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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 juillet 2012
Un film stylisé, traitant de la Vengeance. Au moins, il n'y a pas titre plus évocateur. Johnnie To disserte sur ce qu'elle est, comment elle nait d'un sentiment profond jusqu'à devenir une action désincarnée, automatique. Au final, la vengeance sera appliquée pour la mauvaise raison. Elle n'est là pour rien, elle ne répare rien, elle détruit encore plus. La scène de fin est magistrale, où spoiler: la vengeance devient rieuse et désincarnée, à travers ce personnage sans mémoire, mais qui sent le devoir accompli . C'est le premier film de Johnnie To que je vois, il donne envie d'en voir d'autres.
A l’instar de ‘Old Boy’ ou des précédents ‘Election’, Johnnie To reprend le thème grandement efficace de la vengeance pure et sanglante en l’appliquant carrément au titre de son film. La vengeance est certes moins impressionnante et cruelle que dans ‘Mad Max’ ou ‘Le Syndicat du crrime’ mais l’ambiance est là due entre autres à une lumière drôlement bien dosée. Une ambiance très froide, quasiment toujours de nuit et qui s’inspire de l’univers toujours actuelle des Triades : la mafia hongkongaise. Au départ diffilement crédible avec son look de gangster (référence au ‘Samouraï’ de Melville), le charisme de Johnny Hallyday (Francis Costello, que l’on ne croit pas du tout restaurateur mais bel et bien ‘du milieu’) fait son effet notamment lors de ses déambulations dans les hôtels et rues peu éclairées de Hong Kong. Tout le film repose évidemment sur lui bien que ses trois compères - Anthony Wong Chau-sang (Kwai), Lam Ka-tung (Fat Chow) et Lam Suet (Lok)- payés grassement fassent également leur part du travail à savoirla recherche des tueurs qui ont assassiné la famille de sa fille. Les sentiments de Costello sont montrés sans beaucoup de dialogues ce qui rend l’intensité de ceux-ci encore plus forte même si l’on pourra trouver bizarre le fait que celui-ci n’éprouve pas de chagrin après la mort de sa fille… Ou peut-être est-ce parce que c’est la colère qui prime. Par exemple, la première fusillade entre les deux clans est bien étrange au niveau des sentiments, beaucoup de confusion, d’ambiguïté, de confiance, de respect mais aussi d’amertume, ce dîner est un grand classique des polars hongkongais en termes de mise en scène (la surenchère de ralentis en est un bon exemple). Le scénario calibré dans les règles devient magistral quand le mystérieux M.Fung demande aux trois hommes de tuer trois hommes et un blanc… C’est-à-dire eux-mêmes ! Et c’est là que l’on apprend que les trois assassins de la famille de Costello travaillaient tout comme eux pour M.Fung… L’ultime homme à abattre reste donc ce dernier afin que Costello accomplisse sa vengeance et que ses trois alliés tiennent leur parole. Pour couronner le tout et pour parfaire dans le maanque de sentiments, Costello devient amnésique à cause d’une balle logée dans son cerveau (drôle non ?) mais heureusement que les autres insistent pour qu’il n’oublie aps son désir de vengeance. Après, reste à savoir pourquoi ce film n’est pas un chef d’œuvre absolu. Tout d’abord, voir un français (Hallyday, en plus de Testud) parmi les Triades fait un peu tache, le côté fantastique et riligieux de la fin n’a rien à faire ici puisqu’un tel polar dans la pure tradition du genre se doit d’être profondément encré dans le réel. Bref, admettons tout de même qu’il s’agit d’un Johnnie To un peu spécial, dans la digne lignée de son œuvre mais avec une puissance -tant dans la mise en scène que dans l’interprétation des personnages- assez hallucinantes et quelques scènes d’anthologie comme le combat finale telle une bataille de samouraïs où les pistolets remplacent les sabres.
