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ffred
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3,5
Publiée le 12 juin 2014
Nouveau film de David Mackenzie après le très beau Perfect Sense (2012). Le genre est différent mais le style est toujours là. Peut être moins âpre et moins noir que le danois R sorti plus tôt cette année, Les poings sur les murs ne bénéficie pas moins d'une mise en scène solide et d'un scénario réaliste bien écrit (le premier de Jonathan Asser tiré de sa propre expérience dans les prisons). Tous les codes du film carcéral sont...
Vu en AVP, j'ai été plus qu'agréablement surpris par cette production britannique dont le réalisateur m'était inconnu. Un huit clos carcéral qui se montre brillant du début à la fin. Et où chacun des acteurs jouent brillamment leurs rôles de détenus ou de "matons". Une histoire sur la base simple mais qui va quand même un peu plus en profondeur. Là ou beaucoup de film abordant le thème du milieu carcéral, amené souvent le spectateur vers la perspective de l'évasion parfaite. Ici,, on sent ; en même temps que l'on avance dans l'histoire (qui n'est pas seulement le passage d'un jeune dans une prison pour détenu dangereux). Que le réalisateur veut nous montrer que les prisonniers ne sont pas spécialement (je mets de coté ce qui travail un peu, s'occupe...) dans l'optique de s'évader ou d'attendre la fin de leurs peine. D'autant qu'ici, le changement et la venue dans cette prison est faite par le biais d'un "minot" (je me comprends) qui passe dans une prison pour adulte sans même être vraiment un adulte en lui même. Le film, avec en parallèle une histoire bien ficelée et avec de bons rebondissements (même si parfois on peut sentir quelques trucs prévisible). Aborde la vie en prison. Celle de rester en vie, où ; à chaque instant ; on risque de mourir. LE but n'est pas s'évader comme souvent dans ce type de film (je met de coté les films où une femme va chercher à survivre via des menaces intèrieures à la prison tout en voulant prouver l'innocence de son mari par exemple), mais celui de survivre. Ou il serait presque même plus difficile que de s'y évader^^. Filmé en prime dans une véritable prison, et mis en scène habilement. JE me suis pris une sacrée claque dont je ne regrette absolument pas. Un film sur le milieu carcéral à mettre dans la lignée des derniers chefs d'oeuvre (car on peut le qualifier ainsi dans le genre) que l'on a pu voir depuis 2010 (même si j'ai omi le dernier en date qui était également une perle du genre (je met de coté les dernières prods US... mais parle d'une dés dernières prods Française dont j'ai oublié le nom ;( =). Mais pour le coup, un véritable film coup de poing à ne pas manquer!
Avant "Comancheria" auquel j'ai beaucoup aimé, le cinéaste Britannique David Mackenzie avait réalisé en 5014 "Les poings contre les murs" qui, mème si le sujet dans l'univers carcéral n'e'st pas nouveau, est quand mème un long métrage vif et prenant. Tourné les 3/4 du temps dans des décors intérieurs dans les murs verrouillés, on assiste la à une histoire de durs a cuirs , celle d'un prisonnier de 19 ans, une tète brulée qui refuse de se faire marcher sur les pieds, turbulent, violent, se fait interner dans une prison pour adultes ou il sera dur de se faire respecter mais auquel, a force, se fera les liens d'amitiés sous le controle, d'éducateurs, gardiens de prisons et leurs supérieurs. David Mackenzie épate pour ce long métrage qui a du ètre fait avec peu de moyens mais des images brutales réalistes (sans trop choquer, il faut le préciser). Le film doit sa réussite à son casting, notamment son acteur principal Jack O'Connell. Il y a aussi très peu de musique qui accompagne cette oeuvre. A voir.
Un film coup de poing (c’est le cas de le dire) sur un jeune prisonnier particulièrement violent. On y découvre l’environnement carcéral britannique au travers d’une belle histoire, bien racontée, et qui contient autant d’éléments gratifiants que dramatiques. L’excellent Jack O'Connell incarne avec brio ce personnage qui ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes, apportant un véritable ouragan dans l’établissement qui l’accueille. Une bonne pioche, qui fait preuve d’une finesse, d'une profondeur, et d'une humanité remarquable malgré sa dureté.
