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    L'Avenir
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Le point de départ est une grève d'étudiants où Huppert, prof de philo, ne participe pas. Après le lycée elle passe chez son édito, qui veut changer la couverture de son oeuvre pour faire remonter les ventes, puis le déjeuner avec ses enfants et son mari dans son appart parisien pour finalement visiter sa maman, qui souffre de problèmes psychologiques. La protagoniste mène une vie bourgeoise occupée en ville, puis elle passe chez vacances isolée avec son mari dans une maison de la côte bretonne. Une vie répétitive et stable dont l'engagement a fait que les idéales personnels soient flous tout au long des années.

    Voici le hic du film. Pendant un bon moment les scènes se succèdent sans que rien d'important se passe, ou au moins c'est ça qu'on croit jusqu'à qu'on comprenne ce que la réalisatrice veut nous montrer: nos habitudes seront toujours modifiées par le temps, pour l'avenir. Nos enfants seront indépendants, nos parents disparaîtront, les couples se briseront, nos postes de travaille seront en danger. Le futur arrive plus vite qu'on ne le croit et Isabelle se trouve, par questions étrangères à elle, seule dans son appart, avec ses étagères à moitié vides et sans savoir quoi faire. Cependant, elle se rend compte que l'absence d'engagements et l’instabilité supposent la vraie liberté.

    //Encore plus de fautes et d'erreurs sur ce lien-ci
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2016
    Déception. La première demi-heure est magnifique, le personnage d'Isabelle Huppert s'expose en prof de philo dont la vocation est de donner à ses élèves l'envie de penser leur vie et règne sur le petit microcosme familial. Cela joue juste, c'est finement mis en scène, c'est rythmé et joliment photographié. Et cela à le mérite de poser les bonnes questions : qu'est-ce qu'on laisse, qu'est-ce qu'on garde et qu'est-ce qu'on transmet dans la vie, aux autres, aux siens ? Voilà, le vrai film dure donc une demi-heure. A partir de là, on glisse gentiment vers l'étude de moeurs et il ne se passe quasiment plus rien, scénaristiquement. "L'avenir" devient un documentaire sur Isabelle Huppert, figé dans un ennui agaçant. Elle prend des vacances, va au cinéma, cherche son chat mais ça ne nous fait rien, le film est en pilotage automatique... Alors qu'on aurait bien aimé qu'il se passe quelque chose de fort, de mémorable, bref, quelque chose qui nous réveille et nous emballe plutôt qu'un film qui ronronne en mâchonnant ses citations philosophico soixante-huitardes.
    Henning P
    Henning P

    61 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Un film intelligent porté par une Isabelle Huppert remarquable comme souvent. Une page d'une vie se tourne et sans tomber dans le mélo, l'histoire nous montre les forces et les faiblesses d'une femme qui a dépassé la cinquantaine allégrement et qui ne s'avoue pas vaincue par le sort. Même s'il s'acharne contre elle. Elle voit l'avenir un peu comme elle a vécu; au jour le jour. Elle ne s'interroge pas, elle semble se laisser porter par la vie et fait face aux évènements avec réalisme.
    Très bon Roman Kalinka également qui pour sûr aura de l'avenir au cinéma.

    17/20
    clamarch
    clamarch

    12 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Quelle déception ! La bande-annonce a bien fonctionné : sur la phrase d'Isabelle Huppert dans la voiture "mon mari m'a quittée, mes enfants sont partis, ma mère est morte..je suis libre.." Il m'avait semblé que c'était un bon point de départ pour explorer les changements profonds qui peuvent survenir dans la vie de quelqu'un après des cassures importantes. Maus cette phrase ne survient qu'aux 3/4 du film. L'avenir n'est sue très peu investi. Avant il faut subir un rythme très plat, une Isabelle Huppert encore glaciale, qui ne transmet aucune émotion et pour laquelle je n'ai eu aucune compassion.
    Dom Domi
    Dom Domi

