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    Holy Motors
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    Ghibliste
    Ghibliste

    80 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    "Holy Motors", de Leos Carax, est un film à saynètes très original et poétique ! Certains "rôles" endossés par Mr. Oscar tutoient la perfection, d'autres un peu moins mais qu'importe, l'essentiel est là : on est scotchés devant tant d'audace et de créativité - même si je suis un peu moins emballé par le concept autour de la limousine. Denis Lavant, omniprésent, est comme toujours énorme spoiler: (je ne parle pas de son bonheur d'Eva Mendes, hein^^)
    , et s'il est assez difficile de critiquer ce film forcément inégal, une chose est sûre : l'ensemble est d'une qualité assez exceptionnelle. En avance sur son temps.
    totolino
    totolino

    33 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    Désolé, mais je ne comprend pas pourquoi ce film à reçu autant de critiques positives de la presse et du public.
    Je suis loin d'être hermétique au cinéma de l'ambiance et des sensations.
    J'aime beaucoup les films de Lynch, mais Carax et moi, désolé mais ça ne colle pas.
    Romano.Q
    Romano.Q

    3 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Je me suis dit "je tente"...mais je m'endors devant!! Quel est le but? Tenter une critique sociétale ou un documentaire ...dur à dire mais rien ne provoque l'accroche ou l'intérêt, aucun émoi car le protagoniste n'a aucune légitimité dans ses interventions vu son statut social, et le tout sans aucun talent d'acteur. Une caméra sur l'épaule par un amateur dans Paris aurait donné un bien meilleur résultat.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    Entre le génie et le grotesque… Entre la poésie et le symbolisme lourdingue…
    Il y a de tout dans cet « Holy motors » de Carax… Comme à la Samaritaine !
    Et l’on retrouve l’acteur fétiche du réalisateur, Denis Lavant, présent dès « Boys meet girl » ! Et ses compositions hallucinées (Monsieur Merde…)
    Déambulation comme toujours, chez Carax, errance éclairée par les lumières blafardes de la nuit… Dans Paris, le Paris mythique de Carax , dans « Les amants du Pont Neuf »…
    Voici donc un film honnête, pas roublard pour un sou. Non ! Un vrai film d’auteur… par un réalisateur que j’aime et pour lequel j’ai vraiment un a priori favorable… Un réalisateur sans le sou justement… Obligé de tourner « dans » ce numérique qu’il déteste pour rassurer ses producteurs… Les aléas de la création…
    Mais là… Là, cet « Holy motor » ne m’a absolument pas « embarqué » !
    Certes on peut y voir une métaphore visuelle… Le temps qui nous véhicule de personnage en personnage… Les « scénarios » qu’on est tous obligé de jouer (que le réalisateur a joué ?)…
    De la chronophotographie de Marey en passant par les clins d’œil à Franju, Chaplin, Tati (pour ce dernier je ne sais si c’est volontaire…)… Et d’autres encore, il y a toutes les références qui font jouir l’intello cinéphile… "Cinéphilique" devrais-je dire (car c’est une maladie !)
    Du symbole itou ! Passage obligé par les mixers communs de l’humaine condition, le Père Lachaise et la susdite Samaritaine… Qui nous trimballent entre objets déjà démodés, brisés et poussiéreux… Et la mort… La mort encore, la mort recommencée !
    Il y a des plans magnifiques… Ah ! Cette scène géniale d’introduction ! Des moments vraiment percutants par leur beauté poétique… Oui !
    Mais tout cela se noie dans un hermétisme, un esprit tordu qui rend le truc insupportable (ce n’est que mon avis)… Ou alors je ne possède pas toutes les clés ?! Mais bon, si aujourd’hui, pour comprendre un film on doit avoir fait HEC…
    Plus profondément, je ne retrouve pas le montage génial déployé par Carax pour « Les amants du Pont Neuf »… Et puis, la BO n’a vraiment rien de transcendant (et pourtant, j’aime beaucoup Manset).
    Edith Scob, superbe actrice s’il en est, réduite au rôle de conducteur/majordome, c’est triste !
    J’ai lutté farouchement durant ces deux heures pour ne pas choir dans les bras de Morphée !