Papy Hallyday dans un film de Johnnie To comme beaucoup de monde j'étais sceptique mais Vengeance est une bonne surprise. Comme le titre l'indique on sait à quoi s'attendre niveau histoire et le scénario n'a rien de transcendant mais To à une mise en scène très efficace un mélange de lenteur et de rythme bien mixés. Notre Johnny lui n'est pas un grand acteur mais on sent qu'il prend plaisir à tourner dans ce film et nous livre une belle prestation en père vengeur. Beaucoup de gunfight dans Vengeance parfaitement chorégraphiés par To. Du bon polar/action sombre.
Johnnie To doit être un sacré fan de Melville. Dès le début, j'ai trouvé, dans ce film, quelque chose du Samuraï... Ambiance, rythme ou encore dialogues pingres. En cherchant un peu (mais vraiment pas beaucoup en fait), j'ai appris que le scénario avait été taillé pour Alain Delon. Ceci explique cela. Toujours est-il que j'ai bien apprécié ce film, assurément plus que Le Samuraï que j'ai trouvé maladroit et dont le jeu des acteurs est pathétique. En prime, la photo est supperbe, comme dans bien des films de Johnnie To.
Quand Johnny rencontre Johnny. Quand on déteste Johnny et qu'on idolâtre To, on est forcément inquiet du résultat. Encore que le jeu compassé du masque Hallyday soit facile à imaginer après la performance « Wanted » dans le style suranné du Hong-Kongais. On a effectivement le résultat attendu qui évite le déshonneur à un vieil homme visiblement très fatigué et démontre l'immense talent et l'humour de Johnny To. On retrouve avec plaisir toute sa clique d'acteurs, les situations rocambolesques et un scénario aussi touchant que drôle. On peut désormais parler de l'incroyable To. Vivement qu'il passe à un autre genre qu'il est en train d'épuiser, que l'on découvre son immense talent.
Kénavé! Si le film en lui même se laisse regarder, Johnny lui est d'un mauvais que s'en est insupportable. Je me demande ce que Sylvie Testud est venue faire dans cette galère; mais on la voie si peu est le film est du genre à ne pas laisser de trace. A éviter sauf pour les fans du chanteur ( que j'aime en tant que tel)!
Sans être ce que Johnnie To a fait de meilleur, Vengeance reste un film réussi dans lequel on retrouve la patte si évidente du réalisateur. Si les histoires de ce monstre du cinéma Hong-Kongais restent centrée sur le monde des triades, malfrats et autres tueurs, les trouvailles dans les scènes qui jalonnent ces films lui permettent, tout en restant fidèle à sa mise en scène et à cet univers, de se renouveler constamment. Et ce n'est pas cette réalisation et l'association peu commune avec notre Johnny national qui déroge à la règle. Si l'acteur dénote un peu au début et qu'on a envie de le voir crier "OPTIC 2000" chaque fois qu'il brandit une arme (les revers de l'image médiatique du chanteur), il semble au fur et à mesure du récit se fondre de plus en plus dans son personnage jusqu'à devenir convaincant. Côté casting, on retrouve les visages familiers qui sont quand à eux toujours excellents (Antony Wong, Simon Yam, Suet Lam) et la bonne surprise d'une Sylvie Testud bien peu exploitée. Mais ce qui reste en premier plan, comme souvent chez Johnnie To, ce sont ces personnages, toujours attachants, toujours bien écrit et cette faculté à les placer dans des situations atypiques, latentes et inévitables, d'une tension constante agrémentée de brefs moments de légèretés. A croire qu'il m'est difficile d'être objectif lorsqu'il s'agit du réalisateur car bons ou moins bons, ces films restent quoi qu'il en soit, d'un tout autre niveau que la plupart des thrillers d'actions car sans concessions et jalonnés d'humanité.
Première rencontre avec Johnny Hallyday en tant qu'acteur et ce fut une belle découverte dans ce polar stylé , aux scènes de fusillades esthétiques. Des films d'actions comme on aimerez en voir plus souvent.
