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ferdinand75
551 abonnés
3 874 critiques
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2,5
Publiée le 10 avril 2020
Un film intéressant, même si dès le départ le scénario paraît bien improbable et la réalisation caricaturale. Il s’agit d’un film « librement » inspiré du thème des grandes écoles, où la part de fantasme est importante. Les fêtes sont excessives, abus d’alcool, gros lourds, bourgeoisie caricaturé, prostitution organisée bien improbable, même si paradoxalement certains dialogues sont assez justes : sur la persistance des castes, la force du Networking et l’aggravation des différences sociales. Mais le film manque de subtilité et de finesse. Reste une bonne interprétation, principalement des deux héros principaux : Alice Isaaz , que l’on reverra dans plusieurs films par la suite , comme « Fiston » et « Un moment d’égarement » en 2015 , et JB Lafargue revu dans « les yeux de sa mère » . Deux valeurs sûres des jeunes espoirs du cinéma français. Une réalisation assez rock & roll, très rythmée, avec une belle bande son, qui permet de ne pas s’ennuyer ( i.e la soirée délire sur fonds de « Lac du Conemara » de Sardou , revisité par un DJ électro en dance Trash) . Un beau casting, avec de jolies jeunes actrices sexy bien choisies ( superbe Marine Sainsily , très sensuelle, mais qui joue aussi très bien ,très juste). Le final romantique est mignon, mais peu crédible aussi ! On passe d’un extrême à l’autre : trop « trash », puis trop romantique « fleur bleue ». On a du mal à bien adhérer à ce jeu de montagnes russes, alternant le pire et le meilleur. On reste un peu sur sa faim.
Si vous êtes en école de commerce, vous vous reconnaitrez dans cette comédie qui souligne parfaitement l'ambiance étudiante. Malgré quelques faiblesses scénaristiques et quelques lenteurs, ce film demeure une comédie française sympathique servie par de jeunes acteurs talentueux.
Vu avec Alicia mais pas tout en entier. Super film.. Ça fait beaucoup réfléchir et c'est cool. L'actrice principale est super jolie et bonne musique aussi.
J'avais détesté Sheitan du même réalisateur. Et pour l'exact même raison (assez confuse), j'ai peu apprécié ce film. Le vrai problème, c'est que j'ignore totalement pourquoi ce genre de film est sans aucun attrait. Ce n'est pourtant pas de la daube, c'est même l'exact contraire : c'est ambitieux (ou prétentieux) selon la vision bonne (ou mauvaise). Une chose est certaine : je raye définitivement ce réalisateur trop imbus de lui-même pour partager réellement un talent entre tous. Pourtant, bien des éléments ont été soigneusement choisis. Mais en pure perte en ce qui me concerne. Et je ne saurai dire réellement pourquoi ce n'est ni bon, ni vraiment mauvais.
Un film générationnel intelligent qui vaut pour les approches économiques de valeurs et normes dont on n'imaginait pas qu'elles pouvaient être traitées de façon aussi libérale et cynique. C'est la puissance du capitalisme : il avale tout. Tant qu'il y a offre et demande : il y a marché. La crème de la Crème possède quelque chose de rare, il est crédible dans son exploration de la jeunesse. Les dialogues sonnent justes et les situations, le vrai. La première partie est la plus intéressante car instructive comme un documentaire en plus d'être très bien filmé. La deuxième partie est davantage portée surspoiler: l'histoire d'amour et les différences de classe sociale de ses deux héros. Moins passionnant car déjà vu mais le couple dégage un tel magnétisme que j'ai continué d'accrocher. Heureusement car j'ai trouvé Dan profondément inintéressant. Au final, il se dégage du visionnage de La Crème une sensation de superficialité. Le film parait inachevé, pas à cause de sa fin spoiler: couillue et réussie mais plutôt d'un manque d'exploitation de ses nombreuses idées et d'un scénario finalement bien mince. spoiler: Une scène : "Si j'avais su qu'elles étaient payées...".
