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    Un après-midi de chien
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    297 critiques spectateurs

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    FAUX
    FAUX

    8 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2011
    Les dysfonctionnements et névroses de l'Amérique concentrés dans une banque. Brillant. 73%
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2011
    4sur5 Un homme s'improvise braqueur de banque avec un complice ; l'opération ne doit durer que quelques minutes, elle se prolongera jusque tard dans la nuit. Il apparaît d'abord trop impulsif, trop irréfléchi pour être à la hauteur de la situation et pour gérer des hommes (et surtout des femmes) ; il n'avait pas compris qu'il allait jouer avec leur destin et plus encore avec le sien. Face aux policiers réunis dehors, sa stratégie de défense est catastrophique et le plonge dans une surenchère vicieuse et irréversible. Il joue les gros bras sans en avoir les moyens et ne parvient dans un premier temps qu'à inciter ses interlocuteurs à lancer l'offensive.
    Puis ce même homme capte, sans l'avoir prémédité, l'opinion publique. Sa prise d'otages vire à la farce anticonformiste. Iconisé en deux injures à l'ordre établi et une citation trouvant écho dans l'inconscient collectif, le héros devient une sorte d'anarchiste malgré lui, obtenant ainsi son quart-d'heure de gloire. Et il se découvre une authentique verve d'agitateur de foules, comme s'il sortait du placard pour devenir un être politique.
    Un après-midi de chien s'impose ainsi, entre autres choses, comme une critique de la triste malléabilité du public et de l'aberration de sa quête d'héroisme ; critique aussi des contradictions de ce public qui de fan devient fauve dès lors que son idole ose transgresser des tabous que pas même ces rebelles coca-cola n'auraient pensé à remettre en cause (l'homosexualité révélée du héros lui fait perdre de son aura auprès d'une partie de la foule). En quelques minutes, Sindey Lumet retourne la situation ; ce n'est pas le héros, c'est cette opinion publique, cette masse volatile, qui est stupide, si désireuse d'offrir ses louanges à n'importe quelle mode éphémère, alors qu'elle rechigne à la moindre proposition concrète d'évolution.
    Le film est mené d'une main de maître ; c'est profond et trépidant à la fois. Lumet, qui n'est plus du tout hésitant dans sa mise en scène ou pataud dans ses mouvements de caméra comme il pouvait l'être sur Serpico deux ans auparavant, a opté pour une approche presque documentaire (l'action se déroule quasiment en temps réel), sans les commentaires ni les gros plans suggestifs pour nous guider. Et alors qu'on y voit tout juste un commentaire sur la fabrication du bouffon médiatique prototypique, déjà s'immisce une dimension sociale, grave, inattendue, extrêmement audacieuse pour son époque.
    Parce que soudain, le bouffon devient héros. Un héros, un vrai, avec une cause pour laquelle personne n'oserait jamais au front. En abordant la question de la transexualité, Lumet montre jusqu'ou une condition aussi pénible peut amener ceux qu'elle concerne. Il exhibe une bravoure désespérée en même temps qu'il tente de trouver un compromis à la fatalité. Comment ne pas fondre d'admiration devant le courage, la témérité même, presque suicidaire, du film lui-même, et de son interprète principal, Al Pacino, l'une des premières vedettes hollywoodiennes à interpréter un personnage LGBT. Et lorsque ce héros doit se rendre compte qu'il a repoussé tant de limites en vain, parce que les autres ne sont pas prêts à affronter le Monde, alors il devient une sorte de martyr. Un martyr de l'intolérance d'une civilisation et des réticences des victimes d'un modèle uniforme. C'est peu dire que le geste est beau et édifiant ; Al Pacino et son personnage s'engagent, se sacrifient, pour jeter la lumière sur les parias qu'on écrase en silence et qu'on moque tout haut. Le film ne tire pas à lui cette gloire, reste humble, sans aucune démonstration, se cantonnant à un leitmotiv simple, reproduire à l'écran une aventure humaine ou les méthodes sont universelles et les motivations marginales. Ses personnages ne sont pas des caricatures, ce sont des individus avec une ''tare'' qui déborde, un accessoire dans leur construction, mais qu'on leur refuse. Le cri de la liberté qui séduit les badauds est en vérité bien plus qu'une simple image. Mais son intelligence échappe ; on pourrait n'y voir qu'un exercice de style fun par deux imbéciles dont l'un est sympathique. Pourtant Lumet n'a aucune compassion pour ses personnages (contrairement aux otages qu'on croit un moment frappé du Syndrôme de Stockholm), il les évalue et ne masque rien de leurs contradictions (l'Al Pacino de ce film est aussi déplaisant sous certains aspects ; il est peu cultivé, s'est montré violent envers celui qui l'aime...).
    Près de quarante ans après, la vision d'Un après-midi de chien révèle toujours une œuvre puissante et intense, ménageant le plaisir du spectateur (il aura sa dose d'action, de rebondissements narratifs et même d'humour) tout en lui offrant les éléments d'une réflexion indémodable. Le qualificatif est galvaudé mais il faut se rendre à l'évidence, il s'accorde parfaitement avec les films de Lumet (même les moins bons formellement) et surtout celui-ci.




