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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 janvier 2014
    De la branlette intellectuelle pour critique, aucun intérêt à part l'acteur principal qui réussi fort bien les différents rôles du film.
    Aucun sens, aucune histoire, lent, long et une fin des plus stupides. Ne perdez pas 2h de votre vie avec ce film.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    On est sensible ou pas à ces "visions" fragmentées, exprimées sous forme de saynètes. C'est n'importe quoi pour les uns, sublime pour les autres. Le produit d'un esprit malade ou génial. Pas de tiédeur possible face à cet objet non identifié. La température des lignes qui suivent est plutôt fraîche. Commençons par ce qu'il y a à sauver : la performance caméléonesque de Denis Lavant, la scène énergisante qui fait office d'entracte dans une église avec une ronde de musiciens, une certaine élégance à filmer Paris de nuit, les beaux décors de la Samaritaine et la chanson Who Were We, composée par Neil Hannon, interprétée par Kylie Minogue (actrice et chanteuse ici). Pour le reste, Leos Carax doit être le seul à comprendre ce qu'il filme. Holy Motors est une méditation erratique et absconse sur l'art et le cinéma en particulier, les métiers d'acteur et de réalisateur, la réalité et la fiction, la beauté, la vie et la mort... Une méditation relayée par un casting improbable. Voilà un film globalement imbitable pour le commun des mortels, qui semble n'avoir d'autre but que de satisfaire l'ego de son auteur et de donner du grain à moudre aux journalistes de cinéma en mal d'exégèses. Avec son métacinéma, ses références pour happy few, Leos Carax se drape encore dans les habits du poète incompris (à juste titre) et s'enferme prétentieusement dans sa tour d'ivoire, du sommet de laquelle il nous jette quelques métaphores, exaspérantes ou ridicules (les singes à la fin, les voitures qui parlent...). Holy Motors est un parfait exemple de cinéma autiste.
    PS : les limousines avaient la cote au festival de Cannes 2012, puisque David Cronenberg en a fait aussi le vecteur de son récit dans Cosmopolis.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    "Holy Motors" est un OVNI cinématographique, aussi bizarre que maîtrisé, aussi dingue qu'onirique. Un film punk et anticonformiste qui finalement rend un très bel hommage au 7ème Art. Une oeuvre que le cinéma français n'attendait plus et qui fait un bien fou! Merci Mr Leos Carax!
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    D'abord, le temps des "auteurs" - au moins comme on l'entendait, au sens "nouvelle vague" du terme en France - semble prêt d'être révolu, et Carax, super auteur maudit s'il en est, n'échappe pas à cet effet d'obsolescence : lorsque "Holy Motors" débute, il y a comme une gêne à assister désormais à ce qui peut passer pour l'expression d'un nombrilisme intellectuel vaguement prétentieux, voire même arrogant, qui avait jadis coûté à Carax sa carrière. Et puis, peu à peu, l'aspect ludique du film se dessine, et l'emporte sur ce qui pourrait être un (bâillement) message sur la mort ou sur le futur du cinéma : si l'on admet que Carax ne nous dira rien de profond, ni même de vraiment intéressant, mais qu'il a décidé de nous divertir en illustrant ses fantasmes délirants de cinéphile avec tout le brio technique dont on le sait capable, on est alors prêt à s'embarquer pour un trip tout à fait délicieux, voire fascinant, et même par instants extraordinairement exaltant. "Holy Motors" se tient parfaitement en tant qu'enchainement de sketches presque tous réussis, et tous interprétés par un même acteur, l'épatant Denis Lavant, qui revêt une multiplicité d'identités folles - du génial Monsieur Merde à un banquier et son assassin à la fois, en passant par un père de famille angoissé par sa fille... De l'enthousiasmant intermède musical dans l'église à la longue citation de Sparks pendant le segment le plus émouvant du film, Carax confirme en outre ici cette sensibilité "rock" qui en fait un véritable frère pour nous. "Holy Motors" n'est sans doute pas le chef d'oeuvre que certains ont voulu nous vendre, mais il est un réjouissant moment de cinephilie jouissive, vivante et énergique. Voici un film sombre qui donne pourtant confiance en la vie et en le Cinéma, un film exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Un film ne délivrant aucun message mérite-t-il d’être vu ?

    « L'absurde n'est pas dans l'homme ni dans le monde, mais dans leur présence commune.» disait Camus.

