Commentaire a chaud...Après avoir vu ce........."film" ? Si la rigueur d'un hypothétique hiver vous tente,si les images minérales vous transcendes,si l'immobilisme vous subjugue,si la poésie subtil (Très d'ailleurs) vous mets dans des états subliminaux. Si en fait vous voulez vraiment connaître l'espace-temps,la relativité,la distorsion temporelle ou les minutes deviennent des heures,ce ..."BIP " est vraiment fait pour vous... Pour faire court..Ultra nul...;)
Essential Killing est un film qui se cherche, un peu comme un Afghan en Sibérie. Réaliste, sans idéologie, sa carrière de film de guerre réussi était toute tracée. Mais en glissant vers une épreuve de survie et un certaine abstraction, il devient plus qu'un film d'action. Il se transforme en expérience des sens belle et violente qui éprouve notre empathie, nos émotions. Plus qu'une aventure désespérément humaine, c'est une expérience de cinéma inattendue et hypnotisante.
Jerzy Skolimowski met en scène une chasse à l’homme efficace sans fioritures et tient en haleine le spectateur en faisant régner le secret sur l’identité de son personnage, les lieux ainsi que sa véritable situation. Une œuvre énigmatique donc, où Vincent Gallo montre une fois de plus l’étendue de son talent et la polyvalence de son jeu. En effet, Gallo en dit énormément sans même prononcer un mot. Une œuvre extrêmement forte et marginal !
"Essential Killing" est un pure film contemplatif. Le plus dure dans ce style cinématographique est, pour le réalisateur, d'arriver à créer une atmosphère particulière qui pallie, entre autres, l'absence de dialogues. Dans le cas présent, le pari n'est pas totalement réussit puisque si l'intensité de certaines scènes contribue à cette ambiance, la plupart du temps c'est l'ennuie complet. Un sentiment renforcé par des péripéties tirées par les cheveux (spoiler: le passage du militaire qui fait une chute mortelle à cause de son chien n'en est qu'un exemple ), un acteur acceptable mais pas irréprochable et des plans de caméras parfois foireux. Sans être mauvais, "Essential Killing" aurait pû être nettement mieux.
Une véritable claque! Sorte de crossover de film documentaire et de chasse à l'homme essential killing est un film exceptionnel, d'une grande humanité et sans aucun parti pris et reste loin des clichés manichéens habituels. Vincent gallo est génial en taliban traqué par les marines, on reste sans arrêt entre la compassion et le rejet envers son personnage. Un chef d'oeuvre!
Ce survival contemplatif est une vraie expérience de cinéma qu'il faut avoir vécu. Skolimowski et Gallo explorent les frontières entre l'homme et la bête et les mettent à mal. Bien sûr, le film ne serait pas grand chose sans ces grands paysages enneigés. Skolimowski se pose en spectateur objectif et livre ce qui pourrait s'apparenter à un documentaire sur un homme qui peu à peu retourne à son état sauvage (on pense à Adrien Brody vers la fin du Pianiste de Polanski, un autre polonais). Un film singulier dans le paysage cinématographique.
Eh bien! Voilà le genre d'expérience que l'on ne connaît pas tous les jours au cinéma! Epuré, dense, violent et au plus proche de son mystérieux personnage muet (Vincent Gallo, impressionnant), Jerzy Skolimowski nous offre sa propre version de la chasse à l'homme, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle ne ressemble à aucune autre. Exploitant remarquablement ses décors glacés, le cinéaste polonais nous offre quelque chose d'assez unique en son genre, radical, bestial, où l'humanité et la douceur n'auraient pas sa place s'il n'y avait pas cette parenthèse « enchantée » à la fin de l'oeuvre, pause courte mais salutaire de cette impressionnante poursuite... Difficile toutefois de décrire avec des mots un film où tout passe par le corps, l'absence de dialogues et le flou entourant le héros : d'ailleurs, est-il victime, coupable, les deux à la fois? On ne le saura jamais vraiment. Bravo en tout cas à l'auteur de « Travail au noir » d'avoir tenu la distance 83 minutes sur un tel sujet, c'était une gageure, et celui-ci a relevé le défi avec brio. Assurément un des grands moments de 2011.
