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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    Gaetan Lambert
    Gaetan Lambert

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2023
    J'ai trouvé ce film très particulier. Libre, violent, avec plein d'inspiration d'autres films.

    J'ai aimé la scène du cimetière et l'enlèvement du mannequin. Surtout quand il croque les doigts!

    J'ai détesté la scène du père avec sa fille dans la voiture. Elle est d'une rare violence psychologique. Mais peut-être est ce la seule qui apporte un questionnement et même une utilité pour quelquonque père de pré-adolescente ; l'écoute.

    Trouvé celle du banquier qui meurt longue et prétentieuse.

    Idem pour celle à la Samaritaine, mais l'idée de la comédie musicale est intéressante (un prémice à Annette qui est un chef d'œuvre!!! ).

    L'entracte est cool. Superbe interprétation musicale qui m'a donné un peu d'air.

    Les scènes dans la limousine me sont apparues assez chiantes.

    J'ai ris pour l'assassinat au Fouquets car un drôle et bel hommage à Coppola. (Tiens Franky! Le Parrain).

    J'ai trouve la scène des singes très lourde, certainement à cause de la chanson la plus triste au monde.

    J'ai vu du Cronenberg dans la scène de l'arme blanche.

    En résumé, j'ai trouvé cet ovni cinématographique étourdissant , superbement filmé et interprèté.

    Tous ces points ne sont que mes avis. Et c'est facile de donner un avis, plus que réaliser un film comme Holy motors. Alors c'est avec humilité et amusement :-)
    arthurF
    arthurF

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2023
    Un film qui a commencer par me perdre, peu convaincu au début il fini pas vous prendre au corps. J'en suis sortie en me demandant ce qui venait de se passer dans cette salle de cinéma. Une vraie pépite. Je pense cependant qu'il faut avoir une certaine ouverture cinématographique pour voir se film.
    Damien
    Damien

    4 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2023
    L'art se doit de bouleverser, interroger, émotionner ! C'est ce qui se dit.
    Je me souviens, il y a longtemps, 5 rue de Thorigny, avec Braque et l'autre. Ou encore Markt 7 non loin du beffroi. Ces moments, où je n'y comprenais pas. Sans vouloir que l'on m'explique pourquoi. Je le vivais, et c'est ainsi.
    Voilà encore cette impression. Unique. Rare. Et c'est mieux comme ça. Il faut choisir son monde parallèle, celui où l'on respire davantage. Même s'il faut s'oublier souvent.
    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2023
    Original, bizarre, répugnant. Un homme riche s'approprie des personnages comme être clochard, père de famille, voyou. C'est repoussant souvent et laisse une impression de "mais pourquoi ?". Pour les plus de 16 ans.
    3/5
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    Véritable ode au cinéma, et plus particulièrement au métier d'acteur, Holy Motors est une œuvre déconcertante qui ne s'embarrasse pas d'une narration classique et linéaire. On y suit Monsieur Oscar, qui navigue de scènes en scènes sans que celles-ci ne soient véritablement liées les unes aux autres. Les mondes que déploie ainsi Leos Carax sont d'une richesse folle et s'entrecroisent assez subtilement. Mais Holy Motors semble bien plus s'adresser aux initié·es, tant il est bourré de références pointues sur le monde du cinéma. Pour les spectateurs "lambdas" comme nous, il restera la mise en scène, toujours très inspirée, et la prestation de Denis Lavant, absolument bluffante. Chose également remarquable : rarement la ville de Paris n'aura été aussi bien filmée et aussi bien mise en valeur.
    toinou
    toinou

    47 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    Je pense que Leos Carax a du avoir énormément de mal à produire son film tellement c’est un ovni cinématographique, mais tellement incroyable. La mise en scène est géniale et le scénario est…indescriptible. Denis Lavant est absolument exceptionnel dans le rôle et il incarne parfaitement ce personnage si complexe, Édith Scob est aussi incroyable dans son personnage si mystérieux et Eva Mendes est très cool aussi et la scène avec elle est très mémorable. La photographie est très très belle et que ce soit les décors, les costumes et surtout le maquillage, tout est très très qualitatif, la BO aussi est extrêmement bonne. Le film est à quelques moments plus une expérience cinématographique et une performance artistique qu’une réelle histoire avec un début et une fin. Bref, un des films les plus étranges que j’ai vus et aussi un des meilleurs avec deux scènes musicales justes parfaites, dommage que la fin soit moins impressionnante que le reste du long métrage. Mais quel plaisir d’avoir des films aussi originaux et bons qui sont produits en France.
    Sophie C.
    Sophie C.

