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    L'Homme qu'on aimait trop
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    3,0
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    Moumoute Helmut
    Moumoute Helmut

    4 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Excellente prestation d'Adèle Haenel. Le début est prenant puis la seconde partie inutile. Même pas engagé, ce film ne dénonce rien des travers de la justice niçoise de l'époque. Bref, on peut largement regarder autre chose à la télé. Il s'agit d'un documentaire factuel sur une bien triste histoire non-élucidée.
    OCollus
    OCollus

    67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2015
    Un film troublant sur cette histoire sordide. On ne s’ennuie pas dans ce film rythmé au cordeau sans aucune relâche ou la caméra d’André Téchiné sait nous montrer l’intimité des personnages. La mise en scène est précise et le jeu des acteurs oscille entre humanité et cynisme dans un juste équilibre, tout en maintenant une tension impalpable qui ne peut aboutir qu’a une issu dramatique. Magistral ! Petit coup de cœur pour la froideur manipulatrice de Guillaume Canet et pour les prestations d’Adèle Haenel et Catherine Deneuve.
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Décidément, Techiné est une valeur sûre du cinéma français et IL TOURNE ! Sa filmographie s'étoffe d'années en années et si quelques oeuvres "intermédiaires" (années 2000) me semblaient moins intéressantes, il vient de signer coup sur coup des films plus qu'honorables. Celui-ci est bien servi par l'interprétation : de la vétéran Deneuve à la jeune Adèle en passant par le polyvalent Canet ! A voir.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    186 abonnés 1 865 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Téchiné a choisi de se concentrer sur les relations entre les trois principaux personnages : la mère, la fille et l'amant. Celles-ci sont décrites avec beaucoup de finesse psychologique. Il s'est un peu désintéressé de la partie judiciaire, de sorte que nous restons un peu sur notre faim. Nous ne saurions rien de nouveau sur l'énigme et le réalisateur n'a pas pris partie. Les trois comédiens sont impeccables, très crédibles, y compris Canet que je n'apprécie pas trop d'ordinaire. Son côté lisse laisse planer le mystère sur sa véritable personnalité. Il est un peu surprenant que certains critiques éreintent ce film qui tient parfaitement la distance, sans la moindre fausse note. Ce drame humain parvient à émouvoir bien que les protagonistes appartiennent à des milieux sociaux assez peu intéressants. Une réussite en dépit de l'inévitable ambigüité de la chute.
    Hastur64
    Hastur64

    206 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2015
    “L’homme qu’on aimait trop” avait tout pour plaire, une bande-annonce intrigante, un réalisateur plus que talentueux et un trio d’acteurs grand luxe : Catherine Deneuve (La star), Guillaume Canet (acteur et réalisateur doué) et Adèle Haenel (l’actrice montante). Hélas, le résultat s’est avéré bien loin, pour ne pas dire pas du tout, à la hauteur de nos espérances. Le film est une vision, une interprétation du fait divers et de la longue histoire judiciaire qui a suivi, la disparition (on ne sait toujours pas formellement si elle est morte) d’Agnès Le Roux et de l’implication ou pas de son amant le sulfureux avocat niçois Maurice Agnelet. De ce tragique fait-divers le réalisateur s’est, de son propre aveux, concentré sur le triangle Agnès Le Roux, Maurice Agnelet et Renée Le Roux. Malheureusement cela n’est jamais vraiment passionnant et si l’on excepte les tractations et les luttes pour l’achat du Palais de La Méditerranée, le scénario se perd dans l’histoire d’amour tumultueuse Le Roux/Agnelet, qui n’arrive jamais à être autre chose que froide et insipide. On ne croit jamais à Adèle Haenel en tant qu’Agnès Le Roux, tant son jeu manque de légèreté et est trop brut pour qu’on y voit l’héritière de bonne famille. Guillaume Canet est à peine moins décevant, tant son jeu est glacial et manque du charme qui, de l’aveu de beaucoup, se dégageait d’Agnelet. La seule qui tire son épingle du jeu est Catherine Deneuve qui joue avec beaucoup de brio cette femme qui essaie de sauver son patrimoine, puis de savoir la vérité sur la disparition de sa fille. La partie judiciaire est en outre assez rapidement expédiée, à tel point qu’on se demande pourquoi le réalisateur l’a conservée tant elle parait anecdotique, presque imposée par rapport au reste du film. Un drame poussif, froid et finalement peu intéressant. Pas vraiment indispensable à voir.
    soulman
    soulman

