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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    Hugo S
    Hugo S

    9 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Je crie au génie !
    L'amour du cinéma, "la beauté du geste" comme à dit Monsieur Oscar. C'est ce que déclare Leos Carrax.
    La mystérieuse Céline joué par Édith Scob qui conduit Monsieur Oscar à ses rendez-vous jour et nuit. Une oeuvre représentatif du cinéma vu par Leos Carrax, même si le 7ème art est en effet bien plus vaste ! Denis Lavant devient mendiant, tueur, monstre, et même père de famille.
    spoiler: de plus, durant un rendez-vous il assassinera son double.

    Un film qui peut paraître abstrait et sans fond mais dont ce dernier est bien plein. J'ai adoré ce film et je suis triste de voir que des gens n'ont pas compris et apprécié cette vision.
    Andrea C.
    Andrea C.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2017
    POURQUOI ?! C'est ce que je me suis demandée tout le long du film et ce que je me demande encore.
    Des tonnes et des tonnes de questions viennent vous sauter à la tête à chaque minute du long métrage, je n'ai pu répondre à mes questions seulement par des déductions. Oui ce film est tordu, et oui sous un certain angle il n'a ni queue ni tête, mais qu'est ce qu'il est bien fait. Le film est envoûtant, et reste en tête, il est rare que je ne m'ennuie pas pour un film, très rare, ici je n'ai regardé ma montre que pour une scène (celle dans l'hotel vieil homme/jeune fille et leur loooong dialogue). Le fait que l'on ne puisse s'attacher à aucun personnage est déroutant, enfin si à la fin j'ai réussi à m'attacher au perso principal mais c'est tout. Des dizaines de personnages ne font que passer dans le film (eva mendes par exemple) et ca ne gêne absolument pas notre "entrée" dans l'univers du film. Mon commentaire est bien trop long alors je vais essayer de faire cours : déroutant. Voila ce que j'en retiens, si vous êtes ouverts d'esprits allez-y, foncez, que vous aimiez ou pas cela sera une experience car oui ce film est une experience. Tantôt silencieux tantôt presque assourdissant (scene de l'eglise) bref ce film est quelque chose. Il en ressort une morale, qui est surement différente selon l'appréhension du film de chacun. Ce que j'ai compris est que tout le monde est acteur, tout le monde est caché derrière un déguisement. Etait-ce ce qu'il fallait comprendre ? Aucune idée. En tout cas ce film sait gérer l'image, la musique et l'acting avec une justesse incroyable. J'en suis ressortie pleine de questions et j'adore ca, finir le film sur un enorme point d'interrogation (je n'avais ressenti ca que dans peu de films 11 minutes pour n'en citer qu'un). Un moment génial.
    Leo .B
    Leo .B

    30 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2017
    Vous avez vu ce film, vous ne l'avez pas compris...c'est normal NORMAL ! Je ne sais véritablement pas comment faire une critique sur un film dont l'interprétation finale est purement basée sur des "théorie" que les spectateurs se feront à partir du peu d'éléments qu'ils ont. C'est donc subjectif.
    Alors, le film nous présente Monsieur Oscar, qui sillonne Paris dans une limousine. Il change d'habits, de costumes et d'apparence pour entrée dans une vie sur une courte durée. Ce n'est pas plus compliqué. Sauf qu'on ne sait absolument pas pourquoi, pour qui il fait ça. De légers éléments nous sont donnés pour alimenter notre imagination et donc inventer une raison, un monde dans lequel tout ceci serait "explicable". Le côté histoire mis à part, niveau technique, acting, casting, lumières, images...c'est bon et adapté à l'histoire ou plutôt aux séquences. Il faut une sacrée ouverture d'esprit pour tenir les 30 premières minutes, et par la suite comprendre...que vous ne comprendrez pas, sans imaginer.
    Aymeric L.
    Aymeric L.

