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    Les Poings contre les murs
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    260 critiques spectateurs

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    Biertan64
    Biertan64

    43 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2019
    Un film dans la violence de l'univers carcéral réaliste et parfait (pour ceux qui aiment les films violents dans un univers carcéral).Le côté psychologique est quand même occulté par le côté action donc à ne pas mettre devant tous les yeux... sauf si vous voulez dissuader votre petit dernier de piquer des carambars au bureau-tabac pour éviter de finir dans un tel environnement. Jack O'Connell est impeccable en jeune délinquant incontrôlable.
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    20 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Au début du film, la procédure d'admission du prisonnier est effrayante de vérité dans ses détails, dans sa brutalité, dans ses contraintes, dans son inhumanité. On pressent une extrême violence rentrée. Celle ci d'ailleurs explose, juste après, dans une rare barbarie et d'inventivité dans l'horreur. On comprend ensuite que ce prisonnier est déjà prisonnier de lui même depuis un bout de temps, et que sa jeune vie ( 19ans) n'est qu'une cicatrice mal refermée. Son père (du moins son géniteur) purge une perpétuité aussi dans cette tôle, et bien sur, ils se rencontrent. L'autre, caïd de la prison, se sent d'un coup, une âme de père soucieux de son fils, et entre eux, commencent une danse animale, violente, viril, et âpre. Une reconquête filiale spychotique qui ira crescendo en émotions brutes jusque la fin. En conclusion, belle histoire primaire dans laquelle on ne sait pas s'aimer, et donc, il faut que l'on se haïsse, parce que c'est comme ça. La nuance n’existe pas dans ce monde manichéen des prisonniers plein de violences, de corruptions, et de contradictions.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Ah ! Ça y est, enfin ! Ça aura mis le temps mais j’y suis arrivé ! Voici le premier film sorti sur nos écrans en 2014 qui ait réussi à me convaincre vraiment. Il aura fallu attendre la fin du mois de septembre, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit hein ! Des films sur l’univers carcéral, c’est vraiment pas ce qui manque au cinéma, il y en a beaucoup. Mais pour moi, ce « Starred Up » a tout de même un petit quelque chose en plus. Même si le scénario est assez conventionnel, il y a toutefois quelques trucs et astuces qui sont les bienvenus et qui méritent d’être relevés. Généralement, dans les films de prison, le personnage principal (donc celui qui entre en zonzon) est quelqu’un qui n’y a jamais mis les pieds et qui est d’emblée intimidé par cet univers si particulier. Puis de fil en aiguille, le personnage prend de l’assurance et entame une « ascension » fulgurante. Ici, ce n’est pas le cas, puisque celui qui entre en prison a déjà un vécu, est un personnage aux pulsions violentes ravageuses et n’est pas du tout impressionné, ni impressionnable d’ailleurs. Il aurait même tendance à faire le chemin inverse. L’évolution du personnage d’Eric Love est intéressante, car plus le temps passe, plus il apprend à se contenir er semble même parvenir à s’humaniser. De plus, celui-ci doit faire face à un père ayant passé le plus clair de son temps derrière les barreaux. Entre eux, c’est une relation faite de haine, de mépris, d’admiration dissimulée et même d’amour. Les personnages, qu’ils soient principaux ou secondaires ont une personnalité relativement bien définies. Même si le plus fouillé reste évidemment le jeune Eric, joué par un très bon et charismatique Jack O’Connell. Le tout est servi donc par de très bons acteurs, une atmosphère sombre et une réalisation maitrisée de bout en bout. C’est du très bon boulot tout ça, et bien entendu, ce film, je vous le conseille. Ne passez pas à côté !
    lsnico
    lsnico

    21 abonnés 891 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2015
    Un excellent film sur la survie en prison carcérale ou règne la tension du début à la fin. Jack o'c creve l écran dans ce long métrage ou même les seconds rôles arrivent à tirer leur épingle du jeu. Dommage qu il y est l absence totale d une BO.
    videoman29
    videoman29

