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    Un après-midi de chien
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    « Un après-midi de chien » réalisé en 1975 par Sidney Lumet reste encore aujourd’hui l’un des films emblématiques du Nouvel Hollywood même si Lumet n’était pas l’un des réalisateurs identifiés du mouvement qui était à l’époque en pleine effervescence. Al Pacino la vedette du film était lui un des acteurs phares de ce renouveau du cinéma américain regardant en face la société américaine et notamment le conflit vietnamien qui minait la société depuis le mandat de John Kennedy. Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Jerry Schatzberg, Hal Ashby et autres Brian de Palma sont les réalisateurs qui depuis la fin des années 1960 amènent l’Amérique à se regarder en face en sortant du mirage prôné depuis les années 1950 par « L’American Way of Life ».
    Le projet du film avait été initié par Martin Elfand, ancien agent d’Al Pacino qui attira l’attention de Martin Bregman (lui aussi ancien agent de Pacino) au sujet d’un article paru dans Life relatant spoiler: une prise d’otages s’étant déroulée sur une journée (le 22 août 1972) en plein cœur de Brooklyn à la suite d’un braquage de banque ayant mal tourné. La particularité de l’affaire étant que le motif du hold-up était pour l’un des deux malfrats.de pouvoir financer le changement de sexe de son compagnon transgenre
    . Martin Bregman qui avait déjà produit « Serpico » pour Sidney Lumet et Al Pacino pense bien sûr aux deux hommes pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure. Pacino alors devenu une énorme vedette hésite à tenir ce rôle dont il craint qu’il puisse brouiller son image. Le scénariste Frank Pierson fait alors des modifications pour lever les réticences de l’acteur qui finit par se laisser convaincre après une relecture.
    Le sujet reste malgré tout sensible. Mais Sidney Lumet par son expérience, sa capacité à diriger les acteurs qu’il va ici choisir parce qu’ils ont tous pour la plupart déjà travaillé ensemble au théâtre ou à la télévision sous sa direction, par son pragmatisme et son sens de l’organisation va prouver qu’il était sans doute l’un des réalisateurs les mieux placés pour rendre palpable cet « Après-midi de chien » qui mobilisera en pleine canicule, le personnel de la banque, la police locale, les passants devenus spectateurs et animateurs (300 à 400 figurants) et bien sûr les médias. Plantant sa caméra là où s’est déroulé le drame dans le quartier de Flatbush à Brooklyn, il souhaite donner un côté très réaliste à son film peut-être pour éviter une polémique liée à une accusation de récupération.
    Avec maestria, le cinéaste alors au mitan de sa carrière déploie alternativement l’action entre spoiler: l’intérieur de la banque et le trottoir situé à l’extérieur. Dans la banque, où se crée une petite communauté, les employés comprenant très vite que Sonny (Al Pacino) le leader du duo de braqueurs, plutôt novice cherche en permanence à rassurer alors que son acolyte Sal, joué par le très talentueux John Cazale, taciturne et peu loquace semble prêt à envisager toute solution extrême. À l’extérieur sur le trottoir faisant face à la banque où Sonny négocie avec un lieutenant (Charles Durning comme toujours convaincant) visiblement dépassé par la nervosité de ses troupes et par les exigences de Sonny qui vont en grandissant au fur et à mesure que la foule prend parti pour le braqueur grisé par la tournure que prend l’événement.

    Ce n’est qu’aux 2/3 du film que les motifs du hold-up vont apparaître clairement alors que Sonny demande que son épouse vienne lui parler sur place. La demande initiale d’Al Pacino que la dimension homosexuelle de l’intrigue ne soit pas le thème central du film mais seulement intégrée comme une composante ne fait que rendre plus dramatique la fin du film avec l’arrivée sur l’écran de Leon Shermer (Chris Sarandon), le conjoint transgenre de Sonny particulièrement émouvante grâce à la performance tout en nuance de Chris Sarandon.
    Incontestablement, Sidney Lumet et Al Pacino ont réussi leur coup, le film étant encore cité comme un modèle aujourd’hui par sa manière très originale de mettre le doigt sur le droit à la différence qui allait encore être mise à mal avec l’arrivée proche du SIDA. Toutefois on peut avoir un regret en même temps qu’une interrogation sur l’équilibre interne de l’intrigue. spoiler: En effet celui qui a tout perdu dans l’affaire en la personne de Sal (John Cazale) finissant sur une civière le conduisant à la morgue, est tout de même le grand oublié
    d’un « Après-midi de chien ». À tel point que le plus souvent ceux qui revoient le film à quelques années sont persuadés que lui et Sonny sont en réalité les deux amants du fait divers. On ne saura donc rien des raisons de la présence de Sal dans la banque. Il aurait tout de même été simple lors d’une conversation entre les deux braqueurs de donner au spectateur quelques éléments sur le passé et la condition de Sal pour comprendre de quelle manière il s’est trouvé embarqué dans ce hold-up pour le moins improvisé. Une petite faute de goût de Frank Pierson que bizarrement Sidney Lumet n’a pas remarqué ou jugé bon de relever. Un an plus tard avec « Network » Sidney Lumet aura l’occasion de livrer un de ses films les plus percutants, approfondissant la réflexion sur la volonté de manipulation des foules par les médias, entamée avec « Dog Day Afternoon ».
    Niki CHEN
    Niki CHEN

