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    Essential Killing
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    2,7
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    194 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2011
    En fait il n'y avait pas que Detective Dee qui valait le déplacement avant Cannes, il y avait aussi cet Essential Killing. De Jerzy Skolimowski je n'ai vu que Travail au noir qui m'avait que moyennement plu et surtout Deep End que j'avais beaucoup aimé. Tout le tintouin de la presse autour de ce film lors des habituels tops de fin d'année m'a motivé pour le voir alors qu'au départ malgré le réalisateur et Gallo que j'aime beaucoup, je n'avais pas forcément super envie de le voir, il faut dire que les chasses à l'homme c'est pas spécialement mon truc.
    Enfin bon toujours est-il qu'intrigué je fus. Et que je l'ai vu. Alors honnêtement je ne savais pas à quoi m'attendre, et tant mieux à la rigueur, parce que le film est surprenant sur plusieurs points, déjà sur le personnage de Gallo, complètement mutique. Sur l'absence quasi totale de dialogues, sur la brutalité du film, son austérité, sa beauté pure et brute. C'est un film qui marque, qui travail. Il part d'un principe très simple, un mec se fait arrêter dans un pays qui n'est pas précisé, il tente de s'échapper, on suit sa fuite. On voit non seulement les crimes dont est coupable le personnage de Gallo, mais on voit également, ce que fait l'armée américaine à ses détenus, c'est très ambigüe, on n'est pas dans le manichéisme, j'ai l'impression qu'il n'y a ni bien ni mal, juste un mec perdu dans la neige. Et ce qui est passionnant dans le film c'est la notion de point de vue, on est avec le perso de Gallo mais absolument tout le temps, on a même droit à la caméra subjective, à ses souvenirs, ses visions, sa panique. Et grâce à ce procédé le "terroriste" (j'ose même pas employé ce terme, ça me fait mal, tant je me suis pris de pitié pour le personnage) devient un être humain comme les autres, avec ses faiblesses, avec un visage, des besoins, des raisons qui ont influencé ses actes, c'est un travail admirable pour arrive à un film d'une telle simplicité, un film totalement épuré qui sans dialogue arrive à instaurer une identité à son personnage, sans même que l'on connaisse son nom. Au fur et à mesure que le film progresse, on sent une empathie phénoménale monter envers le personnage, qui souffre, qui gèle, qui saigne, qui mange des trucs bizarre, tout en se rappelant sa vie perdue, il y a une scène magnifique où ses souvenirs rattrapent sa réalité, c'est subtile, bien fait. Pas besoin d'en faire plus.
    La bande son est très bonne, et participe totalement à l'expérience qu'est ce film. Vraiment j'ai été sous le charme à fur et à mesure que le film avançait.
    Et la fin, j'étais complètement bouleversé. C'est une histoire très simple, mais très belle, très travaillée, et pourtant si brute, c'est un film qui laisse des marques contradictoires, mais c'est un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 décembre 2011
    Essential Killing recèle des qualités indéniables, tant scénaristique que scénique. Cette chasse à l'homme qui met l'accent sur le contraste entre la toute puissance des USA et cet homme seul, qui doit sans cesse repousser les limites humaines pour aller un peu plus loin. Un film qui ne prend parti ni pour l'un ni pour l'autre et c'est peut être là que le bât blesse, le personnage principal ne suscitant aucunement un sentiment d'empathie chez le spectateur. Quelque part, au plus le film avance, au plus je me rend compte que je me contrefous totalement de ce qu'il pourrait lui arriver. De là, le film perd quasiment tout son intérêt...
    SmEuG
    SmEuG

