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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    Nyns
    Nyns

    219 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Hommage au 7 ème art et plus particulièrement au métier d'acteur, Holy Motors nous trouble dans son ambivalence et son inaccessibilité. Difficile de trouver un message ou un fil conducteur. C'est pourquoi il peut en repousser plus d'un ce qui est assez compréhensible tant le film ne l'est pas. Pourtant, j'ai pour ma part essayé de le visionner sans à priori et je l'ai trouvé finalement assez déconcertant certes, mais dans le bon sens. C'est tellement inconventionel que j'ai adoré. Certains crient au scandal, ce Leos Carax nous prend vraiment pour du jambon. Au contraire, je trouve Holy Motors libre de toutes interprétations personnelles. Je vous laisse vous faire la votre avec une seule chose en tête : ceci n'est pas un film mais plutôt une expérience cinématographique.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Selon la presse, ce film paraissait un chef d'oeuvre etc.. Mais honnêtement c'est une déception (je fais cette critique à chaud). J'ai vu un peu partout que ce film était une métaphore de la vie, que notre vie est un film, que nous jouons plusieurs rôles. ça aurait pu être intéressant, filmé et réalisé autrement. Car même si Denis Lavant joue superbement bien, le film est très ennuyant et la mise en scène, même si recherchée, m'a laissé totalement étranger à ce film. De plus, il tourne en rond à partir de 40/45 minutes. Oui il y a certaines scènes très esthétiques, très bien filmés, avec de beaux plans etc.. Mais ça ne m'a pas empêché de m'ennuyer, bref je n'ai pas aimé ce film.
    Bernie N
    Bernie N

    18 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2020
    J'ai découvert Leos Carax avec ce film, inclassable, inqualifiable, il faut simplement se laisser porter par cet univers fascinant sans y chercher une logique à tout prix. Véritable maîtrise visuel, Holy Motors, est une succession de courts-métrages, séparés par des entractes pendant lesquels on assiste à la préparation de l'acteur principal pour son prochain rôle (déguisements, maquillage,...). Denis Lavant frôle d'ailleurs le prix d'interprétation pour son/ses rôle(s) tan il est à la fois effrayant, drôle et loufoque. Un acteur remarquable !
    On peut voir à travers ce film une critique du cinéma, un questionnement sur l'acteur, somme-nous d'ailleurs nous mêmes acteurs de nos vies ? de la vie d’autrui ?
    Les plus cartésiens d'entre-nous ne seront pas réceptif à ce film, mais essayez quand même !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Je suis d'accord avec les critiques presse pour le coup, ce film est un chef-d'oeuvre!
    Tout d'abord le plus évident, le travail visuel est remarquable : les décors, les costumes, la lumière, l'ambiance très étrange etc. Tout cela fonctionne à merveille et l'on ne peut pas s'empêcher d'être happé par l'atmosphère qui s'en dégage.
    Ensuite, le jeu de Denis Lavant est tout simplement prodigieux et pour un film qu'on peut justement interpréter comme une fable sur le métier d'acteur, ça me parait plutôt bienvenu.
    Mais le propos du film n'est pour moi pas en reste. Sans trop réfléchir non plus, je l'ai vu comme une fable sur la contingence des rôles sociaux que l'on joue ou qui peuplent notre imaginaire. Le type devient tour à tour clochard, businessman, vieillard, père etc. A mon sens, c'est un tour d'horizon halluciné des rôles sociaux qui hantent l'inconscient collectif. Et je trouve ça très fort.
    La problématique autour du scénario est pour moi inconsistante. Un scénario ne fait pas un film. Il ya une primauté au scénario dans le cinéma (qui a donné des chefs-d'oeuvre) qui peut et doit être dépassée. Je ne crois pas que ce soit un passage obligé d'un film, une figure imposée. Je crois qu'on peut très bien s'en affranchir sans éliminer un élément vital. Ce film le prouve brillamment à mes yeux!
    claude o.
    claude o.

