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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    Carax signe ici un film fabuleux. Une fois qu'on pénètre dans son dispositif, on en cerne tous les contours avec délectation. La structure narrative est similaire à celle de "Cosmopolis" mais le film lui est immensément supérieur (déjà parce qu'il ne s'arrête pas à une reflexion sur le monde, Carax entame une réflexion sur la nature même du cinéma et des rôles sociaux dans la société contemporaine).
    Bourré de références (et d'auto références, dont une à "Merde", précédent court-métrage de Carax), le film est parsemé de touches d'humour absurde (la scène finale est tordante mais en même temps si logique).
    Le seul défaut du film pourrait être son hermétisme, car Carax exige l'adhésion à sa structure et demande ainsi au spectateur d'oublier les conventions structurelles de la narration classique. Passé cela, "Holy Motors" est jouissif.
    Un film intelligent donc, qui ne s'arrête pas qu'à son postulat, qui va au delà, creuse sans cesse et questionne, au fur et à mesure des différents rôles du formidable Denis Lavant, avançant toujours plus loin - jusqu'au bout de la nuit, pour mieux recommencer le lendemain. Cohérent, maîtrisé : un vrai bonheur !
    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/holy-motors.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mai 2014
    un tré bon film innovent et intelligent avec plein d'idée de mis en scéne
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    aie aie aie. quelle déception annoncée ! (les critiques dithyrambiques d'une certaine presse aurait du m'alerter). Une poésie adolescente, sans aucune substance et parfaitement ridicule. Je finirais quand même sur une note positive en louant les idées visuelles qu'a parfois le réalisateur. Mais bon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Leos Carax réalise du grand art, du cinéma comme rarement on nous en propose. Le film remets constamment le spectateur en question et réussie grâce à une multitude de détail, plus subtile les uns que les autres à faire rêver le spectateur. Quel plaisir à suivre les péripéties de Denis Lavant.
    Pier Kiroul
    Pier Kiroul

    18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Enfin du cinéma ! C’est furieusement inventif, drôle, émouvant, intelligent. Chaque séquence est un petit bijou, chaque plan un émerveillement. Si Holy Motors ne plait pas à tous, il ne laisse personne indifférent. Tellement rare…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 octobre 2012
    Que d'excellentes critiques... Pas un brin de négatif...

    Le voilà!

