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    Essential Killing
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    Bowen Tyler
    Bowen Tyler

    2 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2023
    Jamais je n'aurais cru devoir mettre une si mauvaise appréciation à un film de Skolimowski. Je n'en reviens pas. Comment a-t-il pu passer à ce point à côté de son sujet? L'erreur fondamentale est, à mon sens, d'avoir appliqué des méthodes narratives, de prises de vues, de cadrage et de montage du film hollywoodien (voire de série télé au rabais). Ce parti pris décharne le cinéma de Skolimowski, lui ôte toute prétention à s'élever au dessus du genre pour n'offrir en fin de compte qu'une coquille vide qui ennuie. Le film ne donne quasiment jamais à voir dans la durée et nous trimballe dans un grand huit fait de perpétuelles saccades avec tous les tics visuels du cinéma d'action hollywoodien de son époque. Il en résulte une sensation de néant désolante.
    Fgiraut
    Fgiraut

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Vous avez dit incommunicabilité! Le cauchemar absolu pour un télescopage de sens qui débouche sur l'absurde violence avec des rencontres humaines apeurées fulgurantes malgré tout. Chef d'oeuvre de mise en scène, de scenario, de son.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 770 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    Je n'ai pas de problème avec les films dans lesquels le personnage principal ne dit pas un mot bien sûr si nous parlons de films muets ou disons de films d'art. Mais Essential Killing n'est ni l'un ni l'autre. L'histoire commence bien mais ensuite le personnage principal se retrouve sur un continent inconnu et nous y allons malheureusement tous avec lui. Il erre dans les bois à la recherche d'une échappatoire et nous aussi. Car il semble que la fin n'arrivera jamais ni pour le personnage principal ni pour nous en tant que spectateur...
     Kurosawa
    Kurosawa

    532 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    Voilà un film qui ne perd pas de temps : d'emblée, la plongée depuis un hélicoptère dans le désert introduit la chasse à l'homme dont il sera question. Jonglant entre une vue aérienne, l'agression sonore des hélices et la panique d'un corps en fuite à terre, cette introduction organise un ballet aussi virtuose que terrifiant, conclu par un tir au bazooka qui met fin à la course du fuyard. Cet homme en cavale n'a pas de nom, reste mutique, il n'est qu'un corps qui s'échappe, qui cherche à survivre. Ce corps, c'est celui de Vincent Gallo, animal dans sa manière de se déplacer, de lutter, mais dont le visage christique crée une ambiguïté retorse qui s'incarne dans la tension entre le corporel et le spirituel, entre le retour à l'instinct primaire dans des scènes sauvages (un poisson cru avalé, le sein d'une femme tété) et les réminiscences de l'Islam dans des flashbacks abstraits et énigmatiques. Tout ce qui est de l'ordre de la pensée est désormais infime, resurgit dans l'inconscient ou à travers des hallucinations; le corps, lui, est de plus en plus faible et avance mécaniquement en s'adaptant tant bien que mal aux situations qu'il affronte mais sans savoir où il va. L'issue qui l'attend ne fait guère de doute et même l'aide d'une muette – preuve définitive que la parole n'a aucune importance, seuls les gestes comptent – n'y change rien. Aucun lien ne peut être noué entre les personnages, aucune identification du spectateur n'est possible : on ne fait que suivre le corps, on colle à lui comme Gallo finit par faire corps avec l'animal sur lequel il saigne abondamment. Peu de films auront travaillé ainsi la concomitance entre la mort de l'esprit et celle du corps, les deux tentant de revenir à l'essentiel avant de s'éclipser pour toujours : "Essential Killing" y parvient avec une brutalité qui nous poursuivra longtemps.
    Henrico
    Henrico

