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    Kaboom
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    3,0
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    635 critiques spectateurs

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    cédric l.
    cédric l.

    10 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Coup de Coeur pour ce film de Gregg Araki, qui est le premier à avoir reçu, le Prix très convoité de la "Queer Palm" au 63éme Festival de Cannes. Un film complétement tordu, où tous les personnages couchent les uns avec les autres, dans une histoire sordide, où se suivent des meurtres, des sorcières, des personnages LGBT, et... une poubelle. Bref, un film un peu fou au premier abord, mais qui s'avère, au final, très drôle.
    Lyly
    Lyly

    13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2023
    Un film surprenant. Une intrigue très bien menée et un jeu d'acteur très bien maîtrisé.

    Les rebondissements sont drôles sans tomber dans le pathos. Un film de campus très appréciable !
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2022
    Je n'avais pas du tout aimé le précédent film de Gregg Araki Smiley face. Ma référence chez lui restant le génial Doom generation et l'incroyable Mysterious skin son meilleur. Depuis Cannes où il était en sélection officielle la rumeur n'a fait qu'amplifier et finalement m'a donné très envie. Voilà sans doute l'ovni cinématographique de l'année. Un gros fourre-tout mélangeant plein de genres de American pie à Twin peaks, la référence Lynch étant clairement revendiquée par le réalisateur. Au final on assiste à quelque chose de totalement délirant, complètement barré, où l'on prend son pied jusqu'à la jubilation. Ça part totalement en vrille jusqu'à un dénouement insensé qui part vraiment dans le n'importe quoi, mais bien dans la lignée de ce qu'on a vu jusque là. La mise en scène est bien sûr rythmée et ne laisse pas de répit tout comme un scénario dont les dialogues sont déjà cultes. Pas la peine de chercher une quelconque psychologie aux personnages, ils n'en ont pas, ils ne pensent qu'au sexe (enfin presque) ! Techniquement c'est du délire aussi entre les couleurs, le montage ou la musique, tout est au diapason. Idem pour l'interprétation. Les acteurs sont très peu connus, à part Juno Temple mais tous excellent. Les filles sont toutes des bombes et les garçons tous canons. Tout ce petit monde se mélange allègrement dans des scènes de sexe à mourir de rire. Thomas Dekker dans le rôle titre, Haley Bennett, Roxane Mesquida sont parfaits, alors que Chris Zylka fait un grand numéro. On retrouve aussi James Duval ancienne égérie de Araki et Kelly Lynch dans le rôle de la mère.

    Gregg Araki reste fidèle à sa réputation. Son film est politiquement incorrecte. Dans le contexte puritain américain, c'est un vrai petit coup de tonnerre, une bonne bouffée d'air frais. Même si apparemment pas de sortie américaine prévue pour l'instant. Son film déboule comme l'une des bonnes claques de l'année, un délire sexuel, loufoque et fantastique qui pourrait bien rester en haut de la liste de mes films préférés de l'année. En tout cas dans le match virtuel qui l'oppose actuellement sur la toile au film de Dolan Les amours imaginaires Kaboon gagne haut la main par K.O. ! A voir de toute urgence pour s'éclater...Critique du 09/10/2010
    Greg G
    Greg G