    On doit reconnaître à ce film décalé, une trame narrative originale, une tentative d'esthétique visuelle. C'est trop peu. La métaphore de l'homme sans identité, du comédien expérimentant plusieurs rôles pendant sa journée de travail, de l'homme naviguant d'une existence à une autre, sans foyer, sans famille ni entourage fixe, n'est pas exploitée.

    Tout le travail de structure est gâché par des scènes creuses et sordides qui ne servent aucun propos. Les émotions sont factices et insipides. Certains parleront de poésie. Nous sommes embarqués sur un bateau dépourvu de gouvernail.

    La trame est ponctuée d'actions, les vies de Monsieur Oscar. Entre celles-ci, les zones de transit dans Paris, permettant l'ouverture des dossiers correspondant à chacun de ces rôles, ainsi que les changements de costume dans la Limousine. Edith Scob, aux commandes de cette Limousine qui emmène Denis Lavant à chacun de ses 9 rendez-vous, joue juste et donne un semblant de liant au récit.

    Il y avait tout pour faire un grand film. Un joli contenant. Des acteurs de qualité. Une idée de départ alléchante. Mais aucun contenu. Ce film est une coquille vide. Le même sentiment qu'en visionnant The Tree of Life. Un potentiel inexploité. Dommage. Ce qu'on retiendra surtout, c'est donc un récit qui s'effondre sous le poids de sa propre insignifiance. On ressort du film comme on est entré, avec la sensation de n'avoir rien vu. Ressenti des émotions factices. Goûté à un plat purement moléculaire.

    Monsieur Oscar, et par extension, le réalisateur Leos Carax, agissent "pour la beauté du geste". Cela suffit-il à faire un film ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    C'est très beau, étrange et poétique... Et bien sûr, incohérent, long et ennuyeux au possible. Malgré tout mes efforts, impossible d'accrocher bien que je sois allé jusqu'au bout. J'ai cependant beaucoup aimé le jeu de Dominique Lavant, véritable caméléon qui donne tout dans cette oeuvre. Un cri d'amour au cinéma qui m'a laissé de marbre.
    zhurricane
    zhurricane

    84 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    On pourra dire ce qu'on veut sur ce film, mais au final, il se relève chiant. le film se construis sur des rendez-vous vous, aux nombres de 9. Ces rendez-vous sont autant de façon pour Mr Oscar,( joué par il est vrai un éblouissant Denis Lavant, l'acteur fétiche de Carax) de changé de vie. Et oui on peut y voir une métaphore évidente sur le fait que dans la vie l'Homme joue plusieurs rôle et qu'au fond la vie n'est ni plus ni moins qu'un film. Mais bon cette métaphore est exploité de façon simpliste et au lieu que le réalisateur démontre vraiment son propos, il préfère construire son film sur des scènes plus ou moins oniriques. Alors bien sur sa fais rêver, mais pas assez, car quand on y pense, il y a peux de très belles scènes qui arrivent à la fois à réunir la forme et le fond. Alors oui le début du film est beau, mais on se dit à quoi bon, à quoi bon, parce qu'au final, tout ce film reste un vaste trip qui ne nous embarque jamais. En effet, aucune scène n'arrive à nous toucher, d'accord on est parfois intrigué, mais après on fatigue, on fatigue par la paresse infinie dont fait preuve le film. Les relations entre personnage sont justes oubliés pour laisser place à cette métaphysique, qui n'a rien de passionnante. Il y a deux scènes qui méritent qu'on s'y attarde. Il s'agit du deuxième rendez-vous très métaphysique, mais qui s'arrête là où on aurait aimé qu'il commence. Et surtout le troisième rendez-vous, avec le personnage de Mr Merde qui est une métaphore de la bête, avec aussi l'apparition de Eva Mendez (non mais sérieux qui est plus belle que Eva dans ce film ?) en métaphore de la belle. Bref cette scène ma fasciner par la cohabitation entre la bête et la belle. Bref au final, un film auquel tout le monde, est ébahis, moi sa m'ébahis pas tellement, les interprétations du film sont simples à comprendre, bref super forme et quelques supers passages,mais ça reste d'un creux infini.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    De la "masturbation" intellectuelle(excusez du terme) pour bobos à la recherche constante de la hype..
    Pourquoi autant de succès pour ce navet? parce que ce sont les mêmes personnes qui critiquent ces films et qui encensent ce grand n'importe quoi..
    En gros ils se retrouvent dans une pseudo-communauté de gens qui comprennent et apprécient des choses que seul eux peuvent comprendre et apprécier.