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    Le prologue est intriguant et les maquillages sont réussis. Mais les histoires qui se succèdent sont extrêmement pénibles à regarder. Des scènes souvent violentes, sanglantes (quel est l'intérêt ??), avec des femmes hypersexualisées, une gamine raillée car elle ne peut "plaire aux garçons", alternent avec des scènes apparemment mélodramatiques grotesques (mais apparemment dénuées de dérision) ou la femme est un "ange". Pitié ! L'esthétique convenue et les références cinématographiques à elles seules ne suffisent pas à maintenir l'intérêt. Or le propos semble simpliste (le jeu entre réalité et illusion) et est illustré de façon bien trop appuyée, parfois peu cohérente... Seul l'entracte musical crée une détente dans ce film poussif qui ne suscite aucune émotion hormis à la longue la lassitude et l'agacement.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Il y'a des films que l'on n'oublis pas, qu'on le veuille ou non ! Quelque pars, si m'a première rencontre avec Holy Motors fut si particulière, elle le doit bien plus pour le choc de sa découverte que du souvenir quasiment 10 ans plus tard ... Beaucoup de ses passages me sont d'ailleurs resté en tête et je l'avoue, que pour cette fois, j'ai été si soudainement touché, happé, incroyablement envouté par cet objet si délicat et fracassé à la fois, que je ne souhaite au fond qu'une chose, le retrouver, déjà !

    J'aimerai en dire plus, mais je ne peux le faire ici ...

    Alors Merci à Carax, pour la beauté du geste, pour sa folie, pour magnifié le cinéma comme il le fait, dans un désespoir de cause qu'un rien ne peut soulevé et embrasé à nouveau. Car oui, il nous le montre ici, tout est possible.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    109 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 février 2023
    Je n’ai pas réussi à dépasser 45 minutes. Et ce n’est que la 2ème fois que ça m’arrive…. Des films lents, mous, mauvais d’entrée, des bouses, des séries B, des nanars absolus, on en a vu. Mais des films comme ça, où il n’y a pas de personnage décrit, pas de dialogues (le néant absolu), pas d’histoire (une scénette, puis retour à la limousine et ainsi de suite) et dont les images sont choquantes sans raison spoiler: (mordre un doigt,
    …) , c’est du jamais vu. Mais vraiment du jamais vu ! Une grande première donc que ce Holy motors dont le terme OVNI n’est qu’un euphémisme pour le caractériser. Incroyablement pénible de regarder ce film (le début du film a minima) où plus les minutes passent et plus le supplice fait mal. Vouloir etre original, vouloir révolutionner le cinéma, pourquoi pas. Mais le faire sans aucune logique, sans aucun scénario et sans narration, ce n’est pas possible. Si quelque chose avait du sens là-dedans, il aurait peut-être fallu le rendre cohérent dès le début. Une catastrophe cinématographique.
    Sofia Ehrlacher
    Sofia Ehrlacher

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2023
    Léos Carax nous donne à voir, après 13 ans d'absence, un film qui renouvelle le 7e art, oui cette formulation peut paraître audacieuse mais elle n'est rien par rapport à l'ambition qu'il place dans ce film.

    Beaucoup ont critiqué négativement ce film en disant qu'il méprise le spectateur, qu'il ne lui laisse aucune ouverture viable, ainsi que Carax laisse aucun moyen au spectateur de s'attacher ou de l'aspirer dans le récit. Je pense qu'interpréter le film de cette façon est une erreur. Carax choisit de rompre la tradition classique du dénouement, de l'empathie envers un personnage. Au contraire l'intérêt du spectateur s'accroît sur la durée du film et se satisfait par la surprise, l'étonnement. En effet Carax malmène le spectateur en ne lui donnant aucun moyen (ou très peu, rapidement interrompu par la reprise des performances de M. Oscar) de se ressaisir dans le réel ou d'établir des repères dans le récit. C'est là que réside la plus grande force de ce film selon moi. Ce style cinématographique permet une immersion totale du spectateur, qui se donne entier au film, avide de curiosité quant à la tournure qu'il va prendre.
    C'est un procédé qui peut sembler risquer mais Léo Carax réussi avec succès, puisque son film se renouvelle sans cesse de par son propos consistant sur le temps/le travail, mais également par ses décors, ses ambiances, ses acteurs...

    Alors, nous, spectateur, qui nous trouvons devant Holy Motors sommes invités à ne pas faire comme public au début du film, mais à ouvrir bien grand les yeux pendant 2h pour percevoir en son entier, la beauté qui nous attend.
    Donc bien sûr, si au moment de lancer le film devant votre TV ou de vous rendre au cinéma pour voir Holy Motors, vous vous attendiez à ce que ce film raconte simplement la vie d'un homme, vous serez forcément déçus.