    J'y ai cru... Pas longtemps!
    J'ai tenu jusqu' au bout dans l'attente d'une émotion. Quel courage!
    La performance de Denis Lavant ne suffit pas à faire d' "Au lit Motors" un bon film.
    J'ai donc passé un désagréable moment de cinéma... de masturbation intellectuelle ennuyeuse que je ne méritais pas!
    On ne m'y reprendra pas!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Un film d'une inventivité et d'une créativité exponentielle. Chaque plan, chaque décor et l'ambiance que le réalisateur nous fait partager nous plonge dans cet univers sombre, fou et riche en découvertes étrange, le tout accompagné de très beaux morceaux de musique. Un vrai chef-d'oeuvre
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Difficile de mettre une note à un film tel que celui-là, qui malgré le lien créé par la limousine a tout de la structure (elle aussi surannée) du film à sketchs, tant y alternent le bon et le (très) mauvais. Difficile aussi de mettre une mauvaise note malgré le résultat bancroche de l'ensemble, tant ce "Holy Motors" porte la marque d'une sincérité amère et touchante, et tant il semble courageux de continuer de faire un tel film à l'heure du numérique, de la 3D et du montage clipesque. C'est sans doute cette sincérité et ce courage qu'ont voulu encourager les critiques (français) de Cannes qui lui promettaient la palme. Moins touchés par le destin de l'enfant maudit du cinéma français, le jury international lui a préféré des films de leur temps, et sur allociné les critiques des spectateurs plafonnent à 2,9/5 (alors que celles de la presse culminent à 4,4), sans parler les dix spectateurs qui ont quitté la salle de l'UGC Défense.
    Projeté à Cannes juste après "Cosmopolis", "Holly Motors" partage avec le film de Cronenberg la limousine errant dans la ville et les prétentions philosophiques d'un autre âge. Si Robert Pattinson tourne dans New York congestionné par la visite du Président sous un prétexte futile (aller chez son coiffeur) et en réalité pour rejoindre la menace qui pèse sur lui, Denis Lavant évolue dans Paris avec une feuille de route bien précise, ses "rendez-vous" notés par Céline, son chauffeur-secrétaire jouée par Edith Scob à qui il fait porter 53 ans après son masque des "Yeux sans visage". Ce parcours semble épouser la carrière et la vie de Leos Carax, puisqu'on y voit, entre autre, le retour de M. Merde vu dans le segment signé par Carax dans "Tokyo !" en 2008, et une plongée sur le Pont-Neuf en arrière-plan des retrouvailles amères d'anciens amants...
    Les messages sont cousus de cable blanc : Leos Carax lui-même qui se lève et ouvre une porte sur le mur de sa chambre qui donne sur un cinéma dont les spectateurs nous regardent, Monsieur Oscar qui réplique à son commanditaire, joué par un Michel Piccoli délibérément méconnaissable (coquetterie digne de Terry Gillian empaquetant Robert de Niro dans une combinaison de videur de merde ou de Polanski défigurant Jack Nicholson à la deuxième scène) "Je continue comme j'ai commencé, pour la beauté du geste", Alex tuant Théo avant de le déguiser en Alex qui à son tour tue Alex, ou encore les limousines parlantes qui évoquent leur peur de se voir remplacer par les hommes qui ne veulent plus d'action. On l'a compris, puisque Carax a mis treize ans à pouvoir tourner à nouveau, avec lui c'est tout le cinéma qui meurt.
    Dans tout ce galimatia, il y a du très chiant (la capture motion, le père et sa fille), du très ridicule (un photographe en short et sandales qui ressemble à Rohmer shoote une Eva Mendes cadavérique dans un cimetière où est écrit sur chaque tombe "visitez mon site web", tout en couinant "Beauty, beauty, beauty"), du très indéfinissable (la Pieta priapique) et du très beau (l'entracte, où la caméra précède en traveling arrière Denis Lavant jouant de l'accordéon et déambulant dans l'église Saint-Merri progressivement rejoint par d'autres musiciens dont, transgression subliminale, Bertrand Cantat jouant de l'harmonica à l'arrière-plan, ou encore Kylie Minogue chantant un air nostalgique à la Demy dans la Samaritaine jonchée de mannequins démembrés).
    La photographie de Caroline Champetier ressemble à de la nuit américaine, même de jour, et au vu du résultat, on ne peut que s'interroger sur la raison du tournage en numérique qui semble si opposé aux principes-mêmes du cinéma de Carax. Le style lui aussi semble tout droit sorti des années 70; avec des recadrages à la louche et des coups de zoom brutaux. Etonnant que Carax qui a visiblement porté ce projet pendant si longtemps ait finalement réalisé un film aussi peu abouti, qui ressemble presque à long film de fin d'étude, prétentieux et imparfait.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Moteur!
    Prouesse esthétique! Succession de scènes en enfilade, toutes plus magnétiques les unes que les autres dans lesquelles se mélangent les contrastes, l'érotisme et la mort, la belle et la bête, la fortune et la misère. Denis Lavant, dit Mr Oscar, dans sa limousine, se grime et se déguise entre chaque scène comme dans une loge, toujours entre deux tournages. Mais la frontière entre vrai et faux s'estompe, la comédie fusionne avec le réel, comme lorsqu'un des personnages meurt puis se lève et dit "au revoir", tandis que sa partenaire continue de pleurer sa mort...paradoxe. Laissez-vous prendre au jeu et scrutez les clés, les clins d’œil que le cinéma se fait à lui même, tel Charlie Chaplin dans la démarche d'un mendiant dément, ou ces anciens Amants contemplant le Pont neuf depuis le toit de la Samaritaine. Et cette façon si juste de filmer le décor parisien... Mais le discours du film sur le cinema est aussi emprunt d'une certaine nostalgie... Ce moteur qui tourne n'est il pas celui de l'ancienne caméra, de son luxe un peu désuet? Et la salle de motion-capture du cinema 3D, scène littéralement futuriste, n'annonce t-elle pas la venue de la nouvelle image, celle qui mettra peut être les vieux moteurs au remblai? A voir absolument!
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Longtemps pressenti pour remporter la Palme d'Or à Cannes cette année, Holy Motors n’a finalement pas fini vainqueur. Cet OVNI cinématographique avait pourtant quelques points forts pour lui. Premièrement, et il ne faut pas sous-estimer cet effet, il est l’œuvre d'un réalisateur autour de qui règne une certaine attente folle, un côté mystique, qui font que les passionnés et professionnels du cinéma entrent dans la salle en étant déjà persuadés, quoi qu'on leur montre, que cela tiendra du génie. Ensuite, Holy Motors est une ode au cinéma, et particulièrement au backstage que l'on ne nous montre jamais, ici encloisonné dans une limousine irréelle qui renvoie aux fraises la pâlichonne et barbante consœur omniprésente de Cosmopolis. Le film est également graphiquement beau, on ne peut le nier, avec quelques séquences absolument magnifiques. Voilà pour les points positifs ; non, je ne me mets pas à l'unisson en plaçant Denis Lavant dedans. S'il assure une performance originale et que l'on voit tout le travail accompli pour en arriver à ce résultat, il n'en reste pas moins qu'il ne semble pas du tout à son aise dans les dialogues qui sortent de sa bouche en sonnant faux. Il ne les a pas écrits me direz-vous. Effectivement, mais c'est aussi son devoir de se les approprier. Aussi, la répétition de pastilles toutes plus improbables les unes que les autres suscite de l'étonnement et de l'émerveillement pendant un temps, mais après trois ou quatre, elle crée un ennui qui, malgré la beauté des images diffusées, va grandissant. On en viendrait presque à être lassés par trop de bizarreries successives qu'on nous donne à avaler sans nous donner le temps de les mâcher. En conclusion, ce film est une expérience hors du commun, très difficile d’accès, mais qui vaut l'expérience de visionnage pour tous les passionnés de cinéma.
    matt240490
    matt240490