    « Grande poésie » disent-ils…
    Si vous aimez la poésie lisez plutôt Bonnefoy… Voilà un mec qui mérite le Nobel !
    Gauthier M
    Gauthier M

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2014
    je ne sais toujours pas pourquoi j'ai regardé ce film.
    Oh mon Dieu pourquoi ?????
    Un film sans tête ni queue.
    Put**** de mer*** !!!
    je m'attendais à voir un bon film originale comme c'était dit dans toutes les critiques de presse mais je me suis retrouvé devant un film sans aucun sens, je ne pouvais pas imaginer, même dans mes délire les plus fou, qu'un film pareil pouvait exister. Au God que je me suis bien fait chi***
    plus jamais ça !!!!!!
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2014
    Avec "Holy Motors", Leos Carax réinvente le cinéma...ou bien le définit à sa façon. Carax met en scène un homme qui se rend à différents rendez-vous tout au long d’une journée. Des rendez-vous plus ou moins étranges, plus ou moins longs, plus ou moins passionnants et aux fonctions multiples. Ils sont d’abord un hommage à l’acteur, celui qui ne meurt jamais vraiment, capable de jouer un père de famille soucieux, de se déshumaniser avec M. Merde ou de prêter son corps à la technologie avec une incroyable séance de motion capture. Grâce à ces différents rôles, réalistes ou complètement fictionnels, à la mélancolie sans cesse désamorcée par un humour absolument jubilatoire, c’est aussi Carax qui regarde son propre cinéma, avec cette superbe scène ou Denis Lavant, autrefois sur le Pont-Neuf, le surplombe désormais, accompagné de la superbe Kylie Minogue. Un film sur l’acteur, sur le rôle au cinéma, sur le cinéma de Carax, et enfin sur le cinéma lui-même. Au-delà de la scène d’ouverture et de l’entracte, il y a ce dialogue entre Piccoli et Lavant : « La beauté, on dit qu’elle est dans l’œil, dans l’œil de celui qui regarde », quand une voix résonne solennellement : « et si personne ne regarde… ». Ces mots illustrent magistralement l’angoisse d’un cinéaste qui, malgré son inventivité et ses efforts à renouveler continuellement un univers hors du commun, se demande si le spectateur est encore capable de comprendre le pouvoir du cinéma. "Holy Motors" est une expérience unique, sublime, parfois indescriptible et qui a le courage de se montrer toujours au plus près du spectateur. Monsieur Carax, merci !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 août 2014
    Je n'avais pas eu envie d'aller voir ce film au cinéma. Une intuition à l'époque. Et comme mon loueur de DVD n'avait plus "Le dernier samouraï" j'ai pensé à ce "Holy Motors" qui avait été encensé par le Masque.Mon intuition avait été juste. C'est le film le plus absurde que j'aie vu de ma vie (j'ai vu beaucoup de films !). Il n'y a pas de fil conducteur, ou alors un fil si ténu qu'il se casse aussitôt dans ce galimatias d'images sans connexion. M. Carax devait avoir fumé du belge en écrivant le scénario (y en avait-il un ?). Film totalement imprévisible, situations qui se contredisent, ridicule suprême de certaines (au cimetière bien sûr, gratinée celle là !; le passage chanté, l'air de rien - genre Demoiselles de Rochefort, très fort !...; la dispute avec la fille du "héros" - qui se métamorphose en guenon à la fin du film; les voitures qui se parlent en anglais...). Arrêtons là. Cela dit je ne mets pas la bulle à ce film (en est ce un ?) car c'est tellement naïf, voire niais par moments, mais de bonne foi, et complètement original, appelant à sortir des petits films convenus, ringards, qu'on ne peut pas trop lui en vouloir...
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Leos Carax, cinéaste sulfureux et controversé revient en 2012 après treize ans d'absence avec "Holy Motors", film extrêmement singulier, complexe, malin et mystérieux.

    Il raconte l'histoire de Oscar (Denis Lavant) un homme exécutant des contrats en jouant différents rôles du quotidien, il enchaîne les prestations diamétralement opposées, la limousine l'emmène aux quatre coins de Paris pour une journée qui ne sera qu'une parmi tant d'autres.
