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eldarkstone
221 abonnés
2 075 critiques
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2,0
Publiée le 1 août 2014
Difficile de donner mieux après l'excellent Dog Pound, surtout avec un tel sujet. Malheureusement pour moi c'est raté, la faute à une mise en scène faussement explicite, trop lente, trop chiante, et pas forcément compréhensible, dommage ...
1,5 uniquement pour la perf d'Alice Isaaz... Sinon je pense que ce film est complètement inutile sur le fond et très clippesque sur la forme,c'est vraiment trop facile de faire avec un sujet qui va intéresser les jeunes,les pervers,les curieux,etc...mais malheureusement ça reste creux de la première à la dernière minute! J'ai très bien compris le message de Chapiron(si il y en a vraiment un),il pense: certainement avoir cerné ce milieu et nous le retranscrit tout en l'exagérant à outrance du coup,c'est à vomir... Restez sur Dogpound...
Kim Chapiron nous a habitué à de la violence que ce soit chez les bouseux avec Vincent Cassel (Sheitan) ou dans un pénitencier pour délinquants juvéniles (Dog Pound) mais pour son troisième métrage pas question de violence, mais toujours question de jeunesse, jeunesse dorée dans une des plus grande école Européenne mais jeunesse paumé avant tout .
Paumé d'un point de vu sexuel, ils vont alors former un club pour remédier à la misère sexuel de leur école, et le business est fort juteux . Malgré eux ils deviennent les proxénètes de l'école, entre amourette et grosse fête la vie n'est pas si facile mais souvent drôle !
Chapiron offre un film décomplexé et drôle sans forcer l'humour gras et lourd, simple et sobre on se croirait presque dans les bons vieux teen movie Américain du début des années 2000 . En plus d’être drôle et souvent original on retrouve une bonne bande son allant de Justice à Michel Sardou, puis de Sebastian à Carla Bruni avec en prime Mouloud Achour en DJ !!
Une très bonne surprise qui offre de bonnes idées bien que l'on puisse rester un peu sur sa faim et que tout ne soit pas exploité à 100% . Chapiron donne donc un coup de maitre dans un genre qu'il renouvelle avec brio, une grande réussite rafraichissante !
Autant le dire d'office : Ce film est loin d'être mauvais ! La vrai problème c'est le potentiel qui n'est pas totalement utilisé, ou du moins pas au point où l-on pourrais l'attendre. Comment "juger" ce film alors ? Il est clairement au dessus de toutes les production françaises récentes mais n'arrive pas à atteindre le haut du panier... L'histoire est certes légère mais très cohérente, jamais de plan sur les cours (sauf un très bref) car "on est là pour se faire un réseau, pas pour aller en cours". Le "business" est quant à lui très bien raconté avec des répliques "choc". Les acteurs sont très bons malgré leur jeune age et font que le film prend facilement. Chapiron a une manière de filmer qui est très humaine et transperce la "carapace" pour voir l'être. Tout le propos du film réside dans les relations avec autrui et la transformation de celle-ci pour une génération, pas seulement en école de commerce d'ailleurs.
Petit plus pour la bande son, et le sublime moment où "L'amour et la violence" de r passe ;)
Franchement, ceux qui critiquent n'ont certainement rien compris au film... Moi, j'ai bien aimé, et la vraie intrigue est l'histoire d'amour entre Alice Isaaz (Kellyah, très mystérieuse) et Jean-Baptiste Lafarge (Louis), comme le souligne d'ailleurs la dernière scène inattendue. Ok, les acteurs parfois surjouent, mais comme ce long métrage est caricatural, ça ne dépareille pas dans le décor. A voir.
Après le plutôt pas mal "Sheitan" et surtout après l'excellent "Dog Pound" Kim Chapiron continue sur sa lancée avec un film Français un peu différent de ce qui sort habituellement. L'histoire se passe dans une école de commerce avec des étudiants qui vont créer leur propre réseau de prostitution après s'être rendu compte que la demande était plus forte que l'offre, ils vont vivre alors une leçon grandeur nature et accélérée. Le début du film est pas mal surtout pendant la mise en place du réseau lors des échanges d'idées j'ai trouvé ça intéressant mais la suite du film alterne le bon et le moins bon on a parfois l'impression qu'on regarde un simple teen-movie avec le gars qui arrive pas à conclure ou le puceau après peut être que c'était voulu mais ça fait un certain déséquilibre et cause quelques longueurs. Au final, c'est quand même un film sympa porté par des jeunes acteurs convaincants et par une bande son bien diversifiée parfois assez éloignée de mes goûts musicaux mais ici ça passe super bien.
Kim Chapiron en est à son troisième long-métrage qui est La Crème de la Crème. Ceci est un très bon film français qui reflète bien le monde du commerce de manière différente. Un sujet original mais osé du réalisateur, trois brillants étudiants décident de monter un réseaux de divertissement c'est à dire celui de la prostitution. Alors bien sur dans cette production maline et intelligente, on aborde plusieurs thèmes comme le sexe, parfois l'amour mais surtout la vente et l'achat. Le casting est choisi à merveille : Alice Isaaz est vraiment une révélation, une grande actrice est née au cinéma français. Elle ira très loin.. Ensuite, Thomas Blumenthal est assez convaincant, de même pour Jean-Baptiste Lafarge. Deux apparitions étonnantes de Jonathan Cohen et de Mouloud. De jeunes comédiens qui se débouillent plutôt bien. L'univers dans ce film, est souvent angoissant mais reste tout à fait fascinant. Un monde qui se rapporte au sexe et à l'argent. Avec des petits airs du Loup de Wall Street de Scorsese avec DiCaprio. La bande son est excellente, marquante. Des dialogues bien sentis, pourtant quelques touches d'humour. Toutefois, la mise en scène est très bonne et un travail esthétique louable. Pour finir, La Crème de la Crème de Kim Chapiron remplit son mandat de divertissement. Il nous accouche d'une belle surprise. Audacieux et plaisant. J'achète !!
