Derniers Avis : La Crème de la Crème - Page 20

Des jeunes acteurs pleins de talent dans ce film qui sent quand meme la morosité.

Malgré les acteurs et la bande annonce prometteuse on est aux antipodes de la puissance et de la complexité d'un film comme The Social Network... Ce film ouvre des pistes de lecture mais n'en exploite aucunes. On a donc une succession de bouts de films mis les uns à la suite des autres, mais cela ne fait malheureusement pas un film ! Personnages poussifs et caricaturaux, scènes bourrés de stéréotypes (les prolos !), la prostitution est là juste comme prétexte (on rêve !!), dialogues de sitcoms de M6... (mais une très bonne actrice !) Quand on voit à côté l'ambition d'un film sorti au même moment, Eastern Boys de Robin Campillo, on est juste très mal à l'aise. Chapiron nous dit que face au cynisme ambiant il nous reste l'amour, on peut tomber amoureux de quelqu'un d'une autre classe sociale. Oui le sujet est l'amour et la morale, on a compris ! Mais si on n'en parle pas c'est parce que le réalisateur échoue même à nous raconter quelque chose d'intelligent et d'intelligible, avec des enjeux forts. On s'embourbe très vite dans une pauvre histoire d'amour romantique entre deux ados. Avec un sujet subversif et passionnant on pouvait s'attendre à ce qu'on nous prenne comme des adultes. Finalement l'affiche allumeuse et banale résume bien le film.

Je suis dans une école de commerce. J'ai 20 ans. Je ne vais qu'en cours, le reste je le laisse de côté. et avec la pression sociale, c'est dur.

Ce qu'y se passe dans ses "soirées" pour "se consitutuer un réseau", ce p&@## de réseau comme l'appel la génération X, c'est pire, c'est dégueulasse. J'y ai mis une fois les pieds, histoire de voir. Une fois pas deux. Je suis vaccinée, merci.

Pas de réseau de prostitution aujourd'hui, y en a plus besoin.
Le sexe est une monnaie d'échange comme une autre. Vous ne me croyez pas ? allez y pour voir. Et oui, "les lacs du Connemara" finissent bien souvent ces "soirées".

Les équipes dirigeantes de ces écoles de commerce ou d'ingénieurs ? elles balancent un discours du "c'est pas bien" au début d'année et après ferment les yeux sur tout, sur TOUT : la drogue, le sexe, l'alcool et les trafiques de tout type.

Et c'est ça "l"élite" qui est soit disant appelé à manager ??? Ouvrez les yeux !

Ces écoles, comme d'autres filières d'études supérieures sont nazes et détruisent les personnes à un point abyssale.
Le système doit changer. En repensant complètement les études supérieures. Recevoir des étudiants uniquement dans chacune des filières qui ont un job à la clé avec des entreprises qui s'engagent noir sur blanc à recruter un certain nombre des diplômés après formation, et tant pis si ça dur 5 ans ou plus. Il a tant de choses à connaître sur tant de sujets différents.
Restera le domaine artistique ouvert à ceux qui auront une vraie volonté d'y faire leur trou, pas ceux qui y vont style 'voie de garage'.

Et la possibilité pour tout le monde de reprendre à tout moment de sa vie des études complètes, si on a envie de tout reprendre à zéro, pourquoi pas si on est motivé ?

Je ne répondrai pas à vos commentaires si vous en avez après ce post. C'est mon opinion. Et j'ai pas envie d'en faire un débat stérile avec un point Godwin qui viendra tôt ou tard.

Très intéressent et malin ... Étrange et fascinant à la fois. Bon film. Bonne bande son, bons acteurs. Scénario original (cf : le film sur Facebook... )

La crème de la crème est un film complètement raté malgré un sujet intéressant (prostitution dans les grandes écoles), la faute à un scénario poussif, cliché et caricatural sans jamais être amusant (on n'en fait ou trop ou pas assez) et pas assez sérieux et réfléchi pour nous captiver. Les dialogues digne d'une mauvaise sitcom et les situations téléphonées n'arrêtent pas de pleuvoir et les personnages restent des des stéréotypes d'une grande platitude, jamais incarnées. Bref, la crème de la crème n'est ni une critique sociale ni un film trash, c'est juste une sorte de condensé médiocres de pleins de sous-genre mis bout à bout sans aucune imagination ni originalité. On retiendra que les vendeuses se prostituent facilement et que les étudiants en école d'ingé sont des puceaux désespéré que dire de l'opposition famille bourgeoise, famille modeste: d'une ringardise surprenante. Si on retiendra une scène amusante sous ecstasy, cette crème de la crème est une oeuvre bien décevante de la part de Kim Chapiron qu'on a connu beaucoup plus inspiré avec Dog Pound...

