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    Vengeance
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Sur le thème classique de la vengeance [ spoiler: celle de Francis Costello (Johnny Halliday, 66 ans), restaurateur à Paris qui vient venger la famille de sa fille (Sylvie TESTUD), survivante au massacre de son mari et de ses 2 fils à Macao
    ], le cinéaste réalise un film baroque, rythmé (dès les premières images), plein d’inventivité [ spoiler: les tueurs sont reconnaissables à leur combinaison de pluie, rappelant les cache-poussières de ceux du film « Il était une fois dans l’ouest » (1968) de Sergio Leone, Johnny Hallyday perdu dans une rue de Hong-Kong envahie de personnes abritées sous des parapluies, assaut final où les affidés du mafieux Fung se protègent des balles grâce à des meules de papier cubiques
    ], avec des combats et poursuites chorégraphiés, où le temps est soit dilaté [comme dans les westerns spaghetti ( spoiler: scène de rencontre avec d’autres tueurs qui font un barbecue avec leur famille)
    ], soit accéléré, plein d’humour et de second degré ( spoiler: scène où les tueurs montrent leur habileté au tir sur une bicyclette
    ). C’est aussi un film sur la mémoire, les photos polaroïd prises par Johnny Hallyday faisant écho à celles prises par Guy Pearce dans « Memento » (2000) de Christopher Nolan. Même si Johnnie Hallyday n’est pas un excellent acteur, il donne bien l’image d’un homme perdu en Asie, ne connaissant ni la langue, ni les codes d’usages. Bel hommage aussi au réalisateur Jean-Pierre Melville (1917-1973) et notamment à son film, « Le samouraï » (1967) où le personnage joué par Alain Delon se nomme Jef Costello.
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    17 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Vengeance est un film réalisé par Johnnie To et sorti en 2009.
    Ce polar est un bel hommage au cinéma de Jean-Pierre Melville. Johnny Hallyday y tient certainement son meilleur rôle : taiseux, dans l'économie de mouvement, il porte ce long métrage au scénario plutôt classique (un père revient pour venger sa fille) avec force et conviction. Le réalisateur, par sa réalisation, pose un climat assez lourd, prend le temps de poser l'histoire et l'émotion en est renforcée (en particulier vers la fin du long métrage). Les scènes d'action sont bien gérées, avec notamment une musique qui s'efface et qui fait monter la tension d'un cran. L'ensemble est assez fluide et vraiment convaincant.
    Ce polar est un très bon cru, à voir notamment pour son acteur principal qui y est assez surprenant.
    Shelby77
    Shelby77

    168 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    Ça aurait pu être un meilleur film, si Johnny Hallyday jouait son rôle. Aussi le milieu du film est parsemé de confusion, on en perd presque le fil.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Un film de Johnnie To avec notre Jojo national ! Vengeance est un hommage du réalisateur hongkongais au Samouraï. Il est donc logique qu’il ait voulu prendre Alain Delon pour incarner le personnage de Francis Costello (le frère du Jef Costello du film de Jean-Pierre Melville ?). L’acteur ayant refusé, il se tourna vers une autre gloire française, à savoir Johnny Hallyday. Celui-ci prouve qu’il était parfait pour incarner ce genre de personnage taciturne et torturé. Malgré des accès de violence, le film adopte un style esthétisé et parfois lent rappelant Melville. Toutefois, les influences ne sont pas qu’à chercher du côté du réalisateur français mais plus généralement du film de genre européen et notamment de Sergio Leone spoiler: (les tueurs tuent les enfants d’Irène car ils ont vu son visage comme dans Il était une fois dans l’Ouest, Francis teste et démonte ses pistolets à l’image d’un Tuco dans Le Bon, la brute et le truand…)
    . Malgré de nombreux raccourcis scénaristiques spoiler: (les personnages arrivent généralement à retrouver leurs adversaires de façon trop simple)
    qui l’empêchent d’être un grand film, Vengeance est un bon polar qui prouve que, malgré son gigantesque succès en tant que chanteur, Johnny Hallyday est un peu passé à côté d’une très grande carrière de comédien malgré quelques très bons films (L’Homme du train, Jean-Philippe…).
    Roub E.
    Roub E.

