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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juillet 2012
Leos carax est un virtuose, ce film est intelligent, d une beauté rare d une puissance magnifique. L etre humain toujours sous l oeil de la camera, morcelé presque disparu, meme mort il continue a faire la promo de ses propres roles
Le film offre beaucoup de sensations et très peu de sens...Le voyage vaut le détour. Réflexion sur le cinéma et le jeu d'acteur, composé de grandes scènes (la motion capture, les catacombes) ou se cotoient la beauté et la laideur, le visible et l'invisible, le jeu et le tragique, j'ai été souvent subjugué mais j'ai fini par avoir envie de quitter la limousine vers la fin quant le coté morbide de l'oeuvre tourmenté de Carax prend le dessus. Un peu facile de s'estimer profond quand on utilise la mort, ca fait surtout un peu poseur et d'ailleurs Carax finit d'afficher son mépris envers le spectateur lors de la dernière transformation de Mr Oscar. Original, inspiré et aussi opaque
On sort de ce film comme on se réveille. Une série de courts-métrage comme une série de rêves dans une nuit. Ce film est à l'image de la plupart de mes rêves: confus, décousus, absurdes, irréfléchis, éphémères, sans véritable message... J'ose espérer que Carax a pensé ce film comme ça et qu'il n'a pas la prétention de vouloir transmettre quelque message que ce soit au spectateur si ce n'est de récréer une ambiance semblable au rêve. Hermétique et froide. L'exercice, de ce point de vue là, est plutôt réussi. Mais ça s'arrête là. La créativité et l'inventivité de ce film ne dépasse pas celle d'un rêve de tous les jours. Filmez votre rêve et vous aurez votre Holy Motors. A en croire la presse alors, nous sommes tous des génies qui s'ignorent.
enfin , un cinéaste français qui pense et nous propose à penser un peu aussi sur l'humanité , les rôles que chacun peut jouer dans le cirque sociétal comme Denis lavant , magistral , endossant ces personnages .tout est superbe , les cadrages , les couleurs . des références à quelques films , dont " les yeux sans visage"avec la comédienne qui cinquante ans après remet son masque neutre pour "rentrer à la maison ". On y court sans tarder !
De toute ma vie, je n'ai jamais vu un film aussi nul. Messieurs les journalistes vous faites de la masturbation intellectuelle. Comment peut-on avoir un budget pour faire un navet pareil????
Une Grande Déception et pourtant 2 étoiles pour la réalisation et la maîtrise de celle ci comme de l'interprétation de son acteur fétiche Dénis Lavant . Pour le reste , l'Intelligentsia parisienne à encore frappé en le sur cotant. Une preuve s'il en est, réside que presque tous ceux qui aiment (ou disent aimer! Tant c'est intello de revendiquer cela !) le film connaissent ses autres films et son parcours ! En lui même mis à part de nombreuses références . Le film est une réelle méprise où on ne comprends pas et le discours comme l'histoire qui a ni queue ni tête .
Il y a d'abord l'émotion: intacte et puissante si l'on a la chance de se laisser emporter... et l'on perçoit combien Carax a manqué ces derniers temps au cinéma français. Cette faculté d'aller au bout, en ne sacrifiant rien à une forme convenue au risque de laisser beaucoup de spectateur sur le bord de la route... Il y a quelque chose dans cette transcription de l'émotion sur l'écran du cinéma des origines, ne rien vouloir démontrer, mais montrer en profondeur! Et pourtant une fois l'émotion passé, il y a cette richesse... Le film, est un vrai "révélateur" au propre comme au figuré des multiples facettes qui font la magie du cinéma. "Le faux c'est l'au-delà" comme disait Jean eustache. Ce faux révélé qui permet de toucher en ces moments de grâce, le temps d'un film, à une vérité plus profonde que celle de notre vie où nous prenons si peu le temps d'être spectateurs. Est-ce qu'on est jamais finalement l'acteur de sa propre vie? Et si vivre réellement, c'était pouvoir s'extraire de la comédie de notre "destin" en brouillant ainsi les pistes... Leos Carax est sans doute l'un des meilleurs brouilleurs de pistes du cinéma contemporain. Holy motors quand on ne passe pas à côté est une vraie bouffée d'oxygène!