    10 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2017
    C'est simple "Holy Motors" est d'un ennui narratif sidérant ! On ne sait même pas quoi tirer de ce film après avoir passé 1h55 à sacrifier son temps en tentant de comprendre ce qui est intéressant dans cette mise en scène absurde et dérangeante. Pourquoi faire un film aussi dénué d'intérêt pour le spectateur ? Certes l'acteur principal joue bien son jeu mais c'est comme si ce film n'était fait que pour lui, ceux qui regardent n'ont pas leur place comme si on espionnait une vie privée. C'est vraiment gênant ! Honnêtement si vous vous fiez aux notes de la presses pour voir un chef d'œuvre vous serrez plus que déçu avec "Holy Motors" qui va juste vous déprimer pour vous avoir fait perdre votre temps pour si peu de choses males expliquées et surtout aux choix de mises en scène plus que douteuses ! Tout film à mon sens doit respecter une règle d'or : Le spectateur ne doit pas repartir sans avoir compris ce que l'histoire veut lui transmettre. Or ici cette règle est entièrement bafouée, on dirait que cette œuvre méprise celui qui la regarde en lui disant : "Débrouilles toi pour tirer quelque chose de moi parce que je ne ferai pas le boulot à ta place !". C'est une vision extrêmement égoïste. Il ne faut pas oublier que le cinéma est à notre service, il reflète ce que l'on souhaite voir ou connaitre et non pas qu'on le subisse. Certains se sont noyés dans une pseudo compréhension pour se donner un genre alors qu'on sait pertinemment que ce film est d'un ennui mortel à tout point de vue ! Nulles raisons de vous y attarder.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2017
    Le cinéma regorge de cinéaste jouant l'impressionniste de la toile. Abstrait, non identifiable, monde parallèle ou enfumage. Le film Holy Motors propose ce clivage entre le sublime et la niaiserie. On nous donne aucune indication sur les motivations de cet homme tordus et ce qu'il en tire comme satisfaction. C'est une affaire de goût plus qu'à l'accoutumée, donc avis plus tranché doit apparaître. Je suis dans la catégorie de ceux qui ne sont pas sensible à ce genre de proposition. Snob, pas vraiment intéressant et dialogue qui frise le ridicule, Leos Carax fait état d'un cinéma rigide sans fond pertinent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Chef d'oeuvre ! Bouleversant, sensible, acteurs géniaux. Merci une fois de plus Leos Carax et Denis Lavant !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 juillet 2016
    Le scénario est peut être assez originale mais le rythme est lent et les scènes absurdes inexplicables a forcr de s'accumuler rendent le film pénible a regarder.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 456 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2016
    Super moment de cinéphilie, Holy Motors est une œuvre exceptionnelle. Film français entre absurde et poésie, jamais prétentieux. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Critiquer est un métier qui ne s'improvise pas, n'en déplaise aux détracteurs d'Holy Motors, tous plus ou moins friands — à n'en pas douter — de blockbusters Holywoodiens. Forcément, si vous êtes de ceux-là, vous n'aimerez pas, pire vous perdrez probablement votre temps. En revanche si vous aimez le cinéma, le vrai, le cinéma du partage, le cinéma artistique, le cinéma où l'on réfléchit, le 7e Art en somme, alors installez-vous confortablement, car "Holy Motors" est un chef-d'œuvre.
    Marie Breton
    Marie Breton

