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benoitG80
3 429 abonnés
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5,0
Publiée le 23 juin 2014
"Les Poings contre les murs" est sans doute et avant tout un CHOC terrible auquel on ne s'attend pas, ou alors pas à ce point ! On se trouve littéralement embarqué et plongé au sein de cette prison où vient d'être envoyé le jeune Éric; plongé dans une violence inouïe et tellement palpable, omniprésente que les émotions, les sens, le regard sont mis à très rude épreuve... Cet acteur, Jack O' Connel crève l'écran par son jeu d'un réalisme incomparable et d'une force sans égal jusqu'à maintenant ! Impressionnant ! C'est en effet tout simplement incroyable à ce niveau-là, tant Éric est à l'état brut tel un animal sauvage, la tension complètement exacerbée, prêt à exploser sans cesse et sans prévenir... Ce qui compte avant tout ici par rapport à l'excellent "Le Prophète" d'Audiard, c'est la rencontre entre Éric et son père qu'il ne connait pas du tout ou si peu, rencontre qui va donner lieu à une relation indescriptible et presque inqualifiable car elle passera par des situations complètement surréalistes ! Et par dessus tout, malgré toute cette violence totalement imprévisible et qui ne nous est jamais épargnée, c'est la rencontre avec ce père inconnu, Ben Mendelsohn lui aussi dans une composition époustouflante qui va le faire avancer, comme nous le prouvera cette scène finale à couper le souffle où l'espoir se laisse percevoir enfin ! Il reste aussi à saluer la prestation de Rupert Friend en thérapeute passionné et presque trop investi dans son groupe de parole, assez dérangeant entre autre pour l'administration, dont certaines scènes sont très révélatrices du malaise carcéral et du travail à effectuer... Les dessous troubles et inquiétants entre le personnel, la direction et certains prisonniers sont extrêmement bien décrits et explicites pour nous éclairer sur le fonctionnement de cette terrible société ! Certains films ont l'art de nous transformer, de nous emporter et de nous bouleverser, celui de David Mackenzie en fait partie... Chapeau bas !!!
Un drame britannique qui nous immerge dans le monde violent et brutal du milieu carcéral. Un film peu surprenant et innovant, à la démonstration trop froide et clinique, qui manque d’une dimension psychologique et d’une tension dramatique pour vraiment émouvoir et convaincre. L’unique point fort du film réside en Jack O'Connell, acteur talentueux déjà aperçu dans "Eden Lake" ou encore "This is England". Une réalisation qui s’inscrit complètement dans le genre social, typique du cinéma britannique, mêlant question sociétale et drame familial, mais qui s'avère malheureusement bien peu mémorable !
Un film sur l'univers carcéral très réussie, entre "Bronson" et "Un Prophète". L'histoire met en scène Eric Love, un "surclassé" de 19 ans qui arrive dans une nouvelle prison et qui cherche à se faire respecter très rapidement. Son père est également enfermé avec lui, et les deux hommes développeront une relation père-fils appréciable. Bien sûr, les scénaristes ont fait un vrai travail de recherche et le scénario ne nous épargne pas les scènes propres au genre : les coups bas, les bagarres, les trahisons, les douches, les réseaux... Certaines scènes et répliques sont marrantes et le film arrive peu à peu vers un climax coup de poing qui devrait plaire à la plupart des gens. Soulignons que tous les acteurs jouent impeccablement avec notamment Jack O'Connell connu pour son rôle de méchant dans Eden Lake. A voir !
