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Nicothrash
367 abonnés
3 025 critiques
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4,0
Publiée le 20 octobre 2015
Nouveau drame carcéral, "Les poings contre les murs" ne révolutionne pas le genre mais vaut largement d'autres produits du même type. Le gros point fort est sans conteste son jeune acteur principal, Jack O'Connell, criant de réalisme et à fleur de peau, son interprétation est excellente. Les autres acteurs sont bons également, ce qui ne gâte rien et la réalisation est sans faille, froide et simple, histoire de retranscrire au plus près le climat oppressant de ces univers carcéraux. Petit plus, on n'a pas exclusivement le droit à de la violence gratuite et à tous les poncifs du genre mais également à une relation père/fils déroutante, explosive et malgré tout touchante. On attendait peut être un peu plus de la fin mais dans l'ensemble ça reste un très bon métrage, réaliste et prenant, qui tient en haleine jusqu'au bout. A voir.
Encore un film sur l'univers carcéral dirons certains, un film dur, violent et réaliste pour ma part. Les personnages sont intéressants, même s'ils représentent ce qu'on retrouve toujours dans ce genre de film : criminels endurcis, chef de prison corrompu, petit jeune qui essaie de faire son trou, etc. La réalisation est très sobre et épurée, ce qui renforce l'effet en rendant cet univers froid et sans humanité. Les acteurs, inconnus, sont parfaits. Un film assez marquant au final.
Furieusement âpre, brutal et violent. Je comprends le souci du réalisme voulu par le scénariste et le metteur en scène mais cette surabondance ininterrompue m’a rapidement saturé et fini même par desservir cette relation père-fils dans un milieu carcéral. Il y avait mieux à faire. Par contre, l’intense bestialité du jeu de Jack O’Donnel impressionne.
19 ans, mineur surclassé, car hyper violent ; Eric Love (çà s’invente pas) est incarcéré dans un quartier de haute sécurité avec des adultes parmi les plus dangereux du pays (R.U.). Très vite, il fait le choix de montrer à tous (détenus, matons, direction) qu’il n’est pas de ceux que l’on embête et çà donne lieu à des scènes très violentes. Mais voilà, en taule, il va faire une rencontre déterminante pour lui. Cette dernière va aussi orienter le film de l’action à l’affectif. Cette bonne surprise scénaristique, pour moi, permet de sortir du film de prison classique. Pour les spectateurs qui comme moi adore découvrir le film complètement, ne lisez pas la fin de ce paragraphe. Il rencontre son père, un gros caïd en taule depuis longtemps et pour longtemps encore. Il ne l’a pas vu depuis ses 5 ans. Il s’impose alors de se faire seul et va tout faire pour éviter un traitement de faveur lié à l’aura de son père dans la centrale. Du côté du père, devant ce fils fuyant, se joue une vraie histoire de rédemption paternelle en milieu carcéral. Des éruptions de violence primaire d’Eric, le film s’intéressera peu à peu à sa fragilité ; emmuré dans sa cellule mais surtout en lui-même. Ce film apporte un souffle nouveau au film de prison traité bien souvent par le cinéma. Genre très codifié, David Mc Kenzie évite l’écueil de reproduire une vulgaire copie des classiques. Un vrai film choc hyper documenté dont on ne sort pas indemne. Remué, bringue ballé dans un grand huit de violence et de tension durant 1h30 ; ce rythme ultra soutenu ne permet même plus de prendre du recul par rapport aux événements ; une machine à laver. Cet huis clos bien mené s’est vu primé à Beaune du Prix du Jury ; bien mérité puisqu’il a été un film référence de l’année cinématographique 2014. Et il a surtout permis de révéler un jeune acteur britannique imprégné à 100% du rôle ; un Jack O’Connell effrayant dans ses extrêmes. Bon y’a bien quelques clichés : matons fermant les yeux, direction corrompue, agression sous les douches, règlement de compte entre détenus… Mais un bon film ou l’Angleterre regarde encore une fois sa violence juvénile droit dans les yeux.
