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Angela Ki La
60 abonnés
586 critiques
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1,0
Publiée le 15 septembre 2012
A part le titre qui n’est pas mal, ce film n’a aucun intérêt, plombé par un premier degré outrancier, et un Vincent Gallo qui garde la même expression du début à la fin. Course poursuite irréaliste, personnages sans substance, « héros » qui n’a d’autre but que la course poursuite, et surtout qui n’est pas responsable de ses actes, puisque c’est Allah qui lui a dit de faire ça, raccourci que j’ai trouvé assez abject : ce n’est pas de sa faute, c’est un fanatique, un musulman religieux. Les gars qui le poursuivent ne valent pas mieux, ils sont assez bêtes,(surarmés et avec des chiens), pourtant ils le ratent tout le temps, même à deux mètres. Je pourrais même dire que c’est lui qui les poursuit, c’est la seule explication logique. Filmé sous tous les angles pour créer un rythme qui n’existe pas dans l’histoire, une image très banale, qui n’aide pas, la fiction n’en devient pas plus réaliste ou crédible. Petit film primé à Venise, et par la presse qui passait par là, on se demande bien pourquoi.
Pas accroché du tout au concept. Rien dans ce film ne m'a fait ressentir quoi que ce soit à part un ennui grandissant de minute en minute. Je ne vois pas le but d'une telle œuvre. Il n'y a aucun discours, valable j'entends. Que faut il voire ici, que la guerre c'est pas bien, que les américains sont méchants, qu'une partie des musulmans se rebellent à cause de leurs interventions armées ect Il manque cependant le regard acerbe d'un Michael Cimino dans Voyage au bout de l'enfer, le parti pris esthétique d'un Kubrick, le discourt politique d'O. Stone. Même au niveau de la nature, le film est loin des réflexions du Borman de Délivrance et j'en passe. Bref j'ai trouvé ce film ennuyeux, peu crédible et artistiquement inexistant. Quand même inimaginable d'aussi mal filmer les grands espaces, la forêt et les arbres. Je sais que ne ce n'est pas le but du film et que c'est peut être volontaire mais au moins quand les images sont bien filmées le temps passe plus vite.
Quel est l'objectif de ce film ? Que doit-on comprendre ? Qu'est on sensé apprendre ici ? Je me le demande. En tout cas si je devais répondre tout de suite à ces 3 questions, je dirai sans hésiter "pas grand chose" ! Les 5 premières minutes sont géniales au niveau de la tension. Les 15 qui suivent sont intéressantes et on se dit qu'on va assister là à un excellent duel entre le terroriste et les forces armées US. Il n'en fut absolument rien, et c'est peu de le dire. Pendant tout le reste du film, on suit un terroriste en cavale dans un milieu enneigé. Ça fait un peu penser aux "Chemins de la liberté" sauf que là il est tout seul et qu'on se fait terriblement ch*** !! Aucun rebondissement, un final catastrophique et à aucun moment le terroriste, interprété par le très prétentieux Vincent Gallo (voir interview SoFilm numéro 2), ne suscite une quelquonque empathie. Film de 1h15 totalement ennuyeux (faut quand même le faire !), aussi plat que l'électro-cardiogramme d'un mort. Raté.
pas réussi à accrocher. Difficile de s'identifier à un taliban. ça casse pas mal le film en ce qui me concerne. De plus, la lenteur n'aide pas à passer cette barrière. spoiler: Aucun dialogue (sauf les échanges futiles entre soldats ou ouvriers), avantage : ça m'a permis de faire avance rapide avec ma télécommande.
Du vrai cinéma quoi reste que malheureusement le réalisateur n'assume pas jusqu’au bout son propos et sa trame scénaristique donc deux petits bémols : en 1er les scènes liées à la religion qui sont inutiles mais il faut justifier je ne sais quels actes et en 2nd le personnage joué par M. Seigner qui est muette comme par hasard bref inutile dommage...