Après un film tapageur (Sheitan) et un autre coup de poing (Dog Pound), Kim Chapiron ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Cette fois, c’est La Crème de la Crème, une comédie dramatique dans les Grandes Ecoles.
Situé à HEC, le film narre l’histoire de la création d’un réseau de prostitution avec de pauvres hères manipulés par des étudiants de première année. Si les quinze premières minutes sont assez prometteuses, avec le très drôle Karim Ait M’Hand, le côté Kourtrajmé de Kim Chapiron reprend le dessus très vite avec un irrespect criant pour les simples règles de scénario : le film traverse tous ses sujets sans jamais les étudier et tourne très vite en rond après la mise en place de la situation initiale, tout en tombant dans des poncifs digne d’une sitcom AB Productions : le nanti tombe amoureux de la banlieusarde pendant que le petit gros tombe raide dingue d’une idiote vendeuse de parfum au corps parfait (mais au jeu d’acteur catastrophique, Marine Sainsilly étant une des plus mauvaises actrices françaises depuis Steffi Celma, ce qui est déjà une performance remarquable). En enchaînant les termes ronflants sur les lois du marché, Kim Chapiron et Noé Debré livrent un film insupportable, extrêmement lent et long, avec des séquences qui ne servent absolument à rien (voir une soirée HEC une fois, ça passe. Deux fois, ok. Quand c’est pour montrer ses potes comme Justice ou Mouloud Achour, c’est quelque peu odieux…) qui se répètent à l’infini.
Le titre anglais de La Crème de la Crème, c’est Smart Ass… Impossible de ne pas appuyer leur titre pour un film qui présente des abrutis qui se pensent plus intelligents qu’ils ne le sont, que ce soit dans l’histoire ou derrière la caméra.
Le pitch est plutôt original, des étudiants en école de commerce mettent en pratique leurs cours d'économie sur l'offre et la demande et organisent un réseau de prostitution sur le campus, ce qui entraîne des scènes et des dialogues savoureux et improbables sur l'économie et le sexe.
Kim Chapiron s'est entouré d'une bande de jeunes acteurs prometteurs qui apportent une fraîcheur agréable au film. Les personnages sont attachants, en particulier Jaffar qui est malheureusement mis de côté en cours de film.
De nombreuses scènes et dialogues sont à mourir de rire et une histoire d'amour pointe même le nez dans ce contexte hostile. La fin m'a ravit car elle ne prend pas les sentiers balisés et reste en cohérence totale avec le film.
En seulement 2 longs-métrages, Kim Chapiron s’est imposé comme l’une des valeurs sures du cinéma français. Il nous revient avec un sujet fort ; la prostitution dans le milieu étudiant mais La crème de la crème laisse un petit gout amer de déception. On regrette en effet que le scénario n’ait pas été plus audacieux au point qu’on a l’impression que le réalisateur s’est presque assagi. Ce qui ne change pas en revanche c’est qu’il collabore toujours avec de grands acteurs et les présences d’Alice Isaaz, de Jean-Baptiste Lafarge, Thomas Blumenthal et du trop rare Karim Ait M'Hand sont là pour nous démontrer qu’il sait dénicher les talents. Un bon film mais qui ne réussit pas à nous marquer comme il l’avait fait avec Sheitan ou Dog pound.
Le contexte est posé et tout au fil du film, nous en apprenons sur l'art de tisser les liens de cette future élite. Des moments sont tendres et amusants, d'autres sont exagérés et aussi tout l'enjeu d'en faire un film. Alice Isaaz a un personnage surprenant et beaucoup de comédiens en devenir prometteurs, j'ai bien aimé.
Ce film n'a vraiment aucun intérêt, sur aucun plan. J'ai poussé le vice à le regarder jusqu'au bout en essayant de lui en trouver un, hélas, en vain. Les personnages sont ennuyeux, l'histoire est creuse, rien n'est crédible et la morale douteuse fait passer les jeunes filles peu aisées pour des prostituées. Préparez-vous au coup de grâce scénaristique à la fin du film, qui personnellement m'a définitivement achevé et confirmé que j'ai perdu mon temps à le regarder jusqu'au out.
Un thème intéressant, de jeunes acteurs plutôt doués, une haute école où règne fric et décadence ... Tout était réuni pour créer un petit événement, mais Kim Chapiron ne parait pas au mieux de sa forme dans cette bluette presque trop gentille. Certes, le scénario n'est pas commun mais on s'attendait sans doute à plus fort de la part du réalisateur, habituellement plus "rentre dedans", car on a tendance à s'ennuyer quelque peu et l'ensemble apparait relativement simpliste et peu fouillé. C'est dommage car l'actrice principale est vraiment excellente mais on n'y croit pas et il y avait sans doute bien plus à dénoncer de ces institutions élitistes. Peut beaucoup mieux faire.