    72 abonnés 1 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2015
    Comme pour "La fille du RER", Téchiné choisit de mettre en images un fait divers. Si on est bien loin de l'univers romanesque du cinéaste, marqué par de superbes réussites ("Hôtel des Amériques", "Le lieu du crime"...), on retrouve cependant son talent dans la peinture de personnages complexes (l'avocat) et dans une direction d'acteurs toujours juste (remarquable trio).
    J'ai pour ma part été captivé par les 4/5 du film ; je trouve que le récit se délite quelque peu après la disparition du personnage d’Agnès et que le procès manque singulièrement de vie. Cela reste nonobstant une oeuvre intéressante, à voir sans aucun doute.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 068 abonnés 4 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2015
    Comme il l'avait fait avec "la fille du RER" (2009) , André Téchiné s'empare d'un fait divers avec "L'homme qu'on aimait trop" inspiré de l'affaire Leroux liée à la disparition restée sans explication de la fille de Renée Leroux (Catherine Deneuve) propriétaire du Palais de la Méditerranée, casino niçois enjeu dans les années 1970 de la guerre d'influence que se livraient l'homme d'affaires sulfureux Jean-Dominique Fratoni et le groupe Barrère. Disparue le 1er novembre 1977, Agnès Leroux (Adèle Haenel) n'a depuis jamais donné signe de vie. Son amant Maurice Agnelet (Guillaume Canet) qui avait procuration sur le compte suisse de la jeune femme où il avait fait d'importants retraits peu avant sa disparition est le principal suspect. L'affaire aux multiples rebondissements judiciaires n'est pas encore close en 2015. Téchiné qui adapte le livre écrit par Renée Leroux ("Une femme face à la mafia") s'intéresse moins aux contours de l'affaire qu'à la relation ambigüe entre ses trois protagonistes dont il s'efforce de démêler les liens de dépendance et de répulsion qui se sont alternativement noués depuis le retour d'Afrique d'Agnès. Maurice Agnelet est présenté comme un Rastignac aux petits pieds, très vite dépassé par l'amour fou et morbide que lui voue la jeune héritière en déshérence affective face à une mère absorbée par sa passion pour les tables de jeu . Téchiné montre que le drame était inéluctable mais prudemment il laisse toutes les pistes ouvertes. Comme toujours chez lui ce sont les acteurs qui éclairent son cinéma et le trio vedette porte avec une grande subtilité cette histoire inextricable qui chemine sans coup férir vers son issue fatale. Guillaume Canet dont le visage poupon peut en un instant se refermer distille une inquiétante séduction qui enrichit un peu plus une palette de jeu que l'on pouvait à tort croire limitée. Adèle Haenel, femme-enfant solitaire tout à la fois obstinée et angoissée montre comme dans "Les combattants" de Thomas Cailley (2014) que sa féminité singulière et fougueuse peut lui ouvrir des horizons infinis dans un cinéma français souvent un peu trop sage. Quant à Catherine Deneuve actrice fétiche de Téchiné elle est tout simplement somptueuse en mère incapable d'aimer sa fille autant qu'elle le voudrait. Téchiné qui ancre ici davantage son cinéma dans le social concret a-t-il comme certains le lui reprochent, délaissé une partie de sa fibre romantique ? Ce serait assurément un mauvais procès à lui faire.
    Caine78
    Caine78

    6 251 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2015
    André Téchiné, c'est rarement enthousiasmant, mais c'est souvent intéressant et plutôt bien réalisé. C'est exactement le cas de « L'Homme qu'on aimait trop », inspiré de l'affaire Le Roux - Agnelet ayant défrayé la chronique à partir des années 70. Le traitement est assez subtil, la démonstration bien faite, le cinéaste n'oubliant pas d'apporter la nuance et le recul nécessaire pour rendre tous les personnages un minimum intéressants et complexes, sans jamais les idéaliser (ni les charger d'ailleurs). Cela donne de bons moments, le scénario et les dialogues étant suffisamment écrits pour que cela fonctionne. Côté casting, si Guillaume Canet ne s'en sort pas mal, c'est surtout Catherine Deneuve dans un rôle sur mesure et Adèle Haenel qui séduisent, la beauté étrange et le jeu si singulier de cette dernière apportant un petit supplément de mystère à une histoire déjà relativement intéressante (malgré son côté très grand-bourgeois). Dommage que le dernier quart s'embourbe dans des scènes de procès lourdaudes et bavardes assez peu dans le ton du film, venant dissiper le mystère qui faisait jusque-là sa force, nous laissant ainsi sur une note plus mitigée. Du bon cinéma donc, juste légèrement terni par son dénouement : pas un film que l'on aime trop, plutôt assez bien.
    Kubrock68
    Kubrock68

