Un peu mitigée. Je trouve que les 3 acteurs principaux sont bons et que l'histoire s'enchaine bien. Cela dit elle manque de profondeur, j'aurai fait un film plus long et aurait plus creusé les 3 personnalités différentes des personnages. Je trouve guillaume canet moins bon que d'habitude et pas vraiment à la hauteur de son personnage reel. Dommage car il y avait vraiment matière à faire. Quelques petites choses à changer dans la réa pour que le film ait plus de punch.
Je n'ai pas accroché à l'histoire , peu captivante et du coup ennuyeuse et longue . Probablement un pb de mise en scène et de scénario car les 3 acteurs principaux Catherine Deneuve en tête sont très convaincants .
Un film injustement boudé (je vois les réactions des gens critiquer la bande annonce d'un film "trop lent et intello"..). C'est un film A VOIR pour ses acteurs plus que pour la recherche de LA (ou d'une vérité) sur l'affaire LEROUX. En effet, le réalisateur a pris le parti de construire un drame et une romance sur la fille LEROUX et son amant, l'avocat de Madame LEOUX mère et possible manipulateur et assassin de la fille.. mais n'oublions pas que l'affaire n'est pas définitivement terminée et qu'il est compliqué d'imposer un point de vue à une sordide histoire où la Police elle-même n' a pas tout élucidé (où se trouve le corps d'Agnès LEROUX notamment ? Son avocat a t-il agi seul ou avec des complices.. ?). Mais le film prend la peine d'exposer TOUS les faits jusqu'aux derniers développements qui datent de ce début d'année 2014.. Le spectateur a donc toutes les clés pour se faire son intime conviction. Un film qui fait réfléchir certes, mais le Cinéma sert aussi à cela..
Bon film qui résume bien l'histoire qui c'est déroulé sur la Côte d'Azur. Cependant certaine scène son filmé en suivi ce qui peut donner mal à la tête ... A voir pour ceux qui veulent connaître ce fait divers et voir de beaux paysages
La transposition d'un fait ayant défrayé la chronique n'est jamais simple au cinéma. On risque à tout instant de tomber dans des clichés qui finissent par desservir l'histoire. André TECHINE évite ces erreurs et nous propose un film ciselé et parfaitement maîtrisé. Chaque personnage trouve sa place dans cette trame aux divers rebondissements. Il n'y a aucune fausse note de la part des acteurs qui jouent une partition parfaite. Les trois protagonistes de l'histoire sont décrits avec une grande précision. Les relations entre eux sont expliqués avec un soucis du détail qui confine à la perfection. Même si au début du film on prévient le spectateur que les dialogues ont été librement inspirés de la réalité, on se laisse prendre au jeu. C'est d'une efficacité redoutable et on reste captivé jusqu'au bout. Pourtant, le film ne répond pas aux principales questions, et se contente de narrer les éléments aurait peut-être aimé voir certaines hypothèses, concernant le décès d'Agnès LEROUX.
Pour cette histoire qui défraye la chronique depuis maintenant 30 ans, André Téchiné s'est entouré de deux poids lourds du cinéma français avec Catherine Deneuve et Guillaume Canet mais aussi d'une révélation avec Adèle Haenel, complètement bluffante dans ce rôle. J'ai trouvé cette histoire intéressante et plutôt objective puisqu'on a du mal à se faire une idée encore à la fin. Seul bémol, j'ai trouvé la fin du film complètement inutile pour la compréhension de l'histoire, je ne vais pas donner plus de détails pour ne pas spoiler, ceux qui ont vu le film comprendront.
Jamais le cinéma n'aura autant fait écho à l'actualité. Le 11 avril 2014, Maurice Agnelet est condamné à vingt ans de prison pour le meurtre d'Agnès Le Roux. Trois mois plus tard, André Téchiné sort son nouveau film, L'homme qu'on aimait trop, adaptation de ce fait divers ayant déferler les chroniques pendant plus de trente ans. Verdict ?
L'homme de Rendez-vous nous livre ici un film très sage portant trop sur les faits historiques, d'où un regard cinématographique amoindri. La première partie sur les magouilles de casino dont, soyons sérieux, nous nous fichons quelque peu, est trop longue. Certes, elle est nécessaire pour appréhender l'esprit calculateur de Maurice Agnelet, mais trop descriptive et pas assez psychologique pour apprécier cette œuvre à sa juste valeur.
