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Ykarpathakis157
4 610 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 23 novembre 2020
J'allais donner un 2 étoiles mais ce film méritait vraiment une 1 étoiles et demi. Quelques actrices étaient correctes parfois mais dans l'ensemble c'était une perte totale de mon temps à le regarder. Il n'y avait rien dans l'intrigue ou dans les personnages qui me donnait envie de continuer après les 30 premières minutes mais j'ai continué à persévérer même si j'aurais dû suivre mes premières impulsions et m'arrêter. La seule chose qui n'a pas été une perte de temps dans tout le film c'est la bande-son quelques bons choix des plus obscurs des années 50 contrastant avec la pop de l'époque. Il a un mauvais scénario et un jeu d'acteur marginal et bien que je n'aie jamais lu le livre de Joyce Carol Oates sur lequel il était basé je sais maintenant pourquoi je ne veux pas le faire. Je n'ai jamais vu non plus le film précédent basé sur le livre mais je n'ai certainement rien vu dans ce film qui me donnerait envie de regarder un autre film du même matériau...
Le sujet est abordé d'une manière simple et c'est peut-être ça qui n'en fait pas un film "remarquable". Le jeu de l'ensemble des actrices est bon ce qui donne du "punch" au récit mais le réalisateur aurait pu pousser cette revendication féminine encore plus loin. On reste clairement sur sa fin et la chute du film est clairement plate et fade. Heureusement que le récit du film est différent sinon on serait clairement tombé dans le ridicule.
À travers l’histoire de ce gang de filles qui se regroupent pour se protéger (notamment des prédateurs masculins) et être plus fortes ensemble, c’est le récit d’une utopie que conte Laurent Cantet. Malgré leurs agissements parfois contestables, ses héroïnes sont formidables.
Un film très fort de Laurent Cantet. Il nous délivre un drame parfaitement mis en scène, de belles images et une multitude de séquences intenses d'un grand réalisme. Le superbe scénario, coécrit avec Robin Campillo, nous relate les mésaventures de filles de 16 ans délaissées par leur famille ou le système éducatif et harcelées par des hommes humiliants. Décidées à s'en sortir, les adolescentes vont former Foxfire, une société secrète basée sur la confiance et l'amour. Dans une petite ville des États-Unis des années 50, la bande va semer la terreur pour obtenir le respect. Maddy et Legs, les amies et leaders du groupe sont interprétées par les jeunes actrices Katie Coseni et Raven Adamson toutes deux formidables.
Étonnant que Laurent Cantet, realisateur de "entre les murs" est autant réussi à se mouler à l'ambiance états-unis années 50 sans tomber dans le côté carte postale ou démonstratif. C'est sans doute grâce à sa troupe d'actrice toutes épatantes en ados rebelles et féministes. Quelques longueurs mais le sujet est bien maîtrisé et ne tombe jamais dans le manichéisme primaire.
La seule chose que l'on puisse reprocher à « Foxfire », c'est qu'il reste jusqu'au bout un peu froid et compte peut-être quelques minutes superflues. Reste que Laurent Cantet n'a rien perdu de son regard et de son talent pour filmer des héroïnes intéressantes et complexes sans jamais prendre un air prétentieux ou suffisant. Au contraire, son œuvre respire la liberté, celle d'un cinéaste refusant le spectaculaire sans pour autant rendre son film ennuyeux, multipliant au contraire les situations et enjeux forts, prenant constamment soin de construire son récit autour de la troublante Legs sans jamais oublier ses partenaires (dont la magnifique Madeleine Bisson, véritable coup de cœur de votre serviteur), l'interprétation s'avérant d'ailleurs sans faille. En tout cas un portrait saisissant d'une certaine Amérique des années 50, celle d'un « gang » aux actions plus que discutables sur la forme, compréhensibles sur le fond, et en tout cas une œuvre qui ne laisse pas indifférent. À découvrir.
Un des meilleur film que j'ai vu de toute ma vie, touchant, véridique, profond il est par excellence le reflet de l'idéal humain dans toute sa splendeur. Le personnage de Legs est le meilleur; une jeune fille négligée par son père, et dont la mère est morte, j'admire son charisme et sa bonté. Son histoire determine bien ce qu' elle est par sa cause: une mauvaise image des hommes (son père), aucun modèle féminin pour se réconforter (sa mère)..Elle est fraternelle,elle voulait l'egalite pour tous, dans le fond elle ne deteste pas les hommes . C'est le machisme ambiant qui l' y pousse, l'unique fille du groupe à ne se montrer ouvertement pas raciste, c'est admirable . Son amie Maddy est trop résigné, c'est la première à vouloir signer sur sa peau le symbole du gang mais c'est aussi la 1ere qui se dérobe du groupe. Maddy représente l'attitude de la plupart des gens dans la vraie vie; Le défaitisme, le raisonnable à contre coeur, le côté adulte qui se range dans le rang par facilité. Ce qui ne me séduit pas. Tandis que Legs est tout le contraire: plus spontanée, beaucoup moins cérébrale elle est la part d'enfance tapis en elle et en nous, les rêves, les idéaux où tous paraît possible à cette période de la vie. Ça ça me séduit! L'intérêt qu'elle porte pour ce vieil homme mystico-religieux révèle ce que sera son futur. L'homme était un ancien révolutionnaire communiste des États Unis, si Maddy est restée insensible au discours de ce dernier, Legs était fascinée et c'est ce qui l'a inspirée dans ses projets. C'est pourquoi elle se montre determinee après sa sortie de maison de correction . Son rêve de la mort du monsieur(bien réel à la fois) où elle se réveille en sursaut montre bien le lien étroit entre cet homme et elle. Il l'a dit ;l'important n'est pas la destination mais d'être en quête de réaliser ses aspirations, de les vivre, de les voyager! Puisque la vie rend les choses éphémères, tous disparaît et la vieillesse comme reste...Il en avait à dire à Legs....Elle a bien compris et s'est résolu pour de bon. Laurent Cantet à fait exprès de semé le doute mais c'est évident que Legs à fuir les USA pour devenir une révolutionnaire cubaine aux côté de Castro. De toute la bande elle seule à réaliser son rêve, a ete actrice de sa vie .Tandis que toute les autres ont repris leur quotidien de femme désavantagés des hommes socialement et toujours enchaînée au système politique de l'époque . Sans compter certaine qui ont du faire de la prison. Seul Legs aura vécu d'autres horizons d'existence et il n'y a que pour elle que la quête de vivre de façon humaniste n'a pas été un tort.
