Les acteurs sont bons, la musique aussi, l'idée du scénario semblait sympa au début, mais je me suis ennuyé...est-ce un probleme de rythme...ou de montage?! ou alors le scénario qui est simplement mauvais....j'ai l'impression d'avoir perdu 1h30 de mon temps
En soi la quête d'amour de ces jeunes est assez touchante. Ce que je reproche à ce film c'est justement son sujet finalement assez mineur par rapport au besoin d'être ensemble et de vivre une histoire d'amour. D'ailleurs même la fin se mord la queue. Qui va aimer qui?? Certaines scènes sont jolies et les images sont très belles je trouve. Très bon jeu des acteurs aussi.
Gros pouce vert à Kim Chapiron, qui après son très bon "Sheintan" nous à encore trouvé un casting de jeunes acteurs qui sortent dont on ne sait où , mais qui sont tous très bien doués pour ce métier de comédien qu'ils incarnent si bien. Une histoire peu banale, dans un univers très Parisien. Mention spéciale pour ce ptit jeune déguisé en Charles de Gaulle étoile, il m'a bien fait rire. Un film qui mérite d'être revu. ----Mars 2015----
Un film ou les jeunes acteurs sont excellents. Le scénario est correct quoiqu'un peu répétitif. La jeunesse si élitiste à l'école l'est beaucoup moi quand elle veut s'amuser tout en étant confrontée à la complexité des sentiments...
C'est moyen dans l'ensemble. L'idée est intéressante mais quand même un peu trop dans l'abus. Femmes=prostituées. C'est trop réducteur comme idée. Ye actrice principale qui a de l'avenir dans ce métier. Pas le film du siècle en résumé.
J ai beaucoup aimé. Contrairement à ce qu on pouvait attendre la crème de la crème n est pas un film sur les grandes écoles et la formation des élites de demain mais une analyse de notre époque où le fric et les lois du libre échange ont gagné et peuvent s appliquer à tout. Les trois protagonistes que l on suit l ont bien compris et leur petite entreprise, ne connaît pas la crise. J ai adoré cette façon cynique et crue d étudier la séduction et le sexe comme des données d un marché comme un autre qui répond à la lois de l offre et de la demande. D ailleurs le film ne juge pas d une manière moralisatrices ces personnages mais les montrent comme les produits d un système et du formatage qu engendre notre société. Il a même tendance à les sauver car ils vont peu à peu s en détacher au fur et à mesure que leur propres aspirations qu ils découvrent vont s y heurter. Les trois jeunes acteurs sont vraiment brillants et très crédibles dans leurs rôles respectifs. J ai beaucoup aimé la scène d intro dans la soirée d intégration, une beuverie vraiment bien filmée qui m a rappelé mes soirées d étudiants. D ailleurs la bande son du film est une vraie réussite entre chanson française rétro et electro branchée. Une crème de film.
Encore un film réservé aux Happy Few, même si il rate son but. Kim Chapiron se fait un petit kiff perso en invitant ses potes (Justice et compagnie), il essaie de nous choquer genre "moi je vais vous montrer la vérité" mais ça fonctionne autant que dans Enquête Exclusive. La réalisation est sans surprise, le sujet est survolé, ça reste lisse et gentillet, faussement provocateur. Ca doit pouvoir fonctionner sur des ados peu au fait de la vie (ce n'est pas une critique les concernant, il ne faut pas grandir trop vite) mais ça leur vend une réalité simpliste et assez pathétique (j'ai fait le cursus prépa-business school donc je sais de quoi je parle), voire caricaturale. Je n'évoque même pas les invraissemblances du scénario, ça fait partie du gag qu'est ce "film". Honnêtement, passez votre chemin ce film est une perte de temps.
J’ai adoré être plongé au cœur d’une école d’élite avec de jeunes gens essayant d’être adulte à défaut de l’être et d’en avoir les codes. Tout est complexe dans leur relations
Un long métrage qui tient la route! Même si le sujet, les thèmes ne sont pas fondamentalement nouveaux et passionnants, une certaine mise en scène, une discrète subtilité et sensibilité se dégagent et parvient à séduire le spectateur sans qu'il ne s'en aperçoive vraiment...
Nanti d’une affiche un peu putassière “La crème de la crème “s’avère être un drame plutôt sage dans le monde, un peu mystérieux, des grandes écoles de commerce. On y suit l'ascension d’un trio d’élèves qui montent (malgré l’aspect sympathique de la chose) ni plu ni moins qu’un réseau de prostitution en mettant en pratique les leçons dispensées par leur école. L’histoire est agréable malgré une intrigue à la conclusion un peu prévisible. Les personnages se tiennent, même s’ils ne sont pas loin de l’archétype un peu lourd : le jeune juif brillant et bien introduit - son père va avoir la légion d’honneur - , le gosse de riche beau et arrogant avec la famille de catho BCBG qui va bien et la jeune fille issue de la cité, honteuse d’où elle vient et de son père gros fumeur et buveur de bière… Le mérite du film c’est de pointer parmi ce qui va devenir l’élite de la société (en tout cas c’est ce que leur vend l’école) les mêmes problèmes affectifs et sexuels que les jeunes de banlieue : une difficulté à nouer des liens amoureux entre hommes et femmes et le recourt à des expédients rémunérés. Encore que le film ne traite cela que sous l’angle de vision des hommes et leurs problèmes face à leurs fantasmes de playboys. On peut trouver dommage que le point de vue des femmes soit ignoré et que la seule représentante féminine du film (qui ne soit pas une prostituée au passage) ne fasse que suivre les hommes dans leurs paradigmes de pensée. On a donc une histoire sur la misère affective et sexuelle qui prend pour décors une grande école au public plutôt nanti qui font finalement face aux même problème qu’une population moins favorisée. Distrayant, bien dialogué et pourvu d’une interprétation solide, le film se laisse déguster avec plaisir, même s’il n’en sera pas pour autant mémorable.
La crème de la crème est un bon film. Pas éblouissant, pas nul. Le seul problème est le fait qu'il soit si basique, qu'il porte peu d'intérêt. Les acteurs et surtout Alice Isaaz sont super. Je le recommande.
Là où Scorsese réussit à plonger dans des univers en y montrant tout ce qui y déconne, Chapiron, fils à papa pistonné, ne fait qu'étaler son mépris pour ce qu'il croit être la droite: Sardou, le Figaro, le fric, le mépris de la moral. Tout ça encombré de discours pompeux, d'images vide, d'acteur de sitcom. C'est impersonnel, froid, formellement laid et sur le fond complètement puéril. Faudra d'abord repasser le Bac artistique afin de commencer les grandes études filmiques !