    En réalité ils font passer un film chaotique, absurde, sans émotions et pire sans intérêts, pour un chef- d'oeuvre artistique avec une imagination et une créativité débordante.. Ils sont vraiment fort ces gens la.. ils sont évidemment en plus de cela arrogant, hautain etc alors qu'ils sont aussi pauvre intellectuellement que ne l'est ce film.
    Quand je vois ca, ca me fait toujours penser aux monochromes de whiteman..
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    53 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2013
    Un film qu'on ressent plus qu'on ne le voit et vice versa. Une sensation de lourdeur et d’apesanteur à la fois comme si il n'y avait pas d'époque, comme si Paris n'était pas Paris (une sensation étrange mais aussi rassurante). Il est tout à fait normal qu'un film trop poussé dans l'expérimental puisse ne pas plaire à tout le monde, c'est tout à fait normal, mais force est de constater que le film de Leos Carax ne ressemble à aucun autres films français de ces dix dernières années (voir plus), parce que bon, les comédies franchouillardes ça va deux minutes hein, ça on sait faire... Leos Carax est selon moi un des rares réalisateurs français à prendre des risques actuellement et il en faudrait plus des comme lui. Holy Motors est tour à tour art conceptuel, art corporel, pièce de théâtre, comédie musicale, drame, thriller, fantastique... Le film nage entre deux eaux, tout comme son personnage mystérieux : homme sans âge, sans identité, sans foyer, qui erre de vie en vie, de peau en peau (Denis Lavant se fond avec brio dans tous ces différents « masques » sans que l'on s'en aperçoive). Alors bien sûr, l'exercice peut paraître prétentieux. Ça l'est, mais la prétention est assumée et bien assumée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Holy Motors fait partie de ces films qui distillent toute en longueur plusieurs émotions. Ainsi la première scène du film a éveillé en moi une certaine curiosité, cette curiosité faisant progressivement place à l'incompréhension, elle-même remplacée très rapidement par une perplexité que me faisait grandement redouter la suite du film, qui comme j'avais commencer à le penser et à le craindre, allait continuer son bonhomme de chemin dans ce qu'un cinéphile non averti aurait pu appeler une farce cinématographique (en disant ça je pense en particulier au passage avec Mr. Merde mais qui ,malgré son excentricité plus que limite, a quand même réussi à m'arracher un rire ou deux).
    Il n'en fut heureusement rien car ce sentiment perplexe qui m'avait dans un premier temps envahi fut rapidement dissipé, la fascination ayant pris le dessus. En effet, à partir du moment où l'on commence réellement à comprendre le mécanisme du scénario qui divise le film en une multitude d'histoires dotées d'une personnalité propre à chacune, le film devient brusquement prenant, on se surprend à se demander à chaque fin d'histoire et à chaque nouveau départ (qui a lieu inévitablement dans une limousine conduite par une Edith Scob d'une élégance éclatante et sillonnant un Paris d'une beauté éblouissante à la limite du mysticisme) ce que le réalisateur nous a réservé pour la suite, celle-ci rompant parfois brusquement avec le ton émotionnel de la précédente. Cette particularité, qui est selon moi l'une des grandes forces du film, est due en grande partie à la prestation remarquable de Dennis Lavant, véritable caméléon cinématographique qui mue, change, se transforme d'histoires en histoires, expérimentant à travers son « métier » (qui renvoie bien entendu à celui de comédien) les différentes expériences qui jalonnent une vie en adoptant les différents points de vue constituant l'essence d'une société fracturée (là où c'est réellement flagrant c'est quand il passe d'une scène à l'autre d'un respectable homme d'affaire à une mendiante étrangère). Ce fond remarquablement riche est mis en valeur par une mise en scène extraordinairement belle (presque psychédélique à certains moments) qui place le film au rang de cinéma expérimental (le dernier plan du film est probablement l'un des plus curieux et des plus étonnants du film).