    984 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2019
    Je crois bien que c’est mon premier Johnny To et ça m’a donné envie d’y retourner même si pour le coup ce Vengeance n’est pas un grand film. C’est un film froid ou la violence très esthétisée explose par accès. Bien sûr on voit l’hommage du cinéaste aux films de Melville, quel dommage cependant d’avoir pris Johnny Hallyday pour le rôle de Costello, même si ce dernier est très bien dirigé il est absolument transparent et on sent vite que ses talents d’acteur sont « limités ». En revanche quel présence de Simon Yam qui vampirise vraiment l’attention dans toutes ses scènes. Dommage aussi que la trame ne soit trop classique et ne laisse comme seul intérêt à ce film la chorégraphie des scènes de Gunfights qui parfaitement maîtrisées font de Vengeance un bon film.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    283 abonnés 2 889 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mai 2019
    En toute franchise, le cinéma de Johnnie To m'était parfaitement inconnu avant ce film. Pas sûr de devenir l'un de ses admirateurs au vu du résultat avec Vengeance: certes très stylisé, le film est surtout d'une insondable lenteur, un héritier malhabile de Leone et Melville en dépit de ses bonnes intentions, avec une direction d'acteurs proche de zéro. Au milieu de ce Hong Kong entre lumière et ombre (joliment filmé cela dit), notre Johnny Hallyday national vient errer mais, comment dire... ce n'est pas qu'il joue mal, non: en réalité, il ne joue pas, il ne semble même pas vivre non plus. Difficile de se passionner pour une histoire des plus basiques qui semble avancer par à-coups dans la plus grande incompréhension. C'est un peu dommage.
    Barry.L
    Barry.L

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2017
    Pour les fans du cinéma asiatique (dont je m'honore d'être), découvrir ''Vengeance'' est une véritable surprise. La raison ? Elle est assez simple. ''Vengeance'' propose la rencontre improbable entre deux Johnny. Johnny Hallyday, chanteur et (apparemment) acteur se retrouve ainsi devant la caméra du grand Johnnie To, le maître du polar asiatique. Et autant l'écrire tout de suite, ça ne vole hélas pas très haut.