    143 abonnés 1 282 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2019
    A la lecture des commentaires dithyrambique des nombreux critiques patentés pour ce film, on ne peut réprimer l’envie de se frotter les yeux. Les Cahiers ont vu « un trip transcendantaliste dans une nature retrouvée », le Monde lui a vu « Une radicalité formelle absolue s’y conjuguant avec la dynamique haletante d'une chasse à l'homme digne des meilleurs films d'action hollywoodiens ». Toutes ces élucubrations ne prouvent qu’une seule chose : certains ne vont pas au cinéma à jeun. Car si les films d’action Hollywoodiens étaient aussi peu palpitants que cet "Essential Killing", ni Swartzy, ni Statham, ni même Stallone, encore moins Willis, ou tout autre baroudeur, ne vivrait dans l'opulence qu'on leur connaît. Voir une quelconque rigueur, un quelconque attrait dans ce film est abérrant. Car pour commencer, ce film est une supercherie à tout point de vue. Déjà au niveau du titre. Aucun des multiples crimes que commet notre « héros » n’est essentiel. Tous ses « killings » sont vains. Ils lui permettent tout au plus de retarder son destin. Un destin qui est déjà scellé puisqu’il est recherché apparemment mort ou vif en hélicoptère pour des crimes déjà commis avant que ne commence le film. La supercherie réside aussi dans le message de compassion et de justice que veut faire passer Jerzy Skolimowski. Comment croire que le traitement infligé aux Talibans et autres Islamistes dans les Guantanamo occidentaux est injuste ? L'énumération par le cinéaste des détails musclés du Guantanamo local parait dérisoire en comparaison à ce que l’on sait des atrocités que les Talibans ou les troupes de l’Etat Islamiste font subir aux populations musulmanes sur place lorsqu’elles ne leur obéissent pas au doigt et à l’œil. Sans parler de l’esclavage sexuel et autres abominations que les collègues de notre héros font subir aux populations non Chrétiennes ou Musulmanes non Sunnites. Où y a-t-il la moindre rigueur artistique, ou même du réalisme dans l’accumulation des apparitions fortuites et presque anachroniques des personnages que croise le fuyard ? En pleine pampa, il trouve toujours le moyen de surprendre par derrière des quidams. Parmi ces malchanceux quidams, notre Taliban suprend et tue des gardes à l’arrêt, sans raison apparente, au beau milieu de la route, une sono de Rock Métal hurlant à fond les ballons. Il surprend aussi un pécheur à la ligne dans la neige, qui, négligemment, rejette ses poissons par derrière, que notre Taliban galopeur s’empresse de ramasser. La rencontre la plus improbable est cette étrange cycliste, qui d’une main allaite un bébé, et de l’autre conduit son vélo, et ce, bien sûr, en pleine neige. Jerzy Skolimowski pousse encore plus loin le bouchon en mettant sur la route de notre chanceux Taliban, une bonne âme restauratrice et soigneuse, qui détail fort pratique, est sourde et muette. Et cerise sur le gâteau, elle se prend d’affection pour notre pauvre Taliban, dont elle ne révèle rien aux soldats partis à ses trousses. Que notre polonais fantasque de cinéaste délire, c’est compréhensible, mais que des critiques payés par leur magazine crient au génie, et que des jurys décernent plusieurs prix à ce navet tiré par les cheveux, et d'un ennuie mortel, au détriment d'oeuvres de valeur, sorties cette année-là, est tout simplement un coup de matraque inexplicablement asséné sur l’intellect des cinéphiles normalement constitués.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2018
    Un film remarquable, l'humanité sans paroles, une chasse à courre absurde - tout comme la guerre - filmée admirablement
    konika0
    konika0