Honnêtement, en regardant la bande annonce je me disais "ça va être cliché sur cliché", et en sortant de la salle de cinéma, j'étais finalement très content. Le film est bien tourné autour des sentiments amoureux. Le casting est convaincant et la BO est juste dingue. Beaucoup d'humour également, à de nombreuses fois les spectateurs dans la salle de cinéma riaient de bon coeur. Un bon film à aller voir !

Des personnages sincères et attachants, des dialogues travaillés: malgré quelques clichés trop en lourdeur (Sardou et Carla Bruni, ça pèse et on s'en passerait bien) Chapiron nous livre un nouvel opus plutôt réussi dont on sort avec un ressenti à mi-chemin entre The Bling Ring et Social Network.

C'est compliqué, Les gazelles, la Crème de la crème : magnifique cette vision des femmes dans le cinéma français dit moderne. Soit des connes, soit des putes.

Après son départ aux Etats Unis pour réaliser son second long métrage Dog Pound, on pensait que le réalisateur Kim Chapiron était dorénavant perdu pour la France. Ce n’est en fait pas la frilosité des producteurs français qui a fait fuir le metteur en scène de l’incroyable Sheitan mais les contraintes scénaristiques d’une histoire qui ne pouvait pas se dérouler chez nous. La preuve en est le voici de retour avec La Crème De La Crème, nouveau brûlot sous forme de pavée dans la mare des grandes écoles de commerce françaises.

A force de ne jamais réussir à draguer une fille de son école, Dan a fait de ses déboires sentimentaux une véritable théorie économique. Il en est tellement convaincant que Kelliah, jeune étudiante fraîchement débarquée dans l’école le suit dans son expérience. En permettant aux garçons les moins populaires de s’afficher auprès d’une créature de rêve, leur côte va monter en flèche et ils pourront enfin coucher avec toutes les filles dont ils osaient rêver. L’expérience étant plus que convaincante, ils se font convaincre par Louis de la pousser encore plus loin…

Si on ne compte plus les innombrables films qui se déroulent dans des campus américains, rares sont les exemples français. Comme si les murs des grandes écoles de commerce françaises étaient des barrières infranchissables pour le commun des mortels qui ne méritent pas de savoir comment est formée La Crème De La Crème qui deviendront les têtes pensantes de notre économie. A grand coup de butoir, Kim Chapiron explose les murs pour nous montrer une vérité qu’il valait en fait vraiment mieux cacher.

Il ne faut que quelques minutes pour voir le vernis s’écailler, voir cette soi-disant élite passer son temps soir après soir à se bourrer la gueule et se foutre littéralement des cours après deux dures années préparatoires ne donnent vraiment pas envie d’aller les côtoyer. Si ces jeunes alcooliques mondains qui beuglent à tue tête Les Lacs Du Connemara de Michel Sardou est vraiment La Crème De La Crème cela ne mérite pas le coup de s’y mêler. C’est ce que doit penser Kelliah à voir sa tête en soirée. Cette jeune première année entrée ici sans avoir fait de prépa a du mal à s’intégrer. C’est en prenant de haut cette soi-disant élite qu’elle va baiser un système jusque là bien réglé.

Kim Chapiron ne va certainement pas se faire que des amis avec le sujet de son film qui forme avec Sheitan et Dog Pound une trilogie de la déchéance d’une jeunesse qui se cherche. En se frottant au milieu très fermé des écoles de commerce il soulève un lièvre qui pourrait bien inciter certaines langues à se délier pour révéler les véritables secrets de ces mystérieuses grandes écoles. Il risque aussi fort de susciter la polémique auprès des féministes en montrant qu’il parait très facile de trouver des filles prêtes à se prostituer pour côtoyer le gratin de la société illustrant cette idée avec une chanson que l’on entend dans le film « elles sont toutes des tasspé ». Le film est heureusement tellement plus malin que cela, qu’il serait dommage d’y voir de véritables propos misogynes de la part du réalisateur.

