Derniers Avis sur L'Homme qu'on aimait trop

Publiée le 31 août 2014 ( par Michel Crotti )
Contrairement au précédent voilà un film reposant sur un drame ayant défrayé la chronique il y a peu - comme on dit - bien fait, réglo, millimétré et bien soutenu. Il faut dire que Guillaume Canet, Catherine Deneuve et Adèle Haenel (assez souvent faiblement vêtue et un ton en dessous de ce qu'on sair déjà d'elle - ça rime) entre autres portent cette réalisation plaisante - juste froide puisque fait d'hiver (pardon) - cette affaire "Leroux - Agnelet".. A voir **

Bizarre sensation d'être devant un documentaire sur cette fameuse affaire. Les arcanes des déboires des riches sont ici seulement survolés en une suite de scènes mal fagotées. Canet n'est guère convaincant en avocat libertaire. Deneuve est comme toujours excellente. A Haenel, à chacune de ses apparitions, plonge le spectateur dans une baignoire tiède de perplexité : joue-t-elle à être mauvaise ou l'est-elle vraiment, mystère ! Dommage, car Téchiné nous avait habitué à beaucoup plus captivant.

Inspiré d'un célèbre fait divers des années 70, un drame familial et passionnel assez académique et manquant de souffle, malgré un casting solide et l’interprétation convaincante de Deneuve.

Le scénario du film manque de zest. Il suit peut-être la séquence des événements réels mais on a du mal à y croire. La fin est laissée ouverte. On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé. Le mec aussi ne semble pas si aimable et son attraction réelle viendrait plutôt du pouvoir qu'il donne en se servant de lui.

Encore un film probablement financé par le Lobbying du tabac, malgré l'interdiction par la loi Evin...des cigarettes à tout va dans toutes les scènes, honteux et écœurant. Continuons de détruire notre jeunesse par tous les moyens. Je n'ai même pas réussi à regarder au-delà de 30 min de film

un film plein de suspense et t'intrigue qui relate tout a fait fait divers de la réalité de la télévision un super retransitions

L'homme qu'on aimait trop le réalisateur d'André Téchiné met un point d'honneur à dépeindre une passion et une de celles qui lui plaisent habituellement. Guillaume Canet, Catherine Deneuve et Adèle Haenel y trouvent une place naturelle. Un film puissant, sombre sentiment sur ce lien qu'est un cœur troublé pour un autre. Le film étant basé sur une histoire vraie commençons par considérer les faits. Ils concernent l'affaire Le Roux de sa genèse au milieu des années 1970 à nos jours. Cette cause célèbre toujours pendante après 37 ans implique Renée Le Roux, la gérante d'un casino de luxe en difficulté financière. Agnès Le Roux, sa fille en conflit avec elle et Jean-Maurice Agnelet avocat fonceur proche de Renée mais qui s'est retourné contre elle après être devenu l'amant d'Agnès et Jean-Dominique Fratoni, chef de la mafia et rival d'affaires de Renée qui a obtenu le soutien d'Agnès et d'Agnelet pour mettre la main sur l'établissement de Mme Le Roux. Une situation incontestablement difficile mais Téchiné s'en sort très bien et son récit des faits est à la fois fidèle et limpide. Bien sûr ce n'est pas un documentaire et Téchiné étant Téchiné son film ne peut être que ce qu'il est. Il vise également à être une œuvre d'art et y parvient. A mon sens et contrairement à ce que trop de critiques ont dit, L'homme qu'on aimait trop a du style. Le réalisateur ne se contente pas de raconter son histoire intéressante car il lui donne aussi une démarche artistique intensifiant ainsi la réponse du spectateur à ce qu'on lui montre. Bien sur pour aimer ce film il faut aimer André Téchiné...

Téchiné réussit à transposer à l’écran l'affaire judiciaire la plus célèbre de Nice, celle d’Agnelet/Le Roux qui n’a d’ailleurs jamais été élucidée. La mise en scène est maîtrisée et la reconstitution fouillée. Avec une réalisation à la fois classique et sobre et un rythme volontairement lent, les personnages sont introduits avec intelligence dans cette guerre des casinos méditerranéens et la fin n’est pas dévoilée trop tôt (si vous connaissez cette histoire, vous n’aurez cependant pas trop de surprise non plus !). La réussite du film doit aussi beaucoup à son formidable trio d’acteurs : Guillaume Cannet, crédible, Catherine Deneuve toujours impeccable malgré les années de carrière et Adèle Haenel qui continue de percer petit à petit dans le milieu, de façon tout à fait honorable. Une belle surprise dans son ensemble, malgré quelques longueurs sur la fin.