    Quand on se renseigne un peu sur ''Vengeance'', on se rend vite compte que les détracteurs du film s'attaquent en premier lieu au jeu de Johnny Hallyday. Ces derniers ont en partie raison. Rappelons que ce film, comme l'indique si finement son titre, raconte une histoire de vengeance : Francis Costello, à la suite de l'agression sauvage de sa fille et des meurtres de son gendre et de ses deux petits-enfants, décide de faire justice lui-même. Aidé par trois tueurs à gages, Costello s'enfonce dans les rues de Macao pour trouver les assassins. Dès les premières scènes, on devine l'absence totale de talent chez Hallyday, qui, face à sa fille gravement blessée (Silvie Testud, trois petits tours et puis s'en va) ne parvient à aucun moment à placer sa voix. Son ton sonne faux et il donne l'impression de réciter un texte platement appris. On devrait pourtant être ému face à cette rencontre. Et bien non : Hallyday et son personnage semblent se foutre complètement de ce qui se passe sur l'écran. Par ailleurs, et c'est encore plus grave, rien ne se dégage de ce visage atone : ni émotion, ni rage rentrée, ni mélancolie, ni tristesse. Les directives de To devaient être du genre : « c'est simple, joue comme dans un film de Melville ». Preuve à l'appui : le personnage principal se nomme Costello, comme celui du ''Samouraï'' et c'est d'ailleurs Delon qui devait incarner le héros de ''Vengeance''. En voyant ''Vengeance'', on se rend compte à quel point Melville était un génie et à quel point ses acteurs étaient talentueux. Car Melville et To veulent tous deux que l'émotion naisse chez le spectateur à travers le jeu volontairement indifférent de leur acteur respectif : Delon pour le premier, Hallyday pour le second. Résultat ? L'absence d' émotion chez Delon donne au ''Samouraï'' une beauté froide, quasi irréaliste tandis que cette même absence d'émotion chez Hallyday fige et gâche ''Vengeance''. Mais comment expliquer cet écart de qualité de jeu, pourtant identique entre les deux acteurs ? Bien sûr, le charisme compte beaucoup, mais le plus important est le contexte dans lequel s'inscrivent les deux personnages. On ignore tout du Costello incarné par Delon, il semble n'avoir ni ami, ni véritable attache. De plus, il est clairement établi que Costello/Delon dans ''Le samouraï'' s'apparente davantage à un spectre. Le jeu indifférent de Delon se justifie donc totalement. Et dans ''Vengeance'' ? Costello/Hallyday est un ancien tueur reconverti en cuisinier mais est aussi père et grand-père de famille. On sait donc pas mal de chose sur le bonhomme. Du coup, est-ce vraiment judicieux de le faire jouer comme un personnage melvillien ? Non, car on ne croit jamais à ce personnage complètement monolithique, qui, face à ce qui se passe, devrait au contraire ressentir quelque chose. En plus de cela, le caractère du protagoniste qu'incarne Hallyday submerge le spectateur, qui, lui aussi, se met à être indifférent à tout. Et quand le spectateur, face à une histoire de vengeance, se contre-fiche complètement de ce qui va arriver , c'est que le réalisateur et le scénariste (Wai Ka-fai, scénariste et co-réalisateur des moins bons To : ''Fulltime Killer'' et ''Mad detective'') n'ont pas réussi à créer l'empathie et la fascination chez le spectateur.

    Peux-t-on sauver un film quand l'acteur principal est désastreux ? Oui, malheureusement, ce n'est pas le cas ici. En supposant que Delon ait accepté le rôle, pas sûr que le film aurait mérité le qualificatif de ''bon''. Parfois, quand les critiques se lassent d'un réalisateur, ces dernières le décrète ''caricature de lui-même'' (voir ce qui a été très injustement dit sur ''Les 8 salopards'' de Tarantino). Cette expression est selon moi à prendre avec des pincettes. Il est normal après tout qu'un réalisateur, une fois son style posé, fasse des films fondés sur sa propre approche cinématographique. Simplement il ne faut pas que la patte du réalisateur asservisse les idées. Le style du réalisateur doit se mettre au service des idées ; il ne doit pas faire tout un film, uniquement être l'un des atouts du film. Ainsi, dans ''Vengeance'', on identifie la touche To, située dans la chorégraphie des fusillades (gunfight, comme on dit aujourd'hui) et dans le rythme presque contemplatif que prend cette œuvre. Mais tout cela pour quoi ? D'une banale histoire de vengeance avec des protagonistes caricaturaux au possible. Les intrigues annexes (comme l'amitié naissante entre Costello et les trois tueurs à gages), elles, sont à peine effleurées. En fait, c'est la première fois chez To que j'ai un sentiment de déjà-vu. Du déjà-vu issu de films réalisés par d'autres (Costello perd la mémoire et doit utiliser des polaroids à la manière d'un Leonard Shelby dans ''Memento'' de Nolan, réalisé en 2000) ou réalisés par Johnnie To lui-même (une scène de pluie où prolifère les parapluies rappelle forcément une séquence identique dans son réjouissant ''Sparrow'', sorti un an avant ''Vengeance''). Et, à part deux séquences assez brillantes (une fusillade de nuit et une fusillade près d'une décharge), l'ensemble ne fonctionne pas. On ne ressent rien et on s'en fiche un peu.