Vieux baroudeur du cinéma depuis presque 50 ans, J. S. revient derrière la caméra pour ce film fort singulier. Sans être à la hauteur de chef d’œuvres comme deep end ou le départ, la patte du réalisateur est toujours là, sublimé par le percuttant vincent gallo. Un film épuré, aux images lissés, polis, qui ne laisse surement pas indifférent mais qui néanmoins nous laisse un peu sur notre faim. Sans posséder l'ambition de ces prédécesseurs, essential killing s'intègre avec logique dans la filmographie dans un réalisateur virtuose
Jerzy Skolimowski réalisateur Polonais s'essaye avec Essential Killing au film de traque et si durant sa première demi-heure ce film est intense malheureusement après notre tension baisse considérablement. Un début convaincant mais une suite moins palpitante ou il se passe quasiment peu de choses avec même 30 dernières minutes pas loin d'être ennuyeuses. Dommage.
J'ai eu un peu de mal à comprendre où le réalisateur voulait en venir. Le film se veut très réaliste mais certaines coïncidences sont un peu trop évidentes. Mais après tout, l'atmosphère hostile est bien retranscrite et Vincent Gallo assure dans le rôle principal.
INSTINCT DE SURVIE. Un chasse à l'homme dans le froid et la neige. Vincent Gallo marche, trébuche, souffre et s'écroule. Le fugitif version polonaise sur les chemins de la liberté.
Mohammed est capturé par les forces américaines d’Afghanistan et envoyé en tenue orange dans un centre de détention secret. Coupé de tout repère, lors d’un transfert, le véhicule le transportant est victime d’un accident. Il parvient à s’évader et découvre autour de lui un autre désert, fait de neige. Débute alors une traque à l’homme. Au fur à mesure, il doit s’adapter à un environnement inconnu pour lui. Cet homme va devenir un animal traqué, aux abois, capable du pire pour espérer survivre. Plongé dans un Kho Lanta cruel ou dans « seul contre la nature » ; on assiste en fait à un survival sans message. Aucune différence à mon sens entre ce film et « 127 heures » de Danny Boyle ; juste une expérience humaine. La réalisation est soignée, ce ne sont pas les dialogues ou la musique qui alimentent le film ; il est quasiment muet. Mais aucun message, aucun lyrisme, aucune poésie ; juste une expérience livrée à l’état brut… On est loin de « Jeremiah Johnson » par exemple voire même d’un « Buried » plus novateur. A recommander pour les amateurs du genre qui ne seront à coup sûr pas déçus.
Il s’agit du tout premier film que je visionne chez ce réalisateur et le résultat final ne m’a franchement pas déçu car, d’une part, sa mise en scène est bien nerveuse et sans temps mort, et en plus Vincent Gallo nous offre une superbe performance dans le rôle d’un homme traqué. On est donc devant une chasse à l’homme qui propose une grande intensité, une bonne dose de suspense et certaines séquences bien violentes et malgré une fin guère surprenante on passe un excellent moment de cinéma.
J’avoue avoir été assez capté par le film même si ça commençait par tourner en rond. Il ne dure que 83 minutes, mais ça commençait à me lasser. Pourtant, les dernières minutes relançaient mon intérêt. Le parti pris du réalisateur est courageux et radical, pratiquement aucun dialogue, en tout cas rien du côté de son personnage principal, interprété par un Vincent Gallo remarquable. On suit un type traqué, dangereux, perdu dans un pays froid, inconnu, affamé et blessé. Un survival assez réaliste. Il y a des longueurs qui peuvent se comprendre et s’inscrire dans le vécu de ce personnage antipathique, et il y a ça et là des scènes captivantes comme la scène de la tétée. Toutefois, je ne partagerai pas le même enthousiasme de la presse. Je ne dois pas être suffisamment cinéphile pour en apprécier la matière. Une curiosité pour laquelle, je ne m’attarderai pas davantage. Et je ne le répéterai jamais assez : je marche à l’émotion. Là, je suis resté à distance, intrigué par l’histoire et par la réalisation que je salue... point barre.
Une sorte de "En territoire ennemi" version intello...ou aucune identification n'est possible avec le personnage principale, ni aucune empathie, tant il est ignoble et cruel ! D'autre part le parti pris radical d'un survival ultra réaliste donne rapidement à l'aventure un rythme d'une lenteur qui finit par nous ennuyer totalement ! A fuir...
Malgré le manque complet de dialogue Essential killing est plein de scène forte. La notion de lutte contre l'état de nature est a mon avis le coeur du sujet