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olala69
1 critique
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3,5
Publiée le 27 mai 2016
Belle tranche de vie. Comment subitement le monde semble s'écrouler.... Simple, ce film fait ressentir avec beaucoup de finesse les émotions et les douleurs de cette femme.
Cela ne raconte déjà pas grand-chose, ou trop peu pour qu'on y trouve un semblant d'intérêt. On est plongé dans une ambiance de bobos ringards absolument pas attirante, et aucun des personnages n'est attachant. Il y a également un gros manque de dynamisme, qui fait sombrer le spectateur dans l'ennuie. Ce film ne rend pas du tout service à la philosophie, car il pourrait même dégoûter les spectateurs de cette discipline. En effet, on ne perçoit pas clairement la manière dont le personnage utilise la philosophie pour faire face à ses problèmes.
Ca part plutôt bien ce portrait psychologique d'une prof de philo quittée par son mari et confrontée à sa nouvelle vie. Sauf qu'en guise de nouvelle vie, il ne se passe pas grand chose de neuf, même boulot, même appart, même entourage, sujet en fait non traité. Reste Huppert, toujours aussi magistrale.
Quel film ! Lent, sans véritable scénario, du genre bobo parisien du début à la fin : il n'apporte RIEN ! La vie quotidienne d'un couple, on connait. Bref, un moment cinématographique qui nous laisse sans voix, eu égard à "l'Ours d'argent" obtenu grâce "aux petits copains à Berlin... On rêve ! Seule I. Huppert sauve la mise.
La cérébralité de ce machin est exaspérante ! C’est mal joué, le scénario (famélique) est extrêmement convenu le résultat est élégiaque à en frôler la nausée ! Le deuil de la mère envahissante … on s’en fout ! Le deuil de 25 ans de couple … on s’en fout ! Les dégâts sur le psychisme des enfants... on s’en fout ! Sur la façon d'enseigner et transmettre... on s'en fout ! Le bouleversement de devenir grands-parents … on s’en fout ! La vacuité de ce récit est indicible !
Plein de choses bien vues, acteurs au top, Huppert et Marcon en particulier. Le film manque un peu de souffle j'en attendais plus au niveau des émotions du spectateur qui reste un peu à distance des personnages...
Une belle tranche de vie. Quelques mois de la vie d'une femme et des personnes qui gravitent autour d'elle. Dans la grande simplicité de la vie de tout les jours, de magnifiques sentiments. Huppert, toujours aussi magnifique. Froide et sensible à la fois. Un personnage que l'on ne sait si on doit l’apprécier ou la plaindre de tant de détachement.
On est bercé par une histoire, un bout de vie d'une femme, on nous raconte ce que connaissent beaucoup de gens de manière simple, vive et légère. C'est un très bon film.
Porté par une Isabelle Huppert aussi fluette que fragile, le film est un portrait de femme délicat qui nous parle du temps qui passe au fil des saisons et des blessures qui guérissent.
Magnifique, profond, subtil : je me suis régalé ! Du sujet: délicatement abordé, des acteurs/actrices : sobres et bons, du scenario : délicat et limpide, de la réalisation : discrète et si réussie... Je ne sais pas trop à quel âge, expérience ou réflexion personnelle, on peut apprécier plus ou moins ce fil (ma femme a été déçue), mais j'ai trouvé ce film très fort et très juste, et qui fait réfléchir aussi. Bravo et merci, tous et toutes.
Que serait ce film sans Isabelle Huppert? Toujours lumineuse, au sommet, belle, intemporelle. Et que dire de la villégiature de la bande de pseudos philointellogauchos? Pas l'once d'une sensation dans ces aller-retours. A moi Keats! "libérez-nous des mots, donnez-nous des sensations".
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3,0
Publiée le 6 mai 2016
« De toute façon, nous les femmes après quarante ans, on est bonnes à jeter à la poubelle...» Cinquième long-mètrage de Mia Hansen-Løve, "L'avenir", qui derrière son apparente simplicitè, est un beau film sur le passage du temps où les mots sont aussi importants que le silence! Un sujet douloureux et un rôle ècrit sur mesure pour la grande Isabelle Huppert! C'est elle et seulement elle qui pouvait interprèter le rôle de cette professeur de philo en apportant son ènergie et son humour, son ironie et sa dèrision, sa mallèabilitè et sa grâce! Le fait que Hansen-Løve puisse se projeter sur Huppert l'a ènormèment aidè pour ècrire ce film! Une première car Mia n'a jamais ècrit un long-mètrage en pensant à des acteurs en particulier (le rôle s'est imposè à Mia - presque - contre sa volontè). Difficile pour cette dernière de revendiquer la prèsence de l'invisible et du spirituel dans "L'avenir", titre qui s'est imposè comme une idèe très prèsente dans la vie du personnage principal! Double sens ègalement pour cette oeuvre intellectuelle dont le questionnement de l'avenir revient tout le temps, car c'est l'avenir de Nathalie mais aussi notre avenir à tous! La possibilitè de pouvoir assumer de manière assez frontale grâce au sujet un certain rapport à la pensèe, aux idèes et à la politique, y compris avec les contradictions et les nuances de ça, et du monde dans lequel on vit! On notera que ce film d'auteur, vraisemblablement peu fait pour satisfaire le grand public, a obtenu l'Ours d'argent du meilleur rèalisateur à la Berlinale 2016! Ce qui n'est pas rien pour une cinèaste dont le rapport à la philosophie a ètè très marquè par l'enfance...
Je ne suis pas de l'avis d'une majorité des internautes et des critiques qui ont apprécié le film . Le sujet construit sur une vie quotidienne et ses divers problèmes: profession, mère, chat noir, mari, ancien élève, société, réflexion philosophique Franco germanique, le lien entre ces différents éléments n'est pas toujours très évident . Le tout m'est apparu un peu trop cérébral, mais surtout sans générer de plaisir ou d'émotion dans le déroulement du film, même si l'interprétation des principaux interprètes et très satisfaisante, de même que la réalisation du film. Une impression d'inachevé se dégage à plusieurs reprises et en particulier au final. Je dois reconnaître que je me suis presque ennuyé.