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Juleslapeuf
2 abonnés
140 critiques
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3,5
Publiée le 16 mai 2024
Merci de m'avoir fait découvrir Rachid Taha. Avec peu de moyens, il nous fait découvrir l'ambiance des (très) grandes écoles de commerce. Encore une fois on ne croit pas totalement aux mélanges sociaux, mais bon ça fait partie du jeu. Je n'ai pas grand chose à dire de mal de ce film, qui m'a diverti et questionné sur ces univers macabres, glauques et sans pitié, sous couverts de fête, réseautage et sourires. Pas mal, même si le propos n'est pas toujours très bien saisi
La crême des beaufs de l'élite libérale dans leur prépa y reproduit des schémas hideux qui ruissellent sur leurs neurones formatés et leur arrogante bêtise. Ces enfants gâtés (gâteux?) se pensent maîtres du jeu et sont évidemment les premiers esclaves du système dont ils seront bientôt promoteurs zélés. Un nid de boutonneux crétins et de futures vipères d'entreprises qui sauront appliquer dans la "vraie" vie les méthodes inhumaines qu'ils auront intégrés dans cette "crême", sagement enfermés dans leur classe, prédestinés, narcissiques, écrasants, autosatisfaits et boursouflés par la passion du fric et surtout du cul au format pornographique. Ces jeunes tdc basiques à l'hédonisme foireux et au petit monde étriqué inspirent au mieux la pitié, au pire le plus grand mépris. Quel intérêt dans ce film qui hésite à peine entre satire et sympathie pour les futurs salauds en réseau? Aucun rire, pas même un sourire devant ce pâté affligeant au service des futures dominants cyniques et des corps féminins tous bien moulés car la misogynie a bien sûr toute sa place dans ce commerce idiot. Quant à la satire, la peur empêche de toute évidence l'auteur de franchir le pas et s'y risquer, dommage. Le ton est tristement révérencieux là où il devrait être sardonique. Pour quelle valeur? Autant que le pschitt d'un Coca zéro!
Un pétard mouillé qui paraissait subversif mais se vautre dans le téléfilm M6. Les personnages sont fades et creux, le rythme absent, le real à juste voulu traiter des grandes écoles en bricolant un scénario et en invitant ses potes musiciens.
L'eau à la bouche. Attiser par une curiosité que m'avait déjà offert ses précédents films, le petit Chapiron croisa la route du méchant loup. Je te crèmerais mes enfants. Passe moi d'abord la crème que je te fouette. Provocation!!!
En voulant s'immiscer dans le monde de l'étude du commerce, on se retrouve face à un film bancal et peu rythmé où l'on est au final plus perdu que diverti. À éviter...
Ce film ne m'a pas beaucoup plu. Il s'est avéré plat, attendu, sans surprises. Si quelques concepts d'économie ont été balancés pour donner le change au niveau intellectuel, il semble que globalement l'abondance de clichés pèse trop lourd. Alice Isaaz, en lesbienne qui prend part partiellement aux activités de l'école, ne m'a que peu convaincue. L'un des seuls atouts du film me semble être que l'atmosphère sectaire de certaines écoles du trouve dépeinte assez fidèlement. Le scénario ne tient malheureusement pas la route, avec une fin qui m'a faite rire devant l'absurdité évidente. En résumé, c'est un film qui se veut avant-gardiste et révélateur, mais qui se plante. Dommage.
J’ai pris plaisir à revoir ce film. Le début est vraiment excellent, l’ambiance festive des grandes écoles est très bien rendue, les dialogues sont plutôt savoureux et originaux. Les comédiens jouent très justes. Mais le problème c’est tout le reste de l’histoire ! Les rapports entre personnages ne sont pas assez approfondis, et il n’y a aucune évolution psychologique au cours du film. L’histoire et les personnages sont très statiques. On a l’impression de voir une succession de scénettes. Tout ça manque d’épaisseur ! Cela devient particulièrement flagrant dans les 20 dernières minutes du film. On sent que le réalisateur ne savait pas comment finir son film. L’histoire entre Dan et la métisse est complètement bancale, absolument pas crédible. Et la dernière scène du film est complètement hors-sujet. Je suis en désaccord avec certaines critiques de spectateurs qui reprochent au film d’avoir foiré son étude sociologique. Si vous voulez une critique sociale, il faut lire Marx. NB : Un point qui m’a surpris est le traitement réservé au personnage de Jaffar. Il est très présent au début du film, puis pouf, il disparait complètement dans la 2ème partie du film (y’a t’il eu de grosses coupes au montage ?).
La crème de la crème, passe crème. Bien que l'ironie du titre est plaisante, ce film de Chapiron est fort car il raconte notre monde sans hypocrisie. Je le classe dans une comédie générationnelle, qui nous permet de mettre un pied dans ces écoles "d'élites" et nous plonge dans son folklore trash des soirées, où l'art de tisser des liens est galvanisant. Tiercé gagnant de jeunes comédiens. Alice Isaaz est très forte !
Excellent et les gens qui disent oui ça dénigre les grandes écoles... lisez leur message il explique que dans la réalité c’est pas ça et que c’est juste un film, donc regardez pas si vous aimez pas voilà !
C’est un film quelconque qui se veut ludique mais qui dépeint une grande école avec des caricatures invraisemblables, les jeunes ne sont pas aussi débiles qu’ils sont filmés. Le scénario est débile, je n’ai pas trouvé que c’était bien joué, je n’ai jamais adhéré à cette histoire et fin aurait pu s’écrire ouf !
Kim Chapiron nous projette dans une grande business school parisienne où trois jeunes étudiants décident de se lancer dans un business de maquereau-économie en aidant des étudiants en quête de fille à coucher pour accroitre leur réputation. L'histoire est assez prévisible, en plus d'être peu crédible, ce malgré la bonne interprétation. spoiler: La fin, quant à elle, est aussi soudaine que niaise. Chapiron nous livre un film déconnecté de la réalité qui ne redore pas le blason de la jeunesse, encore moins celle issue des grandes écoles.
Bienvenue dans la quatrième dimension ce film met en scène ce qui se passe dans la tête d'étudiants mais en aucun cas une quelconque réalité. Pour le coup on a vraiment l'impression de regarder un téléfilm ou une série. Cela l'actrice sauve un peu le film par son jeu.