    85 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, Holy Motors se décrit avant tout par son particularisme et son excentricité. Long-métrage découpé en de multiples petits, mais avec un fil continu qui réserve tant de surprises, cette grande aventure mi-fantastique mi-philosophique en plein coeur de Paris se réserve le droit de vous perdre en cour de route. En effet, l'histoire tire sa force de son excentrique étrangeté, en partie lors de l'axe Père-Lachaise où spoiler: une belle Eva Mendes se fait kidnapper par un personnage rocambolesque et à la présence désagréable, instaurant un malaise qui ne s'absente que tardivement
    . Et que dire de la mise en scène de Leos Carax, empruntant ses codes au psychédélique même ? Aux dialogues perturbants et au cliffhanger indiscutablement toqué ? Rien, la parole est d'argent mais le silence est d'or...
    Louis Morel
    Louis Morel

    49 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Une esthétique sublime, des acteurs incroyables, parfois un peu inégale mais un grand moment de cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    MAGNIFIQUE! Ce film est d'une beauté rare! C'est intense, percutant, sensoriel, émouvant, tout ce que vous pouvez ressentir au cinéma est réuni dans ce film qui en contient 1000. J'ai rarement voyagé comme ça, c'est une fenêtre sur un monde parallèle, le monde de l'imagination, de la créativité pure!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Qu'ai-je compris ? C'est un petit peu la question que l'on peut se poser après avoir vu cette nouvelle énigme de Leos Carax, probablement fils caché d'un bon nombre d'artistes maudits. Monument de poésie, visuellement beau mais aussi difficilement interprétable. Peut être ne faut il pas chercher de sens aux images que l'on voit mais se contenter uniquement des images nous ferait moins apprécier ce travail fabuleux. La machine, l'homme, la culture populaire, l'élitisme sont les thèmes abordés directement mais on peut sentir une patte beaucoup philosophique derrière ce décor. Denis Lavant prouve une fois de plus qu'il est un grand acteur, à un point que l'on tend à se perdre avec lui dans les tréfonds de Paris. Il soulève les problèmes de consommation d'images de notre époque, mais aussi la place de l'artiste, de sa comédie.
    A voir, au moins pour le plaisir des yeux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    une critique du cinema a travers le film même. passionnant travail pictural, perturbant souvent, amenant l'idée que le cinema est un monde a part. vu dans le cadre de l'étude cinématographique, et même si de nombreuses scènes m'ont perturbé (notamment celle de Monsieur Merde) je ne peux m'empêcher de voir la critique du cinéma et d'admirer le travail de l'image.
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