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Pascal I
775 abonnés
4 136 critiques
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1,5
Publiée le 23 juillet 2011
Très décevant et on ne peut même pas se rattacher au pauvre scénario. Un survival qui fait pschitt ! Le début semble prometteur ensuite, c'est l'ennui le plus complet ! A éviter vraiment. 1.5/5 pour le début !!!
le film ne traite pas seulement d'un homme luttant pour sa survie, mais il s'agit d'un homme sans pitié sournois faux jeton au coeur aussi froid que le paysage qui l'entoure qui ne baisse à aucun moment les bras. excellent vincent gallo.
Film minimaliste s'il en est (désolé pour cette expression débile) Essential Killing est un Man vs Wild intello, pas trop laid et assez immersif, qui ne vous en apprendra cependant pas autant que le viril documentaire.
Prisonnier des américains, transporté dans une base perdue dans une forêt inconnue et hostile, il n'a d'autre choix que la survie et à tout prix. Et ? C'est tout. Rien d'autre à dire. 1h30 pour développer un seul argument (et encore, développer, le mot est fort). Une succession de scènes démonstratives donc, pour se nourrir (la scène de l'halètement est ridicule), échapper aux ennemis... Tout ça en revient à parler pour ne rien dire. Et bien évidemment, le film/auteur se prend au sérieux...
Il y a du bon, du très bon même à sortir de cet Essential Killing, à commencer par la brillante interprétation d'un acteur qui préfère choisir ses rôles minutieusement plutôt que d'apparaitre dans chaque production à a mode : Vincent Gallo. Ce dernier, toujours aussi magnétisant, livre une prestation qui scie à merveille avec la course-poursuite menée par cet homme traqué. A cela s'ajoute une mise en scène proche de l'hallucination métaphysique et une somptueuse photographie donnant la part belle aux nuances de blanc. Seul tâche au tableau, la longueur de certaines scènes pas toujours compréhensibles qui font perdre le fil conducteur du récit.
Un film minimaliste et viscéral pas loin d'être expérimental, et dont la multiplicité des interprétations possibles (charge politique ? parabole religieuse ? réflexion philosophique sur l'homme et la nature ? un peu de tout cela, très certainement) est un gage de sa qualité.
"Essential Killing" est plutôt bien fait dans l'ensemble mais il est peu prenant, on regarde sans complétement se lasser mais on est pas non plus vraiment intéressé.
pas besoin d'écrire un roman sur un film qui a plus de forme que de fond... il s'agit en effet d'une expérience sensorielle au pouvoir hypnotique exceptionnel. Il faut bien sur étre sensible à ce genre cinématographique, très proche d'un "Valhalla Rising", mais légèrement inférieur.
Si vous avez en tête l'idée originale de vous faire lyncher prochainement, choisissez par exemple la dissidence en refusant d'apprécier Essential Killing. Ou de l'apprécier sans l'aduler. Observez pour vous en convaincre le champ lexical des critiques presse ou d'Internet. Passionnant. Pas que l'unanimité soit forcément synonyme de complot, elle est d'ailleurs souvent gage de vérité, au moins pour une partie. Mais la confection de vers de poésie auxquelles se livrent ces adorateurs du cinéaste polonais ne devrait pas trouver tant de justifications quand de réelles envolées métaphysiques ponctuent un film au demeurant touché par un détail d'importance, celui de faire cohabiter un besoin impérieux de réalisme quasi-documentaire et un amoncellement d'invraisemblances. Alors oui, le film est imagé, mais cette association maladroite décapite sa tension dramatique. Gallo en taliban, passe encore, mais la succession des événements qui débutent sa fuite paraissent trop absurdes et irréalistes, téléphonés, posés là par un réalisateur pour se laisser aller à l'histoire. Après une scène d'introduction saisissante, Skolimowski (classieux de sortir un barbarisme...) enchaîne les épisodes impossibles. Radicalité, inconnu, sensoriel, mort, etc... de belles prétentions pour un film mécanique trop irréaliste pour les cartésiens qui même s'ils en saisissent le sens, la portée philosophique (douter d'eux s'avérerait déplacé), déplorent le déséquilibre entre l'artificialité et l'issue.