    69 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2021
    Holy Motors est sans aucun doute un film étrange. Mais finalement moins étrange que ce que j'imaginais après avoir lu les bonnes et les mauvaises critiques rédigées ici.
    Pour être honnête, je redoutais de m'ennuyer devant un film d'auteur audacieux et prétentieux. Que ceux qui ont la même appréhension soient rassurés : S'il est vrai qu'il est audacieux (et peut-être prétentieux par moments), on ne s'ennuie pas devant Holy Motors. Il y a de vrais moments de cinéma, et de vraies émotions dans ce road-movie un peu curieux. Mais attention, les émotions ne sont pas celles qui surgissent habituellement devant un film. Pas de tristesse, pas de joie, pas d'emballement ou d'intensité provoquées par un quelconque suspens, pas de hauts le coeur, pas de peur, pas d'effarement ni d'émerveillement. Mais plutôt de la surprise, de la curiosité, des réminiscences infantiles et burlesques, éventuellement un peu d'énervement, et une sensation générale de proximité et d'attachement. De proximité parce que la mise en scène, le jeu, le matériel de capture et de montage, et précisément l'histoire même, font que l'on se sent immédiatement chez soi, et en confiance. Jamais on n'est mis à l'écart, jamais n'a-t-on l'impression de voir ce que l'on ne pourrait jamais voir dans la réalité. Car Leos Carax n'a prévu aucun emballage pour vendre son produit. La brutalité est présentée brute. Il va à l'essentiel pour parler de l'essence. Je ne sais pas si j'ai aimé ce film. Mais je lui reconnais des qualités indéniables, notamment une grande maîtrise de la dualité fond/forme. Si je devais choisir un seul adjectif pour en parler je choisirais "Magnétique". Je ne suis pas intéressée par le propos évident traité dans le film, être un acteur dans sa vie et endosser un costume social et mental différent au cours du temps, ce n'est pas quelque chose qui me touche - mes névroses prennent corps dans d'autres niveaux de lecture intérieure - et pourtant sans être aucunement intéressée par son thème, je n'ai pas levé les yeux de ma télé une seule fois. Je suis restée là, les yeux rivés vers l'écran, sans jamais pouvoir décider de si c'était plaisant ou pas.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    La vie est un théâtre et nous en sommes tous les acteurs disait Shakespeare. "Holy Motors" marque le grand retour de Leos Carax, que l'on avait perdu de vue depuis l'échec de "Pola X" en 1999. En 2012, le cinéaste nous emmène sur les pas de Monsieur Oscar, un petit être qui voyage d'homme en homme au hasard de la journée. Il est tour à tour, vieil homme en fin de vie, père de famille inquiet pour sa fille adolescente ou créature monstrueuse. Forcément inégal, le résultat constitue néanmoins une expérience à vivre. Magnifiquement photographiés, les segments sont à la drôle et bouleversants. À vrai dire, avec "Holy Motors", Carax fait remarquablement la jonction entre deux traditions de cinéma ; l'une réaliste attribuée aux frères Lumière et l'autre féerique portée par Méliès. Ce mariage constitue la prouesse la plus forte du long-métrage. Dans la peau de chacun de ces personnages, Denis Lavant est exceptionnel et trouve le plus grand rôle de sa carrière. Peut-être est-ce un peu tôt pour crier au chef-d'oeuvre mais l'ensemble va compter pour ces prochaines décennies.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2015
    La quintessence du film d'auteur. Un riche homme d'affaire, d'apparence froide, qui au lieu de se rendre au travail le matin, se déguise dans sa limousine et se jette dans la rue sous la peau de différents personnages successifs, qu'il assume jusqu'à l'extrême. La première partie du film, si j'ose dire, traite le thème de façon relativement réaliste. (Ou à tout le moins autant que faire se peut.) On suit le personnage sans comprendre ses motivations. Il y a un vrai plaisir cinématographique à s'embarquer dans une situation potentiellement vraisemblable, mais qui échappe complètement à la psychologie ordinaire. La deuxième partie du film a plus tendance à virer au surréalisme. Les "rencontres" du personnage se muent en des tableaux résolument...oui, surréalistes, dans un cadre qui au passage, devient nocturne. Notons entre autres cette superbe scène à l'accordéon. Le tout aurait facilement pu donner quelque chose de lourd et prétentieux, mais il y a une vraie logique qui soutient la chose tout au long du film. Un film qui parle à une zone profonde de la conscience.
    c.f
    c.f

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2015
    Ce "film" est nul !
    On ne comprend rien,rien n'est expliqué,il n'y a aucun lien entre les scènes, la fin est aussi vide et incompréhensible que le reste, d'ailleurs la seule chose qui fait que c'est la "fin" c'est qu'après y a le générique.
    Dire que ce film est pour bob frimeur serait insulter les bobos frimeurs, et pourtant j'ai envie de les insulter, mais ils ne méritent pas cette torture de 2H, personne ne le mérite
    ptitmayo
    ptitmayo