    208 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    Force est de constater que les films de prison sont traités avec un réalisme de plus en plus étonnant. Les glorieux classiques du genre comme « Luke la main froide », « Les évadés d'Alcatraz » ou encore « Papillon » faisaient la part belle aux prisonniers qui s'alliaient contre les méchants gardiens pour se « faire la belle ». Aujourd'hui tout a bien changé, les scénarios beaucoup plus terre à terre et vraisemblables montrent la difficulté de simplement survivre dans un monde carcéral où règne la loi du plus fort. Ainsi, « les poings contre les murs » dépeint avec force détails une prison Irlandaise, ses codes, ses alliances, ses débordements et sa violence omniprésente et ultra destructrice. Dans une atmosphère étouffante et qui peut dégénérer à tout moment, on suit les aventures d'un jeune homme de 19 ans incarcéré pour meurtre. Totalement ingérable et d'une rare violence, il n'a rien d'autre à perdre que sa vie et la considération d'un père prisonnier à ses côtés. Un film coup de poing qui ne peut laisser indifférent et qui dresse un bilan plutôt effrayant de l'univers carcéral. Nos prisons sont-elles en train de devenir des bombes à retardement, voilà une question bien épineuse... et inquiétante !
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    99 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Tout le monde le sait, dorénavant, le film carcéral est par définition un genre cinématographique à part entière, malgré son évolution. Oui, si l’époque nous ravissait d’improbables mais de captivants films d’évasion, à l’heure actuelle prévaut le film brut de décoffrage, ancré dans une réalité très violente qui consiste souvent à dépeindre les durs des faibles. Ici, place à la prison britannique, cellule froides et exiguës, telles qu’ailleurs, mais mentalité relativement différente. La mise en cage d’un jeune surclassé, soit un jeune homme très violent, réputé incontrôlable, dans le même bloc que son célèbre gangster de père donne lieu à une mise en abime d’une violence primitive que réveille chez certain l’univers carcéral. Le monde dépeint dans Les poings contre les murs n’est pas rose, loin s’en faut. Rien d’étonnant donc de contempler la déchéance criminelle dans sa forme la plus brute. Un psychopathe reste lui-même quoi qu’il semble arriver. Est-il possible de changer? Les liens familiaux, même tordus, priment-ils sur la condition imparable de détenu? Quelques questions que pose le réalisateur, David Mackenzie.

    Le film s’oriente clairement vers le portrait de son personnage principal, le jeune Eric, tête dure au charisme sans faille, symbôle d’une jeunesse de la rue, délaissée, planquée dans une violence souvent incontrôlable. Faisant fi de toute hiérarchie, son père, le gangster régnant sur le bagne de sa petite cellule privilégiée, le jeune homme menace de faire exploser l’équilibre précaire de cet univers bouillant. Il s’agit dès lors de remettre en place le jeune trouble-fête, une mission que semble prendre à cœur de le père. Mais un tel film ne serait pas grand-chose sans un metteur en scène inspiré, imparable David Mackenzie, et des acteurs impressionnants. Dans le rôle du jeune Eric, une vraie révélation. J’ai nommé Jack O’Connell, impressionnant de charisme, rivalisant avec les plus grands dans sa position intenable de déclencheur de catastrophe. Son attitude, sa démarche, tout transpire la violence, l’indiscipline et peut-être, un grand cœur. Le jeune homme est pourtant encadré d’un éducateur improbable, l’excellent Rupert Friend, et de son père, ici très charismatique, incarné par une valeur sûre, Ben Mendelsohn. Vous l’aurez compris, le casting est la véritable force du film.

    Mais il fallait aussi une ambiance saturée de violence pour faire du film une réussite. Et cela, Mackenzie le fait très bien. Les cellules et les quelques couloirs les reliant entre elles sont quasiment les seuls décors dans tout ça. C’est certes un peu morne, mais le fait est que cela fonctionne. Ici, on hurle, on tabasse, on trafique et il est très rare qu’on rigole. D’une passe dans les douches à une séquence de remise à niveau hiérarchique, dans le sang, le film de David Mackenzie essaie tant bien que mal de débattre sur la colère, fardeau incontrôlable des détenus, notamment Eric. C’est se versant là du film qui s’avère le moins intéressant. Si les personnages sont diablement efficaces, il n’en reste pas moins que leurs motivations sont pour le moins floues.