    Le film est construit sous la forme d'un recueil de saynètes sur le théâtre de la vie, Carax l'introduit lui même où il se réveille et ouvre son univers fantasmagorique à un public de fantômes (première provocation puisqu'il soumet l'idée que cette salle est un miroir de nous même, spectateur inerte), il va explorer au fil de son long métrage différents registres, du conte gothique au polar en passant par le drame et la comédie musicale, de l'homme acteur qui s'efforce à devoir continuer pour son art.
    Il aborde une palette de personnages paradoxaux socio-culturellement (homme d'affaires, mendiante, modèle de motion capture, vagabond farfadet, père de famille, accordéoniste, meurtrier et victime ...) et les mets en scène de manière minutieuse évoquant diverses thématiques (la création, la paternité, la sexualité, le dédoublement ...), Denis Lavant est juste exceptionnel et porte tout ses rôles magistralement. Cette mise en abîmes continuelle de l'acteur-acteur de la vie nous force à éluder tout sens plus ou moins réaliste, en gros celui qui y cherchera une quelconque tangibilité sera perdu et mis gentiment sur le bas côté, puisqu'au final rien n'est réel et le film ne se veut certainement pas réaliste et cohérent, il sort tout droit de la tête d'un cinéaste fou qui veut sadiquement s'amuser de son spectateur, le forcer à cogiter, lui bottant le cul pour qu'il s'éveille enfin lui aussi.
    L'homme y est dépeint comme un acteur du quotidien, qui multiplie les rendez vous sans aucuns liens concordants, il alterne les rôles sans envie, juste avec l'ambition d'avancer dans son existence médiocre "pour la beauté du geste", pour revivre à l'infini cette journée en espérant chaque soir que la prochaine trouvera son salut et qu'enfin sa vie change. Les limousines sont les connecteurs qui font tourner le monde, les derniers moteurs au service de l'humanité, des vestiaires de théâtres préparant son sujet à l'aliénation de son statut d'être désincarné et réincarné.
    Carax est véritablement critique de l'être humain et de ce qu'il est devenu, "il ne veut plus regarder", "il ne veut plus d'action", donc il cherche forcément à interpeller son spectateur pour le divertir intellectuellement, il le provoque, on pourra juste d'ailleurs lui reprocher son excès de prétention volontairement excluant, mais une chose est sûre, et c'est au moins qu'il réussi indéniablement une chose, que l'on adhère ou non à son film il ne laisse certainement pas indifférent.

    "Holy Motors" est à les yeux un grand film, sans doute un des meilleurs de ces dernières années, au concept très ambitieux et extraordinairement beau et poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 août 2014
    Un film plein d'idées et de techniques, mais je n'ai ressentit aucune émotion car pas de scénario pas de sens.. il se passe un peu n'importe quoi, le personnage principal recherche une beauté dans l'accomplissement de ses gestes et des limousines parlent entre-elles. J'ai du me forcer pour tenir jusqu'à la fin. Je préfère l'art lorsqu'il a un message à faire passer. Je lui mets quand même 2 étoiles car je pense que ce film est destiné aux personnes aimant l'abstrait, chose qui m'échappe totalement et que je ne cherche point à découvrir ;)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Fascinant, poétique, inclassable mais purement beau. Essayer de l'analyser ou même de le comprendre serait une entreprise risquée et, dans le fond, inutile, car ce film n'est que pure émotion cinématographique. Il faut donc lâcher prise, mettre son rationalisme de côté, et se laisser porter. Certaines scènes (le cimetière, la Samaritaine, l'interlude musical dans l'église) m'ont abasourdie par leur beauté, leur puissance, leur côté incroyablement jouissif. Denis Lavant est exceptionnel - c'est peu de le dire - et je ne m'explique toujours pas qu'il n'ait pas reçu le Cesar du meilleur acteur année-là. A voir au cinéma impérativement.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juillet 2014
    Comme beaucoup, je ne sais pas trop quoi penser de la chose.
    C'est souvent très bien interprété, la photo est parfois splendide, mais que faire du reste ? Une succession de plans sans liens entre eux (à moins de vouloir en trouver absolument un), un scénario rachitique qui tient sur un carton de bière.