Les Poing contre les murs est une oeuvre britannique prenante et à la fois bouleversante. Une plongée dans l'univers carcéral angoissante parfois pessimiste mais poignante. Une atmosphère séduisante, donc avec un huit-clos bien orchestré. Il étonne, notamment grâce à la prestation unique de Jack O'Connell. Un acteur que je ne connaissais guère mais qui m'a finalement séduit à son personnage humain. Aussi Ben Mendelsohn, en interprétant le père de Eric (O'Connell) est très bon dans son rôle. On a le droit à quelques scènes de violence des protagonistes, très réaliste d'ailleurs et aussi des moments tendus. L'émotion est présente à certains passages. Toutefois, une bande sonore quasi inexistante. Les plans sont impeccables avec sa mise en scène neutre mais efficace. Presque aucun temps mort devant cette production, Les Poings contre les murs a des tonnes de qualités et sera surement convaincre ceux qui aime les intrigues se passant dans une prison. Cœurs sensibles s’abstenir...
Les films sur le milieu carcéral, ce n’est vraiment pas ce qui manque dans l’histoire du cinéma…mais ce n’est absolument pas une raison pour ne pas dire qu’un film abordant ce thème est bon !! "Les Poings Conte les Murs" est le genre de film à la fois viscéral et réaliste car il ne tombe jamais dans la surenchère de situations abracadabrantesques et d’action virile survitaminée, arrivant même par moment à faire passer des films comme "Le Prophète" ou "Le Prisonnier d'Alcatraz" pour des « petits films de prison » !! On se retrouve donc embarqué dans ce voyage infernal durant lequel nous serons malmenés par une une tension malsaine hyper palpable, nous ferons face à une violence inhumaine et un désespoir exacerbé ; mais nous serons aussi submergé d’émotion par l’idée narrative du film la plus intéressante : la confrontation œdipienne entre un fils et son père qu’il connaît à peine (leurs retrouvailles dans ce lieu maudit est d’un surréalisme totalement dingue !!). A ce titre, il faut applaudir les prestations incroyables de Jack O’Connell er Ben Mendelsohn ainsi que l’ensemble du casting qui est l’un des plus convaincants que j’ai pu voir dans ce genre de film. "Les Poings Contre les Murs" est une expérience cinématographique à voir, mais aussi à vivre et à ressentir : le genre de film coup de poing qui vous passionne et ne vous laisse pas indifférent. Après "Bronson", le cinéma britannique vient de réaliser le deuxième meilleur film carcéral de ces cinq dernières années.
Un fils ultra-violent tente de se rapprocher de son père, lui aussi délinquant emprisonné dans un établissement de haute sécurité britannique, un endroit où la survie est soumise à des règles pré-établies entre gardiens et détenus. Même s’il manque de psychologie, le propos est intéressant. La méthode du fils d'approcher son père est inédite, mais cette double histoire de rédemption et de tentative désespérée de réconciliation familiale souffre, en outre, d’une trame répétitive et les codes du film carcéral sont vus et revus. Au final, on n'accroche pas vraiment, malgré la performance efficace de Jack O’Connell et Ben Mendelsohn, impeccables.
Un film qui porte bien son titre et vous laisse le souffle court. David Mackenzie plonge le spectateur au sein de l'univers carcéral avec violence pour finir par nous émouvoir avec cette relation père-fils. D'un réalisme fort et incarné par des comédiens habités (mention spéciale à Jack O'Connel et Ben Mendelsohn) il renouvelle le genre du film de prison avec une tension continue, une rage rentrée, et une émotion sourde à fleur de peau. Une vraie belle découverte.
La dernière claque administrée par le cinéma britannique était Le géant égoïste. Les poings contre les murs, dans un registre différent, quoique toujours marqué par la volonté de réalisme, en est une nouvelle et cinglante, presque du niveau du Prophète d'Audiard, la mise en scène de ce dernier restant cependant supérieure à celle de David Mackenzie. Un film de prison à nouveau mais diablement bien écrit, sec comme un coup de trique, imprévisible dans ses débordements de rage et de violence. Son héros est incontrôlable, n'a rien à perdre si ce n'est la vie, entre quatre murs. Le film décrit avec minutie les strates hiérarchiques, les compromis, les discussions qui résonnent comme des gifles, une vie commune où les règles sont définies avec précision et malheur à celui qui y déroge On étouffe dans Les poings contre les murs comme dans une cocotte minute toujours prête à exploser. Les relation père/fils avec ces deux hommes enfermés est de plus en plus poignante, elle atteint des niveaux d'intensité invraisemblables sans jamais céder à une quelconque facilité. A la fin, tout continue ou commence. Le spectateur, lui, a besoin d'air frais. Ce film est terrible et d'une tension à peine supportable.