    Je termine cet avis en mentionnant que j'ai adoré le passage musical vers la fin du film qui constitue selon moi l'un des meilleurs moments du film, d'une grande puissance émotionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    D'abord, ralentir le temps pour s'adapter à cette trame narrative si particulière, et plonger ensuite dans un tourbillon d'images, un kaléidoscope de sensations. Si l'on sait aiguiser son regard et réveiller son esprit critique, on percevra alors une multitude de symboles interrogeant la quête d'identité des acteurs, dénonçant l'industrie du cinéma et l'anonymat des gens de l'ombre (agents, techniciens...) qu'elle suppose. Sans oublier l'humour qui vient ici mettre un point final lumineux à cet étrange festival d'émotions, certes protéiforme mais résolument engagé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    Quelques courts passages intéressants mais qui ne valent pas le sacrifice de deux (longues) heures. L'idée de départ est tellement excellente et innovante que l'on imagine déjà de possibles scènes mais on se rend bien vite compte que notre fantasme dépasse largement la réalité. Certes ce Holy Motors nous entraîne dans un spectacle contemporain bien réalisé mais il faut aimer le genre Arte.
    Denis Lavant incarne royalement son personnage et reste très mystérieux, son vrai caractère est caché derrière tous ces masques. Eva Mendes, elle, présente en tête d'affiche ne sert qu'à attirer la foule, son rôle se résume à être muette et présente 10 minutes à l'image.
    On accroche ou on n'accroche pas.
    Kao-BB
    Kao-BB

    53 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Même s'il m'a fallu deux visionnages pour mieux le comprendre (notamment pour les dialogues), Holy Motors est littéralement ce qu'on peut appeler un pur OVNI cinématographique! Une oeuvre très bizarre, dès le début jusqu'à la fin, mais qui possède beaucoup de qualités. Une drôle d'aventure dans Paris, à travers le personnage caméléon de Denis Lavant alias Monsieur Oscar, à bord d'une limousine blanche conduite par Céline (Edith Scob), et tout un planning de rendez-vous à accomplir. Holy Motors se veut comme un hommage au cinéma, et je confirme l'hommage est réussi, accompagnée d'une mise en scène sublime qui change de registre comme Oscar au diapason, ainsi que sa musique. Le casting est très bon, et Denis Lavant et toute sa palette de personnages différents quand à lui excelle. Fantastique, drame, comédie musicale, science-fiction,...le réalisateur Leos Carax nous invite dans son univers à la fois décalé, mystérieux, osé et poétique, à celles et ceux, comme ce fut le cas pour moi, qui adhéreront à celui-ci, car bien sûr il ne plaira pas à tout le monde, ça s'est vu. Mais de mon point de vue, j'ai adoré ce film, à voir ne serait-ce par curiosité, au moins pour cette expérience cinématographique.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    Je viens de me repasser ce film pour la 4ème fois avant de faire cette critique…en vain, quelque chose m’échappe, je n’accroche pas. Il est étonnant qu’à 34 ans et après avoir vu des milliers de films, j’arrive encore à être surpris…même si ici, mon sentiment principal est l’incompréhension. Pourtant, je suis assez friand de films considérés comme incompréhensibles ou tordus : "Donnie Darko", "Fight Club", "Pi", "Irréversible", "Brazil", "Southland Tales", "Cube", "Existenz", "L’Echelle de Jacob", "The Fountain", "Nothing", "Enter The Void", "Cosmopolis", "The Box". J’apprécie énormément ce qu’ont réalisé des génies tels que David Lynch ("Lost Highway", "Eraserhead", "Mulholland Drive", "Dune", "Blue Velvet", "Inland Empire"), Takashi Miike ("Gozu", "Izo", "Bird People in China", "Andromedia", "God's Puzzle", la trilogie "Dead Or Alive", "Visitor Q") ou encore Shinya Tsukamoto (la trilogie "Tetsuo", "Gemini", "Bullet Ballet", "Vital", "Nightmare Detective"). Mais là je ne suis pas rentré dans le trip de Carax…enfin si trip il y a. Car soyons franc, même si il n’y a pas spécialement de fil conducteur entre les scènes, rien à l’image ne nous laisse supposer quoique ce soit et même avec une grande connaissance cinématographique (et croyez moi : la mienne n’est pas la plus mauvaise), on a du mal à trouver des références ! Même des films étant totalement dans le « non sens » comme "Rubber" et "Wrong" de Quentin Dupieux sont