    41 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Un film qui permet de toucher des yeux la vie de ceux qui la passe dans les livres, à travers leurs métiers ou tout simplement leur temps libre. Chacun trouve ses réponses où il peut. Un couple d'intellectuels a ceci de particulier qu'il passe son temps le nez dans les livres. D'autres vont trouver des " réponses " dans la religion ou chez le psy, où ailleurs. Ce film illustre très bien la vie d'un couple en fin de vie où les corps, le toucher, les relations sensorielles ont disparues au profit des mots et des idées, de la relation intellectuelle. Suffit-elle à nourrir son " homme ". Un personnage répond non tandis que l'autre va tenter de prouver le contraire. Puiser dans les livres les moyens de passer les " épreuves " de la vie, et l'apparition de la vieillesse inévitable et aussi de la mort qui approche.

    Un très beau film.

    dom
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mai 2016
    La profondeur est moindre, mais le film est beau. Les référence littéraires et philosophiques sont en grand nombre. Avis aux amateurs !
    conversation
    conversation

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Tout tourne autour d'Isabelle Huppert, et cela n'a rien de très dépaysant . C'est le quotidien d'une vie où il ne se passe pour ainsi dire rien.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Que pouvait bien donner la rencontre entre une cinéaste déclinant de film en film et la plus géniale des actrices françaises ? Réponse : un Huppert Movie. C'est que, depuis le très beau Tout est pardonné (2007), la mise en scène précise et délicate de Mia Hansen-Love, touchant au plus profond des êtres après l'épreuve de la séparation (tantôt la rupture amoureuse dans Un amour de jeunesse, tantôt la mort - Tout est pardonné et Le Père de mes enfants) s'étiolait à chaque nouveau film. En 2009, Le Père de mes enfants menaçait constamment de sombrer dans l'entre-soi, malgré un didactisme plaisant quant à sa description du fonctionnement au quotidien d'une boîte de production. Hommage de la cinéaste à son producteur suicidé, Humbert Balsan, le film se sauvait de justesse de l'ornière d'un certain parisianisme, avant qu'une figure virginale (Alice de Lencquesaing, comme avant elle Constance Rousseau, et par la suite Lola Créton) jusque là ignorée se révèle être son véritable centre, autour duquel pouvaient à nouveau s'écouler la vie, et surtout l'amour. Trois ans plus tard (ce pourrait être l'un des nombreux cartons peuplant les films d'Hansen-Løve), Un Amour de jeunesse convainquait encore moins : trop joli, trop apprêté avec son couple d'acteurs trop parfait, trop fabriqué peut-être avec son scénario trop sensible (ils se sont aimés follement, il l'a quittée, là voilà mariée à un autre quelques années après, ils se retrouvent) ; le film est certes beau, mais on peine à être touché au cœur comme y parvenait magistralement le premier film, où la question de l'héritage, de comment cohabiter à présent avec le fantôme de ce père à peine connu et disparu aussitôt, s'ouvrait tout autrement à l'universalité des âmes. Ces trois premiers films (qui sont autant de romans d'apprentissage) ont beau former une trilogie plus ou moins informelle, être liés intimement, il n'empêche que les disparités entre eux sont criantes. [...]

    La suite sur Pours Cinéphilie
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Dans « avenir », il y a « aveu ». Aveu de faiblesse face aux sentiments qui s’estompent et perdent de leur force. Aveu d’impuissance quant au temps qui passe et à la mort qui approche. Aveu d’autonomie enfin, où tout semble encore possible, même à soixante ans. Prof de philo’, Nathalie voit ses enfants partir du domicile, son mari la quitter pour une autre et sa mère allait de plus en plus mal. En transition totale, l’heure est à la liberté et à l’insoumission.