En soi le concept de "La Crème de la Crème" n'est pas très en ambitieux, énième film de campus où des jeunes vont se créer des problèmes ce qui est loin d'être une nouveauté. Ce nouveau film de Kim Chapiron a néanmoins suscité beaucoup d'attentes, tout d'abord grâce à son casting, une portée de 3 acteurs peu connus du grand public dirigés par un réalisateur compétent et un sujet tabou : la prostitution. "La Crème de la Crème" n'exploite pas tellement ce sujet, ce qui est dommage car il aurait pu être un atout, le film dénonce beaucoup la société de consommation et les lois du marché mais abandonne tout en seconde partie pour plus se centrer sur les personnages et leur psychologie ce qui n'est pas vraiment un défaut car les personnages sont très intéressants et le plaisir qu'on a à les suivre est évident en plus des interprétations toutes excellentes notamment Alice Isaaz absolument géniale, une comédienne passionnante qui a sûrement une belle carrière devant elle, tout comme le reste de la troupe dirigée par une main de maître. Kim Chapiron révèle en effet une superbe direction d'acteurs en plus d'une réalisation excellente comme notamment une photographie géniale. "La Crème de la Crème" souffre surtout d'un problème de rythme, le film traîne un peu en longueur notamment notamment pendant la deuxième partie du film entre séquences inutiles et final catastrophique bien qu' imprévisible où le film se vautre, problème narratif qu'il aurait pourtant été facile à contourner. Pour conclure "La Crème de la Crème" est une bonne surprise bien que parfois laborieuse
"La Crème de la Crème" part d'un scénario aux bases intéressantes, toutefois l'histoire se perd par des futilités. De plus, la réalisation est un peu juste et les acteurs ne sont pas tous convaincants. De fait, le film reste divertissant mais il ne parvient pas à pleinement captiver.
La première partie est excellente, réaliste et bien interprétée. La suite est plus convenue et sans surprise. Dommage que le réalisateur accorde une trop grande place aux représentations sexuelles.
Un film que je qualifierai de gentillet, rien d’exceptionnel mais une fraîcheur incarnée par la jeunessedes acteurs qui fond passer un bon moment. Kim Chapiron, dont j'avais adoré Dog Pound, stagne malheureusement un peu et à du mal a confirmer
Ce film est pour moi un OVNI dans le cinéma français tant nous n'avons pas l'habitude de voir un scénario aussi tortueux. Je trouve la performance de l'ensemble du casting assez bluffante et en particulier celle d'Alice Isaaz que je trouve éblouissante dans son rôle d'étudiante ambitieuse et torturée. Le thème de base du long métrage est très bien trouvé et surtout, le réalisateur ne tombe pas dans la facilité en enchainant tout au long du film des scènes de sexe. Au contraire, cet élément est au centre de l'histoire mais parfaitement orchestré et mise en scène par le scénario bien ficelé du film. Néanmoins, je trouve quand même le film très lent, beaucoup de passage de vide s'intercale entre des péripéties importantes. Ensuite, la fin est vraiment décevante à mon gout. Donc dans l'ensemble, ce film est pas mal mais manque de peps.
Il aurait pu être sympa ce film de Kim Chapiron, d'autant plus que la bande-annonce était alléchante... Mais voilà, "La Crème de la Crème" ne fait au final que survoler son sujet et on finit par se demander où le réalisateur a bien voulu nous emmener... Pourtant son film est par moments prenant, mais il y a vraiment quelque chose de superficiel, voire de caricatural dans son traitement. Et puis, je n'ai pas l'impression qu'il va jusqu'au bout de la férocité du milieu détestable qu'il nous présente : les classes prépa. Aussi, outre l'excellente interprétation de la très charmante Alice Isaaz, le casting masculin ne m'a vraiment pas impressionné... Je l'ai trouvé au final relativement insignifiant. Heureusement, la BO de ce "campus movie" à la française lui donne un peu plus de rythme et de force... Car même s'il ne m'a pas ennuyé, celui-ci ne restera pas non plus gravé dans ma mémoire. Caricatural ?
Derrière le teen-movie branché se révèle le cynisme de la philosophie libérale des grandes écoles et le désenchantement d’une jeunesse conditionnée pour un futur burn-out. La justification économique de la prostitution et le mépris de classe politisent cette comédie féroce dont le final flirt avec l’espoir d’un romantisme caché.