    9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2014
    J´ai marché á coté sans jamais rentrer dans le film.J´ai été derangé mal á l´aise on peut dire bizarre ,"bizarre vous avez dit bizarre comme c´est bizarre"
    Un film fou qui se veut de l´art moderne .Je n´ai aucun plaisir á voir un point noir sur une toile blanche
    et ce film me fait penser a cela.On est loin d´orphée de Cocteau qui est un tres bon film ,ce genre est reservé aux grands attention quand on veut jouer dans la cour des grands
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    C'est marrant comment la presse est en décalage avec la réalité. Cher critique professionnel, peut-être avez-vous une culture cinématographique très étendu mais sachez également qu'il s'agit d'un des arts les plus populaire et que ceux qui vous liront s'attendront forcément à admirer une des plus beau films du 21ème siècle. Hors comme le public se compose se compose majoritairement de personne comme moi un peu cinéphile mais surtout à la recherche d'une histoire qui nous transporte, qui nous bouscule, nous émeut, nous fait rêver ou nous interroge. Pour le coup on se retrouve déçu car on se demande si réellement il y a une histoire, et ce film nous laisse malheureusement plus dans l'interrogation que dans l'admiration. Comme ce film se montre très étanche au public qui fait vivre le cinéma et très proche d'experts cinéphiles dont les goûts cinématographiques sont aussi représentatifs que les mangeurs de sauterelles en France. Je dis bravo à Monsieur CARAX continuez à plaire à ce qui vous feront bonne réputation dans la presse, car à ce rythme vous n'êtes pas prêt de rentabiliser vos films ce qui vous évitera de récidiver fréquemment en vous foutant de ceux qui vous font vivre. Cela nous évitera également bien des migraines.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Objet Visuellement Non Identifié, cet OVNI cinématographique est bien un film de cinéma pour celui qui en douterait: abstrait, imaginatif, de belles images, de bons acteurs complètement habités (D. Lavant, E. Scob), des muses hypnotiques (E. Mendes, K. Minogue), et une belle réalisation avec de belles images. Mais Leos Carax, en faisant son cinéma, prend donc le risque d'attirer un public restreint, très ouvert et nécessairement très éveillé. Car un siège trop confortable risque fort de faire dormir les moins réceptifs. Un conseil: lire le résumé du film avant, sinon après, mais utile si vous voulez comprendre quelque chose. Pour ceux qui sont ouverts aux expériences, bonnes parfois mais trop souvent mauvaises.
    ER  9395
    ER 9395

    87 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Une oeuvre complètement atypique et irracontable , on adore ou on déteste , je n'ai hélas jamais réussi
    à monter dans le bon wagon , dommage .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Film inracontable, certainement une des critiques filmiques de notre monde moderne la plus incisive qui soit ; et, d'avis pour longtemps...

    Que l'on aime ou pas, que l'on comprenne ou pas, 'HOLY MOTORS' de Leos Carax marque de son empreinte les esprits à jamais. Ne vous en privez pas pour quelque raison car peut-être, un jour, vous direz-vous en un temps de réminiscence opportun : "Mais bon-sang mais c'est bien-sûr!..".
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    "Holy Motors" est une oeuvre spéciale, un hommage au cinéma et au métier d'acteur. Mais le problème, c'est qu'il faut rentrer dans l'univers de Leos Carax. Pourtant l'idée de départ est intéressante, un homme se balade en limousine dans Paris et change de personnage à chaque fois qu'il sort de son véhicule. Mais les personnages ne sont pas tous approfondis, l'interprétation de Lavant laisse à désirer sur certaines séquences (d'autres sont magnifiquement bien campés). La narration est décousue et laisse une place importante à l'ennui. La mise en scène n'a jamais réussi à me captiver. Pourtant, certaines scènes m'ont captivés comme l'entracte, le père de famille et le mourant. Bref, si vous aimez les expériences cinématographiques, il y a une chance sur deux que le film vous plaise, moi, il m'a laisser sur le bord.
    herve p.
    herve p.

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Holy Motors....On se dit parfois que le cinéma n'a plus rien à nous proposer, que tout à été vu, revu, fait refait. Et on tombe sur Holy Motors...
    Autant le dire tout de suite, ce film est hors norme. Il n'a pas vraiment d'histoire, ou du moins, il est impossible d'en dégager une problématique claire. Et c'est, bien entendu, ce qui fait la richesse inouï de ce film. La succession des missions ne cessent de nous encombrer de questions sans réponse : spoiler: pourquoi ce tueur maquille sa victime en lui même, jusqu'à se faire tuer en retour. Qui repart vers la limousine ? Quel sens donner à la 1er confrontation père-fille. M Merde et Eva Mendes, allégorie de la beauté et de l'horreur ne faisant qu'un seul visage ?
    Chaque mission amène son lot d'interprétation.
    Bien sûr, L Carax est parfois très provocateur, mais moi qui avait peur d'un film uniquement basé sur ce thème, j'ai apprécié la retenue du réalisateur et les nombreuses autres palettes du propos.
    Questions techniques, le film atteint des sommets. Pas une scène, pas un plan dont on ne devine la méticulosité à le filmer. Les acteurs sont remarquables, la photo magnifique. La mise en scène impeccable, ainsi que la bande son ( spoiler: ah Le revivre de G Manset en conclusion de la dernière mission....

    Finalement, ce gredin de L Carax a réussi son coup : nous plonger dans un abîme de perplexité, nous faire toucher du doigt la capacité des artistes à nous éclairer, tout autant que leur impuissance ( spoiler: "la beauté du geste"
    .