UN PROPHETE. Papa est en voyage d'affaire, alors je règle mon pas sur les pas de mon père. Le rebelle Jack O'Connell, la révélation de la prison dans un film féroce et violent.
On nous l'avait promis, on nous avait pas menti : sans mauvais jeu de mot, Les Poings contre les Murs est un film coup de poing. Un peu à la manière de Bronson de Nicolas Winding Refn qui narre les péripéties du criminel le plus violent d'Angleterre, ce métrage qui se situe en milieu carcéral ne se limite guère dans ses images et ses propos. Mené par un Jack O'Connell brillant et secondé par les excellents Rupert Friend (Homeland) et Ben Mendelsohn que l'on ne présente plus, ce drame britannique fait fort. En effet, non seulement la mise en scène permet une accroche croissante, mais le couple dialogues crus / ambiance craintive fonctionne à merveille. Aux anglais ce qu'Un Prophète est aux français, cette production quelque peu violente n'a d'égale que son faible pour le grabuge. Touchant sur sa finalité, le film mérite les applaudissements.
C’était à des mélodrames assez lyriques que nous avait jusque là habitué David Mackenzie, quelle ne fut donc pas la surprise donc de voir son nom à la réalisation de ce film de prison ultra-violent et, plus encore, d'y voir sa meilleure réalisation à ce jour. On reconnait tout de même son gout pour les histoires émouvantes dans la relation conflictuelle puis la réconciliation que vont vivre les deux personnages principaux qui s’avèrent entre un père et son fils. Mais, malgré cet axe de lecture qui va devenir omniprésent à la fin du scénario, c’est dans la description extrêmement réaliste, permise par son écriture méchamment documentée par un spécialiste qui a inspiré le personnage d’Olivier, qui y est faite de la violence bestiale au sein de cette prison irlandaise, aussi bien entre prisonniers que de la part des gardiens , que le film devient littéralement percutant. Avec ce personnage du jeune Éric Love, si révolté et enclin à la violence qu’il ferait passer Bronson pour un benêt inoffensif, Jack O'Connell s’impose lui aussi comme un acteur prometteur. Sans non plus révolutionner le genre, Les poings contre les murs s’inscrit sans difficulté parmi les représentations les plus effrayantes de l’hostilité qui bouillonne dans l’univers carcéral.
Un film hypertendu toujours à la limite de la rupture qui prend à la gorge et instaure une atmosphère suffocante. David Mc Kenzie nous plonge tout droit dans l'univers carcéral, en nous mettant tout de suite la tête sous l'eau, sans jamais lâcher son emprise. De cette prison on ne sortira jamais : en permanence on sent la pression des murs et des barreaux, mais aussi l'immense tension qui règne entre les détenus. Au milieu de cette cocotte-minute, le cinéaste met en scène des personnages perdus, violents, remplis de rage, ce qui ajoute encore à la tension totale qui règne en explosant parfois au travers de scènes hyper vitaminées. Le scénario est habile et les personnages intéressants.
Voici un très beau drame, poignant, concernant le milieu de la prison et l'incarcération, mais aussi sur la relation entre un père et son fils. Et c'est ça qui donne la petite touche en plus de l'histoire. Jack O'Connel, que j'ai connu dans la série Skins, nous éblouit à la fois par sa férocité et par son envie de s'en sortir. Ben Mendelsohn est également épatant, dans le rôle d'un père borné, exaspérant mais touchant. Le réalisme est fort, la dureté est présente, mais l'émotion ne manque pas. Une très belle surprise à découvrir.
Un film coup de poing sur les prisons anglaises. Avec l itinéraire d un très jeune homme qui se retrouve enfermé dans la même prison que son père qui a passé la majeur partie de sa vie derrière les barreaux, le metteur en scène dresse un tableau d un univers carcéral qui n a plus aucune ambition de réinsertion ou de réhabilitation mais qui est la au contraire pour casser les individus ce qui a pour résultat d en faire soit des zombies soit des personnes totalement hors de contrôle que l administration pénitentiaire n hésite pas à se débarrasser. Le film est aussi un portrait de l enfer familial qui est lui aussi une forme de prison à laquelle on ne peut échapper. Dans le premier rôle Jack O Connell crève littéralement l écran, plein de rage de vivre et contre ce qui l entoure. Un vrai bon film de prison!!
