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    Essential Killing
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    2,7
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    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    86 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2011
    Héros solitaire, luttant pour une survie illusoire et recevant sur le tard l’aide d’une muette, Mohammed est incarné par Vincent Gallo, acteur brut et physique, habité de bout en bout par le rôle. Comme ce fut le cas avec l’expérimental Gerry de Gus Van Sant (2004), nous sommes ici en face d’une expérience sensorielle ultime : Jerzy Skolimowki tire le meilleur parti des paysages envoûtants qu’il investit : désert, puis vastes forêts enneigées. Comme les dialogues sont inexistants, réduits à des bribes d’information, c’est l’utilisation des bruits et de la musique qui les supplée amplement. Malgré l’horreur insoutenable de ce qui nous est montré (meurtres de sang froid et torture), on saisit très vite que le cinéaste ne recherche pas l’effet à tout prix, ni la volonté de choquer. La question n’est donc pas de prendre parti, de ressentir une quelconque empathie avec le terroriste en fuite, mais au contraire de s’interroger au travers de son expérience limite et proprement hallucinatoire sur les frontières entre l’humain et le bestial, en explorant la résistance des capacités. Si nous pouvions craindre que le projet vire à l’exercice de style ou au brillant dispositif tournant à vide, nous sommes rassurés par l’imagination du scénario qui parvient sans cesse à relancer l’épopée et à entretenir le suspens. Loup solitaire traqué par la meute – celles des soldats, mais aussi celle des bêtes parfois – Mohammed éprouve jusqu’à la dernière extrémité son instinct de sauvegarde. C’est le tour de force du réalisateur de Travail au noir de nous embarquer aux côtés de son héros et de nous tenir constamment en haleine, faisant le pari (et le gagnant) de l’audace formelle et de la radicalité assumée, sans ostentation superflue ni parabole appuyée sur la puissance transcendante de la Nature.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mai 2011
    En fan de Vincent Gallo je suis allée voir hier son dernier film, Essential Killing.
    Le moins que l’on puisse dire est que j’en suis sortie… perplexe. C’est vraiment le seul mot qui me venait.

    Le film ne donne pas réellement de piste sur qui est « gentil » ou « méchant », mais on suppose que le personnage principal (joué par Vincent Gallo) est un taliban.
    Alors que le propos du film est d’observer une tentative de survie par un homme traqué, vous passez donc tout le film à ne pas savoir si vous voulez qu’il s’en sorte…
    Évidemment cet homme lui est prêt à tout sans le moindre état d’âme.

    Suite de la review sur http://www.mauvais-genres.net/2011/04/20/essential-killing/
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 mai 2011
    Les belles images du début ne tiennent guère leurs promesses... C'est banal, sans intérêt, ennuyeux. Un type qui fuit et survit dans une forêt enneigée. C'est tout.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 mai 2011
    Un film intéressant au départ, plutôt original car on vit le film en suivant un Afghan qui tente de survivre à sa traque par les militaires étasuniens. J'ai cependant peu aimé une bonne partie du film. La survie n'est pas bien mise en avant, mal exploitée et finalement assez ennuyeuse, voir très ennuyeuse par moment...
    nanob
    nanob

    5 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2011
    ah! oui c'est ça le cinéma ! à force de productions médiocres à grands effets spéciaux, à force de scénario hyper complexes dans des matrices à trop d'inconnues, on avait oublié...ici essential killing est simple et horriblement fort.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mai 2011
    On en parlait comme un film "à sens unique" : soit on aime franchement, soit on déteste, sans juste milieu entre les deux. Après avoir vu "Essential Killing", je dois dire que je me range plutôt dans la seconde catégorie.
    Le postulat est simpliste au possible mais pouvait toutefois amener à de bonnes choses suivant le choix fait de traiter l'action et le déroulement du scénario. Finalement, le réalisateur choisit la simplicité banale au possible, en excluant tout autre possibilité que celle de l'animalité dans une telle situation. Non pas que cela puisse être faux en réalité, mais cela fait du film un dépotoir à ennui, qui ne lâche pas souvent et qui finit par ronger le spectateur jusqu'à saturation. Je n'ai rien contre les films contemplatifs, loin de là, mais là, le seuil de tolérance est largement dépassé. Les escapades solitaires du héros (assez bien joué par Vincent Gallo) se suivent et se ressemblent, nous laissant pantois devant l'abus d'une telle facilité. "Montrons l'animalité qui sommeille en chacun de nous, et ça suffira !" pourrait être le slogan facile d'un tel film qui privilégie une forme relativement réussie à un fond insuffisamment alimenté en intelligence et en surprise.
    La seule chose vraiment remarquable réside dans les paysages somptueux, qui semblent aspirer le héros dans leur infinité démentielle (ce qui rappelle parfois le monstrueux "Requiem pour un massacre" de Klimov ou le plus récent "Les Chemins de la liberté" de Weir).
    Néanmoins, à la différence de ces deux exemples, "Essential Killing" est ennuyeux comme pas possible et on regrettera de s'y être aventuré, n'en déplaise à la beauté de ses paysages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mai 2011
    Chef d'oeuvre à part entière.Histoire de la traque d'un prisonnier, interpreté de manière époustouflante par V.Gallo à la fois victime pourchassé sans merci mais aussi sanguinaire meurtrier.
    Une réalisation extraordinaire ou un monde sans voix maintient en haleine son spectateur.
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2011
    1sur5 Quasi mutique, cette fuite à travers les neiges d'un taliban n'existe que par l'action, mais quelle action ! C'est une plongée totale aux côtés d'un survivant, sans fioritures et presque sans intervention extérieure. La mise en scène est impeccable, quoique balourde lors des pics d'intensité ; mais là n'est pas le problème. Se réduisant à l'état de survival décharné tout en rejetant le moindre commentaire social ou politique, Essential Killing ne fait que reposer sur un personnage dont on ne sait ni n'a l'occasion de deviner rien. Il apparaît alors aux yeux du spectateur comme le simple pion d'une épopée terre-à-terre et sans grâce, d'une platitude narrative certes délibérée, mais éprouvante. Il n'y a aucune tension, rien qu'un chemin de croix primaire, quoique sincère (mais c'est sans doute ce qui l'entraîne vers le fond : cette complaisance affirmée pour l'errace dans un no man's land anonyme).
    Bien sûr, la balade est somptueuse, évidemment les paysages enchanteurs officient en tant que contre-point idéal, mais elle a le don de n'être ni intime ni spirituelle quand le contexte et les effets déployés s'y prêtent avec insistance. Il faudrait accepter de se laisser aller sans se poser de quelconques questions or, quand la matière est pauvre, c'est difficile. Quand s'ajoute à mots couverts un propos dénonciateur convenu (c'est un peu "l'homme est un loup pour l'homme" par Skolimowski), c'est à désespérer.
    Laissons ceux qui voudront y voir un bel essai sur la perte de repères avant la mort, ils n'ont pas tout à fait tort (question de perception). Mais c'est une course au vide à laquelle on assiste, et ce néant derrière le concept, c'est à chacun de savoir s'il veut y goûter.