    48 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2012
    S'il ne fallait retenir qu'une image d'Essential Killing, laquelle serait-ce? Voilà une pratique à laquelle je me prête couramment après avoir vu un film. Dans le cas du film de Skolimowski, la première à surgir du flot de représentations mentales virevoltant dans mon esprit bouleversé, fut un magnifique plan large sur une silhouette perdue dans l'immensité d'un paysage enneigé, dont les forme se dessine devant un ciel orangé par le crépuscule. Un tableau bucolique admirable, mais pas vraiment représentatif de la nature du métrage. Car Essential Killing n'a rien de poétique, ne se nourrit pas d'idylle picturale. Au contraire, la brutalité des images, la véhémence froide des paysages caractérisent cette chasse-à-l'homme sans concession. Pas de mise en situation, un personnage que l'on découvre en fuite dans l'immédiat face à une horde de marines en pleine Asie Centrale, pas de partis-pris moralisateurs ni message politique. Il s'agît de mettre en scène l'homme dans toute sa bestialité, de lâcher un être au sein d'une nature hostile et le confronter à ses prédateurs. Ainsi, le protagoniste magnifiquement interprété par un Vincent Gallo étonnant d'authenticité incarnatrice, fait face à des situations éprouvantes et par un principe d'empathie nécessaire au genre du Survival, le spectateur se retrouve projeté dans cette course effrénée et ressent chaque souffrance endurée par le personnage de Gallo. Il n'y a pas à théoriser sur un film du genre, il n'y a qu'à se contenter de le ressentir, puisque Essential Killing se concentre sur la métaphysique de l'organique, déjoue toutes les attentes du spectateur pour le désorienter, à l'instar de son héros totalement perdu.
    Le dernier film de Skolimowski ne ressemble donc à rien de ce que vous avez pu voir jusqu'à présent et ne brille que par la puissance de son Cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 décembre 2011
    Jerzy Skolimowsky a toujours fait figure de cinéaste atypique. "Essential Killing" démontre une fois de plus que le monsieur en a encore sous la dent, en filmant le parcours de survie d'un taliban dans les neiges des pays de l'est. Scénario original plus un Vincent Gallo au sommet de sa forme, vous obtiendrez ce "survival" film qui a pour défaut de parfois laisser trop de temps mort (mais ce n'est que pour mieux apprécier la nature me direz-vous).
    Cependant, la caméra virtuose de Skolimowsky s'appuie à la fois sur cette douleur qu'éprouve le terroriste en parallèle au climat hostile qui l'entoure. La nature fait donc office d'enfer, de piège dans lequel a été attrapé le taliban. De cette façon là c'est très bien mené. Le personnage principal ne parle pas mais ses expressions de visage le font pour nous. Et comme une musique qui monte crescendo, celui qui chassait va se retrouver chassé jusqu'à trouver une aide suprenante.
    C'est avant tout là que réside la force d'"Essential Killing", cette façon de filmer la douleur, le mal de manière totalement "neutre" sans opinion puritaine comme l'on peut en trouver dans certains longs-métrages, neutralité récurente dans le cinéma de Skolimowsky.
    Stéphane R
    Stéphane R

    33 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Un scénario de survivalisme intéressant. Lent, silencieux ( spoiler: l'acteur principal ne prononce pas un mot pendant toute la durée du film
    ), brut (sans être franchement brutal), le film entraine le spectateur dans une sorte de contemplation interrogative de cet Afghan amoindri qui tente de survivre péniblement dans l'hiver d'un pays inconnu (Europe centrale). L'action et les paroles sont réduites au strict nécessaire et l'errance du personnage ne conduit nulle part, hors de toute logique du happy end cinématographique, spoiler: l'acteur (excellent) se vide de son sang sur un cheval blanc au milieu de nulle part, juste avant le générique
    . Une petite oeuvre qui mérite le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 novembre 2011
    un film à mourir d'ennuie, même la guerre du feu (sans aucun dialogue) détrône de loin cette tache à éviter à tout prit même si on n'a rien à faire. mais qu'est ce qu'il a prit au réalisateur de signer un film pareil, que veut-il nous faire comprendre à travers son message? que tous les afghans sont des criminels, des bêtes sauvages qui on l'instinct de tuer !
    c'est vraiment un film pour abruti avertit.....
    Jadeliro
    Jadeliro

