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cris11
53 abonnés
970 critiques
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3,0
Publiée le 22 juin 2014
Un film dur et sans concession sur un jeune dans un univers carcéral. La prestation des acteurs est clairement le point fort de ce film tant ils inspirent un sentiment d'authenticité. En revanche, j'ai trouvé le scénario est assez faiblard. Malgré tout, l'histoire est poignante et la relation entre le père et le fils est poignante. Au final, le film se laisse regarder sans pour autant révolutionner le genre.
Oeuvre coup de poing, "Les poings contre les murs" se dote d'un scénario très intéressant dans un domaine déjà abordé. Toutefois, l'histoire est entraînante et complexe sur les relations entre les personnages. De plus, la réalisation est vraiment plaisante et réussie. Quant aux acteurs, ils sont plus que convaincants surtout le protagoniste qui est excellent. Ainsi, le film dépasse les attentes par un ensemble parfaitement maîtrisé.
EXCELLENT ! PUISSANT ! Enfin un vrai film de mecs en taule, dans un univers crasseux où règne la violent la défense se son territoire. Oui les prisonniers sont des sacrés lascars mais y a plus vicelards les chefs, les caïds de ce milieu fermé. La psychologie l'histoire entre ce père et son fils est bien résumée à la fin les sentiments sont longs à obtenir alors la séparation physique doit être respectée entre ces deux êtres pour se retrouver. Bullhead et Matthias Schoenaerts m'avait énormément submergée par son talent artistique sa présence, Jack O’Connell est de la même trempe, même puissance dans son jeu incarnant à la perfection son rôle. Film gros coup de poings. Sensibles s'abstenir
Œuvrant depuis 17 ans pour le septième art, David MacKenzie affiche 12 œuvres à son compteur dont 9 longs-métrages. Loin de s’enfermer dans un genre précis, l’homme passe du drame à la comédie et va jusqu’à flirter avec l’univers fantastique. Pour son dernier film, le réalisateur britannique nous plonge dans le système carcéral.
Les poings contre les murs s'inscrit dans la veine de Dog Pound ou encore la série Oz et puise sa force dans un casting remarquable, porté par le jeune Jack O'Connell (révélé dans la série britannique Skins et Eden Lake) oscillant entre force et faiblesse tout au long du film.
Outre le casting, le film tire son originalité de la relation père/fils qui nait dans ce huis-clos. En effet, le fiston Love n'est pas le seul à être délinquant, son père Neville, (Ben Mendelsohn) est incarcéré depuis de nombreuses années déjà. Ces retrouvailles n'ont bien sûr rien de magique et l'incompréhension, la rancoeur sont au cœur de cette relation.
Evitant tout sentimentalisme, la caméra s'immisce dans le quotidien d'Eric et plonge au cœur des cellules de prison avec un réalisme qui permet de nous accrocher à cette histoire malgré un scénario qui donne parfois l'impression de ne pas être abouti. On regrette certains raccourcis et le traitement peut-être trop léger de certains personnages qui pourtant semblaient intéressants et auraient permis au film de dresser un portrait plus complet de ce microcosme. Rapports de force, amitiés, survie, le jeune Eric va devoir laisser de côté sa violence primaire et apprivoiser tous les codes de la prison pour s'en sortir.
Les poings contre les murs manque certes un peu de nerfs par moment mais fait partie des belles surprises de ce printemps 2014 !
Relation père/fils dans le monde violent et brutal du milieu carcéral ! Une partie de l'histoire du film Les Poings contre les murs reste assez classique, comme avec le groupe de discussion pour l'aide à la réinsertion, mais d'un autre côté il y a de l'inédit avec la relation très réaliste du père et du fils dans ce milieu carcéral. De plus, à l'image nous voyons une prison violente où les droits s'achètent, ce qui donne de la crédibilité. Un film coup de poing ! Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Wow, une pure tuerie ce film! J'adore le cinéma britannique et le milieu carcéral du coup j'en attendais beaucoup et il a été à la hauteur! On retrouve dans le rôle principal Jack O' Connell (Eden Lake, This Is England,...) qui livre une performance exceptionnelle, j'ai rarement vu ça. En faite tous les acteurs jouent magistralement bien. Hormis le jeu d'acteurs qui est génial, ce film est un chef d'oeuvre. Il prend aux tripes, c'est un véritable torrent d'émotions, j'ai été scotché pendant la scène finale. C'est sans aucun doute mon film favori sur l'univers carcéral.
Malgré son classicisme un peu grisâtre, "Les Poings contre les murs" se révèle assez stimulant dans ses choix scénaristiques. Sa représentation du monde carcéral n'est pas aussi excessive – ni aussi jouissive, cela dit – que celle de "Bronson", mais il y a quelque chose d'assez beau et en même temps terrifiant dans la façon dont gardiens et prisonniers se côtoient : cet univers ressemble à une micro-société avec sa hiérarchie, ses rapports de force, et il n'y a donc pas tellement de dépaysement avec le monde extérieur, mais on sent une oppression sous-jacente due aux liens qui existent entre les criminels les plus influents et les matons, qui ne se gênent pas pour éliminer ceux qui pourraient les gêner. Rien de bien nouveau par rapport à ce que pouvait montrer par exemple "Un prophète", mais l'originalité du film de David Mackenzie tient dans la présence d'Oliver, seule figure de probité dans ce milieu et capable de créer un monde parallèle à la prison, une voie de sortie régénératrice qui pourrait aussi être une solution à sa violence. Les dialogues entre prisonniers dans le cadre des réunions sont ainsi spontanés, sincères, mais surtout citoyens, mais comme d'habitude, les pressions du monde extérieur ne peuvent mener qu'à une impasse. Il y a aussi une ambiguïté dans la relation père-fils, parfois vénéneuse et oppressante, mais d'autres fois rassurante et porteuse d'un héritage. C'est de ces moments où on sort de prison sans en avoir l'air que "Les Poings contre les murs" tire sa singularité et sa beauté.
Sans révolutionner le genre, David Mackenzie nous livre un bon film carcéral doublé d'un drame familial, misant assez justement sur le réaliste sans tomber dans des travers moralistes.
Terrifiant d'immersion ! On plonge littéralement dans cet univers violent et impitoyable qu'est la zonzon. Mais il n'y a que l'ambiance. Pas de scénario à proprement parler.
La plupart du temps, on sait à quoi s'attendre avec les films de Cannes. Peu de paroles, de longs moments où le héros regarde le soleil, le mur, les oiseaux et c'est considéré comme le film immanquable de l'année. C'est un peu l'effet "Poings contre les murs". Rien de bien surprenant, rien de nouveau. On nous oblige à nous enticher de personnages qui ressemblent bien plus à des hooligans en cage qu'à des êtres qui ont une vraie histoire. L'intéressant est que les rôles sont joués pleinement et que l'émotion est réelle.