    18 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    Un film qui se délecte de sexualité gratuite qui devrait être sensé mettre en avant le scénario, mais pour cela, il faudrait que le scénario fasse plus de 3 lignes.
    Mise en avant de la sexualité débridé. Ok mais pourquoi faire? Si vous voulez du porno, faites un porno, ne construisez pas un film sans intérêt qui fleurte avec le subjectif histoire de cibler les ados qui s'imaginent une liberté sexuelle et un mystère de personnalité histoire d'avoir une identité.
    La société secrète, les enfants élus, les pouvoirs, les rêves, tout cela est servi vite fait entre deux scènes de sexe, dignes des pires films érotiques. Tout cela n'a ni queue ni tête et fini dans l'incompréhension histoire de finir dans le mystère ...
    Reste des acteurs attachants et une belle imagerie. Le reste n'a aucun intérêt.
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    9 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2022
    Déjanté et surprenant, le genre du film évolue constamment et est intéressant mais au final on ne sait pas trop ce qu’on a regardé et si c’était bien. Bien filmé et bien interprété. Un délire intéressant.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    Le dispositif mis en place par Gregg Araki pour Mysterious Skin fonctionnait parce qu’il avait pour finalité d’entremêler les errances du présent avec un passé traumatique pour mieux, à la manière d’un rêve éveillé, laisser resurgir l’origine de tous les maux. Appliqué au campus étudiant de Kaboom, ce dispositif devient caduc, enferme les pulsions de vie et de mort dans des représentations figées montées sur chaîne automatique qui, sous couvert d’une esthétique voulue choc à grand renforts de scènes de sexe, de masques d’animaux et de transitions fantaisistes, ne disent pas grand-chose du mystère qu’est l’adolescence ou, en l’occurrence, qu’est cet âge de transition entre adolescence et monde adulte. Araki doit composer avec de nombreuses influences hétérogènes qu’il intègre mal au sein de son film : la disparition de la fille rousse rappelle Twin Peaks, la relation nocturne entre les personnages principaux Blue Velvet, le discours libertaire sur le sexe évoque American Pie et consorts, les rêves de poubelle ou de bouton-poussoir rouge seraient à rapprocher d’une ambition parodique. Oui mais parodique de quoi ? Que le dévoiement progressif d’un certain cinéma « à la David Lynch » vers les teen movies à la mode ait de quoi surprendre, d’accord. Que certains personnages soient attachants, en l’occurrence ce colocataire surfeur idiot comme pas possible qui essaie l’autofellation, le tuteur défoncé, la copine obsédée sexuelle qui blesse sa partenaire par poupée vaudou interposée, aucun doute là-dessus Tout cela aurait pu être hilarant et véritablement transgressif. Alors pourquoi le produit fini laisse-t-il à terme un tel sentiment de vacuité et de gratuité ? À cause de son approche trop grossière – à l’image du colocataire surfeur –,Kaboom manque sa cible, tire partout et nulle part à la fois. Il aimerait être tout ce qu’il n’est pas : libertaire, mystérieux, fascinant.
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2020
    Ce film, réalisé par Gregg Araki et sorti en 2010, est franchement très bon ! Après "Nowhere", ce n'est que le deuxième film du réalisateur que je vois et je dois dire que si je n'étais pas bien habitué à son style, ce film m'a complètement propulsé dans son univers ! C'est ici l'histoire d'un garçon, obsédé par son colocataire, qui essaye d'allier vie sexuelle, vie sociale et professionnelle (la fac quoi). Bon, voilà, le film se présente comme un teen movie classique, d'ailleurs à l'univers très 90's, on peut même se dire au début que ce genre est déjà éculé, notamment avec "American Pie" et ses nombreuses suites et dérivés. Mais très vite, spoiler: le film va petit à petit prendre plusieurs tournants qui vont nous plonger dans univers étrange et complètement loufoque. Au début, on peut juste penser qu'ils ont trop prit de drogues, comme c'est beaucoup le cas dans ce genre de teen movie, notamment lorsque Stella annonce à Smith que sa copine est une sorcière, mais en fait non, le film assume complètement son côté délirant. Ainsi, nous avons plein d'arcs narratifs qui partent dans tous les sens mais qui se rejoignent tous à un moment donné, ce qui rend étrangement l'ensemble cohérent mais, encore une fois, complètement loufoque. Et notamment en ce qui concerne la fin, qui part dans un délire total. Je dois dire que j'ai énormément apprécié ce délire, et je comprends d'ailleurs que cela ne puisse pas plaire à tout le monde, c'est typiquement le genre de film qu'on déteste ou qu'on adore. J'apprécie principalement le fait que le film soit complètement kitch et bourré de clichés et références (par exemple le début avec le rêve peut faire penser à "Risky Business", la mort de la sorcière à "Le Magicien d'Oz" etc.) totalement assumés des genres qu'il mélange, c'est-à-dire le teen movie, la science-fiction, le thriller etc. La mise en scène est également excellente et correspond très bien à l'ambiance, nous sommes en effet projeté dans un univers ultra-coloré, à la limite du réalisme. En ce qui concerne les acteurs, nous avons, entres autres, Thomas Dekker, Juno Temple, Haley Bennett, sans oublier la chouchou du réalisateur, James Duval, qui jouent tous très bien. "Kaboom" est donc un film à prendre bien évidemment au second degré, complètement délirant et qui nous fait passer un excellent moment si on rentre dans le délire !
    Eric C.
    Eric C.