    23 abonnés 750 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    L’humain repoussé dans ses retranchements retrouve naturellement son instinct de tueur. Tel est le programme de ce film d’action dépouillé de dialogues. Les seuls contacts qu’aura Vincent Gallo déboucheront sur des scènes de violence plutôt crues. Même si la prestation d'acteur de Vincent Gallo est impressionnante, sa course haletante tout au long du film présente certaines longueurs. Par moment, on se pose aussi la question de la crédibilité de ce scénario dans lequel un homme seul met en échec une armada à ses trousses dans un environnement aussi hostile...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Pas grand-chose à critiquer vu qu’il ne se passe rien… Très peu de paroles, scènes très longues et sans intérêts. On ne comprend pas bien ou le réalisateur veut en venir ni le message qu’il veut faire passer. Surement aucun…
    Ce film s’emblait intéressant mais devient très rapidement lent, ennuyeux et décevant. A voir si vous avez besoins de vous coucher tôt !
    Cohle.
    Cohle.

    54 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2011
    Oui pour le fond, non pour la forme. Jerzy Skolimowski nous entraine dans une chasse à l'homme, où plutôt dans la quête de survie d'un homme, Mohammed un taliban qui s'évade suite à l'accident d'un van le transportant lui ainsi que d'autres prisonniers lors d'un transfert, va s'en suivre une véritable errance de l'homme luttant pour rester en vie tant bien que mal. Si le thème est interessant et la mise en image relativement réussie (on souffre avec le protagonniste), c'est un film extrêmement long, lent, et ce personnage dont on ne connait au final pas grand chose, est tout de même un peu trop porté comme un martyr, tuant par "nécessité" sans aucun scrupule même s'il peu faire preuve de morale (cf: la femme enceinte). Le seul très bon point de ce film est pour moi l'interprétation exceptionnelle de Vincent Gallo, qu'on voit bien trop peu par rapport à son énorme talent. A voir tout de même car la démarche est intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 novembre 2011
    La course folle d’un homme poursuivi par des mercenaires, puis par l’armée américaine. Capturé en Afganisthan, il est transféré vers une prison secrète de la CIA en Pologne, mais réussit à s’échapper à la faveur d’un accident de la route. Dans le rude hiver polonais, comment peut-il parvenir à échapper aux escadrons de la CIA lancés à sa poursuite ?
    Ce qui frappe immédiatement dans le film de Jerzy Skolimowski, c’est son manque d’explications. Dès la première scène, on entre dans un tube ininterrompu de bruit, de fureur, de fuite, de peur, mais dans lequel le héros ne prononcera presque pas le moindre mot. En laissant à peine quelques indices pour situer le récit, mais sans expliquer les motivations ou encore donner des noms à ses personnages, le réalisateur parvient à faire passer beaucoup plus que certains films en une heure et demie. Tout le paradoxe est là : le spectateur est invité à regarder, à s’immerger, presque à courir à côté du fuyard, puisqu’il n’a pas besoin de se faire expliquer sa seule motivation : survivre. D’ailleurs, le manque de dialogues et d’interactions ne nuit pas au film, il le renforce. Il en fait un objet hypnotique, désorientant, presque abstrait, mais profond, et visuellement irréprochable. Il faut certainement de la disponibilité pour entrer dans un tel film mais la récompense est à la hauteur.

    Car avec des partis pris aussi radicaux, le film marche sans cesse sur le fil du rasoir, mais en restant toujours du bon côté, grâce à une mise en scène agile, alerte, qui utilise pleinement les paysages des deux pays. Grâce aussi à une maitrise du tempo : le film n’est pas trop long, et les flash backs juste assez courts pour avoir de l’impact sans nous faire perdre ce rythme infernal. Et surtout, l'ensemble est tenu par la grande performance de Vincent Gallo, qui fait passer toute une palette d’émotion face à la caméra, juste avec son regard.
    De plus en plus surprenant, le film se permet même des scènes totalement inattendues dans son dénouement, des séquences qui peuvent choquer, révulser, mais qui obligent chacun à se demander ce qu’il ferait dans un cas pareil. Et il faut reconnaître que la film a cette force d’oser jusqu’à la dernière image, oser ne rien dire, mais tout suggérer par l'émotion et par l'image.

