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Jonathan M
136 abonnés
1 528 critiques
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3,0
Publiée le 23 juillet 2014
Les critiques qui énoncent l'idée que le film reprend de manière bêta les faits sans une once de recherche sont des balivernes. Je préfère le signaler car j'en ai vu vraiment beaucoup ce qui est étonnant. Les 3/4 du film sont antérieur au (crime?) donc à l'affaire simplement. Téchiné a voulu établir une démarche de "pourquoi çà? pourquoi comme çà?". En d'autre terme, essayer de trouver une clé qui semble inexistante pourtant. Fiction pur et dur au final, juste il faut retenir la perf', car s'en ai vraiment une, d'Adèle Haenel. Petite qui devient grande, Deneuve à sa remplaçante, en plus cascou.
un excellent film qui pose des questions ne donne pas de réponse des acteurs au top magistraux Catherine Deneuve et Guillaume Canet sont excellents celle qui joue Agnes Leroux également la manipulation est parfaitement décrite jusqu'au bout compte tenu de la longueur du procés à recommander
"L'Homme qu'on aimait trop" transcende le fait divers bien réel et médiatisé, grâce à une étude fouillée et intelligente de chaque protagoniste de cette histoire vraie... Et c'est bien là toute la force et la raison d'être de ce film très réussi qui révèle trois acteurs étonnants d'autant plus que Guillaume Canet et Catherine Deneuve n'ont pas toujours mes faveurs sauf depuis, il est vrai, quelque temps ! Car ici, c'est avec un vrai régal qu'on se surprend à apprécier intensément leur prestation respective en plus du jeu remarquable et puissant d'Adèle Haenel qui le plus souvent crève l'écran par sa composition. Quant à Catherine Deneuve, on remarque qu'une fois de plus, elle est encore dans la peau d'une mère aux relations difficiles avec son enfant, tant sur le plan de l'approche, la communication que sur celui de l'écoute, malgré un amour présent évident ! Ces trois personnages, suite à la manipulation qui va opérer entre eux, vont devenir tout l'intérêt de ce film avec une étude passionnante de l'évolution des rapports des uns envers les autres. Bien sûr, c'est la relation entre l'avocat Maurice et Agnès qui va ensuite maintenir le suspens à travers le mal être et l'angoisse, frisant la folie de l'une et l'encombrement et la gêne que cela procure chez l'autre ! Un questionnement intéressant jaillit d'ailleurs très vite de cette histoire, si meurtre il y a eu, au sujet du geste fou de cet homme qui avait bien d'autres solutions en main pour s'échapper de cette situation, avec sa position d'homme de loi, qu'on a d'ailleurs bien du mal à comprendre ! Ces acteurs tous extrêmement bien dirigés par Téchiné sur un scénario certes prévu et connu à l'avance mais efficace malgré tout, donnent un film axé sur les rapports humains d'une grande profondeur. Au final, une très bonne réflexion sur l'argent, le pouvoir, le dessous des cartes et toute la manipulation des hommes qui en découle inévitablement !
Techiné retrace ĺ´affaire Agnes Leroux avec honnêteté même si il a tendance à préférer ses scènes intimistes en négligeant le reste. L impression générale reste la parfaite adéquation entre histoire vraie et dramaturgie filmique. Catherine Deneuve, Adèle Haenel et Judith Chemla hissent le film en nous éblouissant.
Malgré un film très long, on est immédiatement happé par le jeu des acteurs (moi qui suis anti Canet, je l'ai trouvé formidable). Catherine Deneuve est touchante, Et Adèle Haenel (césarisée 2nd rôle féminin cette année pour "Suzanne") perce littéralement l'écran. c'est une grand actrice en devenir elle est a suivre de très près.
Le réalisateur agit uniquement comme un observateur qui laisse part au jeu d'acteur. Enfin un scénario de film avec une histoire "vrai" qui assume sa part scénarisé.
une histoire qui parait simple mais qui finalement reste très complexe. qui connait la vérité, qui ment, en tout cas magnifique film superbement interprété. pas de prise de position mais des faits uniquement des faits. Adèle Haenel est prodigieuse.
