Derniers Avis : Kaboom - Page 5

Ce qui me fait marrer c'est que la plupart des critiques que je peux lire ici disent que ce film est inutile. Mais oh les gars! Aucun film n'est "utile". Il faudrait m'expliquer la notion d'utilité cinématographique parce que je saisis pas vraiment. Enfin bref, ce film est trippant de par son habileté à la désorientation du spectateur. Ce qui est marrant c'est que le réalisateur ne s'embête pas a essayer de rendre tout le contexte crédible et va chercher directement l'émotion, d'ailleurs, sa structure en dent de scie est intéressante. C'est comme suite de montées de tension entrecoupées par des arrêts brusques. Bon la grosse déception et en même temps ce qui donne toute son identité à ce film c'est la fin. A part ça le rendu reste intéressant et bizarrement les scènes de sexe sont assez intrigantes, surtout que je suis généralement repoussé par les scènes de c*l gay' (masculine j'entends), d'ailleurs je trouve le barème d'orientation sexuelle qui est énoncé dans le film plutôt intéressant, en fait ce que je vais surtout retenir de ce film c'est la capacité du réalisateur à me faire accepter l'homosexualité. Vous voyez, finalement pas si inutile que ça ce film, il participe a mon ouverture d'esprit. Oh mon dieu mais si ça se trouve c'est un complot! J'vous laisse, y'a des types avec des masques d'animaux dans mon appart'..

Je déteste les "teen movie" mais celui là reste tout de même au dessus de la moyenne : un certain cynique, histoire sans mièvrerie (ou presque), un jouissif pastiche de clichés (la fille pseudo marginale, la blonde idiote qui couche avec tout le monde, le gay mal dans sa peau,...). L'ambiance décalée est aussi très appréciable, réalisation très "pop culture" avec couleurs vives et rythme festif. Seulement, tout ça, c'est un peu bidon. On vire vite dans un trip grand guignolesque ou le décalé devient risible, puéril. La sorcière lesbienne, mais qu'est ce que c'est que cette histoire ? C'est digne d'un épisode de Charmed mélangé à l'ambiance de la série Physique ou Chimie, et de Doctor Who aussi. Mh... dit comme ça, ça vaut le coup, non ? La fin est jute débile, même pas de leçon ironique, ou d'humour noire, juste un bâclage immonde.
En tout cas, je ne comprends pas vraiment l'engouement de la critique (pourtant je suis tout le temps de leur côté). Si vous cherchez de l'underground, du vrai, ne regardez pas cette daube, qui, il est vrai, accroche par sa fantaisie, comme une bague bien scintillante en toc. Faussement inspiré, juste bling bling.

Un film très bizarre.... Quelques bons moments mais l'histoire de la secte gâche tout ce film....

J'ai toujours été fasciné par le rapport qu'il y a entre le diamètre moyen d'un anus normal et la taille de ce qui peut en sortir.
Voilà ce qui résume en gros mon opinion sur Mr Gregg Araki et son cinéma.
En même temps, je ne suis ni homo, ni bobo pseudo-intello en quête de masturbation intellectuelle, ni critique presse.
Je sais: C'est parfois lourd à porter...

N'en déplaise à certains Gregg Akari on aime ou non. Kaboom est du même gabarit que Mysterious Skin, je le trouve encore mieux pour ma part.

Tu rentre dans cette univers déjanté et ta du mal à en sortir. Bad trip hallucinogène avec une musique qui colle parfaitement.