    237 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Encore un de plus, film atypique, inclassable, comme un délire paranoïaque, ou un état de transe psychédélique et le personnage principal interprété par l'étonnant et mystérieux Thomas Dekker qui passe du rêve, d'une vie étudiante et sexuelle bien remplie à une aventure fantastique, mystérieuse, presque façon thriller mais avec une bonne dose de paranormal par ailleurs incohérent. Car ce film est avant tout un film barré où le scénario et l'histoire semblent au final peu importer, avec une fin qui n'en est pas vraiment une sinon de justifier le son détonnant de Kaboom dans un final apocalyptique. Un prétexte à beaucoup de scènes erotiques les 50 premières minutes du film, pour tous les goûts, etero, gay et lesbien et les splendides et talentueuses Haley Bennett et Juno Temple qui il faut bien le dire illuminent le film par leur énergie, leur beauté, leurs initiatives, tant le héros principal est assez déprimant, heteré, incompréhensible et baladé dans tous les sens par les évènements. Un film qui bascule au milieu dans un complot de secte mondiale apocalyptique mais tout ceci est bien peu important finalement et surtout sans véritable construction scenaristique classique. Finalement on ne se soucie pas de la fin, y en a t'il une, et on appréciera l'esthétique, les couleurs, le rythme, le montage, de ce qui se passe entre rêve, délire et réalité et qui surtout est exceptionnel par son esthétisme des nombreuses scènes de sexe des 2 actrices prénommées. On aimera ou detestera si on arrive jusqu'à la fin, je reste Indécis car je n'ai jamais décroché sans jamais véritablement y comprendre quoi que ce soit mais dieu que Haley Bennett et Juno Temple sont belles.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2019
    il est facile de dire pourquoi on n' aime pas ce film parce que c 'est un peu près n'importe quoi et il est difficile d'expliquer pourquoi on l' aime bien parce précisément c'est n'importe quoi.
    Peut être est ce dû à son savant dosage entre teenage movie , comédie trash et délire paranoiaque ?
    peut être est ce dû aux interprètes et notamment à juno temple qui me fait craquer ?
    Peut être est ce dû à des petits détails assez drôles qui parsèment le film sans pourtant lui donner corps?
    peut être est ce dû à la capacité du metteur en scène à organiser et structurer un certain délire?
    peut être est ce dû tout simplement à la qualité de la mise en scène qui fait que le film a son esthétisme et son univers propre ?
    Un peu tout cela sans doute...
    En tout cas j'ai fini par adhérer au film en étant réticent au départ tout en reconnaissant que je ne sais pas trop pourquoi , que le film est très léger et que cela reste quand même assez subjectif
    Pseudofile
    Pseudofile

    8 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2019
    Film de genre s’il en est, du genre « Quand on sait pas quoi raconter mais qu’on veut quand même faire un film, on raconte n’importe quoi »
    Ca racole à n’en plus finir, c’est un désastre scénaristique, tout autant que visuel au d‘interprétation.
    En gros, « aventures » érotico-gays d’ados tatoués emberlificotés dans une histoire de secte mondialisée qui veut faire disparaître le monde à l’aide d’ogives nucléaires placées sur toutes la planète pour ne préserver que des élus dotés de pouvoirs psychiques qui comme par hasard
    Se connaissent tous sur un campus. Le père de l’un d’eux étant même le leader de cette secte à échelle planétaire Mais qui en fait font tout exploser
    Les visuels sont criards, les acteurs semblent tous sortir d’un magasin avec les étiquettes, les dialogues sont déplorables et les situations plus grotesques les une que les autres. Si je n’avais pas baillé toutes les 10 secondes j’aurai considéré cela comme un chef d’ouvre nanardesque. Pas de chance cela ne m’a même pas distrait.
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur
    Guide de Survie du Cinéphile Amateur

    17 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Purement et simplement JOUISSIF ! Un petit bijou de folie, un ovni total dans le cinéma actuel qu’on découvre avec une banane énorme (je parle du sourire…), un panard monstrueux pendant 1h25 ! Dommage d’ailleurs que le tout ne dure pas plus longtemps, c’est tellement frustrant que ce plaisir coupable s’arrête si rapidement. Alors, par où commencer ? Impossible d’expliquer correctement le scénario, le film n’entrant pas dans le carcan d’un genre spécifique, ou alors celui des « inclassables ». Ici, on passe du teen movie au film d’horreur, de la comédie au complot en passant par le fantastique…sans jamais savoir sur quel pied danser. Peu importe en fait, il suffit de se laisser porter par l’histoire et les personnages, tous plus délirants et attachants les uns que les autres, sans se poser de question. Les scènes cultes (et cul) s’enchainent, des dialogues inoubliables fusent (certains vont devenir des références, c’est évident) et l’on découvre une foule d’acteurs talentueux et excellents dans leur rôle respectif. Ajouté à cela un montage énergique et une scène finale hallucinante sur fond de Placebo (Bitter End) comme cerise sur le gâteau et l’on obtient un film barré, déjanté, acidulé, pop, jouissif, inclassable. En résumé, à voir absolument si l’on n’a pas l’esprit trop étroit, un pur moment de bonheur…un peu comme un instant Nutella mais en beaucoup mieux !
    Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
    The Claw
    The Claw