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2024
    Ça c’est très étonné de voir toutes les aspects sociaux pendant cette période, un homme qui reste toujours gentil peut se sortir des règles limites, et ses entourages n’écoutent rien ses pensées, ses émotions même s’il était une braquage.
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Un film qui retrace un fait réel qu’est un braquage manqué dans lequel Al Pacino rentre parfaitement dans le rôle de son personnage victime d’une spirale négative.
    Totoloinloin
    Totoloinloin

    8 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2024
    Voici deux ploucs braquant une banque. C'est long et ennuyeux. ça blablate pour rien dire. Al Pacino est peut-être bon, mais moi ça ne passe pas, d'ailleurs ça ne passe jamais à l'exception du Parrain. Un fait divers ne fait pas forcément un bon film, en 1970 comme en 2024.
    fred c
    fred c

    2 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2024
    A partir d'une histoire assez banale le réalisateur tire un film entre le social et le policier avec un one man show d' Al Pacino convaincant. Retrouver deux des acteurs du "Parrain" dans ce film réussi s’avère donc une expérience ciné positive.
    theyoguishow
    theyoguishow

    7 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    J'ai lu toutes les critiques dithyrambiques, que ce soit les anciennes de la presse ou celles plus récentes des téléspectateurs (au-dessus de 4 étoiles !) mais venant de le terminer et l'ayant regardé justement à cause de cette renommée, le film m'a laissé assez de marbre finalement.

    Je ne conteste pas le fait qu'à l'époque de sa sortie, c'était un film incroyable mais de mes yeux d'aujourd'hui, après avoir vu tellement de films de "banque", je peux juste dire que le film a très très mal vieilli. Il est dépassé. Certains films anciens gardent une grande force (j'adore les inspecteur Harry par exemple, c'est brut de décoffrage ou d'autres plus sociétales ont encore un grand impact) mais d'autres péréclitent de par la vétusté de la mise en scène, du montage, de dialogues anachroniques aujourd'hui, de la manière de se comporter des personnages, ubuesques par rapport à notre société actuelle, etc... Franchement, sans Al Pacino, j'aurai arrêté assez vite le long métrage, l'acteur tient un peu tout seul la barraque (ou la banque si j'ose dire).

    Le scénario est hyper minimaliste, ça pourrait être une partie seulement d'un autre film. Mais pourtant ça s'étale sur 2 heures ce casse qui finit en impasse : ça devient vite énormément de bla bla, ça tourne en rond, les braqueurs sont limite des mecs cools -ils disent s'il te plaît, taillent le bout de gras avec les employés-, les otages ont de la compassion pour eux voire sympathisent avec eux et même ils répondent au téléphone comme des secrétaires pour le malfrat, quand ils peuvent réellement se barrer, non ils restent..., y en a même une qui engueule les flics à un moment (!), le flic médiateur devient rapidement presque pote avec Sonny, la foule agglutinée autour de la banque l'acclame (je rappelle que c'est un criminel en pleine action pourtant) et il y a au moins 50 flics en uniformes qui glandent autour de la banque braquée (pas un peu excessif ?)

    On a droit à la "famille" de l'anti-héros, des personnages insupportables (ce qui explique peut-être son acte, moi je serai desepéré aussi à sa place) : sa femme (elle est HORRIBLE), son petit ami (?) (un dépressif), sa mère (une hystérique)... Le comparse du "héros" est transparent, c'est dommage d'ailleurs car je trouve que lui il avait un potentiel de pétage de plomb important, ce qui aurait pu amener quelque chose de puissant dans le film (je comptais un peu sur lui...). Finalement, il n'y a qu'un personnage crédible dans tout le film, c'est l'agent du FBI. Juste pour l'anecdote, il y a un petit rôle joué par...Lance Henriksen tout jeune !