    http://dh84.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 novembre 2011
    Cà commence assez bien , mais c'est vite l'ennui, c'est lent. On ne voit pas ou veut en venir le réalisateurs
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2011
    Un film salué par les critiques pros en général mais qui a divisé sur la blogosphère... Un film où Vincent Gallo joue un fugitif islamiste qui n'a pas une ligne de dialogue... Si les décors naturels sont magnifiques et Gallo très investit on ne sait pas vraiment où va Jerzy Skolimowski... Le scénario est trop vide pour un long métrage, il aurait été suffisant pour un court métrage... une scène d'action très courte 10mn marchant dans la forêt enneigée action 1mn 10-15mn dansla neige... etc... Bref il ne se passe pas grand chose... Le suel indice qu'on a pour connaitre (un peu au moins) le protagonsite principal sont 2-3 flash-backs trop superficiels pour émouvoir ou approfondir un quelconque message. Le fond n'est pas à la heuteur de la beauté formelle du film. Dommage.
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2011
    Film à la limite de l'expérimental dans la lignée de "Gery" de Gus Van Sant, il parvient à être captivant au début. Oui mais voilà, à trop vouloir s'enfermer dans un exercice de style imposé jusqu'au mutisme extrémiste, l'intérêt finit par s'émousser.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    Apparaissant comme une curiosité dans le paysage cinématographique, Essential Killing se veut comme sujet à la fascination. Empreint d'une prétention artistique, il permet aux spectateurs de rester en éveil sur toute la durée du film. Un éveil qui est de plus en plus malsain et qui fini donc par rendre le travail de Jerzy Skolimowski désagréable.

    Ce réalisateur est un vrai artiste, et un fin expert du cinéma, cela est une évidence. Mais quand tout ce savoir faire est mis au service d'une oeuvre qui se préoccupe seulement d'être dérangeante dans la forme, en délaissant totalement le fond, il est difficile d'être conquis. Car la lutte pour la survie qui nous est représentée à l'écran pourrait aisément être mise en relation avec la lutte du film pour exister. L'homme enchaîne les situations dégradantes, dévoilant sa chute vers le désespoir et la folie. Ces situations ne relèvent que de ses actes pour se maintenir en vie, qui sont les mêmes qui donnent une justification d'être au long-métrage.

    À défaut de se retrouver attiré par ce sadisme continu, nous pouvons toujours nous rabattre sur certaines images qui sont d'une excellence rare, ou encore apprécier le réalisme étonnant de Vincent Gallo. Mais j'ai toujours pensé qu'un film qui se détache par son originalité se doit d'entretenir un lien étroit entre sa forme et son fond, l'un justifiant l'autre de manière complémentaire. Avec Essential Killing, il n'y a tout simplement pas de fond. Pas d'histoire, pas de message, pas de sens. Les seuls éléments qui pourraient mener à des pistes d'études sont les flashbacks du personnage (critique de la religion, qui justifie tous les actes humains ? Critique de la nature humaine ?) et le rapport homme/animal (chiens, cheval) qui réduirait quelque part l'espèce humaine à un stade de sous-animal.

    Cela est peu probable et va chercher trop loin pour s'avérer ne serait-ce que compréhensible. Il faut accepter le film comme il est, un enchaînement de scènes de plus en plus insoutenables qui visent à marquer le spectateur et à le rendre mal à l'aise. Malheureusement les films qui deviennent marquants ne sont pas ceux dont la forme est dérangeante, mais dont le fond l'est. C'est ce qui fait toute la différence entre un véritable partage d'idées d'un artiste à des spectateurs, et un simple exercice de style, qui se dévoile plus ici comme une auto-satisfaction que comme un réel désir d'échange.

    On peut toujours chercher et trouver des qualités à la production de Jerzy Skolimowski, mais le fait est qu'il semble évident que ce film n'a pas être fait pour être vu, mais juste pour être fait. En plus d'être circonspect devant la forme, on le devient donc devant l'intention du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 novembre 2011
    Un film qui invite à la réflexion, et on réfléchit tellement qu'on n'a d'autre choix que de s'inventer l'histoire puisque celle-ci est quasi inexistante. Je reste mitigée, je ne me suis pas vraiment ennuyée mais pas non plus emballée. Bizarre.
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