Très belle fresque survival. mise en scène magistrale et photographie époustouflante sans parler de la musique qui communique parfaitement avec l'image. Malheureusement le réalisateur plonge parfois dans des clichés assez dérangeants. Mention d'excellence pour Gallo.
La critique semble s'être un peu enflammée pour cette traque d'un islamiste afghan au milieu des forêts enneigées d'Europe. Certes c'est une belle variation de noirs et de blancs, ponctuellement teintée de rouge sang. Certes le cinéaste tient jusqu'au bout son parti pris de silence. Certes Vincent Gallo dépense toute son énergie. Mais cela reste un N ième film de traque comme le cinéma en a vu tant. Le scénario force beaucoup la chance de son héros et le parti-pris de silence emmène celui-ci jusque dans la salle à manger d'une... sourde-muette. Enfin, les passages sur l'Islam sont très clichés (burqà, "Allah sait tout"...) ce qui n'est pas à l'honneur du cinéaste qui nous impose cette vision convenue et sans doute très fausse de l'Islam.
Très beau film hypnotique , réflexion philosophique sur le rapport entre l'humanité et l'animalité .Un BO magnifique qui participe en grande partie a l'ambiance du film et a son étrangeté , a sa dureté et a sa radicalité aussi. C'est une expérience Très marquante! A voir
Fallait oser nous montrer l'autre côté du miroir dans cette course poursuite parfaitement réalisée où l'on peut se mettre dans la peau d'un taliban à l'inverse des éternels GIs et leurs machines de guerre. Avec ce scénario original, Jerzy Skolimowski nous filme un excellent Vincent Gallo sous tous les angles dans un grand nombre de scènes fortes démontrant toute la détermination d'un homme luttant pour sa survie...
Difficile d'aborder Essential Killing, un film qui se nourrit et établit son récit sur l'illisibilité, l'effacement des repères. Le problème est un peu le même que pour un film comme Dead man dans la manière d'appréhender le cinéma ( je sens déjà les pierres d'une future lapidation pour avoir dit ça ) où le réalisateur cherche à vider le film de références qu'elles quelles soient afin de servir une matière brute, bien que dans les deux films l'objectif ne soit pas le même : recherche de la pureté dans Dead man, exploration de l'inconnu dans Essential Killing. Mais à force d'épurer le film, de le vider (a priori) de sens, ne finit-il pas par n'avoir plus aucun intérêt ? Si l'idée est de faire parler les images, ne faut-il pas des images qui parlent ? Or le film n'arrive pas toujours à donner de l'ampleur à la photographie, ni de parvient à faire pâtir le spectateur des souffrances du personnage de Vincent Gallo. Le film est froid, inamical, primaire même, il ramène l'homme à sa condition sauvage, c’est très clair avec les rencontres successives de Mohammed qui petit à petit se rapprochent d'une forme civilisée tel qu'on la conçoit aujourd’hui ( jusqu'à la maison ), mais où à chaque fois il ne trouvera pas d'intérêt à rester. C'est que c'est un film sur l'errance ( sur la fuite ? ), même si elle prend parfois la forme d'une mission toutefois jamais si marquées qu'elles peuvent le paraître avec les échos à la religion musulmane pour mieux entrer dans la logique évoquée plus haut de la non-affiliation à quelques mouvements politiques, culturels, idéologiques que ce soit. Universel ou totalement inhumain, le film se murit après le visionnage, qui peut lui dérouter et décevoir, mais demande un effort d'ouverture assez conséquent qui peut paraître désagréable d'autant plus que la réalisation de Skolimowski n'aide pas vraiment à le faire avec un plaisir cinématographique certain, disons plutôt qu'on a à faire à une exploration difficile de l'existence et de la finitude.