    La fin est expédiée en 20 secondes chrono.... aucun suspens, aucun héroïsme, c'est lambda au possible.

    Bref, sûrement que certains adorent encore maintenant mais moi j'ai trouvé ça médiocre pour le coup, c'est très mou, pas crédible en terme d'action ou de relations entre personnages : je me suis pas mal ennuyé je dirai (j'ai laissé une chance au film tout du long pour finir sur un "tout ça pour ça ?!").

    Après ce n'est clairement pas nul non plus. C'est juste que le film de braquage a vraiment évolué depuis 1975, que ce soit en terme d'action ou de psychologie des protagonistes. Là c'est "trop vieux" par rapport au sujet (ou c'est une bonne demi-heure trop long avec des choses annexes inintéressantes), on n'y peut rien. Quand je repense à d'autres films de braquage de banque, je dirai que de ce film, je ne garderai en souvenir que la prestation d'Al Pacino (et encore parfois, c'est too much) et la lassitude qu'il m'a procuré.
    Adelie A
    Adelie A

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2023
    Un film décalé et ambitieux, porté à l'excellence par la performance magnétique d'Al Pacino. Inoubliable.
    Christophe R
    Christophe R

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    Un après-midi de chien est un film captivant qui explore la tension et la complexité des personnages à travers un hold-up de banque gone wrong. La performance exceptionnelle d'Al Pacino et la réalisation de Sidney Lumet créent une atmosphère intense, mais certains pourraient trouver le rythme du film un peu lent. L'exploration des motivations des personnages est profonde et nuancée, ce qui en fait un drame psychologique fascinant. Cependant, quelques aspects pourraient être plus étoffés pour offrir une perspective plus équilibrée sur les événements.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Depuis le temps que je courrai après ce Lumet, j'y ai découvert pas seulement une grande performance de Al Pacino, et aussi de Cazale, mais qu'il s'agissait d'un fait divers véridique. Dans le Brooklyn crasseux des années 70.
    Un braquage minable, dans lequel tout marche de travers dès le départ, un huis clos poisseux et désespéré, par deux branquignoles qui ne veulent pas retourner en prison.
    Lâchés par leurs ex, femme ou rares amis. Par un ventilo défectueux, ou apeuré par une fuite en avion! Bref, "a fucking afternoon", le genre de journée où l'on ferait mieux de rester couché, car il fait lourd cet été là.
    Lumet aime ces rôles de personnages et y reviendra avec le braquage de 7h58 en fin de sa carrière.
    Ici les malfrats sont des amateurs, les losers de l'Amérique qui gagne, alors il ne leur reste plus que le panache avant de sombrer: et c'est là que Al Pacino devient grandiose, haranguant la foule amassée à l'extérieur, et Lumet devient politique en faisant référence à la mutinerie de la prison de Attica.
    Devant des dizaines de fusils, mais surtout de caméras TV, il fait la star, spoiler: donne des interviews, commande des pizzas pour nourrir les nanas sympas qu'il séquestre! Et rêve de s'enfuir en… Algérie!

    La foule applaudit le clown, l'envie un peu, mais dans d'autres circonstances serait peut-être la première à le lyncher! Lumet maitrise avec brio le mélange des genres, la comédie qui devient thriller puis se termine quasiment en charge politique contre l'incurie et le cynisme de la police.
    Cinetek - juin 23
    Triox
    Triox