Des bonnes choses, d'autres moins: Johnny pas trop crédible à mes yeux, il reste Johnny la personnalité people dans sa manière de parler et de jouer, et le doublage en français des autres acteurs est déplorable. Si ce n'est quelques scènes un peu tirés par les cheveux, la musique est bonne et les pérégrinations des 3 tueurs asiatiques est prenante. Par moment, on se croirait dans un western. Reste un gout d'inachevé.
Vengeance ou la rencontre improbable entre deux Johnnys. Le premier, réalisateur est bien connu des aficionados du cinéma asiatique pour être un des monstres sacrés du cinéma d’action, j’ai nommé Johnnie To. Le second tout aussi connu, mais pas forcément par les mêmes personnes, n’est autre que notre bon vieux Johnny national, qui pour une fois qu’il ne fait pas de la musique s’essaye au cinéma. Le casting de départ avait de quoi rendre dubitatif … mais faisant fi de tout esprit mal placé et surmontant tout ce que son esprit a à proposer de pensées insidieuses, votre serviteur, (Moi) a tout de même pris le temps de regarder « Vengeance » et de vous en rédiger une petite critique. Trêve de flagornerie et passons au fait, que vaut véritablement « Vengeance » ? Je dirai pour résumer que c’est un film qui reste tout de même un peu brouillon. Johnnie TO a de nombreuses idées, certaines bonnes (les relations entre les différents tueurs très bien exposés) d’autres moins (les trous de mémoire du héros qui sortent de nulle part), mais il ne parvient pas au cours de ce film a toutes les exploiter comme il aurait du, il en découle que certains aspects du scénario paraissent inachevés, ou trop superficiels. En outre les scènes d’actions, bien que sympathiques sur le fond, sont un peu molles, connaissant les antécédents du réalisateurs. Le tout est par contre servi par un pléiades d’acteurs aux jeux assez inégaux. Les second rôles asiatiques sont parfaits et constituent d’après moi un des plus grands atouts du film. Je reste plus circonspect par rapport à la performance de Johnny. Alors certes il a de la gueule. Du charisme il en a revendre, et ça se sent dans son rôle, mais hélas dès qu’il ouvre la bouche pour parler, toute crédibilité s’envole. Je ne sais pas si cela vient de la façon dont il a été mené pendant le film ou s’il n’a tout simplement pas ce talent là, mais notre bon vieux Johnny ne m’a pas vraiment impressionné de par son jeu d’acteur. Vengeance avait donc un gros potentiel, mais ne restera pas dans les annales des films d’action asiatique.
Mine de rien, Johnny Hallyday affiche une carrière au cinéma à la longévité certaine, démarrant au début des années 60. Loin d'être convaincantes, ses prestations commenceront à prendre plus d'épaisseur à partir de L'Homme du train en 2002 de Patrice Leconte où il reçut le prix Jean Gabin. Hallyday ne doit sa présence dans ce film qu'à la défection d'Alain Delon pour qui To avait écrit le film au départ. To qui admire Delon depuis le Samouraï et Le cercle rouge, dommage que ce dernier ait une nouvelle fois invoqué des "différents artistiques" pour prétexter sa non-participation à ce film. Le personnage de Hallyday, Costello, est un vieux cow-boy solitaire en quête de vengeance suite à l'exécution de sa famille par la mafia chinoise. Il demandera de l'aide à 3 tueurs envers qui on s'attachera beaucoup plus qu'à Hallyday, monolithique. Sa perte de mémoire subite, suite à une balle reçue jadis dans la tête, casse le récit plus qu'autre chose. Reste les scènes d'action toujours aussi bien chorégraphiées. Et la curiosité de voir Hallyday chez To.
J ai vu des navets dans ma vie mais je pense que celui tient le ponp on notre jojo national doit rester absolument a la chanson j espère que ce film n a pas coûte plus de 50 euro car il est au cinéma ceux que arthur est au comique