Un film qui doit son intérêt à l'ambiance, la reconstitution et la qualité de jeu d'acteur d'Édouard Norton, notammentdans ce rôle atypique de privé handicapé. C'est un peu long, l'intrigue est un peu bancale et il faut attendre la toute dernière minute pour y trouver un dénouement intéressant.
très bon film de détective, qui nous emmène des bas-fonds de NEW YORK au plus haut sommet de la pyramide sociale de cette ville.C'est fouillé, bien construit, très alambiqué qui fait de ce film un bon exercice pour les neurones entre les noms des protagonistes et les liens qui se dévoilent peu à peu. On prendra donc soin de visionner ce film, un peu long, d'avoir l"esprit ouvert et le cerveau en alerte. Les acteurs sont très bons, même lorsqu'il faut jouer un syndrome de la tourette : EXCELLENT! Bruce Willis ne joue pas un grand rôle, mais il le fait bien. A voir par les amateurs de film de détective.
Que dire si ce n'est que le film est certes bon mais qu'il ne raconte rien d'original ? Alors oui, le personnage principal est quelque peu particulier avec son syndrome de Gilles de la Tourette, le rendant assez attachant et apportant cette touche intéressante au film. Mais le reste, c'est bien réalisé sans nul doute mais rien d'original, juste une histoire qu'on a déjà vu bien des fois. Edward Norton signe pourtant une bonne prestation, en tant qu'acteur mais aussi en tant que réalisateur. Cependant, aucune prise de risques pour lui et c'est un peu dommage.
Le film est certainement bien travaillé. Scénario, jeux d'acteur, décor, musique etc. Mais sans grande surprise ni originalité il finit par être trop lisse voire ennuyeux. Et trop long de fait.
Bel exemple du processus qui consiste à mettre dans le casting un acteur célèbre qui joue juste quelques minutes pour attirer des spectateurs. C'est typiquement ce qui se passe dans ce film avec Bruce Willis qui décède très vite sans que l'on comprenne pourquoi. C'est abusif et plutôt énervant. Ensuite, le détective privé Essrog (Edward Norton) est atteint du syndrome de Tourette, ce qui peut amuser à condition de ne pas en abuser. Or comme il figure beaucoup à l'écran et que le film est très long et lent, ses tics verbaux finissent par être lassants pour ne pas dire pénibles. Dans le positif, de bons acteurs et une bonne reconstitution des années 1950. Ceci dit, ce film ne m'a pas séduit.
Ce qui frappe c est avant tout l élégance de la mise en scène. Le scénario très touffu n est effectivement pas le plus important. Les acteurs ont la part belle notamment Edward Norton non seulement réalisateur mais également personnage principal de son film . Un polar qui fait penser parfois à Chinatown de Polanski.
Un film magnifique ! Pas facile de caser 2h34 dans un agenda, mais ce film en vaut largement la peine. Réalisation soignée, reconstitution sobre du New-York des années 50, casting impeccable et BO empreinte de nostalgie. Ce qui crève l'écran, c'est Edward Norton. J'ai toujours trouvé cet acteur génial et ce rôle confirme cette opinion. Il est parfait dans le rôle de ce privé atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Son interprétation fine et humble rend un hommage poignant à celles et ceux qui en souffrent. On a envie de lui dire : "Edward, où étais-tu ?" Et surtout "Quand reviendras-tu ? "
Edward Norton est brillant, rappelant Dustin Hoffman dans Rain Man ou James McAvoy dans Split. En prime il officie avec talent derrière la caméra. Les décors, les costumes et les voitures des années 1950 sont splendides, donnant l'impression de voir un film d'époque, mais en couleur. Côté bande son, les amateurs de jazz sont bien servis. En revanche le scénario m'a paru trop alambiqué, et du coup pas évident à suivre. Pourtant on va jusqu'au bout, suivant Lionel dans sa quête pour réunir toutes les pièces du puzzle. Sur fond de racisme et de transformation de New York à grands coups de pots de vin et de collusion entre les promoteurs immobilier et les politiques avides de pouvoir, Brooklyn Affairs est un film rare et soigné qui mérite le détour.
Sensationnelle composition de Edward Norton, ce Motherless Brooklyn. Le film déroule un savoir faire solide, une intrigue et une atmosphère campées et habitées. Un film noir comme on aimerait que Hollywood nous en sorte plus souvent. Un vrai plaisir cinéma.
L'ambiance poisseuse de ce polar dont l'action se déroule dans les années 1950 est un des points forts du film. Les décors, les éclairages, la musique jazzy, tout contribue à nous replonger dans cette époque. Il faut y ajouter le jeu convaincant d'Edward Norton en détective atteint du syndrome de Gilles de la Tourette, celui d'Alec Baldwin, qui incarne à la perfection un promoteur immobilier sans foi ni loi à la mégalomanie assumée, ou encore de Willem Dafoe. Le scénario, basé sur cette spéculation immobilière effrénée, nous éclaire sur les rouages qui permettent à des réseaux occultes d'utiliser l'argent public dans leur intérêt et le plus souvent contre l'intérêt du plus grand nombre, notamment ceux dont l'opinion n'est pas considérée comme digne d'être prise en compte. Je n'ai en revanche pas été emballé par la multiplication des sous-intrigues, qui complexifient et alourdissent le récit plus qu'autre chose, nuisant ainsi à la fluidité de la narration et à la bonne compréhension des enjeux.
Les décors et les costumes nous plongent dans l’ambiance des années 50 à la perfection. Certes, je n’étais pas née à cette époque mais tous les éléments dans le moindre détail sont présents. L’histoire est fluide, le scénario s’enchaîne et accroche dès le début ainsi que tout le long du film. Les acteurs et les actrices jouent tellement bien que nous avons l’impression qu’ils-elles interprètent leur propre vie. Chapeau bas à toutes & tous et doublement bravo à Edward Norton qui jour le rôle de Lionel Essrog. Très bon casting.
Ce film à sa sortie en décembre 2019 m’a filé entre les yeux et c’est regrettable qu’il n’a pas été mis davantage sur les devants de la scène. Je recommande vivement +++. 1er film de l’année 2021, la barre est très haute pour les suivants surtout du même registre ;).
Le syndrome de la tourette que feint de jouer l'acteur principal n'apporte absolument rien. C'est mêle gênant. Pour le reste le film est plutôt vraiment quelconque. On s'est endormi.
Polar très classique dans le vieux New York. À part la maladie de Gilles de la Tourette, pas de grand plus comparé à ce style de film. Images sombres, trompette pour la musique. 3,4/5