    Holy Motors est un film fort, très fort, à visionner d'urgence : il a la capacité de vous questionner, et peut-être même, de vous ravir.
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Je ne qualifierai pas de film cette hérésie cinématographique ! Au nom de la création, on peut décidément faire n'importe quoi : il se trouvera toujours des intellos ou réputés tels pour se prosterner devant l'esbrouffe.
    Le réalisateur, Léos Carax, ne signe de tels longs métrages qu'une fois de temps en temps : heureusement pour nous et dommage pour les psychiatres qui recueillent les spectateurs ayant ingurgité de telles salades. Par chance, dans le cas d'Holy Motors, ils n'ont pas été 200 000 à avoir été contaminés en salles.
    Quant à l'intrigue de ce morne récit, elle se limite à voir un déjanté se promener en limousine blanche de plusieurs mètres (c'est pratique pour stationner à Paris !) dans laquelle il se vêt d'accoutrements plus ou moins ballots ou grottesques, et une mention spéciale pour le pitre qui les endosse et auquel on fait faire n'importe quoi au nom de l'art (comme manger des fleurs, entre autres, dans un cimetière)
    Rien que cette séquence en dit long sur la haute teneur de cette stupide réalisation !
    Lamentable, à vomir !
    willycopresto
    Critik D
    Critik D

    154 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Dur exercice que celui de construire une critique pour le film "Holy Motors" car il a déjà été compliqué de le comprendre tellement l'esprit vagabonde entre les différents personnages de M. Oscar et laissant les spéculations autour de l'histoire et du but du personnage aller bon train. Alors que finalement si j'étais resté sur la scène d'ouverture j'avais ma réponse toute trouver. Leo Carrax a eu le génie de transporter le spectateur dans son rôle de spectateur par le biais d'une scène d'ouverture symbolique. Il ne sert à rien de chercher à connaître M. Oscar, ce dernier est un acteur, interprétant divers personnages tous diamétralement opposés pour le plaisir du public. Céline, symbolise l'agent qui offre des prestations à son acteur vedette. En quelques minutes nous passons de la comédie, à l'animation, en passant par l'action, la comédie musicale, le drame... Les principaux genres sont représentés et quand on a compris cela c'est un très bel hommage que rend le réalisateur à sa profession, comme s'il lançait un dernier regard avant de la quitter. La scène d'ouverture ma totalement bluffée, je l'ai trouvé magnifique, poétique et comme je le disais hautement symbolique. J'applaudis et je suis admirative du travail fourni par Denis Lavant, qui interprète devant nos yeux onze personnages totalement différent. Ma préférence ira à M. Merde, mais parce qu'on pousse vraiment à l'extrême d'un personnage. Et ce n'est pas chose aisé pour un acteur de jouer quelques courtes minutes autant de personnages, comment s'imprégner totalement de onze rôles. Et c'est en cela, que je l'ai trouvé merveilleux. En visionnant le film, je me suis demandé dans quoi j'étais tombé, quel était le but de tout cela et je fais partie de ses personnes qui ont besoin d'une réponse à tout. Ma réponse, je ne l'ai pas eu, force d'analyse et quelques lectures j'ai pu comprendre mais nous n'aurons jamais l'histoire de ce personnage. Il suffit simplement de regarder et de s'imprégner de ce que l'on voit sans en chercher plus. Leo Carrax nous offre un film qui est un chef d’œuvre du cinéma, offrant un film qui paraît compliqué mais parce que notre esprit va chercher trop loin. Nous sommes les spectateurs et nous regardons un acteur, cela ne va pas plus loin. Un très bel hommage, une réalisation magnifique et un jeu d'acteur sublime, c'est mon coup de cœur de cette semaine que je ne peux que vous recommander fortement.
    Zbrah
    Zbrah