    ''Vengeance'' est en conclusion un double échec. L'échec est pour Hallyday (qui ne vaut rien en tant qu'acteur) et pour To qui, servi par un scénario minable, ne fait que ressasser des effets de mis-en-scène déjà présents dans ses œuvres précédentes. Heureusement, ''Vengeance'' peut-être vu comme un simple incident dans la carrière touffue de Johnnie To, lequel retrouvera son brio avec le passionnant ''Drug War'' (sorti quatre ans plus tard, en 2013). Pour le reste, ceux qui furent déçus par ce film (et il y en a beaucoup) auront tôt fait de se repasser ''Exilé'' (2006), l'un des meilleurs films de Johnnie To.
    Nums75
    Nums75

    4 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2017
    Johnnie To fait une nouvelle fois étalage de son génie, transposé cette fois de Hong-Kong à Macao. La particularité de ce film tient dans la présence occidentale en la personne de Johnny Halliday, qui n'est définitivement pas un grand acteur mais qui habite plutôt bien le film. Sa relation avec les personnages asiatiques est simpliste mais belle. La perte de mémoire de son personnage est un très bon ressort du scenario.
    Je peux comprendre que les non-initiés à l'oeuvre de Johnnie To puissent trouver le temps long mais la lenteur des scènes fait intégralement partie du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Voici le film le plus improbable que l'on ait jamais tourné, celui d'un film chinois avec un acteur... euh un chanteur français. Euh ! belge. Malgré ses nom et prénom à consonance rosbifo-amerloquaine bien entendu.

    Johnny To taille donc un polar sur mesure à la gloire de notre chanteur de rock national qui ne s'en sort pas bien (évidemment) et qui joue vraiment comme un pied, se croyant dans un vieux Melville avec son imper' et son galure... et qui pose à longueur de plan.

    Car Vengeance est un film de poseurs, aussi bien Johnny que les excellents acteurs chinois (Anthony Wong en tête qui balance du charisme en lunettes noires, Simon Yam qui cabotine comme un fou, Lam Suet... qui mange).

    Johnny To comme s'il assumait le ridicule des scènes de pose qui n'en finissent pas de se succéder -à moins que ce ne soit involontaire à son insu... mais on en doute sérieusement- reprend les poncifs de son genre de prédilection (car le polar, le monsieur il connaît, si, si) et les caricature à l'envi.

    Il en résulte un film drolatique à souhait malgré un thème de prime abord très sombre et dramatique... et là encore, il se fout joyeusement de notre gueule et continue de cabotiner avec tous ses acteurs et ses caméras comme autant de pieds de nez répétés, y compris le sang en image de synthèse rajouté à l'arrrache en post-production !

    Vengeance est aussi en dépit de son comportement grand guignol (qui peut agacer), un scénario assez solide sur la mémoire qui fait penser à la Mémoire du tueur... un très bon film belge sur le sujet !