    L'auteur fait la critique d'une société dans laquelle plus personne ne contemple le beau.
    En effet le film s'ouvre sur un public vide d'expression, les yeux fermés devant un film dans une salle de cinéma. Pourtant, un peu plus tard dans le film Mr. Oscar s'entretient avec un homme dans la limousine qui reprends la célèbre citation d'Oscar Wilde : "La beauté est dans l'œil de celui qui la regarde".
    Alors pouvons-nous encore prétendre que la beauté existe tant elle n'est plus regardée ?
    Pour Mr. Oscar oui, il est épuisé par ses "rendez-vous" mais continue tout de même pour la beauté du geste.
    Le film nous fait explorer chacune des vies incarnées par Monsieur Oscar (du tueur à gage, au père de famille en passant par SDF ou encore musicien).
    Selon moi, la scène la plus frappante et celle de l'hôtel : M.Oscar joue le rôle d'un vieil homme en train de mourir dans un lit aux côtés de sa nièce Léa (véritablement Élise), il décède à ses côtés, puis après quelques larmes, il se relève puis lui dit au revoir avant d'apprendre qu'elle est comédienne tout comme lui.

    Le film explore tout au long de son déroulement, la thématique de tout ce malheureux temps que l'on consacre au travail. À titre personnel durant ces deux heures je me suis demandé quand est-ce que sa journée finirait par prendre fin.

    Ainsi en convoquant la musique revivre de Manset, "Revivre" :
    "On voudrait revivre.
    Ça veut dire :
    On voudrait vivre encore la même chose."

    Ou encore en humanisant les limousines qui papote entre elles en disant qu'elles sont fatiguées du travail, l'auteur nous donne matière à réflexion quant à nos sociétés modernes.

    En conclusion, selon moi c'est une œuvre hors du temps, dotée d'une sensibilité ineffable, qui rappelle que le cinéma parvient toujours à déborder des conceptions de beauté que l'on se fait de lui.
    nicolas diot
    nicolas diot

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2022
    Holy motors est un film qui va diviser beaucoup de gens surtout ceux qui n'ont jamais vu de Leos Carax. Cependant, cela reste un film aussi bien divertissant qu'énigmatique
    Chilly M
    Chilly M

    33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2023
    Leos carax au sommet de son art avec un film qui certes est loin de faire l'unanimité mais cela reste mon préféré à voir absolument
    Raphaëlle Gr
    Raphaëlle Gr

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2022
    Le titre l’indique d’emblée, ce film est à prendre au second… voire au 10 000ème degré !!
    A l’aide d’extraits des chronophotographies d’EJ Marey, Leos Carax s’amuse, amuse et nous prévient littéralement, il tire sur la corde ! « Holy Motors » est une comédie provocatrice, à l’humour très littéral, critique d’un monde urbain clôt, voyeur, régi par les machines, et surtout une immense digression sur le métier d’acteur qui cache une quête plus profonde : qui est l’homme ?

    L’entrée en matière onirique esquisse, en trois scènes, les axes du film : questionnement profond sur le rôle de l’image, l’homme acteur ou spectateur (de sa vie), la place des machines : jungle urbaine et nostalgie de la nature.

    Un regard de cinéaste qui dissèque l’être humain

    Ce qui m’a interpellé en premier lieu, c’est cette utilisation très pertinente de la chronophotographie. Ces prises de vue par « fusil chronophotographique » visaient à la base l’étude du mouvement de corps en projetant au ralenti les photogrammes. Ce fusil qui est à l’origine de la caméra devient par extension l’origine de la société de surveillance et de paranoïa actuelle, du moins telle qu’elle apparaît dans le film.

    Étrange d’ailleurs le sentiment de violence lié au voyeurisme des caméras prend tout son sens en évoquant ce fusil originel… Que l’on entend tirer au deuxième plan sur une salle de cinéma remplie de spectateurs !

    Un film, un acteur, des vies à multiples résonances

    Carax nous décrit une vie multiple à travers un personnage masculin prêt à se métamorphoser de toutes les façons pour des « rendez-vous », on ne peut que saluer la prestation d’un Denis Lavant érigé au rang de modèle humain, certes sans personnalité propre, mais un acteur prêt à incarner toutes les vies « pour la beauté du geste ».

    spoiler: LA scène clé du film pour moi est la rencontre de ce personnage central, M. Oscar, avec Théo qui s’avère n’être autre que son double, où comment résumer « Persona » de Bergman en quelques minutes sur le mode comique à coup de meurtre sanglant… Carax nous en fait une brillante démonstration !