    37 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Un conseiller d'une famille riche devient plus que cela. C'est tiré d'une histoire vraie et un peu romancé.
    Le trio d'acteur nous captive, adèle haenel en tête. La réalisation est subtile et l'histoire captivante. Que cela fait du bien de voir un bon film. Les décors sont magnifiques. Ce qui est particulièrement bien rendu c'est le mystère qui accompagne cette histoire, aujourd'hui encore.
    ned123
    ned123

    138 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2015
    J'ai vu un film.. particulièrement intense et intéressant dans sa manière de nous présenter l'affaire Agnès Le Roux (Adèle Haenel)... Avec Maurice Agnelet (Guillaume Canet) et Renée Le Roux (Catherine Deneuve)... Le film, inspiré d'une histoire nous présente les protagonistes, leurs comportements, leurs motivations, leurs failles, sans jamais prendre partie... Et c'est un film qui se déroule sans que le spectateur ne puisse réellement prendre partie. C'est un film assez ambigu sur l'histoire. Maintenant, la réalisation est plutôt bien réussie, même si je n'ai pas trouvé très forte la reconstitution des années 70... La lumière, les coupes des cheveux ou les habits... Et la guerre des Casinos a été traité un peu trop en arrière-plan... Cela dit, on passe un excellent moment, avec des comédiens qui habitent leurs personnages. Ce qui m'a également beaucoup marqué, c'est la distance de la réalisation... L'émotion est contenue, les sentiments contrôlés (sauf ceux d'Agnès Le Roux, Adèle Haenel est vraiment impressionnante).
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    25 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2015
    Film très réussi de Téchiné sur un fait divers niçois bien connu. Deneuve et Haendel sont remarquables mais Canet lui pêche un peu dans ce rôle et n'est pas très crédible. On passe un excellent moment !!!
    Jérémy J
    Jérémy J

    29 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2015
    un film trop long et lent... dur de s'attaché et pas assez psychologique à mon gout... L'histoire est très intéressante par contre.
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    On entend régulièrement parler de cette affaire qui date de la fin des années 70. Et pour cause : il y a moults procès et des rebondissements récents qui sont certainement intervenus pendant ou après le tournage de ce film. Téchiné se l'approprie et avec les avertissements d'usage nous passionne pour cette histoire sur fond de lutte familiale et mafieuse autour de la gestion à l'ancienne d'une entreprise qu'il aurait fallu confier à des professionnels. Force de cette évocation, l'absence de parti pris de réalisateur qui se garde bien de désigner un coupable. C'est bien entendu les rapports entre les hommes, les femmes, qui l'intéressent et finalement tout le monde semble avoir sa responsabilité ici. Même si ce Maurice Agnelet est quand même un personnage bien trouble, ce qui d'ailleurs me désespère au plus haut point : "L'homme qu'on aimait trop", pourquoi c'est lui et pas quelqu'un d'honnête comme moi ?
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    17 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    Une reconstitution réussie de l'affaire Le Roux-Agnelet, en dépit de quelques clichés ici ou là. Les décors, les costumes jusqu'aux ambiances sont fidèles au souvenir que l'on garde des années 70. L'interprétation est irréprochable.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    192 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Oui, on peut rêver du film qu'un Fincher aurait pu composer à partir d'un fait divers aussi riche, complexe et passionnant : l'univers du jeu et du luxe, la mafia calabrese, une riche héritière désaxée, un petit avocat minable, froid et manipulateur, une disparition "antonionienne" jamais expliquée... Ce film là défile dans notre esprit pendant que l'on s'ennuie poliment devant le pensum désarticulé et privé du moindre sens cinématographique que Téchiné nous pondu. Mais l'on peut aussi rêver au film solaire, déchiré et déchirant que Téchiné aurait réalisé voici plus de 20 ans : douleurs et vertige de l'amour absurde, illogique et condamné. Les vestiges de ce cinéma-là, que nous avons tant aimé, subsistent ça et là, mais avec une maladresse et un manque de justesse terribles : même l'excellente Adèle Haenel ne passe pas, frôle le ridicule, ou tout au moins le contresens dans ses scènes "d'émotion" qui nous irritent plus qu'elles nous touchent. "L'homme qu'on aimait trop" est pire qu'un mauvais film, c'est un objet inutile et un échec sans appel pour celui qui fut naguère un grand réalisateur français.
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