Un film plutôt pas mal mais sans plus. Je pense qu'il se veut être une expérience sensorielle très immersive à travers un homme traqué et qui doit survivre dans la nature hostile. Le scénario n'a peut-être finalement pas beaucoup d'importance ! Cependant, j'ai pas complètement adhéré, j'ai trouvé que certains passages étaient un peu longs (pourtant je suis pas du genre à dire "il n'y a pas d'action dans ce film, c'est nul") alors que j'aime bien les films à ambiance du même genre et ici l'atmosphère est prenante, la froideur et la blancheur du film nous perturbe mais seulement par moments ; il y a également certaines scènes qui sont un peu bestiales/bizarre, on ne sait pas trop pourquoi ! Concernant la prestation de Vincent Gallo, elle est honorable, il a l'impression qu'il a donné de son corps pour le film, son interprétation est touchante. Néanmoins, on peut souligner la beauté des paysages et la photographie sur certains plans qui est digne des clichés de National Geographic, un bon point. J'ai pas aimé du tout la fin que j'ai trouvé, je sais pas, trop facile ou décevante, peut-être même pas aboutie. Il y a encore un point que j'ai trouvé pas bon, c'est la présence d'Emmanuelle Seigner et la scène où elle joue, j'ai trouvé ça assez inutile, presque ridicule. En conclusion, le film n'est pas à la portée de tous, il est parfois ennuyeux et j'irai presque jusqu'à dire qu'on assiste à un épisode de Man Vs. Wild mais en moins dynamique, à certains moments ! ^^ Allez, ça vaut la moyenne pour moi.
L’histoire d’un homme luttant pour sa survie dans un environnement sauvage avec tous les défis que cette situation représente est un thème fort intéressant. Ce retour à la vie sauvage, qui a déjà beaucoup inspiré le cinéma, la télévision et aussi la littérature (avec plus ou moins de bonheur, il est vrai !) trouve ici une résonance politique. Cet afghan, dont à aucun moment le scénario n’explique vraiment quel genre d’homme il a été avant (un combattant ? Un innocent jeté dans la guerre ? Un taliban ?) est jeté sans rien dans une forêt en hiver (probablement en Europe de l’Est, mais ça je l’ai compris assez tard !). Ne donner aucune clé pour connaitre le passé cet homme est une posture étrange. Je soupçonne le scénariste d’avoir pris ce parti pour ne pas susciter chez le spectateur un à-priori sur le personnage, mais au final, ce flou permanent dessert le film. Avec quelques flash back fumeux (et suffisamment onirique pour ne pas pouvoir en tirer grand-chose !), on devine vaguement quelques bribes de sa personnalité mais ça n’aide pas à comprendre son attitude à l’écran. Pourquoi mange-t’il des fourmis et de l’écorce d’arbre alors qu’il a une arme et qu’il pourrait abattre un cerf ou un lapin, par exemple ? Pourquoi se cache-t-il dans un camion de bois pour atteindre la civilisation et finalement la fuir tout de suite après ? Plus que l’empathie, c’est surtout de l’incompréhension que le scénario suscite chez le spectateur ! Au crédit d’ «Essential killing », on peut évidemment mettre la performance ultra physique de Vincent Gallo (difficile de sortir indemne de ce genre de rôle, à mon avis) et quelques belles trouvailles de mise en scène : les scènes à travers la cagoule et avec les acouphènes et l’idée des flash back mêlés à des flash forward (légers bons en avant dans l’intrigue). Mais certaines scènes sont difficilement supportables quand même : le corps à corps avec le bucheron et sa tronçonneuse (dont on sait trop comment elle va finir !) et surtout la scène de la femme au bord du chemin qui allaite et que le personnage principal agresse… Je ne sais pas si c’est parce que je suis une femme mais cette scène m’a révulsé et je n’aime pas être révulsée de manière générale et au cinéma en particulier ! La fin du film est hyper brutale et finalement sans surprise, elle se voulait surement épurée comme le reste du film, tranchante comme un couteau effilé, mais elle était surtout attendue avec un certain… soulagement !?
La premiere partie est pourtant interessante , la guerre en Afghanistan, des prisonniers emmenés par les américain dans un centre pour interrogatoire .L'ambiance est bonne et on est dedans.Un transfert de prisonniers, un accident puis l'histoire commence reellement: le périple d'un prisonnier Afghan ,il s'echappe , il est pret à tout pour s'en sortir.Mais c'est long , lent , peu d'actions.On s'ennuie ferme et peu d'evenements arrivent.Certe la réalisation est bonne et l'acteur principal joue bien mais ça reste plat dans l'ensemble , dommage
Un homme, dont on ne sait absolument rien, est traqué par l'armée américaine et tente de survivre dans une nature extrême et hostile. Bon...ok... Et au final, il a plus a se soucier de sa propre déshumanisation, de son retour à l'état sauvage, que de ses traqueurs. Mouais...et alors ?... Le hic c'est que Jerzy Skolimowski mène son film au paroxisme du minimalisme, un vide cinématographique totale et n'aboutissant nul part, tant sur le fond que sur la forme. C'est moche et profondément ennuyeux, voire carrément prétentieux. Bref, ce n'est vraiment pas ma came.
Un abysse scénaristique rarement atteint, une réalisation molle et déjà vue, un acteur insipide qui ne provoque pas l'émotion... il n'y a pas grand chose à sauver dans ce film prétentieux trop démonstratif dans sa forme et dans le fond boursouflé.
C'est un très bon film passé malheureusement totalement inaperçu cette année , esthétiquement parlant je le trouve magnifique , la chasse à l'homme est très intérréssante , je trouve la fin absolument parfaite , à voir absolument .