    Quoiqu’il en soit, le final laisse clairement éclater une vraie barre de dynamite de colère, de violence, et semble réveiller les liens qui unissent un père et son fils. Mais rien de mélodramatique. Non, ici tout est brut, tout est animal. Bref, le film en impose, livrant un portrait très primaire d’un détenu extraordinaire, d’une singulière brutalité. Quelques séquences, notamment la première, celle ou Eric arrive dans sa nouvelle demeure, font preuve d’un certain brio. D’autres, plus timides, voire inutiles, viennent malheureusement couper un peu le rythme. Mais qu’importe, voilà un nouveau film carcéral auquel il sera dommageable de se privé. On retiendra surtout l’explosion du jeune acteur très talentueux qu’est Jack O’Connell. 15/20
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Violence crasse et Rédemption

    David McKenzie, réalisateur britannique remarqué et récompensé pour My name is Hallam Foe (2007), du prix (Hitchcock d’Or au Festival Britannique de Dinard en 2007) et du (Prix du Jury au Festival International du Film Policier de Beaune en 2014) pour son dernier long-métrage, Les Poings contre les murs, un drame hyper réaliste. David McKenzie a choisi une approche épurée, sans musique accompagnatrice; l’univers carcéral y est montré dans toute sa bestialité. Filmé à la manière d’un documentaire, le cadrage proche des personnages permet de ressentir cette violence omniprésente, cette animalité, cette dureté des âmes prisonniers d’un microcosme particulier où les magouilles, trafic en tous genres et rapports de force et de domination sont les nouvelles lois.

    MacKenzie s’est dit inspiré par « Un condamné à mort s’est échappé » (1956) de Robert Bresson et « L’Evadé d’Alactraz » (1979), bien qu’Éric ressemble plus à Bronson, comme dans le film « Bronson » (2009) de Nicolas Winding Refn. Eric ne craint personne, pas même la prison, une forte tête qui va rencontrer son père, enfermé dans le même univers.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2014
    Tout d'abord, ça fait UN BIEN FOU de tomber sur un film si brillant ! Merci et félicitations à David Mackenzie qui s'impose comme un très grand réalisateur. Le spectateur, happé dès les premiers instants, plonge littéralement dans l'univers carcéral sans même s'en apercevoir. Le plus impressionnant est sans doute la finesse d'une mise en scène qui ne sublime le tout que pour mieux s'effacer devant la justesse émotionnelle qu'elle propulse à l'écran. Les effets esthétiques, parfaitement dominés,restent secondaires pour laisser place à l'humain. Chaque plan, chaque scène... tout fait mouche et il n'y a pas une seconde qui soit de trop. L'omniprésence de l'enjeu de survie est également saisissante. Jack O'Connell excelle, et les autres acteurs ne sont pas en reste. Ce film nous renvoie à nous-mêmes avec une facilité et un naturel sidérants, ne nous permettant plus de nous mentir ou de tricher. Les carapaces et les masques tombent un à un et ne reste, finalement, qu'un réel besoin d'amour, d'amitié et de fraternité qui donne lieu à de très belles scènes. Une splendide réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Exceptionnel !!! J'en suis ressortie vraiment chamboulée. C'est un film très fort et je dois dire que j'avais déjà été très impressionnée par Jack O'Connell (II) dans Eden Lake. A voir absolument !
    Cine vu
    Cine vu

    125 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2014
    Un film brutal et sans détour, une sale tranche de vie en taule. Une interprétation intense car c’est sans reprendre son souffle que le gamin va nous scotcher .

    Sa colère est palpable, il est la rage et le désespoir. On le suit, toujours prêt à mordre pour se défendre. Seul un éducateur semble croire à la rédemption et tente de canaliser la colère de chacun, mais sa tâche n’est pas considérée voir sabotée par certains de ses supérieurs.