    http://videodrome.over-blog.net/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Un très bon film, inspiré d'un fait divers. Oscar du meilleur scénario original. On est pris du début jusqu'à la fin dans cette histoire de deux gangsters débutants qui braquent une banque et on se demande comment ça va finir alors qu’il se retrouve cernés par la police, les médias et le public. Al Pacino est juste énorme dans le rôle de Sonny Wortzik et le reste du casting est pas mal du tout : John Cazale en complice de Sonny, Charles Durning, Chris Sarandon, James Broderick et Lance Henriksen.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2011
    encore le duo lumet pacino est encore un chef d'oeuvre avec une hisoire vrai est al pacino qui recoit l'oscar pour se role le seule oscars de sa carriere se film et tres beaux avec un cote surealiste qui provoque un tonne d'emotion pour nous conduire a un final grandiose qui marque
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2011
    Il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre mais d'un classique du cinéma. Parfois long, ce film trouve sa richesse dans le jeu d'Al Pacino qui incarne un personnage ouvertement gay (chose inédite pour l'époque) et par son propos.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 avril 2011
    On ma tellement parler de ce film que j'ai desider de le regarder.
    Pacino ou Monsieur PACINO et juste incroyable dans ce film ainsi que John Cazal quond oublie souvent pour leurs jeux d"acteur. Mais à la fin j'ai mis avance rapide, car des scénes un peu trop longue a mon goût. Sacrilège !!!!!! mais pour ma part j'ai 20 ans .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Un film sympathique, drôle par moment, on a pitié pour Sunny à la fin! Le jeu de Al Pacino et de John Cuzale est épatant, même Sunny a un personnage tout de même attachant car il est ni dangereux, ni intelligent le pauvre. Un film à voir, sans être génial.
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    26 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2011
    Des gangsters amateurs braquent une banque et manquent leur sortie. La police les bloque à l'intérieur. Une longue négociation s'engage. Un classique avec 2 acteurs hors pair : al pacino et john cazale. Pour info TCM rend hommage dans les semaines qui viennent à Sidney Lumet en diffusant toute sa rétrospective.
    Sebmagic
    Sebmagic

    175 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Peut-être pas aussi culte que ce à quoi je m'attendais, mais suffisamment bon pour être vu, c'est indiscutable. Sidney Lumet nous fait part d'un événement qui change totalement des films de braquage qu'on a l'habitude de voir. Ici, les braqueurs sont extrêmement attachants, très sympathiques et c'est d'ailleurs, de ce que je connais, le seul film du genre où les otages sont totalement détendus et plaisantent avec les braqueurs. L'intrigue est vraiment stimulante, avec des dialogues savoureux. Al Pacino est immense comme toujours, mais j'ai été encore plus bluffé par John Cazale qui livre une prestation angoissante et dérangée. Le tout est bien foutu, le côté "grande affaire télévisée" est bien retranscrit et donne un souffle épique et mouvementé à cette histoire. Seul hic : le film a vraiment beaucoup vieilli, et assez mal, notamment au niveau de l'image et du son.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2011
    Un des meilleurs films de braquage que j'ai vu même si j'en vois des bons et que je n'ai pas tout vu heureusement. Le film témoigne du changement de la société des années 70 et parvient à amener tout un contexte social et générationnel grâce à un seul protagoniste. Al Pacino crève l'écran une fois de plus et n'est pas le seul puisque John Cazale (qu'on retrouvera en Fredo dans le parrain) en second rôle est aussi efficace dans le film qu'il est utile dans le braquage.
    Vutib
    Vutib

    139 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Qui ne saliverais pas devant un Al Pacino, à ses premières heures, usant de tout son talent afin de rendre son film carrément génial? "Un après-midi de chien" est le film qu'il vous faut, qui calmera vos plus fortes pulsions cinéphiles, vous mettant une belle petite claque dans la face tant ce film est réussi.
    Déjà, on peut constater le fait que le film a, en 35 ans, pas pris une seule ride et que son atmosphère unique, son rythme particulier restent encore intacts aujourd'hui. Véritable référence du genre, "Un après-midi de chien" ne peut pourtant pas se vanter de nous émerveiller en matière de scénario. Au contraire, la trame principale, inspirée de faits réels, n'est autre qu'un classique braquage de banque qui "tourne mal". Rien de folichon, surtout que le film aurait pu être un véritable nanar s'il avait été confié à d'autres. Mais Sidney Lumet est parvenu a rendre son film incroyablement captivant, à l'identité unique. Al Pacino porte sur ses épaules le plus gros du boulot et est tout simplement magistral dans son rôle de jeune homosexuel nerveux et pommé. Peut-être sa meilleure performance jamais réalisée. Rien que pour sa prestation magnifique de bout en bout, ce film vaut largement le détour. L'évolution de son personnage, au fur et à mesure que le stress monte et que les possibilités se réduisent, est aussi bluffant. Bref! "Un après-midi de chien" nous confronte face à un personnage devenu culte. En outre John Cazale est aussi excellent en braqueur chétif, apeuré et complexe. Rien à dire sur le jeu des autres acteurs ("la femme" de Sonny, les deux négociateurs...), bien dans le ton du film.
    Le film mélange plusieurs genre, essentiellement drame, mais avec des grosses touches comiques, et une tension croissante. Certaines scènes sont d'ores et déjà inoubliables. Le film est mature et passionnant. Autre point fort du film: la mise en scène, classique je dirais, mais diablement efficace. Aucune musique pendant tout le film, ce qui contribue à donner cette ambiance unique, entre désolation, violence et calme. Bref, "Un après-midi de chien" est une très bonne découverte que tout le monde pourra apprécier, et même si certains passages peuvent sembler peu utiles et un peu longs, le film n'en est pas mois excellent. Très bonne pioche!
    Dodeo
    Dodeo