    Ainsi est clairement posée la question « qui sommes-nous ? » Avons-nous une personnalité par défaut où jouons-nous notre propre rôle ? Le personnage de Denis Lavant, acteur d’un nouveau genre, dit regretter les caméras. Si la beauté est dans l’œil de celui qui regarde, il s’afflige de ne plus être regardé. Pour qui jouons/vivons-nous ? Ses mystérieux rendez-vous seraient-ils uniquement un moyen pour un ancien acteur de continuer à vivre mille vies pour lui-même ?

    Ses métarmophoses incessantes qui nous dévoilent les secrets des maquillages de cinéma marque ce besoin vital d’une seconde peau, à l’image du personnage d’Edith Scob qui, au moment de rentrer chez elle se pare le visage d’un masque neutre.

    « Notre vie va changer »,

    Tel est le mantra des hommes à bout de souffle, en perpétuelle quête de meilleur, en perpétuel mouvement, tiraillé entre le besoin de vivre intensément, d’optimiser chaque instant et un instinct animal vers une nature domptée.

    M. Merde, personnage désormais récurrent chez Carax, incarne cet instinct animal, ce faune des villes qui sévissait déjà dans le film « Tokyo » porte à lui seul la dimension ironique du film, courant à travers nos tombes qui, au lieu de nos noms, afficheront bientôt les url de nos sites web, dernière trace de notre passage sur terre !

    La place de la femme dans tout ça ? Elle fait rêver ! Ancienne danseuse devenue chauffeur, immense blonde contortionniste moulée dans du latex rouge, mannequin-poupée à voiler, petite fille dont la punition est d’être elle-même puisqu’elle ne sait pas être « à l’aise », guenon… Seule Jean (Seberg ?), alter ego féminin de M. Oscar, interprétée par une Kylie Minogue aérienne, apporte un peu d’émotion à notre héros caméléon.

    spoiler: « Les hommes ne veulent plus de moteur ni d’action », s’éplore une limousine lors de la séquence finale.


    A la manière d’un enfant qui joue avec ses petites voitures, Carax donne la parole à ces machines qui s’effraient de ne plus être un jour le moteur de la société.

    Le parking « holy motors » sera-t-il bientôt un cimetière ? La sacralisation de la limousine évoluant tel un vaisseau ne peut que nous évoquer l’Amérique modèle même de cette société technologique dans laquelle l’homme s’est enfermé lui-même, plaçant la machine au rang de Dieu.
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Leos Carax s’interroge sur le métier d’acteur ou sur la vie moderne qui nous obligerait à jouer des rôles. Mais pour moi c’est un grand NON. Malgré un acteur tout dévoué au film et qui lui donne tout ce qu’il veut la seule chose qu’Holly Motors a provoqué chez moi c’est un terrible ennui. Je n’ai rien contre les expériences filmiques bien au contraire, mais voir Denis Lavant grimé bouffer des fleurs au père Lachaise et fabriquer une burqua à Eva Mendes avec une ostensible érection ne m’a pas transporté loin de la (et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres). Film assez vide, qui se regarde lui même il est de surcroît assez laid et désagréable à regarder sans pour autant être dérangeant.
    Robinsnake37
    Robinsnake37

    2 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Un film juste fou! Mon premier Léos Carax et franchement , je ne suis pas déçu, un tourbillon d'émotions, de questionnement et de plaisir dans un film d'1heure 50 qui nous embarque dans un voyage dans Paris Intra Muros dont on ne ressort pas indemne.
    L'histoire: Nous suivons Mr Oscar, un riche homme d'affaire qui part dans sa limousine pour une journée ponctuée de rendez-vous assez spéciaux...

    Le scénario est très bien développé et est assez bien géré pour que l'on se pose des questions dont on n'aura pas les réponses (quel est le but de ces rendez-vous, qui sont les patrons...) mais on est satisfait de pouvoir imaginer nous- mêmes le fin mot de l'histoire.

    Denis Lavant et Edith Scob sont merveilleux dans leurs rôles et on ne se lasse jamais de les voir parler, rire ou simplement rester posés sans rien faire.

    Il faut quand même avouer que j'ai eu du mal à m'accrocher pendant les 20-25 premières minutes, en effet le film est très spécial, il ne plaira pas à tout le monde et est difficilement accessible, mais j'ai tenté le coup et je ne suis pas déçu du merveilleux voyage que j'ai vécu en compagnie de Mr Oscar.

    On retrouve le personnage de Mr Merde (créé par Léos Carax dans "Tokyo!" en 2008) qui nous offre le meilleur segment du film.
    Et on ne peut qu'applaudir le plan séquence de" l'entracte" dans une église où Denis Lavant et des musiciens interprètent "Let me Baby Ride" avec des accordéons.

    Bref, un film beau, poétique et entrainant si on s'accroche à cet univers.
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