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ATON2512
53 abonnés
1 109 critiques
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3,5
Publiée le 10 juin 2014
Puissant et magnifiquement interprété . J O'Connell est bluffant de vérité dans le rôle de ce jeune délinquant certes d'une rare violence mais dont on comprendra peu à peu les origines d'une telle colère même contre lui même . À la limite du documentaire tant l'univers carcéral est filmé du dedans comme si vécu de l'intérieur .
Nouveau film sur l'univers carcéral, Starred Up (titre VO) n'apporte pas beaucoup de chose à ce style de cinéma. Que veut transmettre le réalisateur ? Que la prison est un milieu violent ? Qu'il ne permet le changement de prisonniers et qu'il les enferme dans leur violence ? Ces thèmes ont déjà été traités ailleurs et ce Starred Up n'est de ce fait pas très original. La seule originalité est l'ajout d'une relation père fils mais assez maladroite faites de colère, de haine et bien sur d'amour. Le scénario est alors trop peu accrocheur et finalement assez peu marquant. L'évolution psychologique des personnages et leurs relations sont assez flous et arrivé à la fin du film, on a l'impression qu'il ne s'est finalement pas passé grand chose. Ne reste que la réalisation plutôt réussie qui n'omet pas de montrer la dure réalité de ce milieu et surtout l'excellente interprétation du jeune Jack O'Connel impressionnant en jeune délinquant violent et sans limite. Starred Up n'est pas un mauvais film en soi mais aurai mérité un traitement scénaristique plus abouti et plus élaboré pour être autre chose qu'un film carcéral finalement assez peu original.
"Les Poings contre les Murs" est un film fort et réussi sur l'univers carcéral. Pas le premier du genre, donc pas forcément le plus original dans tout son traitement, il permet tout de même de ressentir beaucoup d'émotions. L'objectif du cinéma étant pour moi atteint, clairement je cautionne, d'autant plus en cette période stupide où plus personne ne réfléchit.
"Les poings contre les murs" cogne sévère d'entrée de jeu ! L'évolution en milieu carcéral passionne toujours autant sur grand écran ("Un prophète", "Bronson"...). L'ambiance est réellement captivante, et lorsque l'on découvre le jeu de ces deux acteurs, Jack O'Connell & Ben Mendelsohn, on prend conscience que le réalisme ne nous laissera pas tomber en cours de route. Un joli coup, entraînant d'un bout à l'autre.
Starred Up est le second long métrage de David Mackenzie que je vois aujourd'hui après le magnifique Comancheria de cet après-midi. Celui-ci possède quelque points de comparaisons notamment sur son rendu visuel, là encore très minimaliste, proximité des lieux, des personnages et de son sujet. Pourtant, je n'ai pas forcément accroché avec le film dans sa globalité. La faute à un manque de subtilité et à une manie incessante de passer en force y compris lors de passages sensé être un tantinet plus délicats. Le constat s'applique au casting, à ces têtes d'affiches surtout ! Jack O'Connell révélation de Skins fonce à toute allure et se caricature, même si parfois il trouve le bon dosage. Je suis en revanche bien plus critique en ce qui concerne Ben Mendelsohn, j'ai toujours un peu de mal avec cette acteur il faut le reconnaître et ce n'est pas avec se long métrage que les choses vont s'arranger. Un peu déçu dans l'ensemble, tant pis ...
Un des meilleurs films sur l'univers carcéral. Difficile de dire s'il est réaliste, dans la mesure où le système pénitentiaire britannique est sensiblement différent de son homologue français. Ce qui est certain, c'est que certaines choses seraient impossibles dans des prisons française, dans la mesure où les criminels sont internés dans des centrales où ils n'ont pas la possibilité de se déplacer et de se rencontrer aussi facilement. La rapidité avec laquelle le jeune anti-héros est sorti de la zone d'isolement après avoir frappé des surveillants est tout de même surprenante. Si on laisse de côté ces aspects, voici un tableau terrible de la condition des détenus, de la férocité et de la corruption de l'administration pénitentiaire. Tous les comédiens sont excellents. Une mention pour celui qui interprète un directeur hypocrite et pervers. La prison, des jeunes y entrent, des fauves en sortent. On comprend pourquoi...
Comme beaucoup de longs-métrages sur l’univers carcéral, tout commence avec l’arrivée d’un nouveau détenu et en l’occurrence on découvre Jack O'Connell (dont le visage me fait penser au catcheur John Cena mais c’est le geek en moi qui parle). Totalement imprégné par son personnage, l’acteur livre une grande performance qu’il faut également coupler à celle de Ben Mendelsohn. C’est d’ailleurs le lien particulier entre ces deux personnages qui donne une certaine singularité à Les poings contre les murs redonnant un peu d’intérêt à une histoire dans l’ensemble classique. Un film certes réussi mais qui manque tout de même d’un petit quelque chose pour provoquer un véritable impact dans nos esprits.