"Les poings contre les murs" parvient sans peine à avoir son originalité dans le genre très codifié du film carcéral. On ressent évidemment l'influence du "Prophète" de Jacques Audiard", mais le film de David MacKenzie parvient sans mal à dépasser son modèle. D'abord en restant dans sa logique réaliste, sans inclure de vision fantastique ou de finalement proposer une vision assez caricatural et indigné du monde carcéral. "Les poings contre les murs" n'a contrairement à ce que l'on pourrait croire rien à dire. C'est juste un simple film de cinéma, ce qui explique l'utilisation du format cinémascope. Format plutôt bien utilisé d'ailleurs vu la structure des lieux. "Les poings contre les murs" c'est l'histoire d'un jeune délinquant très dangereux et instable qui arrive dans la même prison que son père qu'il connait à peine, sans suit un combat pour la survie ou les sentiments s'exprime par les coups et les insultes. Ce n'est pas un film moralisateur, c'est un survival carcéral, et c'est un film de personnages, même si les codes du genre sont naturellement présent, sans être secondaire, transgresser ou transcender. C'est un survival sentimental en fait. Jack o' Connel porte vraiment le film sur lui, c'est un futur grand acteur, en tout cas je l'espère.
Un acteur Jack o connell vraiment très bon dans ce rôle , une atmosphère oppressante réussie, un univers noir, cependant je trouve que ça sent le déjà vu et que l'on apprend au final pas grand chose
Tres bien ! Violent, bien filmé et un peu glauque .... on en redemande. Attention, ne pas s'attendre a des combat façon Jet Lee et a un film a gros budget ... on parle de realisme. (ou de violence realiste en tout cas Seul reproche : dommage pour les scenes parfois un peu longues ... qui ralentisse un peu trop le film.
Je m'attendais à un peu plus de violence mais ce film est très bien comme ça. On est pris dés le début et on ne s'ennuie pas une seconde dans ce monde carcéral. Les acteurs sont tous très bons. Il est vrai que pendant leur réunion ca peut paraitre un peu documentaire mais ca ne dure pas. 16/20. Qq invraisemblances. En plus j'étais tt seul dans la salle; pénard...
Les nombreuses scènes de bastons sont crédibles et les acteurs, le jeune Jack O'Connell en tête, sont très bons. Néanmoins le message que le film tente de passer (si tant est qu'il veuille en passer un) reste flou
Un huis-clos carcéral qui sort de l'ordinaire, David Mackenzie ne fait pas dans la dentelle dans cette histoire qui mélange amour et ultra violence. Le duo père-fils interprété par Ben Mendelsohn et Jack O'Connell est une véritable prouesse d'acteurs, ils sont criants de vérité ! Il y a bien quelques clichés par ci par là mais il est difficile d'y échapper en réalisant un film de ce genre, la mise en scène quand à elle est réussie. les seuls points faibles de cette réalisation britannique sont probablement cette tendance à tourner un peu trop en rond et un final qui laisse un goût d'inachevé....
A la croisée de Oz, de Dog Pound, et de Bronson, le tout à la sauce british... Le résultat est un film dur, violent, mais à la fois très subtil paradoxalement, ne tombant jamais dans la caricature. Alors certes, des films sur l'univers carcéral, ce n'est pas ce qui manque, mais celui-ci est très réussi.. 4/5
démonstration froide, clinique, de l'animalité qui règne en prison, "les poings contre les murs" réussit son but qui est manifestement de frapper les esprits en pointant une violence sans retenue à l'image. La caméra nerveuse se promène de couloir en étage, de cellule en cellule, la bande son se résume à des cliquetis de serrure qui résonnent pour accentuer le réalisme de l'action et c'est réussi; Mais il manque une certaine dimension psychologique, une dramaturgie évolutive qui placerait ce nouveau film carcéral au dessus des autres, rendant finalement le long-métrage intéressant plus pour le jeune acteur que pour ses qualités intrinsèques. au vu des critiques j'en attendais bien plus, le résultat me laisse sur ma faim...
On peut dire que les anglo-saxons, lorsqu'ils font un film sur l'univers carcéral, ils tapent fort. Hunger était un sacré coup de poing. Les poings contre les murs en est le suivant. L'histoire enchevêtre très habillement différentes thématiques : la relation père-fils dont le père a été constamment absent puis soudain se sent presque obligé d'imposer son pouvoir paternel, la violence impulsive utilisée comme seul moyen de dialogue entre les individus surtout chez les adolescents et les jeunes adultes, la corruption dans les prisons à tous les niveaux, l'homosexualité entre les prisonniers, la réinsertion des détenus, ... Bref, tout est fait de la manière intelligente, sans parti pris ni bon sentiment. La réalisation colle au sujet et sait être innovante. Aucun faux pas. Les acteurs sont excellents et on espère revoir bientôt Jack O'Connell dans un autre grand rôle car il a tout d'un futur grand nom du cinéma. Un excellent moment de cinéma !!!
Un excellent huit-clos dans une prison britannique. Des retrouvailles musclées entre un père et son fils.L'incération vu de l'intérieur. Un excellent drame sur la survie en prison. Les barrages des prisonniers sont très bien filmées. Les combats des détenus sont très réalistes.