    25 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Vincent Gallo court dans la forêt et se fait mal. Tout commence en Afghanistan où un type se fait choper par l’armée américaine, interroger, malmener puis transférer dans une prison cachée dont la CIA a le secret quelque part où ça caille. Suite à un accident de la route, le prisonnier s’évade et tente de survivre à ses poursuivants et à un environnement très enneigé et sacrément hostile. Alors que le héros commence à errer, le scénario fait de même. On ne sait plus bien où ça va et le récit patine. Vincent Gallo est fidèle à lui-même, c’est à dire que l’on ne voit que lui et non son personnage. Le pompon revient à une fin en queue de poisson vite expédiée. Alors en vrai, c’est pas qu’on s’ennuie mais c’est juste qu’on se demande à quoi bon. Très bon point positif cependant, certains plans de la nature sont véritablement sublimes. Donc oui, plutôt qu’un film faiblard, une série de photos aurait amplement fait le job.
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2017
    Avant de parler du film, je vais m'intéresser à la personnalité de Vincent Gallo, immense acteur à l'ego démesuré. Avec une filmographie qui va de Abel Ferrara à Claire Denis, Vinz a très souvent tourné dans d'excellents films. Le public a découvert dès 1999 (avec Buffalo 66) qu'en plus d'être un acteur magnétique, Gallo était également un grand réalisateur. L'acteur se filmait alors avec complaisance et sadisme et montrait à la face du monde qu'il était un artiste complet. Mais, dès 2004, avec The Brown Bunny, Gallo franchit la limite autorisée du narcissisme en ne filmant que lui. Vincent sur sa moto, Vincent dans son camion, Vincent qui regarde le paysage et pour finir, Vincent qui se fait tailler une pipe. La fellation de Vincent Gallo par l'actrice Chloé Sevigny fut un des moments forts du festival de Cannes 2004. Tout le monde s'extasiait sur le fait que la nature avait été plus que généreuse avec l'acteur. Mais, dans une récente interview, la réalisatrice Claire Denis stipule avoir reconnu la prothèse en latex d'un sexe en érection qu'elle avait utilisée pour le film Trouble Every Day avec Vincent. Cette prothèse avait mystérieusement disparu après le tournage. Le petit Vincent voulait tout simplement nous faire croire qu'il avait une grosse bite. Enfantin et presque touchant...On a aussi découvert que l'acteur vendait son sperme sur internet en prenant soin d'expliquer que ses gênes étaient tout simplement extraordinaires. Tout cet onanisme audiovisuel tend à prouver deux choses : Soit Gallo est l'acteur le plus mégalo de notre époque, soit Gallo manie le second degré dans le but de faire parler de lui (en bien ou en mal) comme je suis en train de le faire en ce moment. Tout ça pour dire qu'il n'est pas étonnant de voir l'acteur dans Essential Killing étant donné que l'on ne voit que lui pendant 1H20... Essential Killing, c'est le survival intello. C'est Rambo réalisé par Jean Luc Godard. Skolimowski s'amuse avec les codes du film d'action américain pour les retravailler à sa manière. Seul dans une nature hostile et traqué comme une bête sauvage, Vincent Gallo se donne corps et âme à son réalisateur et fait endurer au spectateur son terrible calvaire. Ici, pas de gestes héroïques, pas de constructions de pièges en pleine forêt. Essential Killing tape dans le réel. Vincent Gallo ne court pas dans la forêt en marcel par -25° comme Stallone dans Cliffhanger. Non, le héros en prend plein les gencives. Le froid, le manque de nourriture et la peur est le lot quotidien du fuyard. Essential Killing est un trip sensoriel souvent étourdissant et furieusement moderne dans son traitement. Skolimowski s'approche dangereusement des 80 piges et livre un petit classique du genre qui redistribue les cartes du survival. Le cinéaste polonais réussit a apporter un regard neuf sur un genre ultrabalisé qu'est le film de survie. Essential Killing est également audacieux en prenant pour héros un taliban. Le scénario ne donne aucune clef quant à la réelle identité de ce personnage, mais avec un peu de jugeote, on peut la deviner. Le tour de force du film, c'est de nous captiver avec trois fois rien. On est ultra attentif au sort d'un individu dont on ignore presque tout. Chapeau Skolimo! Le côté intello du film se résume à quelques thèmes comme : Le retour à l'état de "Nature", la symbolique du christ et son chemin de croix, une réflexion sur la psyché humaine en mode survie, et certainement d'autres trucs que j'ai pas pigés. Ah si, on parle très peu dans ce film, ce qui est souvent la marque des films intelligents...La présence d'Emmanuelle Seigner à l'affiche est anecdotique. On la voit 5 minutes dans un rôle qu'aurait très bien pu jouer une stricte inconnue, mais Skolimowski est un ami de Polanski, ce qui explique cela. Manu est allée se distraire un peu cet hiver là, sans doute lassée d'être enfermée dans son chalet de Gstaad.
    Vinz1
    Vinz1

    140 abonnés 2 341 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Le survival ultime aurais-je envie de dire ! Filmé quasiment sans dialogue mais avec musique, cette histoire d'un afghan poursuivi sans relâche par les soldats américains qui va essayer de se battre pour sa survie dans une forêt enneigée a pour décorum un manteau blanc esthétiquement parfait. Après ça pourra être long pour certains malgré les 1h21 du film. C'est peut-être pour mieux endurer le calvaire du personnage principal ? Notons également qu'il est surprenant de voir Emmanuelle Seigner et Vincent Gallo dans ce type de métrage, mais encore plus de voir Skolimowski à la réalisation ! Regardable à cause de plans magnifiques, mais pas inoubliable !
    Georges P.
    Georges P.

