de philo en fin de carrière voit sa vie bousculée par le départ de son mari. Ses enfants ayant quitté le nid, le matou sera le seul être à partager son existence de bourgeoise intello dont la seule révolution a été d'épouser un prof réac (André Marcon ) en opposition à ses idées post soixante huitardes. Un voyage dans le Vercors pour essayer de se débarrasser de l'animal, chez un ancien élève brillantissime et beau à faire chavirer le cœur d'une cinquantenaire esseulée, nous fait sortir du cinquième arrondissement et du lycée Henri IV. Là, le beau jeune homme (R kolinka) qui a décidé de fabriquer du fromage de chèvres (bonjour le cliché, où sont les chèvres, d'ailleurs?), tient un discours révolutionnaire. On s'attend à de l'action, à un dérapage de l'un ou de l'autre, mais rien. Ils s'écoutent parler et s'observent le nombril. Ils ont même oublié l'humour, heureusement que le chat en possède un peu sinon je me serais endormi. Sinon, beau jeu d'acteurs qui relève un peu l'invraisemblance du scénario.
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