Le film nous pousse à sortir de tous les clichés cinématographiques connus. J'étais avec un couple de retraité dans la salle qui ont été retourné par cet OVNI artistique. On peut y lire et sous entendre tellement de métaphore et sens caché! Incroyable. Voila un film qui marque les esprits
Voilà le film type qui semble avoir été créé de toute pièce par la presse parisienne.. dont la critique est dithyrambique face à des spectateurs plutôt mitigés. Alors oui Leos Carax nous présente là un film dont l'aspect visuelle et technique est de toute beauté. Mais, franchement, plus le film avance plus le scénario devient très étriqué au point de perdre son spectateur. Holy Motors nous fait passer par toutes les émotions, de la gène à la peur en passant par toute forme d'étonnement, hormis le rire..qui est pourtant la première réaction dès l’apparition du générique ! Nombres sont ceux qui sortent bouche bée de la salle avec uniquement des interrogations. Quelle explication à l’enchaînement de ces "missions" ?Et qu'avons nous vu au final ? Ce qui est fou est que les quelques réponses se trouvent uniquement dans la presse.. On a franchement l'impression que ces explications sont artificielles et que la presse n'a préféré pas se mouiller face à un tel film. Film à voir tout de même...
Une dizaine de rendez-vous plus insensés, et parfois plus dégoûtants, les uns que les autres pour 2 heures pénibles et aucune explication. Quand on n'aime pas laisser place à l'interprétation, il est difficile de ne pas ressortir frustrée de la séance.
Un très grand film. Non pas un film sur le cinéma mais un film sur la vie. Revivre. A travers le parcours d'un homme, Carax nous fait ressentir les milles vies possibles d'un homme, nos milles vies. A voir, et revoir.
Pyjama party chez Carax...Le cinéaste a du mettre ici beaucoup de sa mélancolie et de amour contrarié du cinéma en faisant corps avec son acteur de toujours, Denis Lavant pour proposer un objet atypique, éblouissant et même un poil prétentieux. Il y a de belles idées de mise en scène, de mise en abyme, de jolies métaphores, de jolies plantes détournées (Eva Mendes, Kylie Minogue..) une poésie glauque et sublime et de vraies proposition de cinéma. On sent Carax préoccupé par le temps qui passe et la mort de son art mais la façon dont il met ça en image est un peu...mécanique peut-être. Le prologue du film, magnifique, voit Carax sortir de sa chambre pour traverser un mur et atterrir dans une salle de cinéma, cela m'a évoqué plus ou moins l'intro de "Huit et demi". Mais ici le désespoir est plus profond, plus noir. Mais il semble assez distancié, curieusement. Ne manque en fait qu'une véritable émotion qui transcende le tout dans cette addition de saynètes plus ou moins inspirées.. On aimera ou pas ce dispositif de la loge "mouvante" en guise de scénario qui voit Mr Oscar changer de tenue et de visage à chaque rôle/rendez vous. Il y a des moments ou on se dit que c'est un peu épuisant de n'avoir à faire qu'au même acteur dont il faut reconnaître quand même la performance. Edith Scob, elle, a une classe folle... Ce qui surprend ici, c'est l'humour en fait. Et à la vue de ce dialogue nocturne de limousines, on se dit que Carax aurait du pousser plus loin l'auto-dérision (sans faire de jeu de mots!!). A l'arrivée, "Holly Motors" est un film un peu malade mais rigoureusement indispensable, conçu par l'un des derniers poètes du cinéma français...
Il m'arrive de critiquer mon journal préféré, (Télérama) quand le synopsis dévoile le film.... mais pour Holy Motors, heureusement que le pitch puis la critique, m'ont aidé à recoller les morceaux de mon puzzle. On peut se demander si le génial Leos Carax, n'aurait pas intérêt à donner quelques clés à ses spectateurs en perdition... Je me suis "égaré" souvent...par exemple j'ai pensé que la scène du papa avec sa jeune ado après sa première sortie, était "la vraie vie" après ses missions à dormir debout.... Si "les voies du Seigneur sont impénétrables" celles de Leos Carax nécessitent une initiation... Des références cinématographiques, un sens esthétique à nul autre pareil, un comédien prodigieux que rien n'arrête. Des scènes comédies musicales réussies, une musique parfois très romantique; on est souvent sur le fil du rasoir entre scènes kitsches et proche du ridicule, et état de grâce.... Est-ce une réflexion sur le métier de comédien ? S'agit-il de confronter une vie rêvée à la vie réelle ? Certaines scènes m'ont touché particulièrement (Samaritaine avec Kylie Minogue ou père et fille), d'autres m'ont déroutées et semblé parfois grandiloquentes voire prétentieuses. On reste admiratif devant l'ambition de cet artiste génial: Monsieur Leos carax, même si on ne comprend pas tout....