Quant à la seconde partie, portant sur la relation d'Agnès et de l'avocat, elle est malheureusement assez décevante. Si Canet (fascinant avec ce soupçon d'obscurité constante) et Haenel (déchirante avec cette carapace renfermant une addiction destructrice) campent parfaitement leur rôle, la narration et les mises en situation ne leurs permettent pas d'exploiter cette liaison pleine d’ambiguïté. Peut-être est-ce l'effet escompté pour Téchiné mais pas pour nous, spectateurs qui cherchions autre chose dans ce fait divers au potentiel indéniable.
En effet, le rapport tumultueux qu'entretiennent Agnès et sa mère est réussie. Deneuve est une nouvelle fois brillante en incarnant un personnage paradoxale, à la fois mère aimante et femme d'affaires inflexible. Mais ce scénario semble rester en surface, comme si le réalisateur avait peur de donner un avis trop prononcé sur une affaire encore irrésolue. Nous restons alors, irrévocablement, sur notre faim.
Bien que le film mette en avant Maurice dès le titre, c'est véritablement Agnès, interprétée par l'excellente Adèle Haenel et la fascinante profondeur bleue de son regard, qui donne tout son intérêt au film. Sans avoir suivi le fait divers, sans même en avoir jamais entendu parlé, je trouve très dommage que la disparition d'Agnès devienne, une demi heure avant la fin du film, l'intrigue principale. On sort du cinéma en se demandant les uns les autres : "Alors, tu penses qu'il l'a tuée?", et on loupe ce que Téchiné a vraiment réussi : la première heure et demi, lorsqu'il nous livre une passion amoureuse unilatérale comme on n'en fait plus, avec son lot de pleurs et de cris de désespoir, le tout d'une manière très subtile toujours excessive mais jamais surfaite. Alors lorsque, tout à coup, cette terrible histoire d'amour devient le prétexte à une enquête policière, que Téchiné laisse tomber les corps qui se mangent et les coeurs qui hurlent au profit d'une salle de tribunal austère et sans intérêt où la seule façon de créer de l'émotion est de repasser les enregistrements d'Agnès pleurant sur un répondeur, pour moi, tout retombe à plat.
Un film captivant pour son jeu sur l'ambivalence de la culpabilité de Maurice Agnelet. Le mélange des émotions et des sentiments est intéressant cependant la réalisation est quelque peu décevante.
Emouvante Catherine Deneuve. Emouvante dans un rôle qui ne l’est pas puisqu’elle y incarne une femme qui se veut d’être dure et froide. Elle donne là tout son talent d’immense comédienne en interprètant le rôle de Renée Le Roux. Malheureusement, c’est sans doute la seule belle réussite de ce film bancal dont la réalisation manque, soit d’ambition, soit de talent. Il faut bien admettre qu’André Téchiné, n’excelle pas dans la réalisation de faits divers. Il nous l’avais déjà prouvé dans « la fille qui RER » et il nous le confirme avec celui ci. A voir cependant pour admirer la performance de Catherine Deneuve qui reste immanquablement une des meilleures Actrices Française.
André Téchiné est bien meilleur dans les drames feutrés et les fictions romanesques que dans les adaptations de faits divers. Après le supplice « La fille du RER », il le prouve encore avec cette très moyenne illustration de l’affaire Maurice Agnelet/Agnès Leroux. Outre une dernière partie qui se déroule de nos jours et qui s’avère complètement inutile où Guillaume Canet est ridiculement grimé (renvoyez sa maquilleuse !), le film a trop le cul entre deux chaises pour être convaincant. En effet, après une première partie plutôt réussie qui pose les bases et relate les faits de manière forcément subjective, la seconde partie se dilue entre drame passionnel et chronique judiciaire sans jamais savoir vers lequel des deux genres aller. A ne pas choisir, on a l’impression que Téchiné perd les rennes de son film. En résulte, un déséquilibre narratif flagrant et surtout une œuvre bancale et inaboutie perdant tout son intérêt à mesure que passent les minutes. Rendons cependant grâce aux acteurs qui sauvent en partie le film de l’ennui poli lors de la seconde heure. Catherine Deneuve est comme toujours impériale tandis que Guillaume Canet s’en tire avec les honneurs en jouant la sobriété sur la partition d’un rôle qui n’était pas facile sur le papier. Mais après « Suzanne », Adèle Haenel confirme qu’elle est une des jeunes actrices françaises sur lesquelles il faudra désormais compter.