beaucoup plus abordables et poétiques que ce "Holy Motors". Alors, quand je vois les critiques dithyrambiques (désolé, y’a pas d’autre mot !) de la presse qui évoquent toutes les mêmes arguments tel que l’hommage à divers cinémas par chacun des sketchs, je me dis qu’ils ont bien tous (pour une fois !!) lu le dossier de presse qu’on leur a fourni avant la projection du film. Hypocrites : nous on l’a pas ce foutu papier quand on mate le dvd !! J’ai même l’impression que Léos Carax a fait une blague pour cette presse soi-disante critique, cette même presse qui l’a déjà crucifié sans procès pour ses autres films. Cette presse stupide dont la devise est souvent « J’ai rien compris, c’est donc du génie ! ». Putain, Carax doit bien se marrer en voyant leurs critiques !!! Comme disait Cantona : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines ! » Voilà le plus bel exemple. Je trouve que c’est même étonnant que "Holy Motors" n’est pas remporté la Palme d’Or à Cannes puisque, depuis quelques années, on la donne souvent au film le plus insignifiant du festival. Mis à part ça, je ne peux rien dire sur la façon dont est filmé le bébé : c’est plutôt bien fait et l’interprétation de Denis Lavant est à saluer (et encore : ce n’est pas sa meilleure, loin de là !!)….mais au service de quoi ?? Une commande masturbatoire et prétentieuse pour des journaleux dépressifs en manque de stupéfiants ? Et puis je vais être franc à 100% : "Holy Motors" peut plaire j’en conçois (j’adore Takashi Miike qui est souvent décrié) mais la note des gens qui l’aime devrait être de 3-4 maxi…j’ai lu dans des critiques « chef-d’œuvre absolu », « l’un des cinq meilleurs films jamais réalisés », « il y aura un avant et un après Holy Motors »…non mais sans déconner, vous avez été payés ou quoi ? Voici une liste de chefs-d’œuvres, et osez me dire que "Holy Motors" est comparable à tous ces films : "Metropolis", "La Grande Evasion", "M Le Maudit", "Barry Lyndon", "Princesse Mononoke", "2001 l’Odysée de l’Espace", "Violent Cop", "Halloween", "Rashômon", "Taxi Driver", "L'Aventure, c'est L'Aventure", "Dracula", "Platoon", "Les 400 Coups", "Un Pont Trop Loin", "Sueurs Froides", "La Sirène du Mississipi", "Le Jour le Plus Long", "Ran", "L’Arnaque", "A Scene at the Sea", "American Beauty", "Amadeus", "Casablanca", "Reservoir Dogs", "A Bittersweet Life", "La Nuit américaine", "Massacre à la Tronçonneuse", "Les Sept Samouraïs", "A bout de souffle", "Les Sentiers de la Gloire", "La Vie est Belle", "Heat", "Chantons sous la Pluie", "Nosferatu", "Le Dictateur", "The Chaser", "Itinéraire d'un Enfant Gâté", "Le Bon, la Brute et le Truand", "Le Cercle des Poètes Disparus", "Midnight Express", "Sonatine", "Orange Mécanique", "Le Voyage de Chihiro", "Scarface", "Old Boy", "West Side Story", "La Grande Vadrouille", "Kagemusha", "Fahrenheit 451", "Apocalypse Now", "Forrest Gump", "Ring", "Jules et Jim", "The Truman Show", "Infernal Affairs", "Entre le Ciel et l'Enfer", "Les Tontons Flingueurs", "Citizen Kane", "Alien", "Psychose", "Blade Runner", "Hana-Bi", "Pulp Fiction", "Un Homme et une femme", "Le Château de l'Araignée", "Le Parrain", "J’ai Rencontré le Diable", "Le Tombeau des Lucioles", "Voyage au bout de l'Enfer", "Les Affranchis", "Pierrot le Fou", "The Man From Nowhere", "Freaks", "Il Etait une Fois dans l’Ouest" , "Rhapsodie en Août", "Les Evadés", "Vol au-dessus d'un Nid de Coucou", "Usual Suspects", "Le Dernier Métro", "12 hommes en Colère"…Je m’arrête sinon ma critique va faire 10 pages, mais bon vous avez compris ce que je voulais dire.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Un très beau film de Carax qui est bien sûr le plus grand cinéaste français de sa génération. Très créatif , très ingénieux , Carax nous transporte par sa poèsie et son esthé est ailleurs , il est différent , et c'est dommage que le cinéma français ne l'aide pas plus , ne le récompense pas , ne rebondisse pas à sa créativité. Holy Motors est magnifiquement filmé. Des scènes surprenantes , uniques , a couper le souffle , toute la scène sur le toit de la Samaritaine est remarquable , d'une beauté extrème. "Mauvais Sang" et "Amants du Pont neuf" étaient deux Chef d'oeuvre ,Celui -ci est un peu en dessous , du fait de la destructuration du scénario. Mais tellement au dessus de la production moyenne française.
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