    Bref, le ridicule ne tue pas... mais nous rend plus fort. Et inversement. Et on en rigole bien.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Johnnie To, un réalisateur de Hong Kongais, était pour moi un illustre inconnu jusqu’au visionnage de ce film, et j’aurai préféré qu’il le reste, tout comme le film d’ailleurs. Si vous laissez "Vengeance" de côté, vous ne perdrez rien, parce que Johnnie To se prend pour John Woo. Sauf qu’il n’en a pas le talent, ni probablement le budget. "Vengeance" est supposé être un film d’action, trépidant et percutant. Au lieu de ça, le rythme est horriblement freiné par un usage abusif de ralentis sensés esthétiser ces scènes. Pour couronner le tout, ces moments sont accompagnés du même thème musical, et ça finit par être redondant, jusqu'à enlever tout intérêt et tuer le suspense, déjà mis à mal par le titre. Car on sait déjà avant même les premières images qu’on va avoir droit à une énième histoire de vengeance. Le début est pourtant prometteur et nous met rapidement (pour ne pas dire directement) dans le bain en nous proposant une fenêtre de vie sur cette famille fraîchement réunie et vivant dans un visible bonheur. C’est juste après que la mise en scène se gâte : entre les dialogues édulcorés au possible, les scènes d’action au ralenti, et la même rengaine musicale, on a en prime une tenue des plus ringardes pour Johnny Hallyday dont le personnage est resté bloqué dans les années 50/60 avec son imper et le borsalino, ce qui le rend facilement repérable alors que son but devrait le pousser à se fondre dans la masse. Mais vu que Francis Costello est plus ou moins dans l’incapacité de discerner les choses, ça peut encore passer. Après tout, on ne demande pas à un tueur de réfléchir, mais d'éxécuter (sans faire de vilain jeu de mots). A cela on rajoute un certain nombre d’incohérences, comme le moment où le trio de tueurs à gages lui laisse la vie alors qu’ils viennent d’éliminer un couple illégitime pour le compte d’un chef de triade chinoise. Impensable alors que leur mode opératoire ne laisse rien au hasard. Le comble est dans la suite des événements, puisque Costello parvient à s’approcher de ce trio, afin de se faire aider à retrouver ceux qui constituent l’objet de sa vengeance. Ce même trio va même retourner sa veste contre leur propre patron sur de... simples promesses ! Si encore le scénario proposait quelques menues surprises, ça passerait encore. Au lieu de ça, c’est prévisible et l’ennui s’installe doucement devant cet étalage d’effets de style permanents, à tel point que l’histoire en est presque oubliée. Il nous reste alors le casting, avec notre Johnny national qu’on a connu plus inspiré, et ce n’est pas sa gueule qui sauvera grand-chose. Sylvie Testud ? Ses apparitions sont bien trop rares pour en donner un avis quelconque. Le seul qui parvient à peu près à tirer son épingle du jeu est Anthony Wong Chau-Sang, car il parvient à incarner l’idée exacte qu’on se fait d’un tel personnage caché derrière ses lunettes de soleil. Doté d’un certain charisme, il a la stature d’un homme de main. Ce bon point est à joindre à une photographie intéressante, mais ce n’est pas suffisant pour sauver "Vengeance" du naufrage dans cet océan de tension dramatique sans cesse grandissante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    bonjour je trouve que johnny dans ce film aurait put être vraiment un grand acteur , gangster ca lui va bien comme idem dans commissaire moulin et johnny too a tres bien mis en place ce film tout y est j ai été le voir 3 fois
    Extremagic
    Extremagic

    71 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Je redoutais un peu ce film de To parce que bon Johnny c'est pas le top et disons que passer après Melville même quand on est un génie comme To il faut le faire. Et le film réussit plutôt bien son pari... si on le prend indépendamment du Samouraï. En fait il a deux gros problèmes ce film l'un c'est Johnny parce que je ne peux pas saquer ce mec, il est moche, il a vraiment une tête à claque pas possible, heureusement qu'il parle peu. Et puis bon c'est pas vraiment dans la continuité esthétique du Samouraï. Après je ne dis pas le film est probablement le plus esthétiquement réussit de Johnnie To. Après l'histoire c'est un vigilante, alors quoi de plus classique mais ça fonctionne bien parce que les personnages sont au rendez-vous. Je pense surtout au trio de tueurs à gages qui forment une petite confrérie (et dieu sait que j'adore ça) qui n'est pas sans rappeler Exilé. Sinon en terme de mise-en-scène c'est du génie comme souvent mais là on a vraiment ce que To sait faire de mieux. Après je ne dirais pas que ça atteint le niveau d'un Exilé ou Mad Detective non plus mais le cadrage, les ralentis, les gunfight, la lenteur, bref tout y est on se prend un claque en continu. On a aussi de très belles scènes, bien émouvantes, poétiques, To sait vraiment magnifier tout et n'importe quoi. Très peu de dialogues, l'essentiel passe dans les regards, on ne s'ennuie pas une seconde. Alors voilà c'est sûrement un de ses plus grand film, sans pour autant atteindre ses ultimes chef-d'oeuvre. Le film souffre de quelques bémols (musique pas terrible et une scène supplémentaire à la fin franchement inutile là où les plus grands films du réalisateur finissent parfaitement) qui ne lui permettent pas d'obtenir la première place mais sérieusement c'est quand même une sacré claque !
    guifed
    guifed