    Sur un pitch attrayant et émancipateur, la réalisatrice du Père de mes enfants connait parfaitement son sujet puisque ses deux parents étaient enseignants en philosophie. Pourtant, beaucoup de dialogues sonnent creux dans des situations pas toujours crédibles. On ne croit pas toujours à cette vie de famille sentant le toc. Loupant ses scènes-clé (quand l’ancien élève de Nathalie la bouscule dans ses certitudes), Mia Hansen-Love semble être en grand décalage avec le réel en livrant un récit prétentieux et nombriliste.

    A la fois antipathique et vulnérable, Isabelle Huppert (pour qui le rôle a été écrit sur mesure) est là pour redresser la barre d’un navire bringuebalant. Mais quelles sont vraiment ses attentes et qu’espère-t-elle de cette existence semblant lui tourner le dos ? Les lignes d’écritures et les multiples séquences de L’Avenir n’y répondront pas. Subsisteront seulement, hors contexte, des citations sorties de Pascal et des extraits des cours de Nathalie, ne faisant que brouiller les cartes d’un jeu fumeux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2016
    L’Avenir ou la reconstruction d’une femme après une vie de couple complice et complémentaire sur le travail et la fin de la relation avec une mère possessive. De très beaux messages sur la reconstruction spirituelle ou le nouveau sens à donner à sa vie. On peut voir y voir un amoureux platonique avec son ancien élève et protégé mais la réalisatrice a su rendre plus réaliste la nouvelle vie de cette femme. Puisque l’on peut se reconnaitre dans la vie de cette femme « et quel message sur les femmes quarantenaires qui doivent méditer sur la fin de leur attirance physique et trouver d’autres alternatives
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 avril 2016
    Il n'y a rien à retenir dans ce film : ni les dialogues, la direction artistique, le jeu des acteurs, ni les clichés...I.Huppert récite plus qu'elle ne comprend les rares extraits des philosophes, même Rousseau est massacré. J'ai eu le sentiment étrange que la philosophie se limitait à la salle de classe. Il y a plus de philosophie dans Kung fu Panda 3.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Isabelle Huppert est une des rares actrices dont on ne se lasse pas car elle incarne tous ses personnages avec beaucoup de justesse. Ici elle est parfaite en prof de philo confrontée soudain à une avalanche de problèmes dont elle avait été épargnée avant d'arriver à la cinquantaine. De nombreux spectateurs, dont moi, se reconnaissent dans certains événements (deuil, divorce, départ des enfants, solitude, etc.) et c'est ce qui fait l'intérêt du film. La mise en scène est fluide; les situations et les dialogues très justes. spoiler: Mais pourquoi à la fin ne garde-t-elle pas le chat Pandora qu'elle avait fini par apprécier. C'est un détail mais incompréhensible pour moi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2016
    Il faut être femme et avoir une certaine maturité pour apprécier ce film, je pense. Le jeu des acteurs est sublime. La musique aussi m'a plu beaucoup.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    21 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2016
    L'avenir est ce film franco-français qui permet à nouveau de regarder son nombril, nous bourgeois à la crise existentielle, pauvres de nous cette vie déchantée... Malgré tout, le film est une petite surprise. Petite, pour les raisons évoquées juste au dessus, car dans le paysage français la crise de la quarantaine chez les parisiens est un thème essauré. Mais surprise quand même, parce qu' Isabelle Huppert trouve une justesse dans son interprétation et parce que le scénario évite de nombreux poncifs téléphonés dans ce genre de film. Au final, un moment pas désagréable mais qui laisse perplexe face à l'avenir de ce cinéma de l'entre soi.
    Kinshaw.
    Kinshaw.

    14 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Qu'est ce que je me suis ennuyée tout au long de ce film. De l'attente, qu'il se passe quelque chose à un moment donné, qu'elle réagisse à ce qu'elle vit, et non, les drames s'accumulent, elle s'en contente, aucune émotion, tout est refoulé, intellectualisé. La relation avec son élève est vide, ne mène à rien, leurs idées sont superficielles, on finit par ne même pas sentir ce qui pourraient les lier. Et ça se termine comme ça commence. Pffffff
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