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conrad7893
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3,0
Publiée le 9 novembre 2014
immersion dans le monde fermé des grandes écoles supérieures avec leurs lois, leurs fêtes, leurs clans et leurs dérives. bonne critique de notre société de consommation où tout se marchande même l'amour; Très bonnes interprétations des jeunes acteurs un film social
J'ai regardé ce film faute de mieux, et j'ai eu une agréable surprise, Je m'attendais à une enième comédie sur les années étudiantes vue et revue rehaussé de scènes avec filles à poils pour faire passer le tout. Et ce film n'a pas besoin de cela pour éviter l'ennui, le sujet de fond n'a rien de nouveau mais la façon dont est menée l'histoire permet de passer un moment sympa.
Après 2 premiers films remarqués, "Sheitan" et "Dog pound", le 3ème long-métrage de Kim Chapiron était attendu, d'autant que son thème sulfureux s'axait autour de la création d'un réseau de prostitution au sein d'une grande école de commerce type HEC. Pour ma part, j'ai trouvé "La crème de la crème" assez décevant, dans la mesure où aucun effort n'est fait pour dépeindre de façon réaliste ce milieu des jeunes élites, les seules séquences situées dans le cadre de l'école sont des fiestas dantesques, dont je ne doute pas de l'existence, mais qui se répète à l'envi sans aucun contrepoint quant aux cours dispensés ou à l'institution elle-même. Alors, regard fantasmé d'un cinéaste, pourquoi pas, mais du coup toute la mise en place du réseau de filles manque de crédibilité, et on se demande quelle est la visée du film. Heureusement, Chapiron n'est pas manchot à la réalisation, et nous réserve quelques jolies séquences (comme la première et surtout la dernière, déconcertante mais cinématographique en diable). Surtout, la distribution est impeccable, menée par l'étoile montante Alice Isaaz, à la fois petite nouvelle timide et leader charismatique ; J-B Lafarge et son sourire carnassier, T Blumenthal et sa timidité fataliste, ainsi que Marine Sainsilly et sa douceur sauvage, complètent joliment ce casting djeunz.
Une plongée assez réaliste dans le monde des écoles de commerce avec ses castes bien définies et leur lot d'exclus. C'est sans fioritures et le jeune casting est la hauteur, tout particulièrement la troublante Alice Isaaz promise à un bel avenir dans le métier. Point noir, cette fin complètement absurde et ridicule qui plombe un peu le résultat final. Mais dans l'ensemble ça reste très correct.
Qu’il est dur de s’attaquer à la caste des écoles de commerce, même lorsqu’on est réalisateur de Dog Pound. Et pourtant, la crème de la crème réussit assez bien le pari d’égratigner un peu le vernis de ces prestigieuses institutions. Vase clos des études supérieures, groupe au sein des écoles, intérêt des étudiants pour leur enseignement, appât du gain, projections sur leurs carrières futures, interconnections des institutions pour protéger leur prestige… Tout y passe, le tout sublimé par un casting brillant et particulièrement cynique (mention spéciale à Alice Isaaz et Jean-Baptiste Lafarge), une BO de qualité et un montage au plus près de la folie étudiante. Malgré cela, tout n’est pas parfait pour autant dans la crème de la crème ; le film souffrant cruellement de renouveau dans sa deuxième partie, perdant tout son punch et mordant. Surtout, et même si l’on sent que Kim Chapiron s’est donné la peine de creuser un peu le milieu des écoles, beaucoup aurait encore pu être dit sur ce système fermé, afin de rendre cette fiction encore plus dérangeante. Ce n’est clairement pas le parti pris, et la crème de la crème reste alors une simple fiction plus qu’agréable à regarder. A voir donc
L'histoire n'est pas non plus incroyable mais on passe un bon moment. J'ai regardé ce film quand j'avais la grippe ça m'a bien passé le temps! Par contre il finit bêtement et ça, ça a le don de m'énerver.
les acteurs bien que (bon dans l'ensemble) n'arrive pas à nous maintenir dans le pragmatisme de leurs logiques.la bande son n'est pas terrible.il y a quand même quelques choses d'original à traiter d'un sujet (mondialisation du business) sur l'être humain.
En voyant la bande annonce, je me suis dit que ce film était un drame français basique et sans intérêt sur les pauvres petits riches. Et puis, en fin de bande annonce est venu le nom: Kim Chapiron... Ayant apprécié ses premiers films, j'ai voulu jeter un coup d'œil malgré tout. Grand bien m'en a pris. Je n'ai pas vu le temps passer (ce qui est de plus en plus rare). Les relations sociales et humaines sont abordées de façon intéressante et divertissante. Les acteurs sont bons et crédibles. Seule la dernière minute du film me laisse dubitatif. A voir.
Autant l'affiche racoleuse pouvait faire craindre le pire pour ce film plutôt destiné aux ados/jeunes adultes mais pourtant, la réalisation n'est pas si mauvaise malgré quelques lacunes de fond.
Pendant les 5 premières minutes, on croit à un remake du film "Les Beaux Gosses" de Riad Sattouf or la différence s'arrête bien là car l'histoire et le scénario est de tout autre nature que le dépucelage des protagonistes.
Les personnages ne sont pas spécialement attachants et l'histoire en elle même paraît bien improbable pour pouvoir véritablement être mise en place au sein d'un tel établissement. C'est une sorte de fiction campusienne à la sauce proxénétisme. Clair et bien tourné, les 3 acteurs principaux sont malgré tout continuellement dans la surenchère dans cette petite comédie qui aurait mérité une fin moins décevante.
A noter que pour une fois, c'est celui qui a le physique le moins avantageux qui séduit le plus de filles !
A film à voir par curiosité plus que par conviction.
Après 10 minutes qui rappellent franchement mes années écoles de commerce... on tombe dans les pires clichés qui se superposent à une historie d'amour insensée et intéressante à souhait. Chapiron nous avait habitué à mieux !
Des situations peu crédibles, de grosses incohérences scénaristiques, un jeu d'acteur inégal, voilà ce qu'on peut retenir de négatif du film de Kim Chapiron. Cependant, le réalisateur a bien cerné l'univers général des grandes écoles, et le mal être vis-à-vis du sexe de toute une génération, qu'il retranscrit parfaitement bien ici. Le sujet n'est pas inintéressant, mais il est assez maladroitement traité, hélas.
A priori, ça ne casse pas des briques, mais pour peu qu'on s'intéresse à l'univers des étudiants français, ce campus (Hec) movie est intéressant, et surtout vaut largement mieux que ceux d'outre-atlantique, tant par les dialogues que le scénario.
Bonne idée générale. On tourne longtemps autour du pot pour arriver à un final étonnant - ou inexistant dirons certains -. Les acteurs sont jeunes et très doués... le cinéma français a encore de belle heures devant lui.