Un deuxième film réussi de Laurent Cantet après Entre les murs. Il réunit des actrices françaises et américaines. Une très bonne adaptation du roman explosif.Un beau plaidoyer contre le viol.
Un film brouillon, pas tant dans la mise en scène que dans les idées ou pseudo-idées que le scénario véhicule. Au vrai, une accumulation de poncifs, de théories inexpliquées, voire injustifiées ici, d'arrière-garde ou purement fantasmatiques. On ne voit pas où veut nous emmener Cantet, en tout cas on n'y arrive jamais, ni dans la trame de l'histoire, ni dans son esprit. Par conséquent, il se dégage de cette oeuvre une impression de malaise. On ne croit pas un instant à cette chimère cinématographique. Et on ne sait pas quel était le but initial de ce remake qui n'en est d'ailleurs, pas vraiment un. Côté action ça brille par sa quasi-absence, le tout se résumant à quelques cavalcades ébouriffées tout juste dignes de farces de potaches.Techniquement cela se tient et les acteurs s'en sortent mieux que le scénariste. Mais il est impossible de rattraper une pièce usée et pleine de trous. Il faut changer de costume.
Plutôt une bonne surprise que l'histoire de cette bande de filles en pleine adolescence et qui dans les années 50 aux USA décident de se rebeller contre la main mise des hommes. Cela préfigure des changements de société qui vont avoir lieu en occident dans les années qui vont suivre. Mais si le film est très bien durant la première partie, il devient long et ennuyeux ensuite, beaucoup plus plat, c’est dommage.
J'ai trouvé le début excellent, très intéressant. Mais après leur première arrestation, j'ai trouvé que l'intérêt des personnages déclinait. L'ennui a pris le dessus, une fausse morale pathétique à commencer a pointer le bout de son nez, et finalement on a une surenchère de situations dramatiques, mais pas toujours intéressantes. De plus, c'est un film bien trop long. Le casting est réussi, le film l'est moyennement.
Nous sommes aux Etats-Unis au milieu des années 1950, alors qu'elles font face aux humiliations et à la misogynie, un groupe de fille décide de créer un gang ayant pour nom "Firefox", pour faire face au violence des hommes et se venger. Laurent Cantet signe la deuxième adaptation cinématographique du roman de Joyce Carol Oates, "Foxfire: Confessions of a Girl Gang", datant de 1993 après la version de Annette Haywood-Carter en 1996. A travers une brillante écriture, il nous livre un récit intelligent, passionnant et émouvant à travers cette chronique, il évite tous les pièges du genre, il n'est pas manichéen ou féministe mais toujours juste, les filles ne sont pas des saintes et les hommes pas tous des violeurs violent. En plus d'être un hymne à la liberté, il se livre à une critique sociale et sociétale autour de cette ville en proie au racisme, la violence et la misogynie, mais aussi une analyse de la vie en communauté, d'abord par l'utopie, le sentiment de liberté et le bonheur puis peu à peu en proie à des conflits internes, la jalousie, les différences... La galerie de personnages est bien écrite, profonde et passionnante, que ce soit celle mise en avant à l'image de la "chef" ou celles plus en retrait. Cantet aborde plusieurs thèmes, tel que l'indépendance, la liberté ou la violence que ce soit rurale ou sociétale et il le fait de manière fine et intelligente. Il rend son récit intemporel, il ne s'attache pas forcément à une exactitude dans la reconstitution, si ce n'est quelques détails comme les voitures et à aucun moment son film est axé sur ca. Il filme naturellement, au plus près de ses personnages ce qui rend le récit d'autant plus convaincant. Les actrices sont impeccable, la plupart sont méconnus et même amateur, mais elles s'en sortent de fort belle manière. Une très bonne surprise, 5 ans après sa palme d'or et une exposition médiatique qui n'a pas modifié sa façon de travaillés, il nous livre un récit émouvant, intelligent et captivant.
Toujours rigoureux et modeste le cinéma de Laurent CANTET Prends à rebours les codes du film Teenage fifties avec ses girls en socquettes blanches et ses bad boys pour un portrait de groupe proto-feministe préfigurant aussi la radicalité à venir du Weather Underground .portrait de filles qui pourraient être les petites sœurs des Kerouac, Cassidy et Ginsberg.