Devenu un genre à part entière, le film carcéral a depuis quelques temps envahi nos écrans et donné naissance à de belles surprises à l'instar de "Dog Pound" ou du "Prophète". Réalisé par le britannique David MacKenzie, et dont la filmographie est un foutoir sans nom alternant projets de science-fiction, comédies et aventures musicales, "Les Poings contre les Murs" est un film coup de poing venu de nulle part. Jeune garçon adepte de l'ultra-violence, Eric est transféré dès son plus jeune âge dans une prison pour adultes. Là-bas il va tenter de contrôler ses pulsions à l'aide du psychologue du centre. A travers un scénario classique, mais possédant une profondeur et une réflexion très intéressantes, le long-métrage prend aux tripes et se révèle fort intelligent dans le traitement de ses thématiques, et notamment sur celle de la réinsertion sociale et de la nature des individus au sein d'un endroit inhumain, qui sont au coeur du film. Aux commandes, MacKenzie livre un film sec, sans fioritures à la mise en scène efficace et à la photographie froide qui permettent des plans biens composés et des plans-séquences forts bien cadrés. La fluidité de certains mouvement de caméra apporte une dimension encore plus dramatique lors des face-à-face brutaux et implacables. Respectant les codes du genre (boss mafieux, activités de gangs, trafic de drogue et matons miteux), "Les Poings contre les Murs" est un film intense au réalisme cru, animal mais qui narre avant tout une magnifique tentative de rédemption. Les thérapies donnent ainsi une dimension très intimiste, il est émouvant de voir poindre un peu de prise de conscience, un peu de maîtrise de soi, et même un soupçon d'amitié entre les membres de ce groupe. Interprétant un délinquant en perte de repères, Jack O'Connell crève l'écran, et le reste de l'excellent casting (Rupert Friend, Ben Mendelsohn et Anthony Welsh) forme une base solide pour des personnage archétypiques mais charismatiques. Par conséquent, "Les Poings contre les Murs" est un drame carcéral puissant, qui prouve une nouvelle fois que nos amis Britanniques sont capables de belles prouesses.
On a connu mieux comme retrouvailles familiales. Ici, c'est en prison, et ce choix de scénario ne dessert en aucun cas le film, qui ne tombe jamais dans le sentimentalisme. Le tout est âpre et révèle l'excellent Jack O'Connnel, qui ne fait que confirmer la qualité des acteurs britanniques. Les seconds rôles sont également parfait, et conviendrait bien à une série du genre car certains personnages mériteraient d'être encore plus fouillés ! Une oeuvre marquante qui réussit à se détacher dans un thème repris à maintes reprises.
Plongée efficace dans la violence de l'univers carceral (anglais), qui se révèle être assez doux par rapport à ce qu'il se passe dans la tête du personnage principal, avec comme seul repère la violence. Superbement interprété mais on ne décolle jamais vraiment et ne suivons au final que quelques semaines.
J'ai beaucoup aimé, même si c'est un film de prison plutôt classique avec son lot de clichés (mais bon c'est peut être la réalité...). C'est très bien joué, c'est brut, c'est violent. On finit pas s'attacher à ce "petit con". Pas de temps morts, un très bon moment.
Une plongée efficace et réaliste dans l'univers caceral. Même si il n'est pas d'une grande originalité (bagarres, violence, rédemption...) ce film met quand même une bonne claque. Les acteurs et l'ambiance générale sont parfaits.
Malgré des critiques positives, Les poings contre les murs n’a pas bénéficié d’un véritable écho en France en salles. Il est devenu par contre assez culte grâce à la vidéo car il constitue un très bon film de prison où les personnages ne sont jamais agréables, mais où le stress et la violence sont constants. Les acteurs sont impressionnants de charisme et les relations d’amour-haine entre le père et son fils sont parfaitement traitées par un David Mackenzie à la filmographie toujours aussi déroutante et protéiforme. En tout cas, ce métrage s’impose comme l’un des meilleurs de ces dernières années sur l’enfer de l’univers carcéral. Un vrai coup de poing comme l’indique judicieusement le titre français.
"Les poings contre les murs" est très particulier en son genre et ne conviendra pas à tout le monde ! Il nous plonge dans le milieu carcéral avec une vision très sombre et (se veut) réaliste. Nous suivons donc le jeune Eric qui est introduit dans une prison pour adulte où la violence est omniprésente et où il devra tenter de trouver sa place, de canaliser sa colère sous peine de se faire engloutir par ce milieu sans pitié. Un film prenant en fin de compte, même si l'introduction du personnage principale est très, très lente et que cela prend de ce fait beaucoup de temps pour accrocher à l'histoire. La mise en scène est excellente, on se sent vraiment aux côtés des personnages, et les nombreuses scènes de violence sont bien réalistes. Cependant, aucune musique n'accompagne le film et je trouve que c'est une grosse lacune, car c'est quelque chose qui donne une ambiance particulière dans les films... Pour conclure, un bon film avec de bons acteurs qui manque cruellement d'ambiance musicale et qui est un peu lent... A ne pas voir si vous ne supportez pas la violence à répétitions et les insultes à tout bout de champs !