    29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2023
    Excellent.
    Encore dans ses débuts, Al Pacino rempile avec Sidney Lumet pour un film d’anthologie. Dans un après-midi d’été caniculaire des années 70 à New York, on suit l’évolution de deux braqueurs ayant pris d’assaut une banque.
    Tout y est terriblement bien retranscrit : l’atmosphère lourde et pesante de ce braquage qui traîne… sous pression constante des forces policières tout autour. On sentirait presque la chaleur étouffante de cet « après-midi de chien »…
    Ainsi s’enchaînent des actes irréfléchis voire absurdes pour ces braqueurs en herbe peu à peu dépassés par les événements. D’autres moments sont puissants ( spoiler: Al Pacino galvanisant la foule : Attica !
    ) mais aussi poignants ( spoiler: tout comme ce final émouvant en plein sur le tarmac de l’aéroport JFK à New-York, époque précédant le 11 Septembre où il était bien plus facile d’y poser les caméras…
    ).
    Ce film traite aussi de thématiques assez contemporaines pour son époque (à savoir l'homosexualité et la transexualité).
    Al Pacino porte ce film de tout son corps et son talent, accompagné de seconds rôles tout simplement excellents notamment John Cazale.
    Ce film est criant de réalité, on ressent pleinement la misère totale de ces deux hommes. N’oublions pas qu’il est tiré d’un réel fait divers.
    Je recommande pour un grand moment de cinéma.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 987 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2023
    Braquage tragi-comique par des pieds nickelés à QI d'huître. Prenant jusqu'aux échanges téléphoniques finaux avec amant homo et famille qui sont interminables et gâchent la tension. Mention à Charles Durning le flic négociateur et bien sûr à Al Pacino halluciné de bêtise.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2022
    Film important de Sydney Lumet au pitch des plus alléchant, Un après midi de chien est porté par des rôles secondaires parfaits mais surtout un Al Pacino habité par son rôle. Performance incroyable qui permet au film d'être marquant, même si j'ai trouvé un problème de rythme au moment où Sonny reçoit au téléphone ses proches. Le ton comique noir, à la limite de l'absurde. Il m'a quelque peu surpris et nuit selon moi à l'émotion. Mais les messages sous-jacents sur "le système" (avec Sonny comme figure de révolutionnaire) sont bien amenés. A voir.
    gregoire s.
    gregoire s.

    30 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Dans Un après-midi de chien, on suit le braquage de banque orchestré par Sonny Wortzik et Sal.
    L'histoire même repose sur une série d'échecs et de conséquences d'actes non-réfléchis. Abandonné au début par un troisième compère, coffres de la banque presque vides, encerclés par la police... en bref, rien ne se passe comme prévu parce que rien n'avait été prévu.
    Et c'est finalement ça tout le fond du propos. Nos deux hommes s'engagent à corps perdus dans une tâche qui dépasse largement leurs compétences, et enchaîne les mauvaises décisions.
    Au-delà d'une histoire minutieusement écrite, ce qui est intéressant ici est le développement des personnages. Poussés par la misère économique et sociale dont ils sont victimes, nos deux hommes s'engagent dans une voie qui n'est pas la leur et se retrouve dépassés par les événements.
    La vie pousse parfois à commettre des actes improbables, voir criminels, où faire machine arrière est impossible, et c'est ce cheminement qui est exposé ici.
    Comme souvent avec Sydney Lumet (Serpico, 7h58 ce samedi-là), l'homme ordinaire se place dans une situation extraordinaire. Les décisions prises sont parfois stupides, mais toujours rationnelles et justifiables. Ce film s'inscrit dans cette logique de vouloir placer le protagoniste dans une situation qui le pousse, parfois avec succès, à casser ses codes moraux pour une raison ou pour une autre.
    On ressent dans ce long-métrage toute la détresse des personnages, et la réflexion faites autour de leurs choix.
    En combinant cela à une réalisation soignée, un Al Pacino toujours exceptionnel accompagné de l'excellent John Cazale, le film ne peut être qu'un chef d'œuvre : 5/5.
    La Pellicule
    La Pellicule

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2021
    Sidney Lumet à la direction, Pacino à l’écran…c’est ce que représente « Un Après-Midi de Chien » 4 ans après serpico !

    Film en avance sur son temps mettant en scène un vrai braquage ayant eu lieu en 72 par deux braqueurs amateurs !
    Sonny (Pacino) effectue ce braquage pour payer l’opération d’un changement de sexe de sa femme, œuvre avant-gardiste sur l’homosexualité pointant du doigt les sous-entendus bien trop présent dans l’Hollywood des années 60.

    Cette œuvre ne figure que très rarement dans le palmarès de l’acteur Al Pacino et pourtant il nous livre ici l’une de ces meilleurs prestations au cinéma !
    En bref " Un Après-midi de Chien" de Sidney Lumet c’est Validé ✅
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Inspiré d’un fait divers, ce long-métrage de Sidney Lumet évoque l’histoire du braquage d’une banque avec prise d’otages commis par deux malfrats de seconde zone. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il ne s’agit pas d’un véritable film policier mais plutôt d’une plongée dans les tourments et les doutes du principal malfaiteur, magnifiquement interprété par Al Pacino. Les négociations qui s’engagent entre lui et le chef de la police permettent d’aborder plusieurs thèmes, dont l’homosexualité, le pouvoir des médias, le syndrome de Stockholm. Tous ces sujets sont traités à la fois avec humour et émotion grâce à cet anti-héros attachant, loin des clichés de la brute criminelle. John Cazale, en psychopathe énigmatique, livre également une belle prestation. Bref, cette œuvre sortie en 1975, porte un regard anticonformiste sur la société américaine de l’époque.
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