Force est de constater que les films de prison sont traités avec un réalisme de plus en plus étonnant. Les glorieux classiques du genre comme « Luke la main froide », « Les évadés d'Alcatraz » ou encore « Papillon » faisaient la part belle aux prisonniers qui s'alliaient contre les méchants gardiens pour se « faire la belle ». Aujourd'hui tout a bien changé, les scénarios beaucoup plus terre à terre et vraisemblables montrent la difficulté de simplement survivre dans un monde carcéral où règne la loi du plus fort. Ainsi, « les poings contre les murs » dépeint avec force détails une prison Irlandaise, ses codes, ses alliances, ses débordements et sa violence omniprésente et ultra destructrice. Dans une atmosphère étouffante et qui peut dégénérer à tout moment, on suit les aventures d'un jeune homme de 19 ans incarcéré pour meurtre. Totalement ingérable et d'une rare violence, il n'a rien d'autre à perdre que sa vie et la considération d'un père prisonnier à ses côtés. Un film coup de poing qui ne peut laisser indifférent et qui dresse un bilan plutôt effrayant de l'univers carcéral. Nos prisons sont-elles en train de devenir des bombes à retardement, voilà une question bien épineuse... et inquiétante !
On se fait bien **** ... Scénario inexistant, dialogue mou, les acteurs ne sont pas attachants et rien d'innovant de la part du réalisateur ... Film un peu trop léger et problème au niveau du rythme, et personnages incompris ...
le film ne m'a pas emballé du tout malgré le synopsis et surtout l’affiche qui donne envie mais je m'attendais à un univers carcéral tel qu'il est décrit mais on à vraiment l'impression d’être dans un asile . Il y'a des fou en prison mais c'est pas un asile ... Bref je déconseille ce film
Le regard haineux, l'homme avance dans une prison trop grande pour lui. Le regard arrogant, il n'a peur de rien, ni de personne. Le regard encore innocent, Eric n'a que 19 ans et se retrouve déjà derrière les barreaux pour meurtre et violence en tout genre.
Commençons par nous poser une question à priori stérile : la prison est-elle vraiment la solution ? Ici, enfermer ces hommes entre eux les font retourner à l'état sauvage. Ce sont des chiens imprévisibles pouvant vous mordre à la moindre occasion. Un mot plus haut que l'autre, et c'est l'émeute. Toute la rage et les rancœurs accumulées se traduisent par une violence inouïe. David Mackenzie, réalisateur du miraculeux Perfect Sense, ne nous laisse aucune minute de répit pour délivrer un récit violent, cru et bruyant. L'absence musicale et la caméra virevoltante traduisent les états d'âme d'Eric : le vide sonore trahit alors sa perte d'espoir, tandis que la mise en scène musclée souligne sa fougue animale.
On n'avait pas vu un film aussi percutant sur la prison depuis Un Prophète, chef-d'œuvre d'Audiard. Portant notamment sur une relation père-fils peu étudiée dans ce genre cinématographique, on comprend vite d'où vient cette aversion pour la vie. Eric est constamment tiré par le bas par son père et n'a reçu aucune base éducative. Mais grâce à des personnages comme Oliver, l'espoir peut naître. À force de courage, d'intelligence et de patience, il est possible d'entrevoir une porte de sortie. C'est le contrepoids des Poing contre les murs, ce calme après la tempête que le réalisateur prend le temps filmer, avec ces multiples réunions.
Cet univers est néanmoins une jungle régie par une poignée d'hommes tous plus corrompus les uns que les autres, qui considèrent que ces taulards leurs sont inférieurs. Comment alors, avec une telle pédagogie, peut-on faire avancer les choses ? Ni pessimiste, ni optimiste, cette œuvre dénonce seulement un fait grave de notre société contemporaine : le manque de moyen pour mettre un terme à cette violence.
Une longue purge de près de 2h, avec très peu d'action, de dialogues, un scénario inexistant et un enchaînement de scènes plus inutiles les unes que les autres.