Parmi la quantité de films se déroulant en milieu carcéral, "Les Poings contre les murs" sort assurément du lot. Certes, le long métrage reprend certains codes du genre mais évite une approche manichéenne trop exagérée et présente même quelques surprises scénaristiques (comme la relation du père et du fils dans la même prison). L'atmosphère quant à elle est sombre et violente mais sans s'enfoncer dans un pessimiste sans issue. Je le recommande.
Ce drame Britannique très noir réalisé par David Mackenzie se déroule en vase clos avec pour sujet l'univers carcéral. Le scénario nous présente des scènes violentes et très dures à déconseiller aux âmes sensibles. Il pose la question de savoir si un être révolté et hyper violent peut être "récupérable". La force de ce film réside dans le charisme de ses personnages très bien interprétés : Jack O'Connell très mur dans le rôle d'Éric le fils délinquant, le charismatique Ben Mendelsohn dans celui de Neville le père prisonnier à perpétuité, et l'excellent Rupert Friend dans le rôle d'Oliver l'animateur des séances de thérapie de groupe.
Un film dont l'action se passe dans le milieu carcéral.Un jeune délinquant violent, incompris va se retrouver dans une prison avec des adultes. Il va devoir s'affirmer pour se faire respecter. spoiler: C'est une histoire également d'amour entre le fils et le père absent. La prison va les rapprocher.
C'est une énième histoire dans les prisons L'interprétation de l'acteur est très convaincante . Mais il manque un petit quelque chose pour qu'il soit un grand film.
Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: Pierre, feuille, ciseaux...Huile pour bébé, sable, bouclier. En taule, on s'amuse comme on peut.
Le film carcéral est un genre régulièrement visité. Soit il est question d'évasion, soit de l'adaptation d'un petit nouveau aux lois de la jungle. Ici le petit nouveau est déjà habitué et c'est un fauve. S'il est toujours question d'adaptation, le processus est habilement renversé. Horriblement bien documenté, le film dévoile autour du personnage interprété par Rupert Friend, un aspect de la prison peu abordé au cinéma. Si la dernière partie n'échappe pas à quelques clichés, son traitement brutal et maîtrisé pourrait bien vous arracher de votre siège.
Une véritable claque que je me suis pris. Certes si on connait la série Oz, on a déjà je pense tout vu du milieu carcéral. Mais le film est tout autre chose, plus un drame familial que un film carcéral(même si il l'ai), est la ou le film réussie habilement, c'est bien les personnages.
Que ça soit les autres du "Groupe" ou bien le père d'Eric(jouer superbement par Ben Mendelsohn), sans qu'on connaisse leur passé a chacun, le réalisateur et les acteur donne chair a des personnages "humain"...que de simple animal.
Mais la véritable star du film(non pas révélation....enfin pour les fan comme moi de Skins...on connaissait ce fantastique jeune homme), est bien Jack O'Connell(Eden Lake, 300 Rise Of Empire), qui nous livre une prestation pleine de rage, de détresse, et de manque affectif. L'acteur qui sera d’ailleurs la star du prochain film d'Angelina Jolie dans Unbroken, livre la une prestation puissante, avec une force émotionnel et une intensité qui nous souffle du début a la fin.
Bref, captiver de bout en bout, sans être "innovant"(mais encore une fois...ce n'était pas le but), le film captive de par son univers des plus réalistes, avec une réalisation impeccable sans fioriture, et des acteur excellent qui nous livre des prestation d'une rare intensité, pour un drama familial des plus puissant.