    64 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2019
    C'est comme une expérience de cinéma dans laquelle les dialogues sont minimalistes. C'est aussi un exercice de survie, comme un instantané, une parenthèse dans une guerre.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    160 abonnés 2 229 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2016
    C’est Rambo en plus réaliste ! Malheureusement, il ne se passe pas grand-chose, mais objectivement c’est conforme à la réalité dans pareille situation d’un homme seul perdu au milieu d’une forêt immense et enneigée.
    Alors, ce film est une expérience cinématographique inédite et parfois bluffante, et en même temps un exercice de style que l’on peut voir avec intérêt et sans déplaisir mais que l’on se lassera sûrement de revoir.
    Scorcm83
    Scorcm83

    92 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2016
    J'avoue être assez surpris par la façon dont ce film a été reçu par le public. Loin d'être un succès, il a d'ailleurs été énormément critiqué pour sa soit disant "lenteur" et ses "incohérences". Paradoxalement, la presse a adoré, cela fait partie des choses inexplicables inhérentes à l'industrie cinématographique.

    En bref, *Essential Killing* n'est rien de moins que ce qu'il prétend être, un survival dans la neige. Et à partir de ce postulat, le film rempli largement le cahier des charges, et c'est peut-être également là que celui ci tire sa principale faiblesse. C'est à dire qu'en terme de mise en scène et d'immersion, tout y est. C'est sobre, glacial, violent. Vincent Gallo est parfait, les décors enneigés sont magnifiques, on ressent le froid et la solitude du personnage principal et on se surprend même à tomber en empathie avec lui malgré son statut de terroriste. En ce sens, le film réussit quelque chose de très beau, c'est qu'il ne choisit aucun camp. Les américains ne sont ni héroisés, ni diabolisés, de même que Mohammed, le personnage principal, n'est pas représenté comme un martyre ni comme une ordure, seulement comme un homme qui cherche à survivre, perdu dans une immense forêt immaculée, métaphore du chaos et de l'incompréhension qui règnent en maître dans son esprit. On passe en effet d'un désert de sable à un désert de neige, et ce Mohammed ne semble être à sa place ni dans l'un ni dans l'autre. Plus que survivre, son principal instinct semble être celui de mort. "Tuer ou être tué" peut-être sa devise et on se retrouve là dans une sorte d'antithèse et même d'oeuvre complémentaire au premier Rambo, 28 ans plus tard.

    C'est donc bien plus qu'un simple survival, la thématique est forte, le traitement sobre, trop sobre peut-être pour véritablement dresser un discours. On salue la force de la mise en scène et l'ambition du propos mais l'on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine frustration devant une thématique qui n'arrive pas à son terme.

    A voir tout de même.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    72 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    Encore un film qui sort de l'ordinaire....
    une force et une dureté, une capacité à nous emmener dans le récit haletant, impitoyable....
    et surtout une mise en scène éblouissante: images, bande son etc.

    Les visions de Mohammed dans une lumière aveuglante avec les citations du Coran, sont comme des moments mystiques de "respiration paisible".
    On ne sait pas trop s'il faut le prendre au premier degré ou bien s'il y a aussi de l'ironie ?
    Le film est d'une grande beauté; j'attendais un contenu politique et on est dans la force vitale primitive, d'une chasse à l'homme
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    Bon film mais rien d’exceptionnelle, simple survival de 1h20. Les decors sont magnifique j'ai beaucoup aimé la façon de filmé et le realisme du film, un film tres peu bavard pratiquement aucun dialogue, un peu a la façon "Valhalla Rising" mais en beaucoup moin ennuyeux pour ma part. Un bon exercise de style pas mal du tout
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Curieusement filmé, sans être expérimental ce film est une expérience tant visuelle qu'auditive. Très très peu de dialogues (d'ailleurs ils font plus partie de la bande- son que d'un échange entre protagonistes ou d'un monologue) dont la syntaxe est anecdotique. Belle performance d'acteur que celle de Vincent Gallo. A voir une fois pour en juger (pour ceux que ça ne rebutera pas d'aller jusqu'au générique de fin car c'est parfois violent).
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