Ce film est juste un grand n'importe quoi qui démarre comme un teenage-movie avec un humour bien cul-cul (dans tout les sens du terme) pour dériver vers la science fiction grandguignolesque, Gregg Araki (apparemment victime de space cookie comme l'est son personnage principal) nous pond un ovni cinématographique bien trop foutraque pour dépasser le stade de 3/5, car si le film réussi parfaitement à mélanger le sexe avec de l'humour et du surnaturel, il est tellement dénué de vraisemblances que l'on ne peut lui accorder plus. Bien sur ce choix a été voulu par le metteur en scène mais cela laisse quand même un arrière goût de facilité dans tout ça. L'autre problème est qu'il n y a vraiment rien à en tirer de ce Kaboom (titre qui trouve tout son sens à la fin du film), si Mysterious Skin évoquait les conséquences du viol sur des enfants d'une magnifique manière, là, c'est vide, encore une fois c'est un choix voulu de la part du réalisateur pour accentuer le côté bordélique de son long mais ça fait un peu trop "le mec qui se fout de l'histoire du moment que l'expérience sensorielle est présente". J'en viens donc à la mise en scène qui elle, est très soigné et permet à Kaboom de rentrer dans la catégorie des films pop grâce à la photographie et à des personnages hauts en couleurs (une véritale oeuvre d'Andy Warhol sur pellicule) et à des effets psychédéliques très... psychés (la première scène de sexe entre Smith et London en est le parfait exemple), la B.O. va aussi dans ce sens puisqu'elle est composée d'artistes tous issues du milieu pop/rock.
L'expression WTF !!! est ainsi celle qui qualifie le mieux ce Kaboom qui puise surtout sa réussite dans la mise en scène de Araki plutôt que dans la sympathique mais insensé histoire de cet adolescent. Débranchez-donc votre cerveau, il ne vous sera d'aucune utilité cette fois-ci.

Très drôle, un grand n'importe quoi. Tellement plein de rebondissement qu'il en est inexplicable! Un film a voir pour les adeptes d'œuvres cinématographiques inutiles.

Le moins que l'on puisse dire est que Kaboom m'a laissé perplexe. J'hésite aujourd'hui encore entre le nanar psychédélique ou le film culte tant l'ensemble ne parait être qu'un grand n'importe quoi. Pour autant, porté par une bande son énorme (avec une préférence pour moi pour le titre de placebo qui clôt le générique) ce film pour teenager rockn'roll à l'esthétique soignée me restera en mémoire un certain temps je pense. Atypique et pour cela méritant d'être regardé même si Kaboom risque d'être détesté par un assez grand nombre de spectateurs.

Ce film est digne d'une série Z. On a beau s'accrocher au scénario qui semble spécial, mais à force ça s'essouffle. Le pire c'est qu'à la fin, ça dérape violemment et c'est la fin du film. Quel déception ! Vous pouvez passer votre chemin.

j'avais encore jamais tâté de film de gregg araki et bien je suis bien con ! en plus selon tout les avis que j'ai pu lire c'est un type qui se renouvelle constamment et c'est vraiment quelque chose au quel je tiens. faire preuve d'autant de second degré et surtout de le manié avec brio sa en devient plus que bandant. des comédiens hors pairs et des personnages qui mon fais jubilé par leurs conneries. juno temple cette nana je la trouve incroyable ( déjà dans killer joe elle m'avait troué ) et putain elle sexy. je vais me faire les films de ce réalisateur au moins c'est une certitude. bordel j'ai failli oublié, la fin ! c'est la fin des fins.

Gregg Araki est un de ces réalisateurs à la patte particulière et reconnaissable entre mille, que ce soit dans la forme ou dans le fond. sa dernière folie, "Kaboom", est parfaitement représentative de son style. Autant le dire d'emblée, soit on adhère, soit on fuit. Vous devinerez que dans mon cas, ce fut plutôt une réussite. Araki arrive à représenter toute une adolescence comme aucun autre n'y arrive : Des jeunes paumés mais rêveurs dans un monde en perdition, vivant de ce qui est considéré comme immoral par les générations bien-pensantes antérieures, sexe à foison, drogues et Rock'n'roll. Mais même si ils s'apparentent à nombre de clichés, ils sont loin d'être des bêtes de foire décérébrées comme les films de ce genre ont l'habitude de le montrer.