    102 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2011
    Sidney Lumet s'inspire d'une histoire vraie pour mettre au point en 1975 un film de braquage pas comme les autres où pour la première fois une grande star tel Al Pacino (Sonny Wortzik), accepte de jouer un personnage ouvertement gay. Et même si Un après midi de chien ne s'hisse à mon sens pas au rang de chef-d'oeuvre, il n'en reste pas moins un film de bien bonne qualité !

    Ce dernier tire probablement sa force de Lumet qui nous délivre ici un bel exercice de style qu'il réussit avec brio, la mise en scène est dynamique et la mise en tension relativement bonne. A ce titre là j'aime d'ailleurs beaucoup les vingt premières minutes du film qui introduisent très bien le sujet, les personnages et campent déjà une ambiance assez plaisante tout en gardant cette part de stress due à une opération menée avec trop de précipitation.

    La caméra de Lumet distille autant de légèreté que de tension et il dépeint au beau milieu de cette situation d'urgence, un panel de personnages très varié et aux caractères bien distincts. On retiendra en tête de liste le personnage interprété par Al Pacino qui reste intéressant de bout en bout et c'est d'ailleurs ce qui sera peut-être la clé du film dans les moments les plus difficiles.

    Car vers la moitié du long-métrage les choses se compliquent un peu et le film perd beaucoup en rythme et en intérêt. C'est pas que l'on s'ennuie mais la tension retombe et c'est ce passage à vide qui sera fatal à l'oeuvre de Lumet. Et c'est là que le personnage de Sonny Wortzik entre en scène et sauve partiellement cette portion du film en proposant toujours plus d'actions déconcertantes et d'idées bien portantes.

    Puis le film reprends peu à peu son cours et John Cazale devient de plus en plus présent et fait ainsi un contre poids parfait au personnage de Sonny. Les choses se compliquent pour notre bande et pas qu'un peu et bien que le braquage se passe dans une diplomatie des plus totale (Aucun morts, aucune violence, rien !) les forces de la police ne peuvent s'empêcher d'en faire trop, beaucoup trop et c'est ce que Lumet critique par le biais de ce film.

    Ainsi le réalisateur américain tente de démontrer l'absurdité du système policier lorsque deux jeunes voyous tout juste préparés tentent de kidnapper une banque, la police réplique par une armée d'hélicos, une horde de tireur d'élite et une bonne centaine de policiers armées, ce qui est avouons le bien excessif compte tenu de la situation assez passive. Et pour poursuivre dans le biais de l’exagération le metteur en scène n'hésite pas de balancer quelques pics à la presse qu'il ridiculise quelque peu par un procédé de starification d'un fait divers.

    Au final Sidney Lumet délivre avec Un après midi de chien un film plaisant et très bien construit avec une mise en scène très intuitive et des performances d'acteurs très en vue à l'image d'un Al Pacino juste bluffant et d'un John Cazale en belle forme. Et même si au final Un après midi de chien reste plus anecdotique qu'un film comme 12 hommes en colères, il n'en reste pas moins un sympathique et divertissant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mars 2011
    Un film relatant un braquage complétement décalé. Souvent drôle par un comique de situation largement exploité, touchant, parfois, par le coté simple et paumé des personnages, dont celui joué par Al Pacino. Le temps peut paraitre long a certains moments mais le film reste tout de même efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2011
    Encore une fois ici on ne peut que saluer la prestation extraordinaire d'Al Pacino...
    Le concept du film est très intéréssant ; en effet, seul un décor est la pièce maitresse du film. Et on ne s'ennuie pas, bien au contraire ! Le film est basé sur un jeu de dialogues et d'actions. Super, à voir et, à revoir pourquoi pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 janvier 2011
    Le film n'est pas qu'un simple film de braquage et c'est à la fois une qualité et un défaut. Si le film est intéressant grâce à la psychologie des personnages, le film est moins palpitant que ce qu'il pourrait être car du coup en se concentrant sur la psychologie, Sydney Lumet en oublie la tension et le suspens qu'un tel film devrait nous procurer.
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