    http://videodrome.over-blog.net/
    Requiemovies
    Requiemovies

    193 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2011
    Probablement auteur majeur mais trop auteur pour donner de l’intérêt, direct en tout cas, à son dernier métrage ; en résulte un film entre Bruno Dumont et Ted Kotcheff. A défaut d’être passionnant ce film joue plus sur une idée de sensations, tel un Gerry en équilibre sur 2 styles de traitements. La force résidant dans cette manière immense de savoir capter les instants est ici diminuée par un non-sens de réel projet et d’intentions. Cela respire le cinéma-peinture mais au-delà de ça, aucune transpiration aventureuse ne vient donner au film un goût acide voir accrocheur. On sent réellement le désir de nous emporter mais le métrage, après une introduction majestueuse, se perd en facilité voir se dégradant sur sa fin. Énigme d’une frustration naissante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mai 2011
    Essential Killing a trouvé le parfait équilibre entre une forme contemporaine et contemplative et le classique film du hors la loi. Le protagoniste est également dans une forme de subtilité interprétée par un acteur primitif en transe. Le spectateur est dans une position ambigüe où il partage la fuite du héros tout en prenant une distance dû à l'hermétisme du personnage. C'est une œuvre d'une beauté violente.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mai 2011
    « Essential killing » est une expérience sensorielle très forte (BO épurée, grondant tel un son tribal, images jouant avec le camouflage et le choc soudain de la couleur), au coeur d'une nature qu'on voudrait qualifier d'hostile, mais non, comparer à un enfer, mais non, car ce qui frappe c'est cet « essentiel » qui écarte tout jugement de valeur moral. Bonne claque ciné, un moment brut et brutal qui ressemblerait davantage au purgatoire d'un assassin. La surdité de l'homme rend le spectacle encore plus fascinant pour l'oeil. Je suis tentée de tomber dans l'interprétation (les personnes sur son chemin) car là on nous offre un cadeau de fantasmes incroyables, mais non. Skolimowski excelle là où, par exemple, Friedkin avait lamentablement échoué avec son « Traqué » (bon la comparaison est douteuse), à saisir et à rendre dans une substance dense et à la fois immatérielle, un cinéma organique, primaire (couleurs, inctincts, bande son) «4 nuits avec Anna », qui propose un scénario plus élaboré » est, de loin, meilleur.
    PS : quelques jours plus tard, le film me semble de moins en moins bon et finalement très codifié. A reprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2011
    C'est vrai que le film peut sembler creux (a priori) mais il vise juste. De Rambo moins musclé mais plus poilu, il dérive vers le Gus Van Sant de "Gerry", évite tout déterminisme, s'affranchit des mythologies sur les identités culturelles pour toucher quelque chose de plus universel, quitte à donner une vision plus que pessimiste de l'humain. Plus de blabla sur http://idiotheque.over-blog.net/
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 avril 2011
    C'est surprenant de constater à quel point le terme de "film concept" cautionne le vide abyssal d'un scénario qui n'a rien à dire. il est également amusant de lire les critiques qui porte aux nues, a posteriori, la symbolique métaphorique du film.Soyons francs, il y a autant d'élan métaphysique dans la neige "Des bronzés font du ski" que dans celle, autaine et pompeuse d' Essential Killing.
    willyzacc
    willyzacc

    76 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2011
    Okay ya de beaux paysages, la neige c'est joli.. je m'attendais bien-sur à un "film-concept mais pas à une telle absence d'émotions un tel vide..
    Dur dur de survivre dans la neige.
    norman06
    norman06

    323 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2011
    Le grand retour de Skolimowski. Un récit haletant et poignant, filmé avec maestria (magnifique montage et photos de paysages enneigés), et qui fournit un grand rôle muet à Vincent Gallo.
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