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g0urAngA
82 abonnés
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3,5
Publiée le 6 octobre 2014
Pas de happy end ni de rédemption dans l’univers carcéral proposé par David MacKenzie qui envisage la prison comme un cul de sac.
Une fatalité où la relation entre un père et son fils se pose comme le sujet principal de ce long et pénible séjour en taule.
Une immersion réussie sous forme de docu-fiction, le tout, dans la brutalité de ces lieux bétonnés et sans véritable fenêtre ouverte vers l'extérieur, où se laisse exprimer notre partie animale...
L'univers carcéral a souvent pondu des films d'une puissance rarement égalée, et c'est encore le cas dans ce huit-clos ultra violent et très puissant. Jack O'Connell est comme habité par son rôle et le sublime avec une puissance magique. Comme une révélation, ce film s'impose comme l'une des œuvres majeures mais méconnues de ce genre.
On pourrait se dire encore un film de prison, tant le sujet est devenu une catégorie cinématographique à part entière dans laquelle il est difficile d'innover. Et pourtant, quand il repose sur un scénario bien construit et des acteurs solides, ça fonctionne. De plus l'approche est ici plutôt originale, l'intrigue reposant sur la relation entre un père et son fils. Et toute la richesse du scénario consiste à construire cette relation sans réel dialogue, en faisant tout passer par l'image, par les actes, par la violence... ce moyen d'expression étant au final le seul qu'ils connaissent. Et le film de réussir parfaitement ce challenge, grâce notamment au jeu bouleversant de Jack O'Connell, acteur plus que prometteur. Une histoire sombre dans un milieu carcéral ultra violent, et qui parvient pourtant à faire ressortir la lumière. Chapeau. Étonnant et touchant.
Un film fort, émouvant, juste, porté par un excellent Jack O'Connell et toute une tapée d'acteurs. On sent bien la patte british: brut de décoffrage, assez puissant sans en faire des tonnes, propre, réaliste. C'est vraiment un excellent travail sur le milieu carcéral, sur un aspect très peu abordé au cinéma: pas de magouilles, pas de luttes de petits chefs, pas d'histoires d'évasion ou d'avocats, ici c'est de survie pure et dure dont on parle, et d'une certaine fraternité, là où on ne l'attend pas. C'est aussi et surtout, l'apprentissage d'un concept simple, tout autant oublié dans le monde "libre" que derrière des murs: la gratitude. Un film qui aurait peut-être mérité un traitement plus en en profondeur, car son traitement clinique, à coups de scalpel, reste parfois un peu trop en surface (on reste sur notre faim à des moments). Mais le message est clair, donc hormis ça, c'est un grand film sur le milieu carcéral et c'est superbement interprété.
Un film à la réalisation sobre et très crue, qui dépeint avec réalisme l'univers carcéral et nous offre de suivre non sans violence la quête d'un jeune délinquant en proie au doute. Un film choc et réussi avec des acteurs talentueux. Une agréable surprise.
Réaliste, puissant avec des acteurs convainquants ce film est une bonne surprise. Une atmosphère pesante et un univers carcéral je pense plutôt bien exploité. J'ai tt de même un regret, le fait que les personnages ne soient pas assez creusés, on ne sais finalement rien de plus qu'au début ou pas grand chose. J'aurais aimé connaître le passé des deux personnages principaux, leur passé personnel et commun.
Une histoire qui ne m'a pas plus touché que cela. Je trouve les jeux d'acteurs jeux bien mais sans plus. Bien réalisé, mais pas assez orienté sur le côté psychologique à mon gout.
Attention bombe cinématographique d'une rare violence et puissance. C'est encore plus fort que Dogpound, qui pêche d'une fin trop apocalyptique; car ici même si la violence carcérale est montrée de manière graphique, elle n'en reste pas clinique et froide. La collusion entre détenus et surveillants, jusqu'au plus haut niveau de la prison est glaçante et ne laisse pas indifférent. Jack O'Connell, dans le rôle titre est hallucinant malgré son jeune âge. Un film coup de poing, comme le dit si bien le titre On en ressort la rage au ventre devant tant d'injustices
L'univers froid et singulier de David Mackenzie, calqué sur le milieu carcéral britannique. Le réalisateur de Perfect Sense prend une nouvelle fois tout le monde de court en filmant pour la première la relation père/fils dans une prison où tous les deux sont incarcérés. Un film poignant et ultra-violent, dans la lignée d'Un Prophète.
Parmi les innombrables films se déroulant en milieu carcéral, Les Poings Contre Les Murs, parait sortir du lot ; la froideur du réalisme , de la violence et de la tension que le réalisateur arrive à nous faire ressentir est tout simplement incroyable. Bravo à Mackenzie et aux acteurs d'arriver à nous transmettre de telles émotions. A voir.
encore un petit bijou du cinéma peut y trouver une énième version du monde carcéral,et pourtant très retenue sur la violence avec de très bon acteurs le film nous montrent le comportement de ces taulards avec une armure qu'ils croient indestructibles et pourtant friable.
Eric est un prisonnier de 19 ans envoyé dans une prison pour adultes, surclassé (Starred up comme l'indique le titre original du film) pour sa violence, il se retrouve plongé dans un univers carcéral dangereux. Véritable chien fou prêt à tout pour prouver qu'il n'a pas peur, Eric se retrouve enfermé à la même prison que son père, qui a passé quasiment toute l'enfance de son fils derrière les barreaux. Alors que le père veut protéger le fils, celui-ci veut s'affirmer tout seul, quitte à s'attirer des ennuis... Si ce film n'offre pas grand chose de nouveau par rapport au genre carcéral, il a tout de même énormément de qualités, notamment au niveau de son écriture. La relation unissant Eric et son père ainsi que la violence contenue en Eric sont vraiment intéressantes et offrent, dans un film assez dur et assez pessimiste, quelques notes d'optimisme. Sans trop se complaire dans la violence mais en étant suffisamment crédible, "Les poings contre les murs" bénéficie des imposantes prestations de Jack O'Connell et de Ben Mendelsohn, une nouvelle fois excellent dans son rôle de père qui tente de veiller sur son fils à sa façon.
Si Jack O’Connell joue avec poigne et ténacité, Les Poings contre les murs s’enlise dans une facilité de mise en scène. En effet, celle-ci est plate et au fond il ne s’y passe pas grand-chose. Pourtant les films d’incarcération, en huit-clos devraient être inquiétants et stressants. Non, on regarde les scènes de violence sans trop d’émotion. Malgré son casting bien choisit, ce long-métrage de David Mackenzie n’a rien d’original dans le genre et s’oubliera vite à cause d’une absence d’outrecuidance. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44