    37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2018
    "Holy Motors" est une expérience cinématographique à ne pas manquer, tant Leos Carax éclate les codes pour offrir un vibrant hommage au cinéma ("Holy Motors" désigne les "moteurs" des tournages), à ceux qui sont derrière, et plus généralement à toutes les formes d'art. Ainsi, on assiste à une succession de scènes magistrales déroulant des styles artistiques multiples: le cinéma spoiler: (les trucages de sang)
    , la photo spoiler: (la séance au cimetière)
    , la peinture spoiler: (dans les égouts avec la femme en Burqa et l'homme nu)
    , le théâtre spoiler: (l'entracte musical en plan-séquence, la mort du vieux)
    , le cirque spoiler: (les petites images intermédiaires)
    , la motion-capture spoiler: (le porno en images de synthèse)
    , la comédie musicale spoiler: (Eva qui chante)
    , la mode spoiler: (le défilé de Kay M)
    . L'ensemble est en plus parcouru d'une forte estime pour le métier de comédien spoiler: (longue journée, déguisements et masques multiples, différents personnages à jouer, les tournages dans le froid, les sacrifices familiaux, l'émotion dépassant le réel, le protagoniste se perdant entre le vrai et l'irréel (le suicide))
    et les performances majuscules de Denis Lavant incarnent parfaitement cela (l'acteur est époustouflant), sans compter l'énigmatique Edith Scob, la divine Eva Mendès et l'excellente Kylie Minogue. Derrière cela, Leos Carax garde un oeil avisé sur la société moderne, qui ne veut malheureusement plus des "Action!" spoiler: (la limousine, le boss)
    mais de la télé-réalité spoiler: (la séance au cimetière) 0
    , alors que le cinéma permet de s'évader et que la vraie réalité est obtenue par ce biais, car on finit par oublier les caméras spoiler: (la séance au cimetière) 1
    et que le réalisateur s'efface au profit de la scène spoiler: (la séance au cimetière) 2
    . Sur la forme, si le metteur en scène ne parvient pas à échapper au défaut de la structure redondante de l'enchaînement des séquences avec passage de la limousine en guise de chapitrage et qu'il exagère parfois son concept spoiler: (la séance au cimetière) 3
    , il délivre suffisamment de moments très variés et hauts en couleur pour divertir et éviter d'ennuyer, tout en utilisant des musiques de grandes tragédies qui subliment le contenu. Au final, "Holy Motors" est un film pas comme les autres, qui parle intelligemment de la vie et de l'importance des arts dans celle-ci. La distribution est bluffante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Resté éloigné des plateaux durant treize ans, Leos Carax interroge la théâtralité des vies, le spectacle qui s'est insidieusement glissé dans les rapports humains. Qui joue ? Qui regarde ? Quand l'homme à la tâche de vin allègue Oscar Wilde (« La beauté est dans l’œil de celui qui regarde »), son exécutant veut continuer pour « la beauté du geste ». Condamné à évoluer dans un monde où l'illusion et la magie ont rendu le temps élastique, le comédien renaît à chaque nouveau rôle, prêtant un instant ses traits à un double qu'il finira par tuer. Qu'importe puisque les autres n'ont plus de nom, ne sont plus que des sites internet gravés sur des pierres tombales ? Quelle conséquence si le 7ème Art se réduit à des hominidés en CGI ? Presque évanescent, mais surtout inventif et libre, le cinéma de Carax, trop longtemps bridé, explose dans ce film nourri de références ("Les Yeux sans visage", "La Foule") et d'auto-citations narcissiques quasiment testamentaires. Faussement nostalgique, le réalisateur fait table rase de tous les longs-métrages avortés dont il a été privé, mettant en abyme l'inlassable addiction de l'acteur et la plus grande envie du créateur : tourner la page avant de revivre.
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