Un bon film avec de très bons acteurs surtout Adèle Haenel stupéfiante de naturel, et bien que je connaisse la fin de ce tragique fait divers, je ne me suis pas ennuyée une seconde
Sans revenir sur le synopsis, ce film reprend un fait divers, à l’origine d’une chronique judiciaire, dès les origines de la rencontre entre Agnès Le Roux (Adèle Haenel) et Maurice Agnelet (Guillaume Canet).
Je n’ai pas été sensible au résultat que j’ai trouvé sans intérêt ou presque… Le bémol revient à Adèle Haenel, portée au pinacle, qui réussit à transmettre, avec un parfait naturel, chacune des émotions de joie, de tristesse ou de détresse. D’ailleurs, la bande annonce m’a convaincu d’aller voir ce film, uniquement pour l’interprétation de l’actrice, qui m’avait déjà transporté par sa prestation dans « les diables ».
Voici, dans la tradition des films français, l’histoire connue et archi documentée de Maurice Agnelet et Agène Leroux. Attention, comme il a été dit durant la promotion du film et juste avant son commencement, il s’agit d’un film romancé quant à la relation entre les deux personnages. Ce qu’ils se sont dits, ce qu’ils se sont faits est forcément imaginé par les auteurs du films. N’attendez donc pas de révélations ou d’avis tranché dans ce film quant à la culpabilité d’Agnelet, vous n’en aurez pas! Le film s’attache à comprendre, à expliquer la relation d’Agnès et Maurice. On voit le déroulement de cette passion (du moins pour elle) jusqu’à sa disparition, à ce jour toujours inexpliquée. On cherche à nous montrer qui était Maurice Agnelet, à mon sens sans le charger ni l’innocenter. Et, effectivement, c’était un homme ambitieux, qui aimait sa liberté plus que ses maîtresses et l’argent, semble-t-il plus encore. Rien ne lui est épargné et il est loin de passer pour un saint. Quant à Agnès, elle qui sort d’un divorce sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Et après une relation purement amicale, ce qu’elle veut, c’est Maurice Agnelet, avec tous les risques que cela comporte [...]. En arrière plan de cette relation, se déroule la guerre des casinos de Nice: entre Renée Leroux et Fratoni, son grand rivale. Evidemment, Agnès aura une place centrale puisque décisive quant à la décision de l’avenir du Palais, appartenant en partie à sa famille. Guillaume Canet est juste. Lui qui dit avoir contacter Maurice Agnelet afin de s’en imprégner joue bien, sans pour cela être extraordinaire non plus (ce que le personnage ne demande pas d’ailleurs. Il joue très bien le manipulateur/séducteur avec cet air toujours en retrait, comme si ce qui se passait ne le concernait jamais vraiment alors qu’il en est le point central. Adèle Haenel est.. comment dire. Profondément agaçante. Je pense qu’elle a dû boire l’équivalent de trois piscines durant le tournage car elle pleure à peu près à chaque scène (en même temps son personnage est désespéré mais bon…). Mais surtout, elle a l’air d’avoir seize ans et demi alors pour réussir à imaginer une femme de caractère, déjà mariée et qui revient d’Afrique, ça n’est pas du tout évident!! Et puis je sais que certaines femmes amoureuses, qu’elle aient 16 ou 77 ans sont follement hystérique d’amour mais là quand même. J’avais de la peine en imaginant que la vraie Agnès Leroux ait pu souffrir à ce point du désamour de son amant. La phrase fatale pour moi restera "mais enfin, je t’apprécie moins que tu ne m’aimes, je sais, mais que veux-tu que j’y fasse?!" [...] Bon sinon, on ne va pas voir le film pour une réponse, je l’ai déjà dit donc dans l’ensemble, on peut dire qu’il est satisfaisant. Après ça reste un film français avec tout ce que ce l’a implique: mélo, mauvais jeu des troisièmes rôles, sur-prononciation (Adèle Haenel c’est juste pas possible). Note: 12/20