    C’est aussi et les retrouvailles d’un père et de son fils. Le père, déjà bien bousillé par l’univers carcéral, semble vouloir l’aider mais avec tant de maladresse, difficile d’être père sur le tard.

    La vie entre quatre murs sans issue et sans espoir; heureusement la fin nous laisse supposer un peu de lumière dans ce monde de brutes.

    David Mackenzie (as David MacKenzie) nous livre un film poignant, d’une rare violence mais avec un grande intensité et un rythme infernal.
    Nico591
    Nico591

    40 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2014
    Dans la même veine que "Dog Pound", encore un film "coup de poing" qui dépeint le milieu carcéral avec un réalisme qu'on avait plus revu depuis "Un Prophète".
    Du point de vue d'un jeune envahi par la violence, le film nous fait vivre la violence des prisons sans manichéisme.
    D'ailleurs la performance de Jack O'Connell qu'on avait déjà vu dans "Skins" est remarquable et fait office de véritable révélation.Au final un film terriblement âpre et rude qui fera date dans le genre.
    MC feely
    MC feely

    74 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2014
    La violence carcéral est parfaitement bien retranscrite et ultra réaliste pour une fiction!Au niveau des personnages c'est bien aussi les acteurs joue très bien!Après nous aussi on se sent un peu enfermés dans cette spirale de violence et la haine survitaminé du protagoniste principal un peu trop répétitive même si c'est complètement possible d'avoir ce genre d'individu en milieu carcéral!Mais j'ai trouvé le fait qu'il se sorte de toutes les situations avec quelques égratignures pas très crédible!,ça mort aurait été pour moi un message de fin beaucoup plus poignant.3/5
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Poignant. Fort. Ce film de prison, énième du nom, réussit la prouesse de se démarquer de ses prédécesseurs, et notamment du géant Un Prophète, avec une certaine nervosité beaucoup plus marquée dans la mise en scène. Ce qui ne veut pas dire qu'il est meilleur. Loin de là.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 juin 2014
    Les poings contre les murs...de David Mackenzie. Qu’attendre d’un nième film de prison ? On redoute d’avoir déjà tout vu. Ben non...! Ici c’est différent, il y a un petit «plus» au niveau de l’histoire et un grand «plus» dans la manière de la raconter.
    Le pitch ? Un délinquant de 19 ans, qui ne parvient pas à contenir sont ultraviolence intérieure, se retrouve au trou, dans la même prison où est incarcéré son père qu’il ne connait quasiment pas. Je n’en dirai pas davantage pour ne pas gâcher le plaisir.
    Côté mise en scène c’est parfait. Presque clinique. On ne juge personne, on montre ce qu’il faut montrer avec une froideur chirurgicale. Alors bien sur on pense à Oz au vu de la violence de certaines scènes, à d’autres films également, mais celui ci possède sa couleur bien à lui et nous plonge dans un univers vraiment particulier. C’est un genre de film «de famille» qui se déroulerait en prison. Il y a des scènes chocs, au montage rapide, mais aussi de longues séquences ou le metteur en scène prend son temps, et le film est bien équilibré.
    Le casting est épatant, surtout Jack O’Connell que je ne connaissais pas, qui livre une interprétation géniale, et qui porte quasiment tout le film sur ses épaules. Ce n’est pas un film à mettre entre toutes les mains, âmes sensibles s’abstenir ! Je recommande.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Un film "coup de poing" sur l'univers carcéral qui donne un nouveau souffle au genre. Sans jamais tomber dans les clichés, cette oeuvre originale vous marquera à jamais. Jack O' Connell crève l'écran et prouve qu'il est une star montante. La relation qu'il entretient avec son père (L'excellent Ben Mendelsohn) est émouvante. On ne s'ennuie pas un instant, la tension est palpable et continue. Certaines scènes sont dures et criantes de réalisme. La fin est déchirante. Chef-d'oeuvre.
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