Porté par un trio d’acteurs encore très peu connu : l’impeccable Alice Isaaz (Kelliah) vue dans Fiston et La Cage Dorée, l’amusant Thomas Blumenthal (Dan) qui jouait dans les Choristes le rôle de et le cynique Jean-Baptiste Lafarge (Louis) aperçu dans JC Comme Jésus Christ. Trois véritables révélations qui tiennent leurs rôles avec une grande justesse et beaucoup de naturel. C’est sans compter sur des seconds rôles tout aussi intéressants comme celui de Jafar joué par Karim Ait M’Hand et bien sur les superbes jeunes femmes qui alimentent le réseau de prostitution ou fréquentent les soirées comme Carolina Jurczak. Kim Chapiron fait aussi apparaître ses amis comme Mouloud Achour vu déjà dans Sheitan et les membres du groupe Justice. Il a aussi confié les prises de vues des soirées à Romain Gavras, réalisateur de Notre Jour Viendra et issu lui aussi du collectif Kourtrajmé.

A la vue des précédents longs métrages de Kim Chapiron, on aurait pu penser que l’histoire de La Crème De La Crème tournerait un peu plus au cauchemar. Bien que très bien écrit, le scénario signé par le réalisateur et Noé Debre paraît plus sage qu’à l’habitude. Même les scènes sexy reste très chastes, filmées dans une pénombre qui suscite encore plus le désir mais bien moins torride que dans Sheitan. Finalement ce sont peut être les scènes de fêtes qui sont les plus choquantes à la vue de cette jeunesse dorée écœurante de certitudes.

La Crème De La Crème démontre définitivement le talent de Kim Chapiron, réalisateur phare d’une nouvelle génération très prometteuse. Loin de toutes les comédies faciles ou des films prise de tête, il montre qu’il est possible de réaliser des films différents porteurs de véritables réflexions et qui n’hésite pas à mettre le doigt là où ça fait mal. Un long métrage qui deviendra certainement culte dans toutes les écoles de commerce où il s’échangera en douce.

C'est extrêmement rare que tout les éléments s'alignent mais quand c'est le cas, le film ne peut être qu'extraordinaire. Une BO parmi mon TOP 3 (WOW ou on t'ils trouvé Tout Simplement Noir), un scénario super bien mené et réaliste (pour avoir fréquenté une grande école de commerce, c'est super fidèle) avec de bonnes répliques (Merci Jafar) et surtout des acteurs dont on resent que leurs amitiés n'est pas seulement feinte pour le film. A voir et à revoir.

J'avais beaucoup aimé Dog Pound, mais ce nouveau film de Kim Chapiron ne m'a pas particulièrement séduit. Quelques passages assez drôle. Certains trouveront intéressante ou amusante leur mise en pratique de l'économie de marché. Le personnage le plus intéressant reste Kelly car elle est la plus énigmatique. Pas mal sans plus.

Etant passé par les bancs de l'école à demie nommée, je suis parti avec un très mauvais apriori sur ce film. Je m'attendais à un film manichéen du type "bourgeois contre ouvriers" accompagné de toute la simplicité qui va avec. Je dois néanmoins avouer que j'ai été assez agréablement surpris. Je me suis bien amusé en regardant ce film ! Les personnages sont attachants et on se laisse prendre au jeu. Cependant, il ne faut pas faire d'amalgame entre le film et la vraie vie. Le mélange entre réalité et fiction pourrait être mal compris. Je pense qu'il faut voir ce film comme une comédie et ne pas y chercher de critique de la société ou des écoles de commerce. Le buzz qu'il y a eu sur ce film me semble plus être une stratégie marketing qu'autre chose.

Drôle frais ça vaut le coup On s éclate. Les acteurs sont inconnus et tops. j avais craint la bande annonce, le film est vraiment mieux : à découvrir.

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Kim Chapiron signe un film désenchanté qui ne juge jamais cette "génération Y" sans repères.
(...) Le réalisateur réussit un final scandaleusement tendre, à la fois risible (pour le versant cynique) et symptomatique d'une volonté de dépasser les clivages sociaux (pour le versant optimiste).

...)

Une tuerie!!! Ce film m'a transporté, la BO est juste exceptionnelle. La crème de la crème du 2 avril ça c'est une certitude !! Kim Chapiron l'homme qui va vous donner envie d'aller au cinéma cette semaine et plus encore!!
Sex drugs and laugh , courrez y ,ça fais du bien !!