Inspiré d'une histoire vraie, ce film d'André Téchiné particulièrement bien construit retrace le parcours douteux d'un avocat attiré par la fortune d'une grande famille propriétaire d'un très grand casino du sud de la France. Relations d'affaires complexes, sentiments amoureux plus ou moins sincères jusqu'à la disparition de la fille héritière que l'on ne retrouvera jamais... Les acteurs sont tous formidables dans leur jeu et contribuent grandement à la réussite de ce film...qui réussit à nouveau à entretenir le doute sur ce fait divers des années 70. Un très bon moment de cinéma.

Très belle réalisation. Excellents acteurs. Très belles images, caméra à l'épaule et ambiance Riviera bien reconstituée. Dommage que le scenario ne soit pas plus relevé dans la dernière partie.

une reconstitution intéressante d un grand fait divers des années 70, malgré les mises en garde, cela semble coller à la réalité

Long, répétitif et scolaire. André Téchiné nous inflige une réalisation plate, que les acteurs jouer ne rehaussent guère. En somme ce long métrage ressemble à un téléfilm.

Nous sommes en 1976 et Catherine Deneuve éteint son téléviseur à écran LCD avec une télécommande !!!
Certaine choses sont de nos jours tellement communes que l’on finit par croire qu’elles ont toujours existées...
Mais en 1976 les écrans LCD n’existaient pas encore.
Dommage pour la vérité historique.
Mais un bon téléfilm à voir ( les jeunes ne seront pas gênés par ces détails).

Connaissant cet effroyable fait divers et non moins varié; n'en connaîtrai jamais la vraie vérité. .. André Téchiné nous livre une partition absolument prenante, lumineuse malgré la noirceur de cette histoire vraie. ..
Admirative des deux acteurs principaux
(Catherine Deneuve alias Mme Le Roux
magistrale; Guillaume Canet alias Maurice Agnelet incroyable de cruauté mentale, si crédible , génial , un vrai rôle de composition = il est l'un des meilleurs acteurs de sa génération )
En revanche, le jeu d'Adele Haenel est un supplice. ..Malgré ses efforts, je n'ai rien ressenti d'autre que de l'exaspération tant sa voix, ses regards de chien battu faussent ce qui partait vraisemblablement d'une bonne intention. C'est surjoué , absolument pas crédible et limite insupportable envers la mémoire de la véritable Agnès Le Roux dont espérons pouvoir retrouver trace de sa vie, aussi éphémère fut -elle.
Merci Monsieur Téchiné de nous avoir fait voir toutes l'étendue de votre immense talent ainsi qu'à votre choix des deux principaux Acteurs, absolument mémorables de véracité et de respect.

Prèsentè hors-compètition au Festival de Cannes, "L'homme qu'on aimait trop" est un film inègal sur la passion destructrice! Une histoire vraie sur l'affaire Le Roux qui dèfraya la chronique judiciaire! Tout le rècit est en fait fondè sur des èvènements rèels mais Andrè Tèchinè s'est essentiellement attachè à la relation des trois personnages principaux que sont Maurice Agnelet, Renèe et Agnès Le Roux, à la pèriode où le trio existait, fonctionnait et avait des rapports de domination! Ensuite, tout ce fait divers qui se dèroule dans le domaine affectif - même si il y a des aspects financiers - dèbouche dramatiquement sur un procès! Mais sur un procès qui a lieu trente ans plus tard! Et donc Tèchinè a traitè les deux parties : celle, affective, dans les annèes 70 et les consèquences, dans le prèsent, sous la forme du procès et de la dècision de justice! Casting à moitiè rèussi (pour une fois, Catherine Deneuve ne convainc pas même quand elle chante une version italienne de "Stand by me") où Guillaume Canet et Adèle Haenel (impressionnante, quand elle improvise une danse africaine) dèfendent remarquablement leur personnage! Le reste est classique et un peu trop mècanique avec une reconstitution ratèe des 70's...