    48 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Que dire de « Holy motors » ? Que penser de cet ovni qu’est « Holy Motors » ? Je l’ai découvert en pensant détester ce cinéma d’auteur prétentieux et complexe, se plaisant à paraître plus intelligent que son spectateur. Pourtant, j’ai adoré certains aspects du film de Carax. J’ai adoré ces passages oniriques qui posent question, tout en détestant leur longueur et leur complexité. Qui a dit que le cinéma se devait d’être un art simple et accessible ? Surement pas Leos Carax en tout cas ! Lui prend à contre-pied les attentes du spectateur lambda pour lui retourner l’esprit dans tous les sens. Il illustre de la meilleure façon sa fascination pour l’imposture. Déjà, si on commence « Holy motors » sans avoir lu son synopsis officiel, on est perdu. Il faut savoir avant de commencer que Mr. Oscar est une sorte d’acteur, ou pas d’ailleurs, qui va interpréter onze rôles différents durant une bonne partie de sa journée et de sa soirée. En tant que spectateur, on est le témoin incrédule de son étrange manège. Qui est cet homme qui ne se suffit pas à lui-même, et qui éprouve donc le besoin d’être multiple ? Est-il le banquier qui part travailler au début du film, l’homme qui se maquille calmement au fond de la limousine ou celui qui part rejoindre sa famille simiesque en conclusion ? Qui sont ses clients ? Pour qui joue-t-il ? Il n’y a aucune caméra, aucun commanditaire apparent pour chacune de ses performances. Joue-t-il ces différents rôles pour assouvir ses propres envies ou est-ce pour une volonté plus grande encore ? Cet énigmatique personnage joue la vie, tout en étant possédé par chacun de ses rôles. Que le mystère reste entier est une bonne chose. N’importe quelle tentative d’explication serait tombée à plat après l’enchaînement de situations rencontrées. Lorsque l’on pense avoir commencé à cerner le personnage et ses motivations, arrivent de nouveaux éléments qui sèment encore une fois le doute. Quand Mr. Oscar tue des individus ayant son propre visage, quand il survit à une blessure mortelle, qu’il raccompagne sa fille, qu’on apprend qu’il a eu un unique enfant qui est décédé, qu’on se rend compte qu’il n’est pas le seul à avoir cet étrange passe-temps... Tant d’interrogations qui demeurent sans réponses. Les différentes scènes ont toutes une ambiance unique -renforcée par la variété des compositions musicales et les variations de la photographie- en empruntant à divers genres cinématographiques. Les segments du film sont tous étonnants. Selon la sensibilité du spectateur, certains se démarquent. J’ai pour ma part apprécié le retour de Mr. Merde après son apparition dans « Tokyo ! ». Un moment drôle, dérangeant, où Denis Lavant démontre l’étendue de son talent. J’ai également apprécié le passage avec Kylie Minogue poussant la chansonnette, un moment faisant une fois de plus douter. Est-ce encore un rôle ou est-ce vraiment de leur passé que les protagonistes parlent ? De la même façon, le moment où il effectue des performances en motion capture avec sa partenaire est visuellement incroyable, mais tire trop en longueur. L’extravagance de ces scènes contraste avec la banalité de certaines autres. Une banalité qui renforce l’impression que Mr. Oscar est usé par ce métier éreintant, qu’il exerce depuis un certain temps déjà. Je pense aux scènes où il raccompagne sa prétendue fille, où il s’entretien avec Cécile et l’homme à la tâche de vin, où il livre des performances plus proches de notre quotidien en fait. « Holy motors » ne plaira pas à tout le monde, c’est sûr. Illustration de l’inaccessibilité du cinéma d’auteur contemporain, réflexion sur l’acteur, sur l’envie de l’homme de ne pas être qu’un, le film de Leos Carax n’en est pas moins fascinant dans son approche, dans le mystère sur lequel il joue. Je pensais que mettre des mots sur ce que j’avais ressenti m’aiderait à noter cette œuvre atypique. C’est le contraire. Plus que savoir si on a aimé le film, la question serait plutôt : ai-je aimé ne rien comprendre ?
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    Revoilà Léo Carax de retour derrière la caméra 13 ans après son dernier film "Pola X". Présenté au festival de Cannes sans y recevoir de prix, Holy Motors" nous fait suivre un homme, monsieur Oscar, qui va endosser plusieurs costumes et vivre plusieurs vies.

    Expérience assez bizarre que ce "Holy Motors". Leo Carax a le don d'à la fois me fasciner mais en même temps de m'ennuyer. S'ouvrant sur des spectateurs amorphes dans une salle de cinéma, puis sur la vision de Leo Carax se réveillant, ce dernier nous fait suivre ensuite les aventures de Mr Oscar divisé en plusieurs rendez vous.

    Ca commence pourtant très bien, c'est assez ambigu avec peu de dialogues (comme l'ensemble du film) et on prend plaisir à suivre ce personnage à travers ces divers rendez vous, allant d'un clochard repoussant "enlevant" une mannequin à un père de famille qui vient chercher sa fille à une fête. Mais dès l'entracte, je me suis senti peu à peu distant du film et de la mise en scène très intimiste de Carax qui, malgré des bonnes idées et diverses références au cinéma, a fini par m'ennuyer.

    Parce que oui, des bonnes idées, le film en contient plusieurs, que ce soit l'histoire en elle-même et les rendez vous successifs de son personnage, d'ailleurs incarné à merveille par Dennis Lavant qui change de rôles comme de chemises. Et Carax a la bonne idée de tenter de revisiter tous les genres à travers les différentes vie de son personnage.

    Bref, un film truffé de bonnes idées avec une composition génial de Dennis Lavant mais qui m'a peu à peu laissé distant, à mon plus grand regret.
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