    62 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2018
    Je crois que c'est le premier film de Gregg Araki que je vois. Je dois avouer qu'il sait poser et présenter ses personnages. Ils sont tous attachants, quelque soit l'importance de leur rôle dans le film. On a même l'impression qu'il arrive à tous les rendre aussi importants les uns que les autres, en donnant des rôles importants à des personnages "banals", et des rôles nettement moins importants à des personnages carrément hors du commun, ou en utilisant quelques astuces comme par exemple leur donner un prénom très... charismatique ?. Enfin, peut-être que je dis n'importe quoi, peut-être qu'il ne l'a pas fait exprès, mais moi, ça m'a fait cet effet là.
    Ensuite au niveau des couleurs, le film est très attractif : c'est très coloré, très flashy. Le mot qui me vient à l'esprit quand je repense à cette avalanche de couleurs, c'est "acidulé".
    Quant au scénario, c'est du grand n'importe quoi. Ca part vraiment dans tous les sens. Il faut le voir pour le croire. Gregg Araki a vraiment une imagination débordante.
    C'est sûr, ça ne plaira pas à tout le monde, mais pour être original, c'est original.
    Par contre, le film prône un peu le "sexe facile", à savoir que c'est encore plus facile que dans les films pornos. Donc, pour les couples qui sont ensemble depuis longtemps et qui se connaissent bien, OK, regardez le film. Mais si vous êtes en couple depuis peu, c'est peut-être pas le film à regarder, parce que c'est quand même un peu tendancieux.
    Un film pas très long (1h25), donc si vous êtes curieux, lancez vous. Il faut essayer.
    Moi j'ai aimé.
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    "Kaboom" est typiquement le genre de film qui ne laisse pas indifférent son spectateur. Il démarre comme un détournement des teen movies américain, avec ses personnages d'étudiants lubriques jusqu'à l'absurde, pour muer à coup de rebondissements loufoques en un thriller teinté de surnaturel. Une intrigue donc qui à la fois, part dans tous les sens et enchaîne les péripéties imprévisibles... et finalement ne raconte pas grand chose, d'autant que le final (certes osé !) montre qu'elle n'a en fait que peu d'importance. Dommage car Gregg Araki a clairement pas mal d'idées délurées, et offre dans le premier acte une peinture amusante de l'émoi sexuel des jeunes adultes, à coup de scènes sensuelles, de couleurs criardes, et d'un montage abrupt assez drôle. Mais tout ceci a ses limites, outre le scénario. La réalisation est souvent très limite (voire proche de l'amateur par moment), la qualité de l'image façon téléfilm et les effets numériques très faiblards n'aidant pas. Il y a certes beaucoup d'auto-dérision là-dedans, mais à un moment, même la parodie est sensée être bien exécutée ! Côté acteurs, si les protagonistes sont amusants et séduisants (mention à Juno Temple), on restera beaucoup plus mitigés devant les rôles secondaires... Quoi qu'il en soit, chacun se forgera sa propre opinion sur "Kaboom", qui a le mérite de sortir des sentiers battus.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2017
    Un bon film de Gregg Araki. Une bonne dénonciation marrante sur la drogue et le sexe. Une bonne partie fantastique qui n'a aucun sens et qui est très absurde. A mourir de rire.
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    OFNI cinématographique qui prouve une fois de plus la singularité de son auteur dans le paysage cinématographique mondial. Kaboom, comme son titre l'indique, explose les conventions pour le plus grand plaisir du spectateur. Gloubiboulga pop et cul, ce film redonne un bon coup d'oxygène au teen movie. Araki se reprend en main après la récré ciné que fut Smiley Face pour ré-affirmer sa suprématie (avec Larry Clark) dans l'art de dépeindre la jeunesse américaine. Avec Kaboom, Araki fait la synthèse de tous ses thèmes de prédilections. La branchitude de la jeunesse, l'homosexualité, les psychotropes, la jouissance sans entraves sont autant de sujets que le cinéaste a toujours abordé dans ses oeuvres. Araki convoque à nouveau ses obsessions et balance à la face du monde un des films les plus originaux de ces dix dernières années. Sur un rythme effréné, le cinéaste parvient à faire cohabiter des éléments qui ne se côtoient que très rarement au cinéma. L'univers de Bret Easton Ellis rencontre celui de l'occulte pour une course poursuite parano parsemée d'intenses scènes de baises. La virtuosité insolente du cinéaste éclate à chaque plan. Araki nous invite dans un trip foutraque et plutôt bandant (au sens propre comme au figuré) et nous laisse sur le carreau en 1H30 seulement. Respect.
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