    Alors, c'est bien beau de dire qu'on ne comprends pas, que c'est un film qui joue l'alternative aux cinéma classique, mais malgré tout, il y a une pléthore de bandes alternatives aussi bien tarée qui ne veulent pas nécessairement perdre son spectateur.
    A force de jouer avec le public, on se demande vraiment si Léos Carax a quelque chose à dire parce qu'avec des facultés pareilles, ça devient dommage d'enterrer son film dans le néant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Leos Carax expose ici le grand théâtre, le grand cinéma qu'est la vie, ou peut-être la vie qu'est le cinéma. Presque impossible de dissocier le vrai du faux dans ce film. Tout est à double sens, à double tranchant, l'acteur ou l'homme ? L'homme ou l'acteur ? Mené par une mise en scène qui bascule doucement du fantastique au dramatique, on ne peut que constater la réflexion de Carax qui mêle fantastique et humanité. Qui est l'acteur ? Qui sommes nous ? Qui est réel ? C'est la bande son qui nous rappelle à l'ordre, qui nous évite de tomber dans la "fausse vérité". C'est dommage que le tout devienne compréhensible à 30 minutes de la fin et après des heures de cogitations, une fois qu'on aura compris on se dit que c'était tout con, mais la réflexion ne s'arrête jamais, comme un miroir face à un autre. Humour sordide au rendez-vous.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2014
    Il aurait bien mérité sa Palme d'Or, ainsi que quelques Césars (ne serait-ce que pour Denis Lavant, excellent dans chaque facette de son rôle protéiforme), ce voyage ultra-intimiste dans la conscience du génie Léos Carax. Artiste parait-il incompris (je vais me jeter sur sa filmographie très bientôt pour en avoir le cœur net, promis), Carax paraît ouvrir totalement son monde, son imaginaire et sa vision du cinéma comme illusion et émerveillement, dans ce voyage onirique aux côtés d'Oscar, homme sans visage, sans foyer. Tour à tour mendiant, meurtrier, créature monstrueuse (le retour de Merde, quel régal !) ou encore homme d'affaires ; Oscar est la figure de l'acteur, et bien plus largement de l'artiste, en laquelle Carax déverse sa mélancolie et son amertume vis à vis d'une carrière à laquelle il a voulu tout donner, mais qui s'est pourtant vu détournée par les obligations du système. Holy Motors, c'est la douleur profonde de l'artiste sous camisole, c'est l'impossibilité capter autre chose qu'un mouvement fugitif, c'est aussi une épitaphe à une certaine forme de cinéma. Mais plus simplement, Holy Motors est l'étalement d'un univers créatif dédouané de contraintes qui ensorcelle par ses libertés et les horizons visuels, sensoriels et émotionnels qu'il fait visiter. Certains le trouvent autocentré - bien sûr qu'il l'est ! Mais Carax a tant de choses à dire par l'image ou l'idée que le projet se justifie totalement. Et certains le trouvent hermétique, ce que je peux comprendre au vu de son exigence et sa pléthore de références en tous genres. Mais même sans toutes les comprendre (j'en ai loupé un bon paquet, pas de doute là-dessus), cela n'enlève rien à une oeuvre avant tout là pour célébrer la création. Certes, Holy Motors est un long-métrage très difficile d'accès. Mais si les portes vous sont ouvertes, le périple peut très vite devenir stupéfiant de richesse et de beauté pure. Un chef-d'oeuvre.
    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2014
    Cet ensemble de scènes sans queue ni tête n'a aucun sens. On n'y trouve pas de suspense, ni de scénario mais de l'ennui, du ridicule et de l'incompréhension. Même si vous êtes adeptes des films d'auteurs ou des films qui changent de l'ordinaire, passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 mai 2014
    Narcissisme et masturbation intellectuelle sont à dénoter, mais ce n'est que la stratégie basique pour vous laisser sur le carreau et vous dire que, si vous n’appréciez point une œuvre, c'est simplement parce que votre faible culture, aura préféré le sommeil à la rosée du matin. Alors... excusez-moi alors de trouver ce " film " nul à en avoir la colique.
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