Un ton constant de second degré et de légèreté englobe le film qui aborde pourtant des thèmes sérieux pour ne pas dire "adultes". Le sexe arrive en tête de liste, loin d'être timide avec "Kaboom", il n'est pourtant pas envahissant, et atteint un certain lyrisme qui parvient à éclipser toute vulgarité malgré des dialogues crus. L'histoire se construit de manière énigmatique, sur des péripéties sombres prenant au fil du film une ampleur inattendue. En revanche, et sans trop vous dévoiler l'intrigue, la dernière partie du film (et sans aucun doute la plus inoubliable) est d'un délire complètement assumé et d'une fantaisie sans nom. Pour tout vous dire, je n'avais jamais vu de fin pareille de toute ma vie de mangeur de bobines. Gregg Araki semble savoir y faire dans le genre (cf. la toute fin de "Nowhere"). Cette apothéose sous acides m'a laissé sans voix, mais m'a volé pas mal de rires au passage.

Kaboom ne s'en cache pas, il a beau prétexter une intrigue ténébreuse en dehors de la vie de débauche de ses protagonistes, il est avant tout un incroyable grand huit aux dialogues mordants et jubilatoires, aux figures charmantes, aux sentiments finement maitrisés, à l'esthétique alléchante et aux jeunes acteurs méritants pour leur savoir-faire malgré des séquences qu'on imagine pas toujours faciles à exécuter. Gregg Araki parvient une fois encore à aborder avec aisance des thèmes tabous sur le paysage hollywoodien : Homosexualité, sexe, drogues, perdition adolescente... On ne tombe jamais dans le mélodrame ou dans la critique facile et stupide (même si certaines choses peuvent être sujet à analyse on dirait...). Drôle, envoutant, débridé et totalement déjanté, "Kaboom" vaut le coup d'œil, ne serait-ce que par curiosité. Et si vous accrochez, alors préparez-vous à aimer le reste de la collection Araki...

Une histoire atypique dans le bon sens du terme mélangeant à la fois sentiments , événements paranormaux , le tout assaisonné par la profondeur et la complexité du personnage principal .
Sans oublié une histoire qui , nous emmène de rebondissements en rebondissements , avec un rythme plutôt lent pour la majeure partie du film , en contraste avec la fin du film qui littéralement file à cent à l'heure et qui pour moi est la perle de ce film .

spoiler: En effet c'est plutôt rare que toute une histoire , un flot de sentiments , d'informations , qui met énormément de temps à s'éclaircir puisse disparaître en un clin œil . C'est ça qui est jouissif , pour une fois que le gentil ne gagne pas , qu,il n'y a plus de bien ni de mal ... C'est comme observer un château de sable que l'on a mit une heure à construire se faire percuter par une grosse vague . C'est ce qui pour moi fait l'originalité de ce film .

Fan de Gregg Araki ("Totally F***ed Up", "Doom Generation", "Nowhere" ou encore le génial "Mysterious Skin"), j'ai vraiment adoré "Kaboom". C'est barré, déjanté, drôle, bandant, malade. Ca part dans tous les sens et on en redemande!
Heureusement qu'il existe encore des OVNIs cinématographiques comme celui-ci! A voir absolument!

Kaboom est une bonne surprise , plutôt drôle par moment , original , les acteurs sont crédible , l'histoire sympa . A voir au moins une fois .

Kaboom a le profil du scénario écrit après une soirée trop arrosée et où les substances illicites ont plus que tournées.

Le réalisateur de l'excellent Mysterious Skin nous livre ici un film qui part, littéralement, dans tous les sens.
Sur fond de bad trip, on assiste à une débauche de sexe, de drogue et de rock n' roll, vite rattrapée par une histoire familiale obscure et sectaire.

On regrettera donc peut-être la tournure que prend l'intrigue (qui retombe comme un soufflé après un départ sur les chapeaux de roues) ou les personnages qui restent stéréotypés et qui n'évoluent pas.
On regrettera aussi les clichés sur la jeunesse américaine et l'appétit sexuel des gays.

Mais au final, le film est tellement déjanté et décalé que cela en devient drôle et qu'il pourra trouver son public.