    66 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Johnnie To, le maître hong-kongais du thriller. C'est mon premier film de Johnnie To. Eh bien, je le concède, le bonhomme est fort. Y'a de l'originalité, de l'identité, de la substance. Il ne se contente pas de puiser dans les repères classiques du thriller: à la fois dans sa mise en scène et dans son scénario, Vengeance trace son propre sillon dans l'immense champ du genre.
    C'est donc l'histoire d'un père qui débarque en Chine pour régler les comptes de sa fille, qui est impliquée contre son gré dans une histoire de dettes mal réglées entre son mari et des membres de la Triade. Sa fille lui demande clairement (plus ou moins, elle est dans un état quasi-comateux après avoir reçu plusieurs balles dans le crâne) de la venger. Mais avec peu d'indices et peu de repères dans la jungle souterraine de Beijing, il aura besoin de renfort: 3 tueurs à gage qu'il rencontre par hasard et dont il va s'attacher les services rapidement. Simple, et même simpliste, non? Sauf que la suite va doucement élever le film en termes de qualité, grâce notamment à une immersion plus qu'intéressante (car neutre) dans le monde des tueurs à gage. On oscillera entre le western et la tragédie classique, quand, au milieu de fusillades très joliment filmées, les protagonistes se poseront un instant pour se considérer l'un l'autre, avec respect et selon le code d'honneur du milieu. On ne tue pas les enfants. On respecte la famille. On ne se défile pas quand un autre nous défie. On n'a pas peur de la mort. Au contraire, on s'y jette, à la manière de cette magnifique scène finale ou les buttes de déchets serviront d'ultimes remparts face aux balles des ennemis. Le tout est surplombé d'une atmosphère théâtrale, quasi-irréelle, où les tireurs sont carressés par un souffle épique. Ce n'est pas tant une élégie au meurtre et à la violence qu'un regard éploré vers ces gens comme les autres, qui, baignant constamment dans les eaux obscures de la bassesse humaine, font de l'honneur et de l'honnêteté leur unique bouée.
    Seul tache qui vient gâcher la limpidité de l'ensemble: l'interprétation. Certes, le personnage du père convient bien à un inexpressif comme Johnny. Mais son jeu d'acteur est tellement pitoyable qu'il n'est même pas capable d'éviter le ridicule lors des rares scènes où l'interprétation compte. C'est dommage de devoir grincer des dents devant un tel travail simplement en raison d'un mauvais casting. Pourquoi avoir pris Johnny?
    Vengeance est malgré tout un petit bijou de cinéma, qu'il ne faut rater sous aucun prétexte. Même pas celui de ne pas supporter le Johnny Halliday acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 août 2014
    quel ennui , pas de suspens une histoire naze à oublier tres vite
    François S.
    François S.

    8 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Le chef d'oeuvre de l'année 2009 ? Peut-être bien (avec "Tetro" de Coppola). On peut mesurer une fois de plus avec ce film l'influence considérable que l'oeuvre de Jean-Pierre Melville aura exercé sur les cinéastes de la nouvelle génération, de quelque continent que ce soit. Véritable épure de film noir doublée d'une réflexion sur le cinéma en train de se faire, et donc sur le métier de cinéaste, "Vengeance" s'inscrit sans problème, sous le regard reptilien de notre Johnny national (ici exploité avec génie), en digne descendant du "Samouraï".
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